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Ce dimanche, 22 novembre 2020, les bureaux de vote sont ouverts au Burkina Faso pour l’élection du Président de la République et des députés. Des élections qui se déroulent dans un contexte politique et sécuritaire tendu avec le risque d’attaques djihadistes.  

 

Sur le plan politique, pour de nombreux observateurs, cette présidentielle paraît toutefois la plus ouverte de l'histoire du pays. Les opposants ont annoncé qu'ils s'uniraient derrière celui arrivé en tête pour le deuxième tour, un cas de figure qui n'est encore jamais arrivé au pays des hommes intègres.

De sources officielles, ce sont quelque 6,5 millions d'électeurs qui sont appelés aux urnes pour ce double scrutin. Cependant, près d'un cinquième du pays ne pourra pas voter, faute d'une présence suffisante de l'État dans certaines zones du nord et de l'est, en proie à des attaques djihadistes et à des violences intercommunautaires quasi quotidiennes.

Dans la capitale Ouagadougou, dans le quartier « Patte d'oie », les premiers bureaux de vote ont ouvert à 06 heures 05, heure locale. Il faut dire que dans le cadre de cette présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré, élu en 2015 et qui brigue un second mandat, fait face à 12 adversaires, dont Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition, et Eddie Komboïgo, candidat du parti de l'ex-président Blaise Compaoré, dont le régime tombé il y a six ans fait l'objet d'une nostalgie croissante.

Le Burkina vit ses heures les plus sombres depuis l'indépendance de 1960, s'enfonçant depuis cinq ans dans une spirale de violences djihadistes et intercommunautaires. Les attaques des groupes jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda, d'autres à l'organisation État islamique, parfois entremêlées de violences intercommunautaires, et la répression violente des forces de sécurité ont fait au moins 1 200 morts (majoritairement des civils) et chassé de leurs foyers un million de personnes, qui s'agglutinent dans les grandes villes après avoir fui la violence.

Aucune mesure spécifique n'a été prise pour que ces déplacés puissent voter. Ce qui traduit la tension ambiante dans le pays, un citoyen américain a été tué samedi par des forces de sécurité devant un camp militaire de Ouagadougou. Dans les zones touchées par les exactions djihadistes, des forces de sécurité ont été déployées pour sécuriser le scrutin, affirment les autorités sans donner chiffre ou détail.

Innocent D H

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L’épouse de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien sort de ses gonds à quelques semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Simone Gbagbo pose une liste de conditions préalables à la tenue du scrutin. Parmi celles-ci, le retrait de la candidature d’Alassane Ouattara par la Commission électorale indépendante (CEI).

 

Dans sa sortie musclée, l’ancienne première dame martèle. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un Conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité (…). Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit corrigée. Nous voulons qu’il y ait des débats sur le découpage électoral et que le découpage soit un découpage consensuel. Nous voulons que les prisonniers politiques, qui depuis 2011 sont retenus dans les prisons en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, soient libérés ».

Simone Gbagbo pense ainsi que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne peut avoir de sens si plusieurs prisonniers militaires et civiles restent captifs ou hors de leur pays d’origine. « Il y a les prisonniers militaires, il y a les prisonniers civils. Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons que les Ivoiriens en 2011, qui ont été obligés, pour leur propre survie de fuir le pays et d’aller s’exiler dans les pays voisins, en France, en Europe, aux Etats-Unis et partout. Que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé, qu’ils puissent également renter dans leurs pays », ajoute l’épouse de l’ancien Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.

Outre les conditions excipées par Simone Gbagbo, il faut dire que l’Organisation de prévention des Conflits, International Crisis Group (ICG) préconise le report de l’élection présidentielle, le 31 octobre, pour établir un « large dialogue » et éviter des violences, dans un rapport publié mardi dernier. « Un court report de l'élection offrirait une chance de sortir de la confrontation actuelle à travers un dialogue et d'apurer le contentieux qui rend improbable l'organisation d'une élection apaisée et transparente le 31 octobre », estime ICG. « La probabilité que cette élection accouche, en l'état, d'une crise grave, est élevée », met en garde l'organisation indépendante, dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

La situation politique est tendue depuis l'annonce par le président Ouattara de sa candidature à un troisième mandat controversé, tandis que plusieurs chefs de file de l'opposition, tels Guillaume Soro et Laurent Gbagbo, ont vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel.

