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Ledit attentat a eu lieu ce jeudi et le bilan est lourd : soixante treize ( 73) morts dont treize (13) soldats américains selon les sources officielles, comme le rapporte nos confrères de “20Minutes Monde”

 

Les réactions ne se font pas faites attendre    

« Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer », a déclaré Joe Biden - Président des Etats Unis au groupe djihadiste Etat islamique Province du Khorasan qui quelques temps après les explosions, a revendiqué l’attentat.

La branche de Daesh en Afghanistan était considérée comme une menace croissante pour les civils évacués à l’aéroport de Kaboul avant la fin du retrait américain, qui doit s’achever le 31 août. Le groupe, qui s’est formé en 2014 et qui voue une haine aux talibans, est responsable de nombreuses attaques sanglantes dans la région ces dernières années.

EIPK, ISIS-K, ISKP… Plusieurs acronymes pour le même groupe

Peu après la proclamation par Daesh (l’acronyme arabe pour le groupe Etat islamique, ou EI) d’un « califat » en Irak et en Syrie en 2014, d’anciens membres du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, les talibans pakistanais) ont proclamé leur allégeance au chef du groupe, Abou Bakr al-Baghdadi. 

Ils ont ensuite été rejoints par des Afghans déçus par les talibans et ayant fait défection. Début 2015, Daesh a officiellement reconnu la création de sa province (wilaya) du Khorasan, l’ancien nom donné à une région qui englobait des parties de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Iran et de l’Asie centrale actuels. 

Sa branche locale est connue sous plusieurs noms, notamment État islamique Province du Khorasan (EIPK) en français, ou ISKP dans le monde anglophone (Islamic State Khorasan Province). Joe Bien, lui, emploie l’acronyme plus familier des américains ISIS-K (Islamic State of Iraq and Syria Khorasan).

Pourquoi le groupe est-il opposé aux talibans ?

Même s’il s’agit de deux groupes sunnites radicaux, ils ont des divergences en termes de théologie et de stratégie. Ils sont aussi en concurrence pour incarner le djihad. Signe de la forte inimitié qui les oppose, Daesh a qualifié les talibans d’apostats, notamment pour avoir négocié avec les Américains. Le groupe reproche également aux talibans de s’appuyer sur une base ethnique nationaliste stricte au lieu d’épouser une approche islamique sans frontières, détaille le Centre pour la sécurité internationale de Stanford.

Combien de combattants le groupe compte-t-il ?

L’EIPK a établi sa tête de pont en 2015 dans le district montagneux d’Achin, à la frontière avec le Pakistan. Partout ailleurs, le groupe s’est heurté aux talibans, même s’il a réussi à former des cellules dormantes autre part en Afghanistan, notamment dans la capitale, et au Pakistan, selon les Nations unies. L’EIPK a subi la répression des talibans et s’est révélé incapable d’étendre son territoire, contrairement à ce qu’avait réussi à faire en Irak et en Syrie. 

En 2019, l’armée gouvernementale afghane, après des opérations communes avec les Etats-Unis, avait annoncé qu’il avait été vaincu dans la province de Nangarhar. Les dernières évaluations de ses effectifs varient d’un minimum de 500 à quelques milliers de combattants, selon un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU paru en juillet.

Quel type d’attaques ont été menées ?

L’EIKP a revendiqué certaines des attaques les plus meurtrières commises ces dernières années en Afghanistan et au Pakistan. Il a massacré des civils dans des mosquées, des hôpitaux et dans d’autres lieux publics. Le groupe a surtout ciblé des musulmans qu’il considère comme hérétiques, en particulier les chiites. 

En août 2019, il a ainsi revendiqué un attentat contre des chiites à un mariage à Kaboul, dans lequel 91 personnes ont été tuées. Il a aussi été fortement soupçonné d’avoir été derrière une attaque en mai 2020 contre une maternité d’un quartier majoritairement chiite de la capitale qui a coûté la vie à 25 personnes, dont 16 mères et des nouveaux-nés. 

Depuis trois jours, les services de renseignement britanniques et américains avertissent d’un risque « imminent » contre les civils évacués à l’aéroport de Kaboul.

