Ce sont les mots clés qui sont revenus tout au long des travaux de l’Assemblée générale organisée ce Mardi, sous la houlette du Rév. Dr. Simon Bolivar Njami Nwandi ;
Le principal objectif visé par cette assise était la préparation d’un congrès unitaire et inclusif car pour le révérend docteur, « l’Upc ne saurait être une affaire d’un individu, d’une famille, ou d’un groupe. A cet effet, personne ne peut tuer, humilier, ni salir l’union des populations du Cameroun. Car l’Upc est un patrimoine national, c’est l’âme immortelle du peuple Camerounais ».
Quelques résolutions prises à l’issue des travaux qui se sont tenus dans l’un des quartiers de la cité politique Camerounaise
« La Réconciliation scellée par les présentes assises doit à tout prix conduire à la Reconstruction de l’Unité du parti ;
L’Urgence de l’heure appelle à la Réorganisation et à l’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc ;
La mise en place de la Commission Nationale de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc (Comités de Base, Comités Centraux, Sections Régionales) ;
Le congrès Unitaire inclusif scellant la Reconstruction de l’Unité de l’Upc se tiendra au terme du processus de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc conformément aux textes organiques du parti notamment, les Statuts de 1952 tels que remaniés lors du quatrième Congrès de 1996 à Makak et du cinquième congrès de 2006 au Hilton hôtel de Yaoundé… ».
Des résolutions « admirables » qui ne cachent pas les désaccords qui persistent dans la maison Upc
Car, si l’on a remarqué la présence de Robert Bapooh Lipot qui persiste, malgré la décision de justice d’arborer la casquette de secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun, l’absence tout aussi parlante de Pierre Baleguel Nkot interroge.
Comment peut – on penser Réconciliation, Reconstruction, Harmonisation et Réorganisation lorsqu’on ne peut pas réunir toutes les tendances du Parti des Crabes ?
Le discrédit qu’on veut porter aux « upecistes » qui envisagent d’organiser un congrès dans les tous prochains jours pourrait être la preuve qu’au-delà des discours et du paraître, les camarades de Feu Augustin Frederic Kodock sont loin d’avoir fumer le calumet de la paix.
Se focaliser sur l’essentiel et arrêter de jeter l’anathème sur les autres
La non participation de l’Upc aux dernières élections a amené plusieurs personnes à affirmer que la faute revient aux autres formations politiques, notamment au Parti Camerounaise pour la Réconciliation Nationale.
Dans une volonté manifeste de nuire et de bloquer les ambitions affichées du leader du Pcrn et de ses camarades, qui entendent apporter le développement et le bien être aux populations, quelques militants du parti du crabe ont pris les cartes de cette jeune formation politique et agissent sournoisement de l’intérieur.
Ils sont pourtant nombreux qui ont longtemps occupé les postes de maire, de député, de conseiller municipal mais, dans les circonscriptions où ils ont été élu, la misère ambiante de ceux qui leur ont longtemps fait confiance interroge.
Après les assises de ce Mardi, l’on s’interroge de plus en plus sur le devenir de ce parti dit historique car, au lieu de rejeter constamment la faute aux autres, les responsables feraient mieux de respecter la loi, réunir leurs membres autour des mêmes idéaux et se tenir fraternellement la main.
Nicole Ricci Minyem