Le franco-bosnien Vahid Halilhodzic remplace le français Hervé Renard à la tête de la sélection marocaine de football, éliminé aux huitièmes de finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations de football par le Kenya.
Les Lions de l'Atlas du Maroc ont un nouveau sélectionneur. Les rênes de la sélection marocaine de football masculin, ont été confiées au franco-bosnien Vahid Halilhodzic. Sa principale mission est de qualifier le Maroc pour la prochaine Coupe du Monde. « Reprendre une équipe nationale, c'est vraiment un challenge, un honneur et une grande responsabilité La participation à la Coupe du monde est pour moi le premier objectif. C'est la quatrième fois que je tente d'emmener une équipe à la Coupe du monde, pour moi, c'est le premier objectif », a rapporté l’AFP.
Après son départ du Fc Nantes le 2 août dernier, où il était en poste depuis fin 2018, ce technicien de football occupe une place abandonnée par Hervé Renard. Cet entraîneur français avait jeté l’éponge après l’élimination surprise des Marocains aux huitièmes de finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) remportée par l’Algérie. Les Lions d’Atlas avaient cédé à l’épreuve des tirs au but face à la sélection kenyane.
Vahid Halilhodzic retourne dans une sphère qui lui est familière. « C'est aussi un retour aux sources, je n'ai jamais oublié mon passage au Maroc », dit-il lors d'une conférence de presse, pendant laquelle il a été présenté par la Fédération marocaine de football (FRMF), selon l’Afp.
Il a remporté la Ligue des champions d'Afrique en 1997 avec la formation de Raja Casablanca. Avant le Maroc, il avait déjà entraîné la Côte-d'Ivoire entre 2008-2010, l'Algérie de 2011 à 2014 et le Japon de 2015 à 2018. Lors de séjour en Algérie, il a conduit la sélection algérienne en huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire en 2014.
Marie MGUE
Les demi-finalistes de la 26e édition de l’Afrobasket Dames 2019 s’affronteront ce vendredi 16 août 2019 à la Dakar Arena au Sénégal.
Le Nigeria tenant du titre, le Mali, le Sénégal, pays hôte et la Mozambique sont les quatre sélections qui ont tiré leur épingle du jeu à l’issue des quarts de finale de la 26e édition du Championnat d'Afrique féminin de basket-ball (Afrobasket) Fiba 2019 qui a démarré le samedi 10 août 2019 à Dakar au Sénégal.
Victorieux contre l’Angola, sacré champion d'Afrique en 2011 et en 2013, le pays hôte vice-champion d’Afrique en titre, affronte ce vendredi 16 août 2019 la sélection mozambicaine à la Dakar Arena. Le Sénégal, favori avec le Nigeria, est à sa troisième apparition consécutive dans le dernier carré de cette compétition continentale. Les Sénégalaises vont tenter de décrocher à domicile, le titre perdu lors de la finale de la dernière édition au Mali. Les basketteuses mozambicaines ont éliminé les Egyptiennes aux quarts de finales avant de se hisser à cette étape de la compétition.
Le deuxième duel de cette journée opposera le Nigeria, champion en titre, au Mali. C’est le plus grand test des Nigérianes dans ce tournoi, face à une solide équipe malienne, mieux structurée que ses précédents adversaires. Le Nigeria s'est imposé 79-46 contre la République démocratique du Congo lors du premier quart de finale, éliminant ainsi, l’unique candidat de la sous-région Afrique Centrale qui était encore en lice, après l’élimination du Cameroun. Le Mali a dominé la Côte d'Ivoire 60-51, préservant ainsi son invincibilité depuis le début de la compétition.
Le Mali, le Mozambique, le Nigeria et le Sénégal se sont automatiquement qualifiés pour le tournoi de pré-qualification olympique pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, qui se déroulera au mois de novembre prochain. Ce premier tournoi qui aura lieu dans un pays africain, regroupera les six meilleures équipes du continent. Les deux meilleures équipes du tournoi valideront leur billet pour les Éliminatoires des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 qui auront lieu du 10 au 18 novembre 2019 probablement dans un pays européen. Il y aura quatre groupes de quatre équipes et les deux équipes africaines seront placées dans un même groupe. Les trois meilleures équipes de chaque groupe seront automatiquement qualifiées pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Les Lionnes du Cameroun ne seront pas probablement de la partie, après leur contreperformance au Sénégal.
