L'information a été donnée ce Mardi, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement Urbain à travers un communiqué
Les “Populations des quartiers de Nkolmesseng et d’Oyom Abang, dans le Commune d’Arrondissement de Yaoundé V et VII, impacter par les travaux à réaliser dans le cadre du Projet du Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), financé conjointement par la Banque Mondiale et le Gouvernement Camerounais et placé sous la supervision du Département ministériel dont elle a la charge que les fonds en vue de l’indemnisation des populations impactées sont disponibles.
Le maire de ville de Yaoundé, accompagné des Autorités préfectorales, effectuera une descente dans les communes ce Mercredi 11 Août 2021.
Ladite descente a pour objectif d’une part, d’informer les autorités traditionnelles et les Populations concernées sur le calendrier de paiement des compensations liées aux pertes foncières, aux destructions de biens et aux déplacements des activités économiques ; Et d’autre part de les sensibiliser sur le processus qui précède le début des travaux…”.
La crainte de se voir flouer permanente au sein desdites populations
les exemples des expropriation et des indemnisations suivis de cris de douleur, de détresse ainsi que des plaintes sont légions au Cameroun; Les populations qui se voient obligées d’abandonner leurs biens immobiliers ou économiques n’ont aucune idée ou presque, de la valeur financières de leurs avoirs, si bien qu’ils sont incapables, dans leur grande majorité de revendiquer quoi que ce soit;
Par ailleurs, il se pose le sempiternel problème de l’acquisition des terrains sur lesquels ils ont par exemple bâti leurs domiciles, enterré les personnes mortes au sein de leur famille respective...
D’autres encore, appâtés par les billets de banque sont en mesure de sous évaluer leurs biens et à la fin, après avoir utilisé inutilement leur argent, tombent dans une misère indescriptible et deviennent des “mendiants” aigris et envieux.
Deux autres points, d’une importance tout aussi capitale, nécessitent d’être évoqués. Il s’agit d’abord du rôle de l’autorité traditionnelle car, il s’avère que nombreux sont ceux qui font preuve de maladresse, mais plus encore de malhonnêteté vis à vis de leurs administrés, contournant la Loi avec la complicité des agents véreux qui, au passage reçoivent de fortes sommes d’argent.
Il est ensuite question des querelles entretenues au sein de certaines familles, des litiges fonciers qui constituent eux également de grosses entraves aux opérations d’indemnisation car, l’autorité administrative se voit embarrassée lorsqu’elle se trouve devant une pléthore de candidats sur un seul terrain.
Toutes choses et bien d’autres qui doivent être prises en compte par Célestine Ketcha Courtès tout au long du processus d’indemnisation.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a évalué l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen mercredi dernier.
« Ce qui est important, c’est qu’on explique davantage aux populations, l’intérêt vital à libérer les emprises, surtout que pour la plupart, elles sont indemnisées. Donc, dès cette semaine, je pense qu’il faut trouver une solution », explique Célestine Ketcha Courtès, le ministre de de l’Habitat et développement urbain (Minhdu). C’était au cours de sa visite d’évaluation de l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen, le 27 mars dernier. Au cours de cette descente, le Minhdu, a donné 72 heures aux riverains pour libérer les emprises de la route afin de faciliter l’évolution des travaux. Ayant déjà perçus pour la plupart leur indemnisation, les riverains concernés sur ce tronçon continuent d’occuper le site. Une situation qui freine les actions des ouvriers.
En plus des maisons d’habitation, une école publique faisait partie des infrastructures qui devaient subir le passage de l’autoroute. Comme solution pour cet établissement scolaire, le Minhdu a proposé la construction de deux campus scolaires des deux côtés de la route, pour éviter aux élèves de courir les risques de traverser la route. A cet effet, quatre sites ont été proposés. Le ministre fera une autre descente sur le terrain pour identifier les deux qui abriteront les deux écoles publiques. En dehors de ces obstacles, Célestine Ketcha Courtès qui était à sa deuxième visite sur ce chantier, a pu évaluer l’évolution des travaux. A en croire le Minhdu, le chantier avance et va s’accélérer dans les prochains jours. D’une distance de 11,3 Km ce projet avait été initié en mai 2018 par l’ancien Minhdu, Jean Claude Mbwentchou, dans le but de réduire considérablement le temps de jonction de l’arrêt aéroportuaire aux usagers.
En rappel, les études pour l’implémentation de l’autoroute ont été réalisées par la Maetur avec l’appui technique de L’Onu-Habitat. Sa livraison est prévue en juin 2019 pour un délai d’exécution de 15 mois. Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen vise à améliorer la circulation entre la ville de Yaoundé et l’Aéroport international de Nsimalen. Cette autoroute comporte une section urbaine de 10 km qui se développe sur le territoire des différentes communes.
Marie MGUE