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Les faits se sont déroulés ce Jeudi, dans un quartier de la cité capitale camerounaise

 

La jeune dame et son bébé se portent relativement bien, malgré les hématomes qu’on note sur le visage et les bras de Elsa, victime de violences conjugales.

 

Les faits

Elle et son compagnon vivent ensembles depuis vingt ans maintenant et ils ont cinq enfants, elle est enceinte du sixième. Face aux difficultés rencontrées par le couple, la maman et les sœurs de la dame ont résolu de lui alléger la charge, en prenant à leur charge trois enfants : «  Ma mère et mes sœurs s’occupent des trois filles et deux vont à l’école depuis la rentrée. Tout a été acheté là bas et toutes les dispositions ont été prises pour que cette année, comme les années précédentes, elles ne manquent de rien… ».

 

« On nous a laissé la responsabilité des deux plus petits, qui sont à l’école primaire. Seulement, depuis la rentrée des classes et même quelques semaines auparavant, leur papa ne donne pas l’impression de vouloir s’acquitter de quoi que ce soit, d’où le déclenchement de cette énième dispute entre nous. Chaque année, c’est la même chose. Même quand il a l’argent, il est assis là, il ne veut rien faire alors que pour les autres enfants qui sont dans ma famille, tout a été acheté, tout a été pris en charge. Je ne dois pas lui poser la question…Et, il porte critique à tout, il insulte tout le monde, méprise les gens, il connait plus que tout le monde ».

Lire aussi : Violences conjugales : Ces victimes qui refusent de dénoncer 

 

Mais, pourquoi rester avec lui ? 

« On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Je suis avec lui depuis de nombreuses années, chaque couple vit des problèmes mais, je suis fatiguée, je n’en peux plus. Il a sorti le couteau hier, menaçant de me tuer et rien ne peut lui arriver. Je reconnais que j’ai reçu des conseils mais je me suis entêtée, mais, je me sens tellement coupable, coupable d’avoir gâché ma vie, coupable d’avoir refusé de faire des études qui m’auraient mises à l’abri de ce que je subis aujourd’hui. Voir ses enfants pris en charge par les membres de ma famille n’est pas évident mais, je suis fatiguée… ».

En attendant de soigner ses blessures, aussi bien physique que psychique, il faut également gérer l’accouchement qui va intervenir au cours de la deuxième semaine d’Octobre 2019. Va-t-elle rentrer chez son fiancé, elle répond par la négative : « Après l’accouchement, je vais voir dans quelle mesure je pourrais ouvrir un salon de coiffures dans lequel je vais offrir de nombreux services. Je suis nantie d’un diplôme d’esthéticienne et, je compte me battre, même comme je sais que ce ne sera pas toujours évident… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Pour Célestine Ketcha Courtès, cette campagne va permettre à la capitale de se préparer pour les échéances sportives à savoir le Championnat d'Afrique des nations  en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations en 2021.

 

En prélude à la journée mondiale de l'Habitat qui va se célébrer le 07 octobre prochain, Célestine Ketcha Courtès le Ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a décidé de lancer la campagne baptisée «Yaoundé capitale propre ». Cette campagne, il convient de le préciser, concerne exclusivement  la capitale. De façon concrète, c’est un concours d’hygiène et salubrité. L’objectif est de sensibiliser et de mobiliser l’ensemble des acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Il est aussi question de promouvoir et de pérenniser des initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité.

Pour cette campagne, trois bourses sont en jeux. Il y a 2,5 millions de Fcfa prévus pour le premier. 1,5 million de Fcfa pour le deuxième. Et 1 million de Fcfa pour le troisième. La sélection des lauréats porte sur plusieurs critères comme, la gestion des déchets solides et liquides, l'organisation citoyenne, l'entretien des espaces verts, la lutte contre les encombrements permanents et temporaires le long des voies principales, l'embellissement des façades avant des domiciles, entre autres.

Pour Célestine Ketcha Courtes la campagne va permettre également à ce que le pays reçoive les évènements qu’il doit abriter dans de bonnes conditions. « Le Cameroun se prépare à accueillir de grands évènements, à l'instar de la journée mondiale de l'Habitat dans moins de deux mois, le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 2021. Il est donc important de trouver les moyens de montrer un visage reluisant pour notre capitale », a expliqué le Minhdu.