Marie MGUE
Selon un rapport parlementaire canadien, Justin Trudeau aurait fait pression sur la justice de son pays pour éviter le procès de la multinationale québécoise SNC Lavalin, accusée de fraude et de corruption en Libye.
Les premiers contacts « ont eu lieu au début de février 2016, lorsque SNC-Lavalin a entamé des activités de lobbying auprès de plusieurs haut responsables, y compris du personnel ministériel du cabinet du Premier ministre », explique le document, en détaillant les réunions ministérielles sur un éventuel régime d’accords de réparation.
L’entreprise de BTP, basée à Montréal est soupçonnée d’avoir versé des pots – de – vin à quelques proches du guide Libyen assassiné et, le rapport remis par le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, relevant du parlement canadien, accuse le Premier ministre canadien Justin Trudeau d’avoir enfreint la loi en tentant de faire pression sur son ex-ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, dans une procédure judiciaire visant la société québécoise. En d’autres termes, on lui reproche d’avoir tenté de convaincre cette proche de Mouammar Kadhafi, de préserver la multinationale, en faisant suspendre le procès.
Le document précise par ailleurs que l’entourage de Justin Trudeau « a demandé de façon irrégulière à la procureure générale de tenir compte d’intérêts politiques partisans dans cette affaire, ce qui va à l’encontre des principes constitutionnels ».
32 millions d’euros aux proches de Kadhafi
Accusée de corruption et de fraude, SNC Lavalin aurait versé 32 millions d’euros à des responsables libyens jusqu’en 2011. Le fils de l’ancien guide libyen, Saadi Kadhafi, invité à plusieurs reprises au Canada lors de voyages somptuaires, aurait été l’un des bénéficiaires directs de ces fonds. En échange de pots-de-vin, la multinationale aurait obtenu des nombreux contrats publics, notamment des marchés portant sur la réalisation de la « rivière artificielle » voulue par Mouammar Kadhafi.
La lenteur de la procédure a, d’ores et déjà, produit ses premiers effets. Le procès ayant démarré en octobre dernier, deux cadres bénéficient désormais d’une suspension des procédures à leur encontre, en raison du dépassement du délai maximal pour la tenue d’un procès criminel, fixé à 30 mois.
Cette entreprise avait également été accusée de fraude et de corruption en février 2015 par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Depuis, cette affaire est au cœur d’une crise politique au Canada, dont les répercussions pourraient se faire sentir lors des élections prévues en octobre : « Là où je ne suis pas d’accord, c’est sur sa conclusion que tout contact avec la procureure générale sur cette question était nécessairement inapproprié », a réagi Justin Trudeau, affirmant par ailleurs avoir à cœur de sauvegarder des milliers d’emplois.
Une reconnaissance implicite de ses contacts sur ce dossier, que le Premier ministre canadien n’a pas toujours assumé. En mars, dernier, il assurait ainsi qu’il n’y jamais eu « de pressions inappropriées » de sa part sur l’ex-ministre de la Justice.
En début d’année, Jody Wilson-Raybould dénonçait pourtant le fait que « la corruption d’agents publics étrangers nuit à la bonne gouvernance et au développement économique durable ». Des propos qui lui ont valu une éviction du gouvernement. Quelques jours plus tard, c’est le principal conseiller de Trudeau, Gerald Butts, qui a lui aussi décidé de quitter son poste, tout comme la ministre du Budget, sur fond de soupçons d’ingérence de l’exécutif dans la procédure judiciaire contre ce géant de l’ingénierie.
Nicole Ricci Minyem
Les 23 joueurs convoqués pour préparer les Eliminatoires de la Can total U23 entament le stage le 19 août prochain et ce jusqu’au 11 septembre 2019.