 

N.R.M

 

Published in International

Ce sont les victimes de la violente attaque qui s’est déroulée à l’aube du 24 Juillet dernier dans la localité de Sagmé, comme l’indique le communiqué rendu public par le ministre de la Défense Joseph Béti Asssomo

 

« Dans la matinée du samedi 24 Juillet, aux environs de 4 heures, une horde de terroristes boko haram lourdement armés et à bord de plusieurs véhicules légers, a attaqué le poste avancé de l’opération militaire Emergence 4 situé dans la localité de Sagmé – Arrondissement de Fotokol – Département du Logone – et – Chari – Région de l’Extrême Nord.

 

Après de violents combats, les insurgés ont replié, manifestement en direction de la localité de Wulgo, Etat du Borno, dans le nord – est du Nigéria… ».

 

Bilan de cette malheureuse expédition

 

Forces de Défense Camerounaises « 8 (huit) militaires tués et 13 (Treize) autres blessés et évacués à l’hôpital militaire de Maroua pour un suivi approprié… ».

 

Nos confrères du journal l’œil du Sahel, dans la parution de ce Lundi, indiquent que les terroristes ont été neutralisés et leurs corps, peut – on aussi lire dans le Communiqué du ministre de la Défense « Ont été emportés conformément à leur habitude en pareilles circonstances… ».

 

Tout en présentant les condoléances du Cameroun aux familles endeuillées et prompt rétablissement aux blessés, Joseph Béti Asssomo se veut rassurant en écrivant que :

 

« Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême Nord et au – delà des frontières, afin de prévenir de nouveaux  assauts éventuels de l’hydre terroriste boko haram, dont les manifestations sont récurrentes ».

 

Des morts de trop

 

Et qui démontrent que les terroristes sont dans une attitude d’affront permanent et qu’ils n’entendent pas se plier de quelque manière que ce soit, aux appels de cessez le feu lancés aussi bien par le Gouvernement Camerounais que Nigérian ;

 

Au contraire, chaque fois que les deux Etats se réunissent pour tenter de trouver des solutions à cette crise sécuritaire, les terroristes montent d’un cran dans la barbarie, l’horreur, la bestialité.

 

Des milliers de morts depuis 2009

 

Les membres de boko haram et d'une branche dissidente, le groupe État Islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), multiplient ces dernières années, les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans l'Extrême-Nord du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Des civils y sont également enlevés.

 

L'insurrection de boko haram est née en 2009 dans le nord-est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'Organisation des Nations Unies.

 

Nicole Ricci Minyem

  

 

Published in Défense

Ils ont par ailleurs fait main basse sur le bétail, dans six villages de l'État de Zamfara : Kadawa, Kwata, Maduba, Ganda Samu, Saulawa et Askawa dans le district de Zurmi au Nord Ouest du pays.  

 

D’après des informations dignes de foi, ces individus sont arrivés sur des motos et ont envahi les villages, attaquant les victimes qui travaillaient dans leurs fermes, avant de se lancer à la poursuite de ceux qui tentaient de s'échapper.

Le porte-parole de la police de Zamfara, Mohammed Shehu, a déclaré que quatorze corps avaient été emmenés dans la capitale de l'État de Zamfara.

« Des policiers ont été déployés dans cette zone après les attaques. Nous avons évacué 14 dépouilles et nous les avons conduites jusqu'à Gusau vendredi soir, où elles ont été inhumées au cimetière d'Unguwar Gwaza… », a ajouté le porte-parole.

Des habitants ont indiqué de leur côté que 39 autres cadavres avaient été inhumés dans la ville voisine de Dauran.

« Nous avons retrouvé 28 corps hier et 11 autres ce matin dans les villages avant de les enterrer ici… », a déclaré Haruna Abdulkarim -habitant de Dauran.

Un autre, Musa Arzika a quant à lui relever qu’il était impossible d’organiser des funérailles à la mémoire des personnes décédées :  « C'était dangereux d'organiser des funérailles à cause des bandits qui se cachent dans la forêt de Zurmi et qui auraient pu revenir pour attaquer les funérailles ».

Les villages situés dans la région de Zurmi sont régulièrement ciblés par des bandes criminelles pouvant rassembler des centaines de bandits. Ces violences ont poussé les habitants à manifester leur mécontentement et à bloquer le principal axe routier local la semaine dernière, appelant les autorités à faire cesser les attaques.

