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Depuis quelques heures, le Général de Dieu Camille Makosso a irrémédiablement entamé une descente aux enfers. Il a ouvertement pris position pour le RHDP et Alassane Ouattara. Pire, suite à une erreur de manipulations durant une vidéo, ses le monde a su qu’il a fait le choix de faire la guerre à Guillaume Soro, allant jusqu’à accuser un ministre ivoirien d’être la « taupe du gouvernement » à la solde de Soro Guillaume. Un tournant aux allures de descente aux enfers.

 

Le spécialiste des prédications enflammées sur Facebook vient de prendre un bain de glaces. Le décès du Premier ministre de Côte d’Ivoire a emmené celui qui se dit être le remplaçant de Dj Arafat à faire tomber le rideau sur la « marmaille » qu’il organise en catimini avec les responsables du parti RHDP. Le problème de Makosso commence dès lors que ce pasteur de l’évangile a voulu voir plus loin que le bout de son nez. Il a commencé à « copiner » avec les membres du gouvernement. Prêt à tout sacrifier pour trouver une place au soleil. Non rassasié des différentes « marmailles » dont il se dit le chef au cours de ses vidéos, il a voulu saisir l’occasion du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko pour se faire plus de beurre, mais surtout de commencer un repositionnement « gombotique » dans le nouveau camp qui dominera la Côte d’Ivoire, étant entendu que son ancien mentor Bakayoko est décédé.

 

Dans une première bande son, l’avatar (qui sème la terreur dans le sérail ivoirien), Chris Yapi fait entendre Makosso s’organiser pour aller rencontrer Téné Birahima Ouattara (dit « Photocopie ») pour gagner l’estime de ce dernier. Surpris par le fait que cette bande audio se retrouve sur la place publique, pris de panique, il choisit l’option de s’attaquer frontalement au cyber-activiste Chris Yapi. Malheureusement pour lui, au cours d’une autre vidéo en direct, le Général va oublier d’arrêter le direct Facebook. Et cette fois, il s’enfonce dans son retournement brutal de veste. Non seulement il renie ouvertement son ancien « Boss » Hamed Bakayoko, mais pire, il accuse publiquement le ministre Sidiki Konaté d’être la taupe qui renseigne Chris Yapi de ce qui se passe dans le gouvernement de Ouattara. Et là où il aggrave encore son cas, c’est qu’il s’en prend frontalement à Guillaume Soro à qui il impute un certain nombre de forfaits et qu’il traite de « plus grand tueur de la république ».

 

Depuis la survenance de ces évènements, c’est le début de l’enfer. Le Général Makosso craint fortement pour sa vie. Aussi, en accusant un ministre de la république de Côte d’Ivoire comme étant une taupe, dans une période de tension aussi vive, l’homme de dieu a commis une erreur gravissime. Un climat où certains parlent d’assassinat, d’empoisonnement et autres. Il vient de se mettre à dos tous ses followers qui se rendent compte qu’il est un menteur, un calomniateur, un infiltré, bref un véritable « marmailleur ». Personne n’aura plus envie de lui faire confiance. Les prochaines heures sont délicates pour l’avenir de cet homme. De toutes façons, le feuilleton ivoirien n’a pas encore livré toutes ses épisodes.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

La présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire s’approche certes à grand pas, mais pour l’ancien Président du Parlement ivoirien, le scrutin ne pourra pas se tenir dans les conditions actuelles. Guillaume Soro s’exprimait ce jeudi sur l’actualité politique de son pays.

 

« Il ne peut pas y avoir d’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Le scrutin du 31 octobre n’aura pas lieu », lance Guillaume Soro depuis Paris où se trouve actuellement. L’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne poursuit en affirmant : « Maintenir l’élection du 31 octobre n’a aucun sens, y participer serait cautionner le coup d’Etat institutionnel d’Alassane Ouattara ».

De sources bien renseignées, le député rassure qu’il « n’ira pas aux élections tant que Ouattara est candidat, ce serait valider la forfaiture ». La sortie de l’élu de Ferké intervient à la suite de la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté son dossier de candidature en raison de sa condamnation à 20 ans d’emprisonnement ferme. 

