Il s’agit entre autres du navire MV Annette qui est à quai depuis quelques heures avec de nouvelles cales; Il y’a en outre deux grues mobiles de quai neuves de marque Konecranes Gottwald construites en Allemagne; ils sont de modèle GHMK 6507 Post - Panamax
Du point de vue des spécialistes, “ces engins sont en mesure d’opérer des navires d’une valeur de 9600 conteneurs EVP ou alors de 17 rangées de “Caissons”, beaucoup plus imposant, avec une portée plus importante. Ce qui leur donne une capacité de totale de levage de 125 tonnes au crochet…”. Le coût total de cet investissement est de 6,02 milliards de Fcfa.
Selon certaines indiscrétions, un autre lot est attendu en septembre prochain et c’est le même constructeur qui a été retenu. Il sera composé de cinq grues de parc (reachstackers) mais aussi d’une grue de parc pour conteneurs vide (empty handler), neuve elle aussi de marque Konecranes Liftrucks.
Les grues de parc Liftace 4532 Tce sont en mesure d’entreposer 5 hauteurs de conteneurs pleins; Les autres de parc pour conteneurs vides Smv 6/7 Ecc 90 quant à elles peuvent recevoir un peu plus de 7 hauteurs de caissons vides. Le coût global est de 1,84 milliards de Fcfa.
Pour les responsables de la Régie du Terminal à Conteneurs du Port Autonome de Douala, toutes ces acquisitions visent comme objectif principal “d'Améliorer les services offerts à une clientèle de plus en plus nombreuse et exigeante ; il est en outre question de booster l’attractivité du Port de Douala - Bonabéri.
Des réformes qui donnent entière satisfaction
Elles ont été engagées depuis Janvier 2020 car au-delà des acquisitions sus citées, l’on note depuis quelques mois l’avènement d’un nouveau système douanier “Camcis”; même si la prise en main des opérations portuaires n’a pas été de tout repos.
La réorganisation du Port Autonome de Douala unanimement saluée par les partenaires nationaux et internationaux, prorogée de trois ans vient mettre un terme aux nombreuses incertitudes et autres bruits de couloir qui ont longtemps eu cours au sein de cette “maison”.
Les mêmes sources indiquent qu’au cours de l’année 2020, LA RTC a traité 338 navires au total, dont 262 navires - porte-conteneurs et 66 navires rouliers.
Comparativement à la même période il y a deux ans, l’ancien opérateur avait traité 337 navires dont 267 porte - conteneurs et 70 navires rouliers; soit une différence de 9 navires en valeur absolue et 1% en valeur relative.
Dans le même ordre d’idées, sur les 328 navires traités au cours de la période, la RTC a débarqué et embarque un volume total de 366667 Evp contre 370 685 Evp réalisé un an plus tôt.
Nicole Ricci Minyem
Il s'agit selon le journal Repères d'un très grand projet d'envergure. Il prévoit surtout la construction d'une clôture périmétrique éclairée de plus de 20 km.
Le port autonome de Douala en mode modernisation. C'est pour d'avantage sécuriser cet espace portuaire. Il s'agit là d'un grand projet d'envergure. Dans les faits, l'on procède à la construction d'une clôture le long de l'enceinte du port. Cette clôture est éclairée et protégée par des vidéosurveillance. On parle également dans la foulée d'un accès avec guérites, mais aussi des ponts bascules stratégiques.
Au quotidien l'on assiste à la violation systématique des 1000 hectares de réserve foncière . « L'intense activité sur les 7 terminaux du port de Douala-Bonaberi (conteneurs, conventionnel, bois, fruitier, pêche, amont et rive droite dédie aux activités industrielles) place incontestablement cette plateforme face à un risque élevé d'infiltrations. L’on observe d'ailleurs qu'en toute illégalité, cet aire, domaine privé de l'Etat, est occupée par des particuliers, des industriels ou des commerçants de fortune, qui profitent de son étendue, sa proximité d'avec l'agglomération, et la tolérance administrative pour s'installer durablement », lit-on dans Repères.