Innocent D H

 

 

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Hier dimanche, les quelques 700.000 électeurs ont choisi entre deux anciens Premiers ministres, le chef du principal parti de cette ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest et un dissident de cette formation, qui promettent tous les deux de redresser l‘économie.

 

Les bureaux de vote, généralement installés en plein air, ont ouvert de 07H00 (GMT et locale) à 17h00, dans la capitale Bissau, ont constaté les journalistes de l’AFP et, les premières tendances sont attendues en début de semaine.

 

« C’est la journée la plus importante. On souhaite que tout se passe bien, que tout le monde soit tranquille », a confié Dominique Zale, un agent de sécurité père de six enfants, rencontré dans un bureau du quartier du port où les électeurs ont commencé à faire la queue avant le lever du soleil.

 

« Il faut voter pour changer les choses. Le prochain président aura la mission de faire marcher le pays », estimait dans un bureau voisin un étudiant en économie de 31 ans, Jair Fernandes Martins.

 

La stabilité, indispensable pour combattre des maux comme la grande pauvreté, la corruption répandue jusque dans les classes dirigeantes et le trafic de cocaïne, est l’un des grands enjeux après des décennies de crise politique permanente.

 

Alors que près de 70% de ses quelque 1,8 million d’habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour, ce petit pays au climat tropical, abonné aux coups d’Etat depuis son indépendance en 1974, a vécu ces quatre dernières années au rythme des querelles entre le président José Mario Vaz et la principale formation du pays, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).

 

C’est son principal rival, le chef du PAIGC, Domingos Simoes Pereira, 56 ans, qui a viré en tête avec 40,1% des suffrages. Il affronte Umaro Sissoco Embalo, 47 ans, figure de proue du Madem, une dissidence du PAIGC, qui espère rattraper son retard de 12 points grâce au soutien que lui ont apporté les principaux candidats déçus du premier tour.

 

De nombreux problèmes sur la table du futur Président

 

Une intervention de l’armée semble peu probable, malgré les lourds antécédents des militaires, selon les observateurs. Le chef d‘état-major de l’armée, le général Biague Na Ntam, a plusieurs fois affirmé que l’armée n’interviendrait pas dans le processus électoral.

 

Le futur président devra « régler le problème des hôpitaux où des femmes enceintes meurent sans être assistées, faute de matériel, construire des routes et diminuer le prix du riz », estime un pêcheur de Bissau, Moutar Diallo.

 

« Il doit nous donner du travail car rien ne marche à Bissau », exige de son côté, Abdoulaye Diallo, un commerçant.

 

Les challengers

 

M. Pereira est un ingénieur en génie civil au large sourire, invariablement coiffé d’un Trilby couleur paille. Après avoir mené son parti à la victoire aux législatives de mars, il promet d’accélérer le développement du pays. S’il est élu, M. Pereira pourra compter sur le soutien du Parlement, contrairement à M. Embalo, qui devra composer avec une assemblée dominée par le PAIGC.

 

 

Umaro Sissoco Embalo, un général de brigade de réserve, ancien du PAIGC qui a fait campagne avec un keffieh rouge et blanc noué autour de la tête, se pose en rassembleur. 

 

 

N.R.M

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Celui qui a été présenté comme le complice d’Alassane Dramane Ouattara et qui a œuvré pour qu’au lendemain de la crise post électorale qui a secoué ce pays de l’Afrique de L’Ouest, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé se retrouvent à la CPI cherche à laver son image

 

Dans un projet intitulé «  réconciliation Nationale », il a décidé de quérir les bonnes grâces de l’un des ténors de la politique ivoirienne : Charles Blé Goudé.

« J’irai voir Blé Goudé au nom du nécessaire pardon qui doit gouverner nos cœurs. J’irai voir le camarade au nom de l’indispensable réconciliation. J’irai voir Blé Goudé cet ami avec qui nous avons souffert hier la prison. Chaque chose à son temps ! Le temps du pardon a sonné », a écrit l’ancien Premier ministre ivoirien sur son compte Twitter.