Il faut noter que dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Habitat, le Cameroun va accueillir pendant une semaine durant, les Etats membres de l'Onu-Habitat et plusieurs acteurs de développement internationaux.

 

Liliane N.

 

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La salle de conférence de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord a abrité ce mardi 03 septembre 2019, la cérémonie de  présentation du charbon fabriqué à base des déchets organiques aux partenaires et aux populations du Nord. 

 

Dans la région du Nord, la coupe anarchique du bois porte un sérieux coup à l’écologie et à la stabilité de l’écosystème. C'est donc pour trouver des réponses à cette menace environnementale que les étudiants en stage à la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord ont mis sur pieds une technique de fabrication de charbon bio. « Je suis très content d’avoir contribué à la fabrication de ces produits qui sont très bénéfiques non seulement pour la population mais aussi qui lutte contre le changement climatique et  la protection de l’environnement », souligne Mohamed Ali, étudiant à l’école supérieure des sciences agro industrielles de Yaoundé.

 

Le processus de fabrication

Sous la conduite des responsables de la délégation régionale de l’environnement et de ses partenaires dont la Giz et la Sodecoton, ces étudiants ont reçu des connaissances sur la fabrication des charbons écologiques suivant un processus bien déterminé. Selon Serge Moumani Emou chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord : « pour fabriquer le charbon à base des déchets, il faut d’abord collecter ces déchets qui seront déchiquetés en petits morceaux puis séchés. Après séchage, on passe par la carbonisation et après quelques temps, on referme toutes les ouvertures du carbonisateur qu’on laisse pendant 30 minutes. Après combustion, ce déchet est récupéré puis séché. Et on passe au pilage. Après avoir pilé, on tamise. Et ensuite le mélanger avec de l’eau pour qu’on puisse fabriquer les boules », explique le chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord.

La vulgarisation de l'usage de ces charbons bio contribuerait donc à  intensifier la lutte contre la désertification. Les acteurs qui ont pris part à cette cérémonie ont été interpellés à faire large écho de  l’information afin que la forêt ne se vide pas de ses bois.

 

Innocent D H

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4500 de ces poteaux étant au stade critique sont en cours de changement.

 

Certaines personnes s’interrogent sur la persistance des coupures électriques dans la ville de Yaoundé. On pensait qu’avec la réhabilitation du poste électrique de l’ancienne Brigade de renseignements géologiques et miniers (Brgm) de Melen, les délestages ne seront plus qu’une histoire ancienne. Oh que non ! Car le weekend dernier, et même quelques jours avant, certains quartiers de Yaoundé ont encore passé de longues heures sans énergie électrique.

Il s’agit précisément des quartiers alimentés à partir du poste transformateur de Ngousso. Une source en service au Ministère de l’Eau et de l’Energie ayant requis l’anonymat tente d’apporter une explication à ce qui se passe. «Le poste de Ngousso a été surexploité pendant plusieurs semaines pour relayer Melen. Il était donc question d’effectuer des travaux de grosse maintenance sur cet équipement, lui-même déjà amorti, pour éviter un autre incident», déclare-t-elle dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Cependant, il convient de souligner que les problèmes de fourniture d’énergie électrique à Yaoundé ont bel et bien débuté avant l’incendie survenu au poste Brgm de Melen. Il y a de cela quelques mois encore, Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie, en faisant un état de la fourniture de l’énergie électrique à Yaoundé faisait savoir que 10.000 poteaux sont défectueux. Et parmi lesdits poteaux, il y en a 4500 en stade critique qui sont en cours de changement.

Ces travaux de changement sont cependant négativement impactés à cause de l’insécurité. L’entreprise en charge de la distribution rencontre des difficultés d’approvisionnement. A cela il faut ajouter, les pluies accompagnées de vents violents qui font tomber des arbres ou renversent des poteaux, entraînant des coupures dans la fourniture de l’énergie.

S’il faut revenir aux travaux relatifs à la réhabilitation du poste de Melen, il faut quand même rappeler que Nana Kontchou le Directeur général d’Eneo avait laissé entendre qu’ils s’étendront sur une période de trois et six mois. L’objectif étant de construire un poste complètement moderne.

 

Liliane N.  