La liste des 23 joueurs convoqués par Rigobert Song, le sélectionneur national, pour préparer les Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) total U23 qui se déroulera en Egypte, a été publiée le 16 août dernier par la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot). Les Lions U23 entreront en stage le 19 août 2019 et travailleront jusqu’au 11 septembre prochain. Ces joueurs viennent majoritairement des clubs locaux de première et de deuxième division, ainsi que des clubs africains. A l’issue de ce stage, la sélection camerounaise affrontera l’équipe nationale tunisienne de la même catégorie dans le cadre de son premier match des Eliminatoires de cette Can total U23.
NOMS Et PRENOMS | CLUBS |
GARDIENS | |
OMOSSOLA Simon | Coton Sport de Garoua |
ABOGO Sylvain | Tonnerre de Yaoundé |
DANDE Junior | UMS de Loum |
DEFENSEURS | |
YEMOG Michel | Stade Renard de Melong |
NGUEDE NGUEDE Junior | Canon de Yaoundé |
PELEG Thomas | Dragon de Yaoundé |
TCHAMI Donatien | Léopard de Douala |
NGA Fabrice | Raja Casablanca |
YOUSSOUFA HOUZAFI | Tonnerre de Yaoundé |
YAMPILI Ulrich | Apejes de Mfou |
DJOUFACK Junior | Eding de la Lékié |
MILIEUX | |
PIDDY James | Tonnerre de Yaoundé |
MOUCHILI Ibrahim | Club Africain de Tunis |
ENJOANEI Louis MBAH | PWD de Bamenda |
NTEUBEU Leonel | Canon de Yaoundé |
NDIH René | Bamboutos de Mbouda |
KHADTAB OUMARA | Canon de Yaoundé |
ATTAQUANTS | |
SALMADINI EL FAOUZA | Feutcheu FC |
ASSANA NAH Innocent | Coton Sport de Garoua |
ELOUNDOU Guy Hervé | Stade Renard de Melong |
ESSAMA BENGONO | Panthère de Bangangté |
GUEME ARAINA | Coton Sport de Garoua |
BOUM Junior | Panthère de Bangangté |
L’ENTRAINEUR-SÉLECTIONNEUR
RIGOBERT SONG
Au moins sept soldats camerounais ont été blessés mercredi après-midi après que leur véhicule blindé a dérapé et est tombé le long de la route Buea-Kumba, a rapporté Xinhuanet.com en citant des sources policières locales.
"Certains d'entre eux ont subi des blessures mortelles et d'autres des blessures mineures. Ils ont tous été emmenés d'urgence à l'hôpital pour recevoir des soins médicaux", a déclaré Xinhua, citant la police.
Xinhua ajoute que les soldats, tous membres de la force d'élite camerounaise, le Bataillon d'intervention rapide (BIR), étaient en mission à Mamfe, une autre ville de la région où les séparatistes opéraient au moment de l'accident, bien que le véhicule ait pu se diriger vers Muyuka.
Ils ont ajouté que les séparatistes prétendaient avoir causé l'accident avec un explosif improvisé, mais l'armée l'a nié, disant qu'il a été causé par "mauvaise route".
Un journaliste qui voyageait sur cette même route au moment de l’accident affirme que l’incident s'est produit quelque part autour de Malende à Muyuka.
"....Il faut noter que cette zone est le bastion des forces de restauration. Je me souviens très bien qu'il y a quelques semaines, j'ai été brutalement dépouillé de mon ordinateur portable, de mon argent et d'autres objets de valeur par les séparatistes au même endroit. Les militaires ont pris deux voitures civiles pour transporter les blessés à l'hôpital. Aucun civil n'a servi de bouclier. Ils ont plutôt travaillé ensemble pour aider les blessés à monter dans les voitures de l'hôpital. Le trafic a été arrêté pendant près d'une heure."
Depuis 2017, des séparatistes armés s'affrontent avec les forces gouvernementales dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans le but de créer une nation indépendante qu'ils appellent "Ambazonia".
Les forces de sécurité et de défense camerounaises se sont battues contre les combattants séparatistes pour tenter de rétablir l'ordre public dans ces régions, où de nombreuses personnes ont été tuées, d'autres ont dû fuir leur foyer et la plupart des enfants ont été exclus de l'école pendant trois ans déjà.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Dion Ngute Joseph, a déclaré il y a quelques semaines, lors d'une visite dans les régions en proie à la résistance, que le chef de l'Etat, le président Paul Biya, était prêt à dialoguer avec la population lésée sur tous les sujets, sauf la sécession. Le dialogue est très attendu.