Rappelons que mardi dernier, la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, juridiction avec la quelle Abidjan a pris ses distances, vient de demander à l’Etat ivoirien de permettre à Guillaume Soro de se présenter à la présidentielle. C’est ainsi que dans une ordonnance, la Cour a ordonné à la Côte d’Ivoire de : « prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu, notamment lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ». Elle demande en outre à l’Etat ivoirien de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro ». Cependant en réponse, le régime Ouattara dit ne pas être concerné par cette décision de l’instance juridictionnelle continentale. 

Innocent D H

 

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Dans une ordonnance rendue publique ce mardi, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de « lever les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu » à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

 

« A l’unanimité », la Cour ordonne à l’Etat ivoirien de « prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu, notamment lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ». Elle demande en outre à l’Etat de Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro », ex-chef de l’Assemblée nationale, et ce subséquemment à l’ordonnance du 22 avril 2020, jusqu’à la décision de la Cour sur le fond de la cause.

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire est invitée par les juges, à faire un rapport à la Cour sur l’application des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision, dans un délai de 15 jours, à compter de la date de réception. Dans la requête datée du 02 mars 2020, M. Guillaume Soro, ancien Premier ministre, et 19 autres ont eu à saisir la Cour pour « allégations de violations de leurs droits protégés aux articles 7, 12 et 18 de la Charte » et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. La défense de l’ex-Premier ministre rappelle qu’ « au mépris de l’ordonnance de mesures provisoires rendue par la Cour le 22 avril 2020 et qui n’a pas connu un début d’exécution, l’Etat l’a fait juger et condamner le 28 avril 2020 ». La première Chambre correctionnelle du tribunal de première instance d’Abidjan l’a condamné « sans lui notifier au préalable l’acte de saisine du tribunal et les charges pesant contre lui », fait-elle savoir.

Rappelons que, M. Soro poursuivi pour détournement de deniers publics, blanchissement d’argent et recel a été à l’issue de la procédure, reconnu coupable et condamné à 20 ans de prison ferme, et au paiement d’une amende de 4,5 milliards de FCFA, et cinq ans de privation de ses droits civils et civiques.

Pour sa défense, représentée par Me Affoussy Bamba, avocat au barreau de Paris et Me Brahima Soro, avocat au barreau d’Abidjan, cette condamnation pénale inscrite à son casier judiciaire a eu pour conséquence sa radiation de la liste électorale.

Innocent D H

 

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L’ancien Président de la Côte d’ivoire et l’ancien président de l’Assemblée nationale ont vu leurs recours contestant leur radiation des listes électorales rejetés par la Commission électorales indépendante (CEI), selon nos confrères de l’AFP après recoupage de l’information auprès de la CEI et de leur entourage vendredi.

 

« Les décisions ont été affichées depuis le 18, la CEI n’a pas donné droit à leurs requêtes », a affirmé à l’AFP Inza Kigbafori. Le responsable de la communication de la CEI a ainsi évoqué les cas de Gbagbo et Soro mais aussi ceux de l’ex-chef des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, et de l’opposant Akossi Bendjo, qui avaient dénoncé leur absence de la liste électorale de la présidentielle du 31 octobre. 

Acquitté par la CPI mais condamné en Côte d’Ivoire

« Ils ont trois jours pour saisir la justice qui a cinq jours pour statuer sur leurs requêtes », a-t-il poursuivi, soulignant que près de 400 personnes avaient été radiées des listes.

« Toute personne condamnée pour un délit ou un crime à une privation de ses droits civiques était rayée des listes lors de la révision », avait expliqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) lors de la présentation de la révision de liste électorale début août. 

Des proches des quatre hommes, qui vivent à l’étranger, avaient saisi la CEI en constatant leur absence des listes électorales affichées dans les bureaux de vote. « Notre requête a été rejetée pour ''requête mal fondée''. Nous allons aller devant la justice.

C’est la seule chose qui nous reste à faire. Le droit de vote est un droit important », a affirmé à l’AFP Kaweli Ouattara, un proche de Guillaume Soro et maire de Ferkessédougou, le fief de l’ancien chef rebelle. Les quatre hommes ont tous été condamnés par la justice ivoirienne. 

Demande d’amnistie 

Acquitté en première instance par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo vit à Bruxelles dans l’attente d’un éventuel appel mais il a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a demandé le 11 août au président ivoirien Alassane Ouattara « d’amnistier » son époux Laurent. 