 

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Les dépistages ont été faits gratuitement, grâce à l’apport du Cercle des amis du Cameroun.

 

Le Cercle des amis du Cameroun (Cerac) a décidé d’apporter sa contribution aux Synergies africaines engagées dans la lutte contre le Vih Sida. Le Cerac a de ce fait pris part à une opération de dépistage de cette épidémie, qu’elle a rendue gratuite. Une opération qui s’est déroulée les 29 et 30 août 2019, dans l’arrondissement de Yaoundé 3.  Alors que l’objectif était d’avoir 500 jeunes dépistés, il y a eu au final, plus de 600 personnes ayant fait leur test pour connaître leur statut sérologique.  « Je tire deux leçons. La première, c'est que les jeunes ont massivement répondu à l'appel du CERAC. Cela veut dire qu’ils aiment leur mère, Mme Chantal Biya. En deuxième lieu, je me rends compte que les jeunes se sentent responsables de leur vie et de l'avenir du pays », a déclaré Mme Abanda, le 1er adjoint au Maire.

Il convient de rappeler qu’au début de cette édition de Vacances sans sida, les Synergies africaines, association créée par Chantal Biya la Première Dame a indiqué qu’un accent sera mis sur le dépistage. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Jean Stéphane Biatcha le Secrétaire exécutif de Synergies africaines contre le sida et les souffrances apportait des précisions sur l’importance de se faire dépister.

« Le dépistage demeure d'actualité. C'est un axe majeur de la lutte contre le sida. Le premier 90 de l'objectif 90-90-90 fixé par la communauté internationale pour 2020 porte là-dessus. 90% des personnes séropositives doivent connaître leur statut sérologique. Cela permet à la personne qui le sait de se protéger. Il se met alors sous traitement et évite par conséquent la propagation du virus. C'est important de connaître son statut sérologique : on ne le dira jamais assez. Le début de la solution dans la lutte contre le sida passe d’abord par la connaissance de son statut. C'est le point de départ. C'est une des priorités de notre combat. Pour se faire, les tests sont disponibles et le dépistage est volontaire et gratuit », avait-il déclaré.

Pour revenir à l’opération de dépistage gratuit ci-haut mentionné, les jeunes qui ont fait leur test, ont reçu des préservatifs, une fois de plus grâce au Cerac. Ils ont également bénéficié d’un exposé portant sur l'importance du dépistage du VIH et sur la maîtrise de son statut sérologique.  Au terme de cette opération de dépistage, Marguerite Mbella Mbella, coordonatrice générale adjointe du Cerac, chargée du volet diplomatique a déclaré «je pense que la première dame sera très contente de ce que le CERAC fait. Nous félicitons tous ces jeunes qui sont prêts à se préserver pour ne pas attraper la maladie ».

L’édition 2019 de Vacances sans sida prendra fin le 11 septembre prochain à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord.

 

Liliane N.

 

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Sept mois après l'arrestation de Maurice Kamto, quelques membres de son directoire et ses alliés politiques, j'ai eu, cet après-midi (dimanche, 1er septembre 2019), le plaisir et le loisir de rendre visite à ces résistants politiques, qui ont, contre vents et marées, décidé de mener les marches nationales à la résistance au hold-up éléctoral entamées et réprimées le 26 janvier 2019 dans des villes camerounaises. Au moment où je me suis décidé, à la fin de l'émission "Zappresse", à aller passer une visite éphémère à la prison principale de Yaoundé, lieu de détention de ces Hommes politiques, j'avais, honnêtement, des a priori, des stéréotypes, des affects et, a fortiori, des représentations individuelles sur leurs conditions de détention et sur leur vécu quotidien depuis l'entame de leur parcours de combattant à Douala, baptisée ville frondeuse. Grande a été ma surprise de constater, fort au contraire, d'autres réalités patentes. En effet, initialement, je pensais trouver, au premier abord, des prisonniers affaiblis, amaigris, amoindris et assaillis de découragement, de démoralisation prêts à succomber au fatalisme. Que nenni! J'ai, plutôt, vu des détenus politiques, tous, sereins, affables, joviaux, et, par corollaire, déterminés à se défendre, valablement, à la barre devant le Tribunal militaire de Yaoundé le 6 septembre 2019.