Otric N.
Un archevêque camerounais de premier plan a appelé à la fin de la violence dans les régions anglophones du pays, afin que les enfants puissent aller à l'école.
Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, s'exprimait lors de la fête de l'Assomption et appelait la Vierge Marie à intercéder pour la nation "en ces temps de crise".
Outre le conflit dans les régions anglophones du pays majoritairement francophone, le Cameroun a récemment subi les attaques de Boko Haram dans le nord, un afflux de réfugiés du Nigeria et de la République centrafricaine et des tensions avec la Guinée équatoriale voisine.
Yaoundé est la capitale du Cameroun et est située dans la partie francophone du pays. L'appel spécifique de Mbarga en faveur de la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est un cas rare où les évêques francophones du pays s'intéressent particulièrement à cette question.
La crise anglophone a débuté en octobre 2016 par une grève d'enseignants et de juristes anglophones protestant contre les tentatives perçues de l'administration dominée par les francophones d'assimiler les systèmes éducatifs et juridiques anglo-saxons pratiqués au Cameroun anglophone, qui représente environ 20 % de la population.
Les forces de sécurité gouvernementales ont réagi avec violence contre les manifestants pacifiques, ce qui a conduit nombre d'entre eux à accuser le gouvernement central de mauvaise foi. Une rébellion armée éclate rapidement, avec un segment extrémiste d'anglophones qui réclame l'indépendance des deux régions anglophones, l'Ambazonia. Plus de 2 000 personnes ont été tuées et plus de 400 000 ont été forcées de quitter leur foyer.
Les séparatistes ont fait du boycott des écoles la pierre angulaire de leur stratégie sécessionniste, plus de 80 % des enfants ayant dû quitter l'école. Les écoles qui ont tenté de défier le boycott ont été incendiées et des étudiants et des enseignants ont été enlevés.
Les évêques anglophones du pays se sont exprimés ouvertement pendant la crise, tant pour protester contre les injustices du gouvernement central que pour condamner les abus commis par les deux parties au conflit. "Laissez les enfants aller à l'école", a déclaré Mgr Cornelius Fontem Esua, archevêque de Bamenda, la capitale de la région du Nord-Ouest.
Il a déclaré que l'éducation était un droit fondamental pour les enfants et que rien ne justifiait qu'ils soient privés de scolarité. Les dirigeants rebelles ont insisté sur le fait qu'ils ne reculeront pas et que le boycott est nécessaire pour amener le gouvernement central à la table des négociations.
Albert Ndong, qui a reçu sa première communion à l'Assomption, n'est plus à l'école depuis deux ans. L'élève de CE2 a dit qu'il espérait que les choses reviendraient bientôt à la normale pour lui, afin qu'il puisse poursuivre sa quête de la connaissance. "Je suis très heureux d'avoir reçu le Corps du Christ aujourd'hui", a-t-il dit au site d’information catholique « Crux ».
"J'implore la Sainte Vierge Marie d'intercéder pour que je reste saint. Mais je veux vraiment que la Mère de notre Sauveur nous aide à sortir de cette crise. Je veux retourner à l'école, et j'espère que notre mère Marie nous aidera à mettre fin à la guerre pour que je puisse retourner à l'école", a dit Ndong.
Mgr Cornelius Fontem Esua a dit qu'une solution durable à la crise dépendra de l'acceptation par la communauté chrétienne du sens même de l'Assomption. "Ce que l'Assomption enseigne, c'est que notre vie ne s'arrête pas ici. Notre vie continue au ciel. Et cela nous rappelle que notre corps, comme notre âme, est destiné à la glorification et que nous devons donc respecter la vie humaine, respecter notre corps, le corps des autres, nous efforcer d'éviter le péché et, à l'exemple de la Bienheureuse Vierge Marie, nous y arriverons tous", dit-il.