« Les arguments utilisés pour justifier le retrait du nom de Laurent Gbagbo de la liste électorale sont des arguments juridiques très discutables. D’ailleurs, le procès qui a conduit à cette condamnation est lui-même politique et injustifiable », avait indiqué Mme Gbagbo.

Ancien Premier ministre, Guillaume Soro, qui s’est déclaré candidat à la présidentielle, a lui été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et fait l’objet d’une procédure pour « tentative d’insurrection ».

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 
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C’est connu, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été condamné à 20 ans d’emprisonnement par les instances judiciaires de son pays. Dans la foulée, le collectif des avocats de Guillaume Soro qui n’a pas pris part ce mardi à l’audience, dénonce une violation de la l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. 

 

Guillaume Soro accusé de recel de deniers publics et de blanchiment de capitaux, a été jugé ce mardi par le tribunal  correctionnel de son pays (Abidjan-Plateau). Il ressort du procès que l’accusé écope d’une condamnation à 20 ans d’emprisonnement. Sauf que ce verdict n’est du goût du collectif des avocats de l’ancien président de la chambre basse du parlement ivoirien qui évoque une « violation » de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. Me Emile Suy Bi, l’un des avocats confie qu’ils n’ont pas pu prendre part au procès car ils n’ont « pas été associés à la procédure d’instruction ». 

Il fait savoir en outre qu’à leur connaissance leur client « n’a jamais reçu un acte l’informant qu’il y aurait une audience ». Pourtant, « l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a demandé à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir » à l’exécution du mandat d’arrêt contre M. Soro et surtout d’attendre la position de la Cour sur le fond de l’affaire », déclare Me Emile Suy Bi. Il défend dans le même temps, « cette procédure aurait due être gelée. Pour nous, à partir de l’arrêt de la Cour africaine, tout ce qui se fait  actuellement se fait en violation des droits fondamentaux de notre client ». 

Les Avocats de l’Etat

Consulté par l’APA, le collectif des avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire a affirmé dans une déclaration relative à cette audience que « les avocats de M. Soro Guillaume, en avaient connaissance depuis plusieurs semaines ». Le collège des avocats de l’Etat ivoirien relève aussi que ce dossier « n’est que l’aboutissement logique du processus judiciaire auquel ces avocats ont participé activement jusqu’au prononcé de l’ordonnance qui a renvoyé leur client devant le tribunal correctionnel d’Abidjan ». « Aussi, cette audience se tient à la suite d’une phase d’instruction préalable rigoureuse, au cours de laquelle ces avocats ont été mis en situation de développer, sans aucune restriction ni empêchement, leurs moyens de défense (…) et ce, en dépit de la non-comparution de cet inculpé », note-il. 

Les avocats de M. Soro ont à en croire les avocats de l’Etat, « exploité toutes les voies de recours qu’exigeaient les actes juridictionnels pris à l’encontre de leur client ». 

Président de l’Assemblée nationale ivoirienne de 2007 à 2012 Guillaume Soro, est candidat à l’élection présidentielle de 2020 et il a réagit à cette condamnation en assurant une victoire à cette échéance

 

Innocent D H

 

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Après l’annonce de sa condamnation ce mardi 28 avril 2020 par le Tribunal d’Abidjan, le président du GPS a fait une publication sur son compte officiel pour dénoncer cette mascarade, mais davantage pour dire à ses partisans qu’il reste candidat à la présidentielle d’Octobre prochain en Côte d’Ivoire.

 

Pour Guillaume Soro, il n’y a pas de soucis à se faire. Il est imperturbable. Pour cause : « C'est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l'Etat de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara. Cet homme qui porte aujourd'hui avec beaucoup d'aisance les habits de dictateur, qui soumet la justice à sa botte et commande des sentences de mise à mort politique contre ses rivaux afin de les exclure de la compétition électorale, incarne la pire version du dirigeant africain.

Il a bien vite oublié que cette justice qu'il manipule aujourd'hui est la même qui l'avait décrété il y a quelques années, inéligible à toute élection en Côte d'Ivoire, pour nationalité et moralité douteuses. Même être député, lui était impossible. La suite nous la connaissons tous : il est devenu président.