Sans scrupule, sans fards et sans vergogne, tous ou presque attendent, sereinement, ce que d'aucuns nomment, d'ores et déjà, le "procès de l'année 2019" et s'apprêtent, en accord parfait avec leur conseil, à porter, devant le Tribunal militaire, tous les arguments de droit pour démontrer leur innocence. Je pensais, par la suite, avoir affaire, ce jour du seigneur, à des individus n'ayant plus la même fougue, la même verve et la même impétuosité d'antan puisqu'ayant subi des formes de torture psychologique et physique durant cette trajectoire marquée du sceau de l'enfer en milieu carcéral. Que nenni! J'ai vu, a contrario, Alain Fogue, le Trésorier national du Mrc, très décontracté, fort enthousiaste et enclin à relater, in extenso, les mécanismes de manipulation honteuse du Droit dans un système structuré autour de la dictature et de la répression. Le Géostratège, par ailleurs membre fondateur du Mrc, soutient que le combat politique que les résistants ont engagé n'est qu'à ses débuts. C'est pourquoi, à cette phase de latence de la résistance, le leader national, ses congénères et lui ne sont pas prêts à lâcher du lest, à lâcher prise et à déposer les armes dans ce champ de bataille symbolique. C'est un homme de conviction que j'ai rencontré il y a peu et qui reste et demeure décisif dans son intentionnalité et dans son discours. Fogue, au sortir de cette visite de courtoisie, n'a pas hésité, in extremis, pour détendre l'atmosphère, à me lancer une boutade, en me faisant savoir que je ne dois pas être ébahi si un de ces quatre matins je suis interpellé par la Gestapo, au regard du fait que des interviews que j'ai réalisées avec plusieurs membres du directoire et alliés ont été co-menées avec Paul Chouta, le web journaliste, arrêté le 27 mai 2019, et qui les a rejoint le 30 juillet 2019 à la prison principale de Yaoundé. C'était alors plus d'une semaine après la survenue de la mutinerie à la prison centrale de Yaoundé. Mutinerie causée par des leaders anglophones revendiquant leur mise en liberté après deux ans d'incarcération sans suite favorable. Et votre humble serviteur de rire aux éclats et de lui faire savoir qu'avec ce régime décadent, il faut s'attendre à tout à tout moment bon gré mal gré.

Je pensais, dans le même sillage, voir Valsero essoufflé et érodé par les sept mois de détention dans le principal pénitencier du Cameroun. Mais en vain! J'ai vu Valsero, qui reste et demeure taquin, intriguant, amusant, incisif et iconoclaste dans ses envolées verbales à l'égard de l'ordre dominant qui les embrigade depuis le 28 janvier 2019. Le rappeur engagé a, en l'occurrence, la dent dure contre des communicants du parti au pouvoir, qui se plaisent et se complaisent, explique-t-il, à défendre l'indéfendable, à soutenir l'insoutenable lors des débats politiques sur des chaînes de télévisions locales. Débats audiovisuels qu'ils regardent tous sans discontinuer les week-ends. L'artiste, qui n'a, jamais, sa langue dans sa poche, estime, sans coup férir, que des mass médias au Cameroun sont des caisses de résonance et des instruments au service de la conservation et de la pérennisation du pouvoir de Yaoundé. Raison pour laquelle qui lève sa tête pour battre, en permanence, en brèche l'ordre établi et ultra dominant devient un homme épinglé, persécuté, importuné et dissuadé par tous les moyens par des agents des appareils répressifs de l'Etat. Valsero, la main posée sur le cœur, demande aux acteurs de la société civile de muer leurs organisations en lobbies forts, efficaces et efficients susceptibles d'impacter sur le cours de la vie sociopolitique.