Dans cette lancée, depuis 2015, les autorités du port engagent un vaste projet de consolidation de la superficie portuaire. Ceci, en collaboration avec le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières. L'initiative permet alors la mise à nue de plusieurs occupants illégaux. Depuis lors, beaucoup d'eau à couler sous le pont, il faut donc passer à une vitesse supérieure.
Dans le fond, c'est depuis 2018 que le projet de sécurisation du port autonome de Douala sort de terre. « D'importants travaux de sécurisation sont confiés à l'entreprise Portsec S.A. Travaux qui prévoient une sécurisation physique constituée «d'une clôture perimétrique de plus de 20 kilomètres, éclairée et protégée par vidéosurveillance. Les accès, avec guérites, seront surveillés par des équipements ultra modernes. Des ponts bascules statiques et dynamiques en ligne serviront à la pesée systématique des véhicules lourds et conteneurisés. Des portes avec tourniquets pour accès des piétons après reconnaissance biométrique ou par un badge permettront de mieux filtrer les entrées », écrit Repères.
De source bien introduite on évalue le projet à 25 milliards de FCFA. Il prévoit également une subdivision intérieure en zones spécialisées confinées dans des barrières sectorielles sécurisées : « les accès seront réservés aux seules véhicules et personnes autorisés et/ou habilitées », indique une source au port. On parle de 2021 pour la fin des travaux.
Trente minutes. C’est le temps qu’aura duré la séance de travail présidée jeudi dernier par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Une séance de travail qui réunissait autour de la table, le directeur général du Port autonome de Douala (Pad), ses collaborateurs et les membres du groupement des importateurs de riz, rapporte Cameroon Tribune.
« Nous prenons l’engagement de réunir à nouveau les opérateurs de la filière pour engager le processus de finalisation de la nouvelle formulation de la convention qui avait été signée à l’effet d’intégrer le scénario au cas par cas tel que souhaité par les importateurs de riz ».
A en croire le journal, cet engagement du Dg du Pad, Cyrus Ngo’o, à l’issue de la séance de travail, marque la volonté des pouvoirs publics d’apporter des solutions fiables aux différentes préoccupations de leurs partenaires. En effet, apprend-on dans les colonnes du tabloïd, la rencontre faisait suite aux inquiétudes exprimées par les importateurs de riz quant au non-respect des clauses relatives aux délais de franchise du riz par l’autorité portuaire.
« Les importateurs avaient un souci sur les délais de franchise du riz au port de Douala. Depuis très longtemps, ces délais étaient de 90 jours. Une résolution du conseil d’administration du port les avait ramenés à 11 jours. On ne peut pas dépoter 25000 tonnes de riz en 11 jours. On avait déjà convenu de cela dans un précédent échange à Yaoundé. Sur le sujet, aucun compte rendu n’avait été établi pour que les opérateurs soient sûrs qu’ils ne feraient pas l’objet de pénalités quand ils allaient au-delà de 11 jours », a expliqué le secrétaire général des syndicats des importateurs de riz, Jaquis Kemleu Tchabgou.
« Nous sommes satisfaits parce que le directeur général du port a dit qu’on va se revoir dans une semaine et chacun saura désormais ce qu’il doit payer suivant la quantité de riz à dépoter », a-t-il conclu.
Compte tenu du contexte marqué par les fluctuations des prix du riz, et pour que les consommateurs soient à l’abri des d’éventuels désagréments, le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana a demandé aux importateurs de reconstituer les stocks courants et les stocks de sécurité dans les deux mois à venir.
Selon l'Institut national de la statistique (INS) le Cameroun a importé 728 443 tonnes de riz pour une valeur de 183,7 milliards FCFA en 2017. Malgré l’application des droits de douane dans ce domaine, depuis janvier 2016, ces importations enregistrent une hausse de 18,6% en quantité et 27,9% en valeur par rapport à 2016.
