Le fait que ses militants et sympathisants lui attribuent en permanence le titre de président élu, légal et légitime au Cameroun ? Les discours de haine et de division qu’ils tiennent en permanence lorsqu’ils organisent ce genre d’évènements ? Ou alors la barbarie dont ils ont fait montre en agressant violemment et sauvagement une dame qui portait le drapeau du Cameroun ?
Autant de questions qui taraudent les esprits, surtout lorsqu’on se souvient que quelques heures avant le début de cette marche, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un texte dans lequel il se désengageait de toutes les exactions qui pourraient se produire devant les représentations diplomatiques du Cameroun en France et dans d’autres pays.
Juste devant les ambassades
Un détail que ceux qui se sont empressés de féliciter la tête de proue du Mrc n’ont pas voulu ou pu voir ; La preuve, les adeptes de cette formation politique ont tôt fait de leur rappeler qui ils sont réellement car, au-delà de tout ce qui a été entendu et qui n’est en fait qu’un « already heard », l’image qui est la matérialisation concrète du comportement de ces gens depuis 2018 est celle de la bousculade brutale de cette dame blanche.
Prise à partie par une demi-douzaine de colosses, arborant des polos estampillés « kamto », ils n’ont à aucun moment tenu compte du fait qu’ils avaient en face d’eux un être fragile et qu’on aurait pu congédier de manière plus subtile, plus courtoise et avec élégance.
Quelques unes des personnes ayant condamné cet acte, ont expliqué qu’ : « Au Sujet de la femme blanche donc tu fais allusion, il se trouve d’après les renseignements à notre disposition que cette femme (Sdf connue sur la place de la République à Paris comme étant toxicomane notoire a été payée pour faire la marche comme tant ‘autres personnes africaines où européennes ; Mais seulement, elle voulait avoir la moitié de la somme, c'est-à-dire 15 €, et c’est la même somme qui devait revenir à son copain ; Sauf que kamoua la panthère n’a pas voulu leur donner le moindre franc avant les marches. Voilà donc où sont parties les hostilités… ». Est-ce cela que félicite Maurice Kamto ?
Par ailleurs, comment analyser la présence des ambazoniens et de leur drapeau à côté de ceux qui portaient le Vert – Rouge – Jaune national, au cours d’une marche où des individus traitent le Président de la République d’assassin ?
Nicole Ricci Minyem