Je pensais voir aussi Paul Eric Kingue fort diminué et découragé vu des accusations portées contre lui relativement à l'affaire du saccage des ambassades, thème que nous avions abordé lors de l'entretien qu'il nous avait accordé, il y a sept mois, Paul Chouta et votre humble serviteur dans ses services professionnels privés à Yaoundé. C'était quelques semaines avant son arrestation! Le président national du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (Mpcn) reste et demeure un homme convaincu de n'avoir guère éreinté l'Etat camerounais. L'ancien maire de Njombe Penja, qui avait déjà passé huit ans dans un pénitencier, constate que voici la neuvième année qu'il est en train d'achever étant écroué à Kondengui. Tous ses regards sont, désormais, tournés vers le procès du 6 septembre 2019 au Tribunal militaire de Yaoundé. Toute chose qui l'incline, de même que ces résistants politiques, à formuler une correspondance à faire parvenir aux autorités de la république, dont l'enjeu est d'exiger la tenue d'un procès juste, transparent et équitable conformément aux règles juridiques internes. Kingue et ses amis politiques demandent, par la même occasion, à l'Etat de permettre la présence des journalistes, qui doivent couvrir ce procès sans être expulsés ou, du moins, perturbés, tout autant qu'ils ne veulent pas que des Hommes de médias soient substitués à des militaires en civil en salle d'audience, dont le rôle consistera à théâtraliser la posture d'agents de renseignements lors des différentes audiences.

Que dire de Maurice Kamto, qui n'a eu, comme à l'accoutumée, de cesse de recevoir les visites de plus d'un durant les quatre heures passées à la prison principale de Yaoundé. Le président national du Mrc, dans une tenue traditionnelle d'apparat de couleur marron, toujours souriant et convivial, a accordé des entretiens à bien de ses collègues universitaires et à des militants du parti venus le rencontrer et échanger avec lui sur des sujets divers, dont le dévoilement ne mérite pas d'être fait tant il s'est agi, a posteriori, des échanges privés. Ce qui est privé ne devrait pas être publicisé ou tout simplement médiatisé bien qu'ayant la parfaite maîtrise de quelques sujets en débat lors des joutes. Rien ne sera donc guère relayé! Somme toute, l'on se rend compte que l'homme politique reste déterminé à se défendre comme ses membres du directoire et alliés, à l'instar de Albert Dzongang, Célestin Djamen, Michèle Ndoki et Christian Penda Ekoka que nous avons, dans la même veine, rencontrés et avec qui nous avons échangé à bâtons rompus. N'eût été la courte durée de cette visite dominicale, nous serions encore dans ce milieu carcéral en ce moment. Mais en vain! C'était, en fin de compte, une belle randonnée avec les prisonniers politiques du Mrc et alliés, qui restent maximalistes dans la voie étrennée depuis le lancement de la 2ème phase des marches nationales à la résistance au hold-up électoral. Tout passe et le combat continue, c'est leur leitmotiv dévoilé in fine! "Celui qui gagnera sera le vainqueur de cette résistance", pour reprendre Alain Fogue Tedom, qui ne démord pas en dépit de sept mois d'incarcération. Qui va alors vaincre cette résistance politique, encore à l'état embryonnaire à l'heure actuelle ? Question à 1 franc symbolique.

Le Don King 
Serges Aimé BIKOÏ

 

Published in Tribune Libre

Les exploitants miniers ont eu des échanges avec le ministre en charge des mines jeudi dernier, en prélude à la conférence internationale d’investissement qui s’ouvre lundi à Yaoundé.

 

La Conférence internationale d’investissement des mines et exhibition du Cameroun (Cimec) s’ouvre lundi prochain à Yaoundé. Ce sera sous le thème : « Nouvelles opportunités minières au Cameroun : mise en évidence de plus de 300 nouvelles anomalies et indices présentées par la Banque mondiale à travers le programme de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem) et le ministère en charge des mines ».

En prélude à cet événement de trois jours, une rencontre entre des sociétés minières, le ministre des Mines et les journalistes s’est tenue jeudi dernier à Yaoundé. Il était principalement question d’en savoir davantage sur l’expérience de l’échantillon d’entreprises devant participer à l’événement mais aussi leurs capacités à développer l’industrie minière au Cameroun (financements, technologies, techniques, etc.).

Au cours de l’événement proprement dit, rapporte Cameroon Tribune, il sera question de présenter à ces investisseurs les résultats des travaux de levées géophysiques aéroportées effectuées par le Precasem pendant cinq ans. Des études qui ont coûté 34,8 milliards de F avec l’appui de la Banque mondiale. Ces entreprises ont clairement manifesté leur intérêt et sont même déjà sur le terrain pour certaines.

C’est le cas de société minière et métallurgique Eramet. Déjà présente au Sénégal, au Gabon, cette structure revendique un lourd bagage dans l’exploitation minière. Il y avait aussi Camalco représenté à cette réunion par son directeur général, James Castiau qui a affirmé avoir un permis de recherche de bauxite dans l’Adamaoua.