Une déclaration consécutive à la mission effectuée en fin de semaine dernière par l’ancienne ministre de la Communication Affoussiata Bamba Lamine et membre de son parti auprès de Charles Blé Goudé, en résidence à La Haye. Principal point des discussions, la réconciliation entre les fils du pays : « Je suis venue lui apporter un message de son frère Guillaume Soro (…) qu’il rentre au pays, sa place est au pays. La place du président Gbagbo est en Côte d’Ivoire », a déclaré Mme Bamba Lamine.

Une logique dans laquelle s’inscrit également Charles Blé Goudé, acquitté en janvier de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, de même que l’ancien président Laurent Gbagbo : « Je reste fidèle à ma ligne : la Côte d’Ivoire est un tout qui a besoin de tous (…) surtout à un moment aussi incertain. Nous pouvons avoir des idées différentes mais qui ne sont pas forcément différentes mais qui deviennent complémentaires », a prescrit le leader des jeunes patriotes.

Lire aussi : Présidentielle 2020 en Côte d'Ivoire : La coalition au pouvoir qualifie de « non-événement » la candidature de Guillaume Soro 

La Côte d’Ivoire se prépare à la présidentielle de 2020 qui s’annonce, selon les observateurs, à risque en raison des nombreux bouleversements sur l‘échiquier politique. Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, a été amputé de son principal allié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié qui a décidé de quitter la plateforme.

Les invectives se multiplient par ailleurs entre acteurs du pouvoir et ceux de l’opposition. Quant au chef de l’Etat Alassane Ouattara, il n’a toujours pas dévoilé ses ambitions pour les prochaines élections, amplifiant l’incertitude autour du scrutin.

 

N.R.M

 

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Le 18 octobre dernier, Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien Premier ministre, a indiqué qu'il serait candidat à la présidentielle. Mais pour le RHDP, la candidature de Soro est un « non-événement ».

 

« Ce qu'on retient de lui, c'est qu'il a été un bon chef rebelle et un mauvais Premier ministre tant il a brillé par son incapacité  à faire valoir les fondamentaux économiques, parce qu’il faut s’y connaître en économie ! », a déclaré Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), lors d’une conférence de presse, lundi 28 octobre.

« Guillaume Soro annonce sa candidature dans des hôtels inconnus en Espagne ou sur une télévision française. (...) Quand on respecte son peuple et son pays, on vient dans son pays et on y annonce sa candidature », a ajouté M. Bictogo.

Interrogé sur une éventuelle candidature du président Ouattara, le directeur exécutif du Rassemblement des houphouétistes a répondu : « les ex-présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo peuvent être candidats et cela ne vous choque pas et quand on parle de la candidature de Ouattara cela vous choque ». « On n'a aucun complexe. Le jour où le parti devra se réunir, il décidera en toute âme et conscience » a-t-il souligné. Le RHDP a alors promis un scrutin présidentiel apaisé en 2020.

Pour rappel, Guillaume Soro, est passé dans l'opposition en début d'année, et a annoncé sa candidature le 18 octobre dernier. Âgé de 47 ans, il est le premier homme politique d'envergure à postuler officiellement à la présidence.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Guillaume Soro a décidé de mettre fin au flou qui entourait sa candidature à la présidentielle de 2020. En effet, l’ancien président de l’Assemblée nationale, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020 lors d’une réunion avec des sympathisants de la diaspora à Valence en Espagne samedi dernier.

 

« Il y a des partis politiques qui sont pro-Soro, qui m’ont déjà choisi pour être leur candidat. Donc, je serais candidat. Maintenant, si je gagne au premier tour, honnêtement, je serais content. Mais s'il y a un deuxième tour, celui d’entre nous qui aura le plus de points, il aura le soutien des autres. » a déclaré Guillaume Soro, samedi, à Valence, en Espagne, devant ses sympathisants de la diaspora.

Une annonce accueillie par un tonnerre d’applaudissements de la part de ses partisans de la diaspora espagnole, et qui a ensuite été largement relayée par les réseaux militants de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Par la suite, Guillaume Soro a affirmé que des hommes se présentant comme des policiers d’Interpol Espagne ont fait une descente nocturne dans son hôtel de Barcelone en début de semaine dernière, pour tenter de l’interpeller. Ils seraient repartis après de longues discussions et son refus de les suivre.