Le Père Gabriel Afumbom de l'église Saint-Jean-Baptiste de Bamenda a également parlé de la crise pendant la messe, exhortant les chrétiens à se fier au Rosaire, l'appelant l'arme remise par la Vierge Marie pour combattre le mal. "Par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, le meilleur moyen de combattre le mal est la prière. La Vierge Marie nous a donné une prière très puissante - le Rosaire. Ainsi, je crois qu'à travers le Rosaire, nous pouvons conquérir tous les maux qui nous entourent", a dit le prêtre.
Otric N.
Les Camerounaises sont tombées de justesse mercredi dernier contre l’Egypte 62-68 dans le match de barrage de la 26e édition de l’Afrobasket Dames qui se déroule au Sénégal.
Le Cameroun comme lors des éditions précédentes, ne sera pas au podium du Championnat d’Afrique de basketball (Afrobasket) dames. Comme en 2017 au Mali, les Lionnes Indomptables de la discipline ont été éliminés aux huitièmes de finales. Les Camerounaises ont été renversées mercredi 14 août 2019 à la Dakar Arena sur un score de 68-64 par la sélection égyptienne. Les Lionnes ont brisé le rêve de leur public, dans un duel qu’elles ont pourtant longuement dominé avant à 5 minutes du coup de sifflet final. L’Egypte a réduit l’écart de 3 points (58-55) avant de s’imposer.
Après l’élimination du Cameroun, la République Démocratique du Congo est l’unique pays de la sous-région Afrique Centrale qualifié pour les quarts de finales de cette 26e édition d’Afrobasket dames qui a débuté samedi dernier au Sénégal. La sélection congolaise féminine de basketball, s’est qualifiée en réalisant sa première victoire du tournoi. Les Léopards Dames ont battu le Cap-Vert sur le score de 78-46 dans le match de barrage, autrement dit « huitième de finale ». Les congolaises croiseront en quart les redoutables D'Tigress du Nigéria, championnes d'Afrique en titre.
Contrairement à leurs deux premiers matchs contre l'Angola et le Mali, les Léopards Dames ont affiché une réelle volonté de se hisser à la prochaine étape dès l'entame de la rencontre en s'appuyant sur ses joueuses expérimentées. A l’instar de Chanel Mokango qui a signé un double-double avec 13 points, 14 rebonds, 2 passes et 2 contres pour 28 d'évaluation. Elle a été secondée par Marlène Ngobeleza, impeccable derrière la ligne des trois points (15 points à 3/5 derrière l'arc)..
Les capverdiennes sont donc éliminées du tournoi. Elles joueront un match de classement tout comme l’équipe du Kenya. Pourtant très performantes et ambitieuses dans ce tournoi, les kenyanes sont difficilement tombées en huitième de finales contre les Angolaises sur un score de 64-51. L’Angola continue sa course vers le podium, et affrontera le pays hôte, vice-champion d’Afrique, aux quarts de finale.
En effet, le Sénégal, le Nigeria, champion en titre, le Mali et le Mozambique se sont tous qualifiés pour les quarts de finale de ce tournoi Dames au terme de la phase de groupe. Les matchs de quarts de finale et du classement se dérouleront ce jeudi, 15 août 2019. Logées dans le Groupe B, les nigérianes ont battu respectivement la Tunisie et le Cameroun.
Marie MGUE
Le Congo dispose de 2 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées provenant d’une vingtaine de champs en cours d’exploitation. La récente découverte onshore faite dans le gisement du Delta de la Cuvette en République du Congo change la donne pour le Congo et l’Afrique. La découverte a été annoncée le 10 août par SARPD Oil et PEPA, un consortium congolais travaillant en tant qu'opérateurs du bloc.
Les premières projections indiqueraient que les gisements découverts pourraient produire jusqu'à 359 millions de barils de pétrole, soit 983 000 b/j. Cela pourrait quadrupler la production du Congo, qui se situe actuellement à plus de 330 000 b/j, selon les derniers chiffres de l’Opep. La production a régulièrement augmenté ces dernières années, le gouvernement s’étant fixé comme objectif d’atteindre 400 000 b/j d’ici 2020.
