De même que leur crainte car ils sont pris pour cible par des criminels qui, il y’a quelques jours ont « assassiné » un membre de leur communauté
L’information publiée par nos confrères de 237online.com révèle que les ressortissants français résidents dans la ville balnéaire ont pris d’assaut l’hôpital de district de Kribi « s’indignant des circonstances ayant conduit au décès de compatriote tué dans sa résidence pied dans l’eau au quartier Elabé… ».
Ils étaient accompagnés par le consul honoraire Abdul Kader et l’un des manifestants a dévoilé leurs motivations devant nos confrères :
« M Lemaire n’avait pas de problèmes particuliers ce d’autant plus que ses enfants vivent en France. Nous sommes enclins à croire que ceux qui ont perpétré le cambriolage dans sa résidence il y a quelques mois, il avait d’ailleurs déposé une plainte quelques heures après, sont revenus mais cette fois, avec l’intention de le tuer.
C’est un assassinat délibéré, je pèse mes mots, le criminel était là pour le tuer ; l’intention était manifeste, monsieur Lemaire a reçu cinq coups de poignards dont trois au niveau du cœur ».
Sollicitude de l’Autorité administrative
N’ayant pas reçu le quitus de Bertrand Foe Ndono - Sous-Préfet de Kribi 1er, ce dernier, mis au parfum de la situation, est allé à la rencontre des manifestants français, avec à ses côtés de nombreux agents de la police ; Il a pris le temps de les écouter mais aussi de les rassurer, leur promettant que des enquêtes sont en cours et le ou les coupables seront traduits devant les juridictions compétentes dès que les faits seront établis.
Il convient d’ailleurs de relever à cet effet que la dénommée Lorraine Marthe Guiadem Toham, l’ «une de ses nombreuses conquêtes » est actuellement exploitée au commissariat central de Kribi. Selon certaines indiscrétions, elle est considérée comme « principale suspecte de l’assassinat de Lemaire Pascal Grégoire, né le 06 Juillet 1955 à Doulens France. Elle était d’ailleurs seule avec lui pendant cette nuit du forfait… ».
D’autres sources non officielles révèlent que « Deux personnes non identifiées auraient cogné à la porte du blanc alors que sa compagne se dirigeait vers la chambre à coucher, après une bonne partie de jeu au salon.
Curieux de connaître l’identité de ses visiteurs nocturnes, il se serait dirigé vers la porte qu’il a ouverte et c’est à ce moment que le pire s’est produit. Après leur forfait, ses agresseurs ont fondu dans la nature, sans fouiller la maison. Ils n’ont emporté ni chéquier, ni carte bancaire, ni argent … ».
Qui était sieur Lemaire ?
Nos confrères renseignent que bien qu’aucune activité ne soit mentionnée dans ses pièces officielles, ce français sans femme, ni enfants au Cameroun avait choisi une résidence au bord de la mer. Il a élu domicile à Kribi à cause du climat magnifique et le coût de la vie abordable.
Nicole Ricci Minyem
Dans une vidéo qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, le correspondant de divers médias indique avoir été kidnappé début avril à Gao par des djihadistes affiliés à Al-Qaïda. Pendant 20 secondes, Olivier Dubois déclare qu’il s’adresser à sa famille, à ses amis et aux autorités françaises « pour qu’elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour le faire libérer ».
L’information passe en boucle dans les médias européens. Olivier Dubois, vêtu d’un costume traditionnel rose clair, la barbe bien taillée, est assis par terre, les jambes croisées sur une toile de couleur verte, dans ce qui semble être une tente.
Il regarde fixement la caméra et s’exprime d’une voix ferme même si les mouvements de ses doigts et de l’une de ses jambes semblent traduire une certaine nervosité.
Le quai d'Orsay confirme sa disparition
« Nous confirmons la disparition au Mali d'Olivier Dubois. Nous sommes en contact avec sa famille ainsi qu’avec les autorités maliennes. Nous procédons aux vérifications techniques d’usage », a assuré un responsable du ministère français des Affaires étrangères. Le quotidien Libération, pour lequel il travaillait régulièrement depuis avril 2020, a pour sa part indiqué ne pas souhaiter faire de commentaire dans l’immédiat.
Une missionnaire évangélique suisse exécutée en octobre
Sophie Pétronin avait été libérée en même temps que l’homme politique malien Soumaïla Cissé, décédé depuis, et que deux Italiens, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli, également enlevés par des djihadistes. Malgré des conjectures persistantes, le gouvernement malien n’a jamais confirmé le paiement d’une rançon, en plus de la libération de 200 prisonniers, dont un certain nombre de djihadistes, contre la liberté de ces quatre otages.
En octobre 2020, la Suisse avait été informée que le GSIM avait exécuté Béatrice Stöckli, une missionnaire évangélique, qui avait été enlevée en janvier 2016 à Tombouctou. En mars dernier, le ministère suisse des Affaires étrangères avait indiqué que son corps avait pu être retrouvé et formellement identifié.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée djihadiste partie du Nord, qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire et s’est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins. Les violences – djihadistes, intercommunautaires ou autres – ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l’intervention des forces de l’ONU, française et africaines.
N.R.M