A l’étranger depuis plusieurs mois, Soro accuse le pouvoir ivoirien d’avoir monté cette opération destinée selon lui à « l’humilier » et de multiplier les tracasseries, comme avoir fait annuler un visa pour les États-Unis ou tarder à lui délivrer un nouveau passeport. « Mais pourquoi tant de haine ? J’ai fait quoi ? Simplement parce que je ne veux pas militer au RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) d’ordinaire, les pays se battent pour aller chercher leurs ressortissants dans les autres pays. Mais moi, c’est mon pays qui se bat pour que tous les pays m’arrêtent. » S’est-il interrogé.

L’ancien Premier ministre a assuré, qu’il portera plainte. Pour rappel, Guillaume Soro, longtemps allié du président Ouattara, qu'il a contribué comme chef de la rébellion à porter au pouvoir en 2011, à l'issue d'une présidentielle contestée, a été contraint de démissionner le 08 février du perchoir de l'Assemblée, après son refus d'intégrer le nouveau parti présidentiel, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), créé en janvier.

Cependant, la question qui taraude les esprits est celle de savoir quelles sont les raisons qui ont pu guider l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, puis d’Alassane Ouattara, à précipiter ainsi son annonce ? 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Comme prévu, le second tour de la présidentielle tunisienne va avoir lieu le dimanche 13 octobre 2019. Un scrutin dont le déroulement est marqué par un contexte fébrile dû à l'incarcération de l'homme d'affaire controversé Nabil Karoui, l'un des deux candidats.

 

Mercredi 02 octobre 2019, l'Instance électorale tunisienne(Isie) a donné confirmation sur la tenue du second tour de la présidentielle tunisienne qui aura lieu le dimanche 13 octobre 2019 et la campagne électorale quant à elle, débutait jeudi.

Sur la scène, le duel oppose l'homme d'affaire controversé Nabil Karoui accusé de fraude fiscale et blanchiment et actuellement incarcéré, à l'universitaire indépendant Kais Saied, arrivé en tête au premier tour le 15 septembre avec 18,4% à la surprise générale. 

La justice tunisienne a prononcé le rejet d'une nouvelle demande de libération de l'homme d'affaire. Pour Hatem Mliki, le porte-parole de Nabil Karoui, ce second tour de la présidentielle doit être suspendu tant que le candidat se trouve en prison. Selon les indications faites mercredi par un membre du comité de défense, un éventuel recours pour réclamer un report du second tour est en étude. 

 

L'appel à garantir le droit de campagne de façon équitable

Nombreux, sont les dirigeants politiques et institutionnels qui avaient appelé à garantir le droit de faire campagne de façon équitable. C'est à juste titre que le Président par intérim Mohamed Ennaceur a de nouveau appelé à "garantir l'égalité des chances entre les deux candidats" et convoqué une réunion avec la puissante Centrale syndicale UGTT et l'organisation patronale Utica, pour évoquer les moyens de créer un "un climat propice pour protéger le processus démocratique". 

A l'observation, l'incarcération d'un des deux finalistes, fragilise la crédibilité de la deuxième élection présidentielle au suffrage universel de l'histoire d'un pays où la démocratie obtenue dans la rue en 2011 suit encore son processus de consolidation. 

 

Innocent D H

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Tout au long" du scrutin présidentiel tenu samedi dernier, "le calme et la sécurité" ont prévalu, selon la Mission d'observation de l'UA pour l'élection présidentielle en Mauritanie. 

 

Cette élection "s'est déroulée dans des conditions satisfaisantes où le calme et la sérénité ont régné tout au long du processus électoral, notamment le jour du scrutin", déclare  le Camerounais Philémon Yang, chef de la Mission de l'UA, lors d'une conférence de Presse lundi soir à Nouakchott. Le Camerounais souligne en plus, que la Mission a relevé quelques petites insuffisances dues à des retards de vote ou l'absence des facilités pour les personnes handicapées ou âgées et les femmes enceintes. 

 

Quelques recommandations de la Mission de l'UA

 

La Mission présente comme recommandation au Gouvernement Mauritanien, l'approfondissement du dialogue entre les différents acteurs politiques afin de mettre en place un climat de confiance pour la consolidation de la démocratie. 

 

Une plus grande ouverture de la Commission électorale nationale et indépendante (Ceni) est aussi attendue par les observateurs de l'UA, afin que les différentes sensibilités politiques y soient respectées. 