Je lui dis que cette décision ne nous ébranle pas. Je considère ce verdict comme un non-événement, je maintiens ma candidature à la présidentielle et je demande à tous mes partisans de demeurer mobilisés et de continuer le travail de mobilisation et d'implantation. Notre victoire ne fait aucun doute. Nous gagnerons la prochaine élection présidentielle, c'est une certitude. »

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro condamné à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » 

 

Sur la question de la maison achetée, le notaire blanchit Guillaume Soro

Le NOTAIRE, Maître Nguessan a déclaré à la barre, pendant le procès, que la Résidence dont il est question n'appartient pas à l'Etat de Côte d'Ivoire mais à Guillaume Soro car l'ex Président de la République Laurent Gbagbo a ordonné en 2007 aux Ministres de la Construction Amon Tanoh et de l'Economie et des Finances, Feu Diby Koffi de trouver et acheter une maison au nom du Premier Ministre, Guillaume Soro sur les fonds souverains de la Côte d'Ivoire.

Mieux il a montré publiquement devant le Parquet l'ACTE NOTARIÉ. Une démonstration qui a exacerbé l’indignation des partisans de Soro. Au point où ils se demandent « en quoi Guillaume Soro est-il Coupable de détournement de fonds et que ceux qui ont autorisé et fait la transaction soient en liberté ? » Pour eux il s’agit ni plus ni moins d’une opération politique visant à nuire à leur champion.

« Pourquoi la Justice de Ouattara refuse d'interroger l'ancien Ministre de la Construction (Patron de la SOGEPIE) ainsi que l'ancienne Directrice générale du Trésor public, Madame Djédjé Simone qui sont vivants et présents en Côte d'Ivoire ? » Demande un autre militant du GPS. Pour eux c’est clair « cette parodie de Justice consistant à exclure Guillaume Soro de l'élection présidentielle ne passera pas. ». Affaire à suivre !

 

Stéphane NZESSEU

 

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La candidature à la présidentielle d’octobre prochain est remis en cause. A moins d’avoir gain de cause en Appel de cette décision, Guillaume Guigbafori Soro est disqualifié pour la compétition à la tête de l’Etat.

 

Un nouveau mandat d’arrêt vient d’être émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Avec cet autre retournement, Guillaume Soro se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre. Accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics, il est condamné à « 20 ans d’emprisonnement ferme et à 4,5 milliards de francs CFA d’amendes », de même que la confiscation « de sa maison et la privation de droits civiques ».

M. Soro, depuis son interdiction d’atterrir à Abidjan, vit en France. C’est d’ailleurs depuis la capitale française qu’il organise son déploiement pour la prochaine présidentielle en côte d’Ivoire. Guillaume Soro devra en outre verser 2 milliards de francs CFA (3 millions d’euros) de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’ancien patron de forces nouvelles de Côte d’Ivoire, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné à vingt ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux » par le tribunal correctionnel d’Abidjan au terme d’une audience boycottée par ses avocats.

Ces derniers disaient avant la tenue de l’audience : « cette audience ne doit pas avoir lieu. Si elle se tient, les magistrats en porteront la responsabilité. La Cour africaine des droits de l’homme avait ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de revenir au statu quo ante », c’est-à-dire de revenir à la situation antérieure aux poursuites, avait déclaré à l’AFP (Agence France Presse) avant l’audience.

Ces propos sont précisément de l’ancienne ministre et avocate de Guillaume Soro, Me Affoussiata Bamba Lamine, justifiant le boycotte de l’audience par les conseils de l’ancien chef rebelle.

Pendant très longtemps, allié du président Alassane Ouattara, qu’il a aidé à accéder au pouvoir pendant la crise post-électorale de 2010-2011, Guillaume Soro, âgé de 47 ans, était devenu premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, avant de se brouiller, puis de rompre avec le chef de l’Etat début 2019. Par la suite, il a ouvertement affiché ses ambitions pour briguer la fonction présidentielle, la seule qui manque à son palmarès politique. Outre l’affaire de recel et de blanchiment, G. Soro fait l’objet de poursuites depuis fin décembre 2019 pour une tentative présumée d’« insurrection » en Côte d’Ivoire.

 

Stéphane NZESSEU

 

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L’ancien  premier ministre raconte sa version des faits par rapport à la journée du 23 Décembre 2019. Le Président du mouvement civique GPS (Génération et Peuples Solidaires), Guillaume Soro a adressé ce matin un message à ses partisans sur le territoire ivoirien. L’ex chef de guerre se dit prêt à mener le combat contre l’imposture, l’injustice, afin de ramener la démocratie en Côte d’Ivoire.