Les achats de cette denrée de grande consommation dans le pays proviennent en totalité de l’Asie (99,8%), principalement de la Thaïlande (85%), de l’Inde (7%) et du Myanmar (2%).
Otric N.
Les cargaisons de marchandises mises aux enchères sont constituées de véhicules pour la plupart, des engins et d’autres marchandises conteneurisées. Selon la réglementation camerounaise, les marchandises ayant passé un séjour prolongé au port, sans avoir été dédouanées par leurs propriétaires, doivent être vendues aux enchères.
Pour rappel, au Cameroun, il est récurrent que des opérateurs économiques transforment l’enceinte portuaire en entrepôt. En effet, ils profitent souvent de l’attractivité des coûts des pénalités relatives au prolongement des délais de dédouanement (par rapport aux coûts des entrepôts hors de l’enceinte portuaire), pour faire séjourner leurs marchandises au port au-delà des 10 jours réglementaires.
Selon les données de l’administration douanière, de nombreux conteneurs séjournent souvent pendant 90 jours sur le terminal à conteneurs, causant ainsi un engorgement des espaces portuaires. Pour éviter ce phénomène, la douane camerounaise a ainsi décidé de lancer une opération de vente aux enchères publique qui débute ce jeudi et s’achèvera le 16 du même mois.
Pour rappel, la dernière vente aux enchères avait eu lieu du 19 février 2019 au 07 mars 2019. Profitez des ventes aux enchères dans le port et faites des heureux !
Source : Investir au Cameroun
« Le Secrétaire d'État Armand NDJODOM est allé s'assurer de la bonne réception et de l'entreposage effectif de la cargaison », rapporte la Crtv ce mercredi. Une fois installés, ces ponts vont permettre l'extension du réseau routier à travers la suppression des points de rupture du trafic.
C’est une phase importante du projet d’installation de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires dans les dix régions du Cameroun, depuis la signature des financements en 2014 avec Eximbank USA et Société générale France.
A cet effet, deux accords de prêt d’un montant de 45,9 Milliards de FCFA ont été signés entre le Cameroun et les Etats-Unis à travers la Société Générale, Eximbank USA. Cette somme répartie en crédit acheteur (24,9 milliards FCFA) et en crédit financier de 21 milliards de FCFA a pour but d’assurer le financement de la construction de 55 ponts métalliques modulaires ainsi que les travaux de génie civil associés aux ouvrages qui seront effectués par les sociétés Acrow Corporation Bridges( Etats-Unis) et Ellipse Project (France).
Selon le magazine Investir au Cameroun, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et Olivier Picard, président d’Ellipse Projects SAS France, entreprise chargée des travaux, ont échangé le 8 mars 2019 à Yaoundé. Très peu d’informations ont filtré à l'issue de cette rencontre.
Des sources au ministère des Travaux publics indiquent juste que, « le ministre a examiné avec son hôte, les avancées et contraintes dans la mise en œuvre de ce vaste programme de construction d’ouvrages de franchissement ».
Investir au Cameroun précise que le projet de construction de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires conçus par Acrow Corporation USA, vise l’équipement de certaines grandes zones de production agricole d’ouvrages d’art flexibles. La longueur des portées variera de 27 à 150 m, pour faciliter le mouvement des personnes et des biens.
Il est donc envisagé, selon la même source, la construction de 11 ponts métalliques dans la région de l’Est et 9 dans le Nord-Ouest. Les régions de l’Ouest et du Sud auront chacune 7 ponts, puis les régions de l’Adamaoua et du Centre, 5 ponts chacune. La région du Sud-Ouest compte pour sa part 4 ponts, le Littoral 3 ponts et les régions du Nord et de l’Extrême-Nord 2 ponts chacune.
Otric N.