 

Pour les candidats malheureux à cette présidentielle, la Ceni qui a assuré la supervision du processus électoral était composée uniquement des membres favorables au vainqueur de l'élection, le candidat du pouvoir Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany. 

Des résultats provisoires de la Céni annoncés dimanche soir, Mohamed Cheikh a remporté le scrutin dès le premier tour avec 52,01% des suffrages. 

 

Innocent D H

 

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Prévue pour le 04 juillet prochain, la radio nationale a affirmé ce dimanche qu'aucune candidature n'a été déposée au Conseil constitutionnel. La date limite de dépôt des candidatures ayant officiellement expiré samedi à minuit, ce qui laisse entrevoir le report du scrutin.  

 

Le média national qui a donné l'information selon laquelle, aucune candidature enregistrée pour le compte de la présidentielle algérienne prévue pour le 04 juillet, mentionne que le Conseil constitutionnel doit "statuer" sur cette situation inédite lors d'une réunion ce dimanche. Ce média n'a néanmoins pas fourni de détails supplémentaires.

 

La rue réclame pour sa part le départ de l'ensemble du système

La date limite de dépôt des candidatures ayant officiellement expiré dès minuit le samedi, plusieurs autres médias à l'instar de El Watan (francophone, indépendant) ou encore El Moudjahid(Gouvernemental), pour leur part, font état d'une candidature introduite, celle d'un militaire, Benzahia Lakhdar qui est présenté comme étant un ex militant du principal parti au pouvoir le Front de libération national (FLN).

 

Il faut dire que c'est depuis le 22 avril que l'Algérie est secouée par des vives manifestations dont le rubicon a été franchi suite par la volonté manifeste du Président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat. La pression de la rue et de l'armée avait contraint Bouteflika, à démissionner le 02 avril. Aujourd'hui, les manifestants restent mobilisés appelant au départ de l'ensemble du "système" au pouvoir durant les dernières décennies de règne d'Abdelaziz Bouteflika. Ces manifestants s'inscrivent en faux contre la tenue d'une élection présidentielle tant que cette revendication n'est pas satisfaite.

 

Aucune personnalité correspondant aux attentes des manifestants n'est pressentie

L'on enregistre encore aucune personnalité d'envergure ayant annoncé l'intention de concourir. Même deux partis qui l'avaient fait, se sont retirés de la course. En ce moment donc, aucune personnalité importante n'a non plus publiquement fait acte de candidature pour la présidentielle algérienne et aucun grand parti au pouvoir ou d'opposition n'a présenté de candidat.

 

Pour ce qui est du pouvoir actuel et de son Président par intérim Abdelkader Bensalah, désigné à ce poste le 09 avril, ont indiqué vouloir s'en tenir aux délais constitutionnels: l'élection d'un nouveau Chef d'Etat dans les 90 jours qui suivent le début de l'intérim.

 

Innocent D H

 

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L'ancien chef de l'Etat était invité sur le plateau de RMC/BFMTV. Il estime que sa décision de ne s'être pas représenté à l'élection présidentielle était trop hâtive.

 

A la question de la rédaction de LCI, "Est ce que vous avez regretté de ne pas vous être représenté?". La réponse de François Hollande a été sans détour ni contour. Il répond:"franchement, oui". Et c'est pour une première fois que l'ancien président français exprime ses regrets en mondovision. Il était invité de Jacques Bourdin ce matin sur le plateau RMC/BFMTV.

L'ancien président, interrogé sur sa décision de renoncer à l'élection présidentielle de 2017, déclare qu'il avait promis de la donner en 2016. Selon lui, "il aurait pu attendre quelques semaines et la politique était changée".

 

Hollande pourrait ne pas être candidat à quelque élection que ce soit

L'ancien Chef de l'Etat explique qu'il voulait d'abord"conjurer la menace d'un duel entre la droite et l'extrême droite (...) je n'ai pas suffisamment mesuré les conséquences que ça pouvait avoir pour la gauche". François Hollande admet néanmoins qu'il n'aurait peut être pas été élu.

 

Il reste plein d'envie de défendre le bilan de son quinquennat. Aujourd'hui l'homme assure ne plus avoir des ambitions présidentielles. "Je ne suis pas candidats à quelque élection que ce soit dans les prochaines années", précise Hollande. Cependant, l'ancien président ne renonce pas pour autant à la politique.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01