 

C’est par le cana de Tweeter que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire communique avec ses partisans. Comme il le reconnaît lui-même depuis deux jours il éprouvait des difficultés à s’exprimer via ce réseau social. « Depuis deux jours, j’étais privé de mes moyens de communication. J’étais obligé de passer par @Ceschod pour tweeter. À présent je suis opérationnel. Et la lutte ne fait que commencer. »

Réfugié depuis quelques heures sur le territoire français, après les péripéties de la journée de lundi dernier, Guillaume SORO va maintenant commencer l’organisation soit de sa défense, soit d’une riposte à l’endroit du pouvoir d’Abidjan. En Rappel, un mandat d’arrêt a été lancé contre Guillaume SORO par le procureur de la République de Côte d’Ivoire alors que celui-ci était en route pour regagner sa terre natale. Informé de cette situation, le jet privé à bord duquel se trouve l’ancien premier ministre de Côte d’Ivoire et ses partenaires va changer de direction pour atterrir à Accra au Ghana. Seulement face au refus des autorités ghanéennes de laisser débarquer Guillaume SORO et son équipe, ceux-ci vont immédiatement reprendre la direction de Paris qui accepte de les accueillir. Une série d’évènement qui met le président de GPS dans tous ses états. Dans son adresse de ce matin, il précise : « Ado a tort de faire ce qu’il fait. À présent je vais consacrer toute ma détermination à ce combat. Le combat pour l’état de droit. Le combat pour la démocratie. L’imposture ne passera pas. Je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement. Je n’avais pas imaginé que le FMI formait des autocrates. »

« Je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement »

Un retournement de situation que Guillaume SORO qualifie déjà de trahison de la part de son coéquipier d’hier. SORO est lâché et poursuivi par celui pour qui il a mobilisé ses forces nouvelles afin de l’installer au pouvoir en Côte d’Ivoire. Pour SORO, « Il n’y a qu’en DICTATURE que l’on émet un mandat d’arrêt contre un candidat aux élections. Cet acte est un parjure qui souille la fin de la présidence Ouattara. C’est la pure illustration du lawfare. » il a en filigrane déclaré la fin de la présidence Ouattara. Les prochaines heures s’annoncent déterminantes.

 

Intégralité de son message

 

 « Chers Tous, 

La journée du 23 décembre 2019 demeurera dans ma mémoire un bien triste et douloureux souvenir.

La brutalité de la répression qui s’est abattue sur les adhérents de GPS et de tous les Partis politiques et mouvements politiques proches ainsi que des citoyens innocents est inacceptable.

Les instances de GPS, des Partis et Mouvements politiques doivent monter au créneau.

Avant d’aller plus loin dans mon propos, j’adresse mes encouragements aux innocents et collaborateurs qui ont été arrêtés: Leur seul crime, accueillir le candidat déclaré à la Présidentielle d’Octobre 2020. 

Déjà en Septembre 2019 suite aux révélations d’un sondage qui établissait mon avance en cas de la tenue l’élection présidentielle la décision  avait été prise de m’écarter de la course. En réalité, tout ce dilatoire est la résultante de la décision de M. Ouattara de faire un 3e mandat. Et se prévaudrait du soutien de la France. Pour autant nous ne l’accepterons pas.

Pour revenir à la sinistre journée du 23 décembre 2019, Il est à noter que nous avons tenu à ce que notre retour au pays natal se fasse dans le strict respect des lois.

L’autorisation d’atterrissage a été dûment obtenue. Rien ne s’opposait donc à ce voyage du citoyen-candidat déclaré à la présidentielle.

La direction de GPS avait imaginé les scenarii suivants: 

- 1- Le retour est encadré par la force publique (le meilleur cas de figure). 

- 2- a l’atterrissage une convocation de justice est notifiée. 

- 3- l’arrestation est opérée au pied de l’avion.

Tout ceci pour délit de candidature à la présidentielle d’Octobre 2020.

9h décollage du Bourget direction Abidjan. Nous prenons de l’altitude et sommes coupés de tout. 

À environ deux heures d’Abidjan, et dans le ciel du Niger le commandant de bord affolé fait irruption dans notre cabine : « M. Soro nous venons de recevoir une alerte grave de sécurité sur l’aéroport d’Abidjan notre avion pourrait faire l’objet d’un assaut».

