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Message de fin d’année : La présidente de l’Union des Populations du Cameroun était au rendez – vous

jeudi, 02 janvier 2020 09:35 Mfoungo

Le 31 Décembre dernier, Habiba Issa est revenue sur les temps forts qui ont marqué cette formation politique, secouée de toute part par des luttes intestines. Elle n’a pas manqué de faire un tour d’horizon sur les faits qui ont marqué la vie politique du Cameroun…  

 

« Chers Compatriotes L’année 2019 s’achève et, au moment de tourner définitivement cette page qui est l’une des plus tristes de la vie de notre parti aujourd’hui septuagénaire, il est de mon devoir de revisiter pour les repréciser, les péripéties qui ont jalonné notre parcours et impacté nos militants et sympathisants. Mais avant cela, je dois dire toute la compassion que j’ai pour le peuple camerounais. Un peuple meurtri, qui se retrouve malgré lui au centre des enjeux politiques et géostratégiques qui ont généré des déflagrations à l’Extrême-Nord, à l’Est, au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Autant de régions aujourd’hui physiquement dévastées et économiquement sinistrées, et dont les populations, menacées d’extermination par les effets conjugués de la guerre et du terrorisme ont abandonné leurs milieux de vie pour chercher refuge soit dans les régions voisines, soit dans les pays voisins.

 

Si la réponse sécuritaire du gouvernement a permis d’observer une accalmie et même un recul de la menace sur les fronts de l’Extrême-Nord et de l’Est, on observe qu’au NOSO, elle n’a pas produit les effets escomptés, eu égard à la nature endogène de la crise qui plonge ses racines dans l’histoire, son terreau étant la mal gouvernance.

 

C’est une crise sociopolitique qui a dégénéré et est devenue un conflit armé à cause des solutions inappropriées, anachroniques inspirées par les adeptes du « tout sécuritaire » avec comme effets la multiplication des bandes armées et la recrudescence de la violence. Si l’UPC salue l’action et le sacrifice des forces de sécurité et de défense, elle regrette par ailleurs l’absence d’une réelle volonté politique à la base des initiatives dites « de paix ».

 

Ces initiatives, plombées par les calculs politiciens n’ont jamais pu constituer la solution idoine. La volonté de taire les vrais problèmes et le refus d’implémenter les solutions et les recommandations préconisées ont toujours suscité des frustrations et créé d’autres foyers de belligérance. Le cas du Grand débat national que nous avons appelé de tous nos vœux et pour lequel nous avons fait des propositions est une illustration. Camarades militants et militantes de l’UPC, Chers compatriotes, La vie nationale a été marquée à la fin de l’année 2019 par la convocation du corps électoral pour le double scrutin des municipales et des législatives du 9 février 2020.

 

En effet, si prendre part aux élections organisées est un droit pour tous les partis ayant une existence légale, c’est aussi un devoir constitutionnellement dévolu aux partis politiques de concourir à l’expression des suffrages. L’UPC a toujours décrié l’iniquité du code qui régit les élections, ainsi que la composition de l’organe chargé de l’organisation et de la gestion de ces élections. A cela lorsqu’on ajoute la contribution des autorités administratives qui sont aux ordres du parti au pouvoir, on obtient un cocktail explosif qui ouvre à tous les contentieux et des contestations interminables qui discréditent la démocratie camerounaise.

 

Camarades et chers Compatriotes, Les élections sont un temps fort de la vie politique. C’est la manifestation du rapport de force entre les partis. Malheureusement, elles ont constitué depuis notre retour dans la légalité, une grosse pierre d’achoppement. La question d’orientation stratégique qui a été la pomme de discorde des Upécistes depuis 1992 n’a jamais trouvé de réponse au sein de notre parti. Elle resurgit, à chaque échéance électorale, avec plus d’acuité.

 

C’est ainsi qu’en mai 2017, alors que le Comité Directeur se réunissait pour se prononcer sur la position de l’UPC par rapport à l’élection présidentielle et pour ouvrir l’enregistrement des candidatures, la classe politique camerounaise et tout le peuple furent stupéfaits d’entendre le Secrétaire Général annoncer, en violation des textes qui régissent notre parti et au mépris des principes démocratiques qui fondent le fonctionnement de ses différentes instances, que l’UPC ne présenterait pas de candidat à l’élection présidentielle, et que les Upécistes voteraient Paul Biya, Président sortant, candidat du RDPC.