Pour le ministre Gabriel Dodo Ndoke, « ce salon est organisé pour promouvoir les opportunités d’investissements. Mais nous voulions aussi montrer qu’il y a déjà des entreprises qui ont déposé leurs valises au Cameroun. Il se fait déjà des choses sur le terrain », a indiqué le Minmidt.

D’après le quotidien à capitaux publics, l’enjeu de cette 3e édition est grand, car de nombreuses retombées sont attendues des investissements qui pourront être faits dans l’exploitation et la transformation des richesses minières et minérales du sous-sol camerounais.

Dans le même temps, le développement du secteur minier, indique-t-on au Minmidt, est un levier déterminant à actionner pour l’opérationnalisation du plan directeur d’industrialisation du Cameroun dans son pilier mines, métallurgie et sidérurgie. Le programme du Cimec prévoit des conférence-débats, une exposition, des colloques, etc.

 

Otric N.

 

Published in Agro-Industrie

Près de 400 enfants ont reçu du matériel didactique au cours d'une cérémonie présidée mardi à Yaoundé, par le commandant de cette unité, le colonel Raymond Jean Charles Beko'o Abondo.

 

Ils étaient 392 enfants issus de 112 familles à recevoir du matériel scolaire. Ils sont orphelins pour avoir perdu un parent, militaire ou civil en service à la Garde présidentielle (Gp). “Les fournitures scolaires en question sont constituées de baskets, maillots, cartables, cahiers, calculatrices scientifiques, règles graduées, stylos, etc. Elles comptent pour l’année académique et scolaire 2019-2020 et sont le fait d’un élan de cœurs, d’une solidarité agissante entre des mécènes civils et des hommes en tenue”, rapporte Cameron Tribune

Présidée par le colonel Raymond Jean Charles Beko'o Abondo, commandant de la Gp, la cérémonie qui s'est déroulée mardi dernier, au poste de commandement de cette unité sis au quartier Obili à Yaoundé, avait un triple enjeu. Selon le commandant de la Gp, il est d’abord question de « promouvoir l’esprit de solidarité et d’entraide au sein de la grande famille du Mindef en général et de la Gp en particulier ». 

Ensuite, honorer les soldats tombés au front et enfin, assurer aux orphelins une éducation de qualité. Dans cette foulée, il a demandé aux pupilles de maintenir toujours ascendante, la courbe de leurs résultats scolaires pour honorer la mémoire de leurs défunts parents. Et pour maintenir ce cap, Aude Michelle Kamwe, représentante du Centre des œuvres sociales de la Gp a exhorté les récipiendaires à faire preuve de courage et d’abnégation au travail. Car, « le succès se trouve au bout de l’effort », a-t-elle déclaré. En retour, parents et enfants ont exprimé leur contentement et assuré de faire bon usage des dons reçus. 

Rendue à sa septième édition, la cérémonie de remise d’appoint aux orphelins de guerre a débuté par une prière inter religieuse. Prière au cours de laquelle les hommes de Dieu ont imploré le Très haut afin qu’il accorde à ces enfants santé, sagesse et intelligence. Lesquelles garantissent une année scolaire heureuse et réussie. Les religieux ont prié pour ceux qui ont manifesté leur générosité afin qu'il leur en donne davantage. Ils ont enfin exhorté d'autres âmes de bonne volonté pour que cette solidarité soit en permanence agissante. 

La Garde présidentielle est un commandement militaire interarmées placée sous l'autorité directe du Président de la République. Elle est constituée d'éléments d'élite provenant des forces de défense. Elle a pour missions: la garde, la protection du palais de la présidence de la République et des résidences présidentielles; la participation à la protection du chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses hôtes; la participation aux escortes et honneurs au chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses hôtes de marque; la participation aux cérémonies officielles.

 

Otric N.
Published in Education

Selon les faits, la microfinance Comeci est accusée d’avoir soutiré 28 millions de Fcfa dans le compte d’un épargnant. La victime a traduit l’établissement au Tribunal de première instance de Yaoundé et exige la somme de 51,2 millions de FCFA à titre de réparation de ce préjudice économique et dommages subis.