Je n’en crois pas mes oreilles. Que se passe-t-il ? Pour m’arrêter on a point besoin d’un assaut. Me Affoussy Bamba Lamine est là pour les formalités.

Le commandant de bord toujours à cran me dit: « M. Soro nous ne pouvons plus rallier Paris. Il nous faut absolument atterrir soit à Niamey soit à Accra. Il n’y a pas d’autres options». Je lui demande un temps de réflexion. 

Le commandant de bord  revient plus affolé que jamais. Il semble que l’assaut se confirmerait. Et il décide d’enclencher un atterrissage d’urgence sur l’aéroport d’Accra.

Nous voici donc sur la terre Africaine du Ghana. La décision est toute prise; nous débarquerons sur Accra pour continuer notre périple s’il le faut. Le commandant de bord serait j’imagine très heureux de larguer là, ces passagers devenus forts encombrants.

Je lui demande de contacter les autorités Ghanéens pour notre débarquement. Niet ! 

La terre africaine du Ghana de Nkrumah nous est interdite à la demande du Président Ouattara. Après des heures de pourparlers ne pouvant entrer dans la ville d’Accra, seuls des pays Européens acceptent notre atterrissage. O Afrique mon Afrique… ».

 

N.R.M

 

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Dans un document rédigé à Auxerre ce 23 Décembre par Diaby Youssouf, porte parole de son cabinet, celui que ses partisans continuent d’appeler ministre interpelle également Alassane Dramane Ouattara sur le risque d’imposition sociale

 

« Le cabinet du ministre Charles Blé Goudé a suivi avec attention tous les épisodes de ce qui restera désormais gravé dans la mémoire collective ivoirienne comme « l’Affaire, le procureur contre Soro Guillaume ».

En effet, en cette journée du 23/12/2019, le président du Gps, M Soro Guillaume après 6 mois passé hors de la CI a quitté la France et était attendu à Abidjan aux environs de 14h.

Malheureusement, son vol n’a pu se poser à l’aéroport International Felix Houphouet Boigny comme prévu.

Au cours de la journée, les dirigeants de son mouvement citoyen GPS (Génération et peuples Solidaires), les députes du groupe parlementaire Raci, ses partisans ont été arrêtés et un mandat d’arrêt a été émis par la justice ivoirienne à l’encontre de M Soro Guillaume pour motif de « tentative de déstabilisation et détournement des deniers publics ».

Au-delà de la personne de Guillaume Soro, le Cabinet du ministre Charles Blé Goudé, regrette ici le recul des libertés individuelles, le manque de démocratie.

Que dès lors qu’une personnalité quitte le navire Rhdp, elle est accusée de tous les maux et devra subir les pires sentences de ce monde. 

A qui le tour demain ?

Face à ce triste constat, le Cabinet du ministre Charles Blé Goudé exprime toute sa solidarité au Gps et à son président, Guillaume Soro Kibafori, aux députés de la république qui ont été arrêtés sans aucune forme de procédure en la matière, eu égard à l’immunité parlementaire qui confère leur statut.

Dénonce ces pratiques d’une époque de triste mémoire qui rappellent aux ivoiriens les méthodes d’un système que l’on croyait révolu à jamais

Appelle, face à cette remise en cause des acquis démocratiques, à la solidarité de l’ensemble de la classe politique ivoirienne pour exiger la libération immédiate des élus et de tous les autres sympathisants du Gps interpellés.

Le Cabinet du ministre Charles Blé Goudé interpelle enfin le président du Rhdp et président de la république, M Alassane Ouattara, sur le risque inévitable d’implosion sociale que peuvent engendrer de tels agissements de l’exécutif dans un pays.

Pour finir, appelle les forces vives de la nation notamment les chefs religieux et coutumiers à engager des démarches de bonnes offices pour inviter le chef de d’état ivoirien à un esprit d’apaisement afin que notre pays retrouve sa quiétude tant recherchée.

Car que la situation actuelle n’est pas de bonnes augures, surtout à 10 mois des élections présidentielles de 2020… ».  

L’ancien chef rebelle et président de l’Assemblée nationale se trouverait actuellement au Ghana

Un changement de dernière minute qui procède du mandat d’arrêt international émis par les autorités ivoiriennes contre lui mais, d’après une source proche de la présidence ivoirienne, c’est à la demande de Guillaume Soro que son avion s’est dérouté sur Accra pour éviter une « arrestation à l’arrivée ».