« Il s'agit de notre première découverte onshore et elle nous laisse beaucoup d'espoir que nous ferons plus de découvertes, en particulier maintenant que nous allons attribuer plus de blocs pour l'exploration pétrolière dans le cycle de licences en cours," a déclaré le S.E. Jean-Marc Thystère-Tchicaya, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo
Le gisement Delta de la Cuvette couvre 9 392 m2 et comprend quatre puits. Le premier a été foré en mars de cette année. Une fois pleinement exploitée, cette licence pourrait propulser le Congo en tant que troisième producteur de pétrole d’Afrique, devant l’Algérie et la Libye.
« C’est de fait l’une des plus grandes découvertes de pétrole africaine de ces dernières décennies », a déclaré Nj Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie et Directeur général du Centurion Law Group. « L’Afrique est un point chaud d’exploration où des explorateurs internationaux ont procédé à de grandes découvertes de pétrole et de gaz au cours des dernières années. La découverte d’Oyo au Congo est toutefois le résultat des efforts déployés par des sociétés congolaises. Cela en dit long sur la valeur que le développement du contenu local peut créer lorsque les entreprises et les entrepreneurs africains ont la possibilité de contribuer à leur secteur. Je souhaite exhorter le gouvernement à collaborer avec l'industrie pour accélérer les accords nécessaires aux efforts de développement sur le terrain. C'est une victoire pour le Congo et pour l'Afrique. »
La découverte change également la donne pour le scénario énergétique du Congo, la majeure partie de sa production de pétrole et de gaz provenant actuellement de gisements offshore. La République du Congo s'efforce depuis des années d'ouvrir l'accès à l'énergie dans ses provinces du centre et du nord, notamment par le biais du pipeline prévu de 1 200 km entre Pointe Noire et Ouesso. L'exploitation de tels gisements de pétrole au centre du pays pourrait ouvrir de nouvelles frontières énergétiques au Congo et pour le reste de la région.
La Chambre africaine de l’énergie se réjouit du développement à venir de cette licence, qui créera des emplois pour les Congolais, et offrira aux entreprises et aux entrepreneurs congolais la possibilité de servir l’un des plus importants projets de développement onshore à venir en Afrique centrale. Une telle découverte pourrait potentiellement générer une croissance économique considérable pour le Congo et ses provinces du centre et du nord, d’autant plus que le pays se remet de la crise économique provoquée par la chute des prix du pétrole. Le FMI prévoit une croissance du PIB de 5,4% en 2019, la plus forte de l'Afrique centrale.
Le Congo dispose de 2 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées provenant d’une vingtaine de champs en cours d’exploitation et d’une dizaine de permis délivrés et en attente de développement. Selon le gouvernement, ses réserves de gaz prouvées s'élèvent à 200 milliards de mètres cubes standard sur 20 ans, dont 70 milliards de gaz associé. Alors que la production de gaz atteint environ 400 milliards de pieds cubes, le gouvernement soutient divers projets de valorisation et de monétisation du gaz afin de générer une diversification et une croissance économique. Le Congo estime pouvoir monétiser environ 100 milliards de mètres cubes standard de gaz en intégrant divers projets de valorisation du gaz dans le pays via un système de collecte et de transport qui doit être opérationnel d’ici 2020.
Deux " projectiles non identifiés " ont été tirés par la Corée du Nord vendredi. Des projectiles qui se sont abattus en mer selon l'annonce de l'état-major interarmées de la Corée du Sud qui précise qu'il s'agit d'un sixième lancement du genre en trois semaines.
Des indications de l'état-major sud-coréen, ces projectiles ont été tirés depuis les environs de Tongchon, une ville de la province de Kangwon, située dans le sud-est de la Corée du Nord, et étaient tombés dans la mer de l'Est, également appelée mer du Japon. " L'armée observe la situation pour le cas où il y aurait d'autres lancements ", ajoute en sus l'état-major sud-coréen.
Depuis le 25 juillet 2019, Il s'agit du sixième essai balistique effectué par Pyongyang. L'on peut d'ailleurs se rappeler de cette déclaration du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en début août que ces tirs constituaient " un avertissement solennel " adressé à la Corée du Nord et aux Etats-Unis pour des manoeuvres militaires conjointes menées par ces deux pays.