 

La célèbre microfinance Comeci installée dans la cité capitale peine à projeter une bonne image auprès de sa clientèle et du grand public depuis quelque temps. En effet, elle fait face à un nouveau scandale. Un plaignant, épargnant de cette société, a traduit Comeci au Tribunal de première instance (TPI) en juillet 2019 pour abus de confiance et rétention sans droit de la chose d’autrui en vidant frauduleusement 28,2 millions FCFA dans son compte d’épargne sans aucune explication.

« Au TPI, la microfinance ne s’est en aucun cas manifestée afin de rejeter les accusations de Samuel Gildas Kouam. Les circonstances de ce retrait surprenant remontent au 7 septembre 2017 lorsque ce client était sur le point d’effectuer un retrait d’argent dans son compte.  Il sera surpris de constater que les fonds logés n’y existaient plus. Il entreprend alors des démarches au sein de l’établissement pour avoir des éclairages. Toutes les démarches ont été vaines. C’est dans le but d’entrer en possession de ses économies qu’il s’est tourné vers la justice », indique le journal EcoMatin.

A en croire le journal, l’avocat de la partie accusatrice souhaite que le TPI déclare Comeci coupable des faits reprochés. Il regrette que la microfinance censée protéger et sauvegarder les fonds des épargnants se retrouve en justice pour avoir soutiré de l’argent dans le compte appartenant à l’un de ses clients.

« Afin de réparer ce préjudice, l’avocat de la victime prie la justice qu’il soit alloué à son client la somme totale de 51,2 millions FCFA en tenant compte des dommages subis par l’épargnant dans cette affaire. Le verdict du TPI était prévu ce 20 août 2019 », peut-on lire.

Pour rappel, la société camerounaise de microfinance Comeci est sous administration provisoire. En effet, en raison des difficultés rencontrées par Comeci depuis 2016, le 16 janvier 2018, la commission bancaire de la région Afrique centrale, la COBAC, a décidé de la placer sous administration provisoire. Bernard Mvogo a ensuite été nommé administrateur par intérim pour un mandat de six mois. Mais jusque-là, il semble que les choses n'ont pas changé.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Jean didier Ndo ingénieur électricien d’Eneo, par ailleurs chef de projet de réhabilitation du Poste transformateur de Melen, indique que l’apport du barrage de Memve’ele va permettre d’augmenter la puissance de l'énergie distribuée dans les ménages.

 

Pour achever les travaux de réhabilitation du courant électrique à Yaoundé et dans ses environs, les techniciens en charge de cette tâche avaient demandé un délai supplémentaire de 72 heures. Il faut rappeler que le délai préalablement donné à Eneo et à la Sonatrel par le gouvernement était de sept jours arrivé à expiration vendredi dernier. Toutefois, il convient de préciser que ce jour-là, il y a eu remplacement des 19 cellules du poste transformateur de Melen calcinées par le feu. Des tests ont même été réalisés.

Les travaux devraient donc en principe s’achever ce 28 août 2019. Yaoundé et ses environs devraient retrouver le cours normal dans l’alimentation en énergie électrique. Parlant donc de l’état d’avancement desdits travaux, Jean didier Ndo ingénieur électricien à Eneo, par ailleurs chef de projet de réhabilitation du Poste transformateur de Melen dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Cameroon tribune, a tenu à rassurer sur la qualité du service. A en croire celui-ci, les délestages ne seront plus que de l’histoire ancienne.

« Les travaux sont achevés. Le ministre nous a prescrit de respecter la réglementation. Nous allons donc partir graduellement et cette gradualité finira dès mardi, des essais peuvent ne pas être concluants et dans ce cas, il faudra reprendre les travaux sur ce matériel. Mais nous sommes sereins, tout ira bien. Il faut aussi dire que la puissance de l'énergie distribuée dans les ménages va augmenter parce que nous avons l'apport de Memve'ele qui est déjà là, à hauteur de 65 Mw. On va donc avoir une meilleure qualité de service dans la ville de Yaoundé et tout le monde va le ressentir. Ceux qui se plaignaient des chutes de tension ne les auront presque plus. Par ailleurs, il ne faudrait pas penser qu’un incident qui surviendra dans le réseau est nécessairement lié au problème que nous avions », a déclaré Jean didier Ndo.

 

Liliane N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01