Âgé de 47 ans, le leader était un allié du président Alassane Ouattara avant la rupture intervenue en début d’année. Il devrait confirmer sa candidature à la présidentielle de 2020 à son arrivée au pays.

 

N.R.M

 

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C’est le procureur de la République, ADOU Richard qui en a fait l’annonce au journal de 20h ce lundi sur la RTI. En plus du mandat d’arrêt contre Guillaume SORO, la justice ivoirienne a procédé ce lundi à l’arrestation de 15 personnalités proches de Guillaume SORO parmi lesquels des députés encore couvert par l’immunité parlementaire à l’instar de l’honorable Alain Lobognon.

 

Guillaume Soro est désormais recherché par la justice ivoirienne. Le président du nouveau mouvement politique « Générations et Peuples Solidaires (GPS) » a flairé le coup alors qu’il était en route pour regagner la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Alors que son jet privé survolait déjà le Burkina Faso, il a décidé de changer l’itinéraire de vol pour aller atterrir à Accra au Ghana. L’ancien Premier Ministre de Côte d’ivoire, ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Chef rebelle pour le compte de Alassane Ouattara, Guillaume Soro est en froid avec son coéquipier d’hier depuis le mois de février 2019 quand il décide de démissionner de ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale pour devenir un virulent contestataire de la politique du dirigeant en place. Une guerre froide qui n’a pas encore révélé l’étendue de ses dangers pour la paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire.

Au cours de son interview au journal télévisé de la RTI, le procureur de la République a lu officiellement le contenu du mandat d’arrêt adressé à Guillaume Soro et à certains de ses proches. A l’occasion, Richard Adou a aussi annoncé l’arrestation de 15 autres personnes dont le député de Fresco, Alain Lobognon. « Oui, je confirme tout à fait, mais pour des dossiers complètement différents de ceux dont je vous ai parlé. Elles (ces personnes : ndlr) sont au nombre de 15 dont des parlementaires, M. Alain Lobognon et autres sont des parlementaires, mais ils ont fait l’objet d’arrestation depuis ce jour », a-t-il répondu à la journaliste qui voulait en savoir plus sur l’arrestation de ces personnes.

 

Communiqué du Procureur de la République (Richard ADOU)

Ce lundi 23 décembre 2019, la direction de la surveillance du territoire (DST) a informé le Procureur de la République que M. Soro Kigbafori Guillaume, député à l’Assemblée nationale et ex-président de ladite institution, se trouvant à l’extérieur du pays depuis plusieurs mois, projetait d’attenter à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national. Les éléments en possession des services de renseignement, dont un enregistrement sonore, établissant clairement que le projet devait être mis en œuvre incessamment, le Procureur de la République a ordonné l’interpellation et l’arrestation des mis en cause.

Par ailleurs, le Procureur de la République informe que le vendredi 20 décembre 2019, il a été saisi d’une plainte formulée par l’agence judiciaire du trésor contre MM. Cissé Mory, Koné Kamagaté Souleymane, N’guessan René et Soro Kigbafori Guillaume pour détournement de deniers publics, recel de détournement de deniers publics et blanchissement de capitaux portant sur la somme d’un milliard cinq cent millions de nos francs. Au regard de ce qui précède, une information judiciaire a été ouverte immédiatement contre M. Soro Kigbafori Guillaume pour présomptions graves de tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national, de recel du détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Tous autres pour présomptions graves de tentatives d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national contre MM. Cissé Mory, Koné Kamagaté Souleymane, N’guessan René et la société civile immobilière Ebur (SCI Ebur) pour présomptions graves de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux portant sur la somme d’un milliard cinq cent millions de nos francs. Ces faits sont prévus et punis par les articles 28, 32, 162 et 190 du code pénal, les articles 33, 34, 60, 63 et 65 de l’ordonnance numéro 2013/ 660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, les articles 7, 99, 113, 117 et 118 de la loi numéro 2016/ 992 du 14 novembre 2016 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Un mandat d’arrêt international a été requis contre M. Soro Kigbafori Guillaume et des mandats de dépôts ont été requis contre les autres mis en cause.

 

 

Par Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01