Le pouvoir nord-coréen considère ces exercices conjoints réguliers comme des actions hostiles préfigurant une invasion de la Corée du Nord. Il avait prévenu que le démarrage de ces manoeuvres annoncées serait de nature à empêcher la reprise des discussions entre Pyongyang et Washington sur l'arsenal nucléaire nord-coréen.
Précisons que vendredi, la Commission pour la Réunification pacifique du Pays, une institution du pouvoir nord-coréen, a fait l'annonce dans un communiqué que Pyongyang rejetait les déclarations faites jeudi par le président sud-coréen Moon Jae-in sur le processus de paix dans la péninsule.
La Corée du Nord exclut d'éventuels pourparlers
Dans le communiqué publié vendredi dernier, la Corée du Nord a exclu l'hypothèse de la reprise prochaine des pourparlers avec la Corée du Sud. " Nous n'avons plus rien à discuter avec les autorités sud-coréennes et nous n'avons aucune intention de nous réunir de nouveau avec elles ", peut-on lire dans le document.
Suite au précédent essai de missiles nord-coréens, qui était le cinquième, le président américain Donald Trump a indiqué samedi dernier dans l'un de ses tweets que M. Kim lui avait présenté dans une lettre des " excuses" pour ces lancements.
Innocent D H
L'événement annuel sert de plateforme pour le développement d’Internet en Afrique. L'île Maurice sera le pays hôte de la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). Cet évènement d’envergure internationale organisé par l’Internet Society et l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet (AFIX) en collaboration avec Rogers Capital se tiendra à l'hôtel Intercontinental à Balaclava du 20 au 22 août 2019.
L’objectif d’un tel forum est de pouvoir non seulement mettre en relation les principaux fournisseurs d’infrastructures, de services et de contenus en ligne du continent mais aussi d'identifier et de discuter des moyens qui permettront d'améliorer l'interconnexion des réseaux, de réduire le coût de la connectivité et d'augmenter le contenu disponible localement, tout ceci dans l'intérêt des utilisateurs d’Internet de la région.
AfPIF est un événement annuel qui sert de plateforme pour développer l’Internet en Afrique. Le forum a été créé afin de remédier au fait que la plupart du trafic Internet local d’Afrique est échangé en dehors du continent. Parallèlement, l'Afrique importait plus de 99% du trafic Internet consommé, ce qui créait un “Internet Transit Deficit”. L'échange de trafic local par les Internet Exchange Points (IXP) réduit les coûts d'accès à Internet, les retards de réseau et augmente la vitesse d'accès au contenu.
Pour Dawit Bekele, directeur regional Africain pour l’Internet Society, « AfPIF a contribué considérablement à l'évolution de l’interconnexion en Afrique au cours des 10 dernières années. Le trafic échangé localement est passé de moins de 1 GB à près de 800 GB aujourd'hui », Ce dernier a également ajouté que « C’est une réussite remarquable, grâce à la forte communauté établie autour de l’AfPIF et je suis convaincu que l’événement de cette année contribuera à créer un continent Africain encore plus interconnecté. »
C'est la première fois que l'événement se tient à Maurice et dans la région des îles de l'océan Indien, pays/zone cherchant à développer son rôle de pôle d'innovation pour la région. Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l'Innovation, l'hon. Yogida Sawmynaden devrait prendre la parole lors de l'événement, ainsi que Rogers Capital qui agira en tant qu'hôte.
Quant à Dev Hurkoo, directeur general de Rogers Capital-Technology, celui a déclaré que « Nous sommes ravis d’accueillir l’AfPIF 2019 à Maurice, d’autant plus que l’édition de cette année coïncide avec la célébration de ses 10 années d’existence. En tant que pôle d’affaires diversifié et sophistiqué de la région, nous pensons que Maurice peut favoriser l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires pour les délégués de l’AfPIF. Nous sommes impatients d’accueillir les délégués en août 2019 et d’apporter notre soutien au développement de l’infrastructure internet en Afrique. »
À noter que plus de 250 participants venus de tout le continent Africain devraient assister à l'événement, ainsi que les principaux fournisseurs de technologies tels que Liquid Telecom, Seacom et Huawei en tant que sponsors Platinum et AFRINIC, Emtel Business, Linx, Microsoft et Rogers Capital en tant que sponsors Gold.