 

Cette déclaration qui était un témoignage de mépris pour l’ensemble de nos militants et sympathisants, consacrait le déni de notre encrage originel. Dès sa création en avril 1948, l’UPC s’est positionnée aux côtés du peuple camerounais en souffrance. D’où vient-il que pour des raisons alimentaires, on se départit de cette position sous prétexte de raviver une alliance qui n’a jamais rien rapporté à l’UPC et encore moins au peuple camerounais ? Cette imposture ne pouvait prospérer. Dénoncée par la quasi-totalité des militants, elle a été le principal mobile qui a permis la convocation du Comité Directeur d’Août 2017. Cette instance, statutairement reconnue, m’a désignée pour être la candidate du parti à l’Election Présidentielle. Mais déjà, le ver était dans le fruit. On peut donc en dire que l’élection présidentielle de 2017 a, comme celles qui l’ont précédée, consacré les divisions au sein de l’UPC. Les clivages ainsi nés ont continué, malgré les tentatives de rapprochement initiées par les personnes de bonne foi.

 

La nomination par le Ministre de l’Administration Territoriale d’un «  Secrétaire Général » en remplacement de celui élu par les Upécistes au dernier congrès et au mépris du sacrosaint principe de non immiscions du gouvernement dans la gestion des partis politiques est venue aggraver la situation déjà préoccupante de l’UPC. Désormais, ce ne sont pas moins de trois UPC qui se disputaient sous le regard amusé du parti au pouvoir qui tirait les ficelles. Oui, le parti au pouvoir a réussi à coller à l’UPC, l’image d’un parti désuni et confiné.

 

En accordant l’exclusivité d’exercer au « Secrétaire Général » qui avait bénéficié de la nomination ministérielle et qui revendiquait « l’alliance », le parti au pouvoir interdisait, comme ce fut le cas en 1955, aux Upécistes de faire de la politique pour permettre à ses marionnettes d’occuper la scène. Suite, à une compromission, le Secrétaire Général élu avait, lui aussi bénéficié d’une tolérance administrative qui lui permettait d’organiser des réunions, se revendiquant lui aussi de l’ « alliance ».

 

Naïvement, les deux « Secrétaires généraux » que le parti au pouvoir instrumentalisait clamaient chacun pour son compte, la « légalité » que lui avait conférée son commanditaire. C’est fort de cette « légalité » que le Secrétaire Général élu, en flagrant délit d’autocratie, a soustrait près de cinquante millions de francs (50 000 000 Frs) des comptes du parti pour empêcher l’UPC de cautionner son candidat à l’élection présidentielle ;

 

C’est également fort de cette « légalité » qu’il s’est cru en droit de pouvoir suspendre avec des amis à sa solde la Présidente élue de l’UPC, au mépris, une fois encore, des textes régissant le fonctionnement de l’UPC ; C’est encore fort de cette « légalité » qu’il a refusé la main tendue de la Présidente pour sauver l’UPC du marasme qui le guettait et dans lequel elle se retrouve aujourd’hui ; C’est toujours fort de cette « légalité » que les deux protagonistes, adeptes de « l’alliance » ont refusé, chacun instigué par son commanditaire, de faire des listes consensuelles pour les investitures aux élections couplées du 9 février 2020.

 

C’est fort de cette « légalité » que le " Secrétaire Général" bénéficiaire de la nomination ministérielle a détourné la seconde tranche de la subvention allouée aux partis politiques ayant des élus dans un compte ouvert par lui, au détriment de l’UPC. Camarades et chers Compatriotes, L’Union des Populations du Cameroun qui tout au long de son existence a reçu des coups, est aujourd’hui grièvement touchée. L’UPC Chancelle, mais ne tombe pas ; l’UPC plie, mais ne rompt pas. Toujours combattue, l’UPC n’a jamais été vaincue.

 

Un résidu de militants imbus des idéaux et convaincus de la doctrine de ce Parti a toujours su entretenir la flamme allumée et constituer ce noyau autour duquel viennent se greffer les combattants qui, reprenant le flambeau, continuent le combat. Aujourd’hui, nous sommes plus que le résidu. C’est toute la base militante qui a refusé la compromission ; c’est dans leur majorité que les Upécistes se sont levés fièrement, pour faire obstacle aux desseins machiavéliques du Parti au pouvoir et de ses « alliés ».

 

Cette UPC doit s’organiser, elle doit rebondir, elle doit conquérir. Il s’agit d’une UPC respectueuse de ses propres textes et de la légalité républicaine, d’une UPC pure comme le cristal, d’une UPC dure comme le diamant, d’une UPC conquérante. C’est cette UPC qui vaincra, c’est elle qui vivra.

 

Bonne année 2020 ».

 

 

N.R.M

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