Le nord-ouest et le centre du Nigeria ont été le théâtre au cours des dernières années d'attaques menées par des gangs de voleurs de bétail et des kidnappeurs qui mènent des raids dans des villages, tuent et enlèvent des habitants, volent le bétail après avoir pillé et incendié leurs maisons.

Des gangs criminels ont récemment réorienté leurs raids contre des écoles, enlevant élèves et étudiants contre rançon.

Plus de 850 élèves ont été enlevés depuis décembre 2020, mais la grande majorité d'entre eux a été libérée après le versement d'une rançon. Les gangs sont largement motivés par l'appât du gain, sans idéologie particulière, mais les observateurs craignent qu'ils ne soient infiltrés par des jihadistes, qui mènent une violente insurrection dans le nord-est du pays depuis 12 ans.

Les opérations militaires et les offres d'amnistie n'ont pas mis un terme à ces attaques. Le gouverneur de l'État de Zamfara, Bello Matawalle, a appelé vendredi les habitants à se défendre eux-mêmes « contre les bandits assassins ». 

 

N.R.M

 

 

Published in International

Le Sri Lanka, pays insulaire situé au sud de l'Inde, dans l'océan Indien a été frappé dimanche 21 avril 2019, le jour de la pâque, par une série d'attaques contre des églises et des hôtels, faisant des centaines de morts et de blessés, dont plusieurs étrangers.

 

D'après plusieurs médias occidentaux, plus de 200 personnes sont mortes et 450 sont blessées, selon le dernier bilan disponible, au cours de huit attaques qui ont touché des hôtels et des églises du pays dimanche de Pâques. Des dizaines d'étrangers figurent parmi les victimes.

Dans une église, une bombe a explosé en pleine messe dimanche 21 avril. Le bâtiment a été dévasté, le toit soufflé par la déflagration, les murs criblés d'impacts. Dans la confusion, des victimes sont évacuées avec des moyens de fortune : un tapis ou une planche. Même scène de désolation dans une autre église. Les corps sont recouverts à même le sol par des draps blancs. Très vite, l'armée boucle le périmètre et tous les blessés sont transportés à l'hôpital. À l'extérieur, des dizaines de familles en détresse, sans nouvelles de leurs proches.

La première vague d'attentats a fait au moins 158 morts dont 35 étrangers. Par ailleurs, des hôtels de luxe ont aussi été visés par cette vague d'attentats. Ces attaques meurtrières n'ont pas encore été revendiquées. Mais la police a procédé à huit arrestations en lien avec les attaques. « Jusqu'ici les noms que nous avons sont locaux mais les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont d’éventuels  liens avec l’étranger », a déclaré dans une allocution télévision le chef du gouvernement, sans donner davantage de précisions.

Les autorités ont cependant mis en place un couvre-feu immédiat pour une durée indéterminée et le blocage temporaire des réseaux sociaux, « pour éviter la propagation d'images incorrectes et fausses ». Selon certains responsables du pays.

Le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe a reconnu dimanche, à la télévision locale que le contexte était tendu ces derniers jours dans le pays. « Il y avait des informations sur des risques d’attaques », a-t-il indiqué. Celles-ci « doivent faire l’objet d’une enquête », a-t-il ajouté.

Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait émis une alerte il y a dix jours, sur la foi d’informations d’une agence de renseignement étrangère avertissant qu’un mouvement islamiste, le NTJ, projetait des attentats suicide contre des églises importantes et l’ambassade d’Inde à Colombo. « Nous devons aussi examiner les raisons pour lesquelles les précautions adéquates n’ont pas été prises », a dit le Premier ministre.

La Première ministre britannique Theresa May a dénoncé ces actes de violence qu’elle a qualifiée d’effroyables. « Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne doive jamais avoir à pratiquer sa foi dans la peur », a déclaré la dirigeante sur Twitter, adressant ses plus sincères condoléances à toutes les personnes affectées.

La diplomatie américaine a confirmé dimanche que plusieurs ressortissants des Etats-Unis avaient été tués dans les attentats au Sri Lanka, sans préciser leur nombre. « Nous pouvons confirmer que plusieurs citoyens américains sont parmi les tués », a déclaré Mike Pompeo, secrétaire d'Etat, dans un communiqué condamnant les attaques.

Notons que, environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindouistes et 10% de musulmans.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01