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Les images sont cauchemardesques, de part et d'autre, on voit encore quelques flaques de sang et, les carcasses des deux voitures accidentées ne laissent subsister aucun doute sur le drame qui s’est déroulé aux premières heures de cette matinée, sur la route de Soa à Yaoundé. 

 

Le témoignage de quelques témoins

Simplice Bopda, technicien à radio Bonne Nouvelle : « Il était presque 8h, quand l’on a entendu le bruit causé par un grand fracas et, de là où j’étais, j’ai vu le cargo se retourner pour se retrouver dans le sens contraire de sa destination première. Une petite voiture, de marque Ford, sortant de la ville universitaire de Soa, a brusquement quitté la route et est venue percuter le car de Soa qui lui, venait de Yaoundé et a garé pour déposer les clients…’accident s’est produit au lieu dit Maison Rose, à quelques mètres de RBN».

Le Pasteur Franklin Yebga, lui aussi témoin de la scène revient sur ce qu’il a vécu : « J’avais une émission à radio Bonne Nouvelle ce matin. C’est horrible, le moteur du mini bus a carrément sauté. Il y’a du sang partout. Le choc était très violent… ».

 

Plusieurs morts sur le carreau

« Je ne peux pas dire avec exactitude le nombre de morts là sur place », affirme Simple Bopda « Cependant, j’en ai vu trois. Le convoyeur du car de Soa qui, je crois n’avait aucune chance de s’en sortir, au regard du choc et, les deux passagers de la petite voiture. Si vous voyez même dans quel état elle est, c’est évident qu’ils n’auraient pu s’en sortir vivants… Les autres personnes ont été conduites à l’hôpital».

Le trafic a connu quelques perturbations. Dans les deux sens, les voitures étaient obligées de ralentir, évitant elles aussi de heurter les nombreux curieux qui ont pris d’assaut, les lieux du sinistre. Fort heureusement, assure Clavère Ngog, technicien dans un chantier : « Les camerounais n’ont de cesse de me surprendre, vraiment. Alors qu’on venait à peine de vivre cet accident mortel, j’ai vu les gens sortir de partout, terrible… ».

 

Accident de la circulation : deuxième cause de mortalité au Cameroun en dehors du paludisme  

Dans un rapport publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, près de deux mille personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation au cours de l’année 2018 et, six mille autres ont été blessées ou mutilées. Depuis le début de l’année en cours, malgré les dispositions sécuritaires prises au niveau du ministère des Transports en plus des réformes entreprises par tous ceux qui ont la charge du respect du code de la route, l’on n’est pas loin d’atteindre ces chiffres.

L’on n’est pas en mesure d’établir les causes exactes de l’accident de ce jour, sur la route qui mène dans cette banlieue de Yaoundé mais, tout porte à croire que le petit véhicule a eu un problème technique et, le conducteur n’a pas pu la maîtriser.

Ce qui a malheureusement apporté le deuil dans de nombreuses familles  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Cette opération qui se déroule au Boulevard du 20 mai à Yaoundé va s’étendre du 26 août au 04 septembre 2019.

 

Depuis la journée du lundi 26 août 2019, à l’esplanade du Boulevard du 20 mai, il se tient une campagne spéciale de vente promotionnelle des fournitures scolaires. C’est une opération initiée par le Ministère du Commerce qui a à sa tête Luc Magloire Mbarga Atangana. Il est question pour ce département ministériel qui agit par le biais de sa délégation régionale, de donner un coup de pouce aux parents à cette veille de rentrée scolaire.

« Lors de la rentrée, nous devons nous mobiliser pour accompagner les parents de manière à ce que toute la communauté éducative soit prête à affronter l’année scolaire », a déclaré Alain Romuald Ombédé Nama, le délégué du Ministère du Commerce pour le Centre sur les antennes du poste national.

Les parents sont donc conviés à prendre part à ladite campagne. Car, soulignent les organisateurs de cette opération, il y aura des réductions de prix sur des articles comme les livres, les cahiers et autres fournitures scolaires. «Nous avons mobilisé les opérateurs économiques pour permettre aux parents de préparer à des prix abordables cette rentrée scolaire», explique Alain Romuald Ombédé Nama.

Aussi, selon le délégué du Ministère du Commerce pour le Centre, il y a un éditeur de livre qui sera présent sur le lieu de la campagne. Il a été appelé pour ne vendre que les ouvrages inscrits au programme. Il proposera donc aux parents des prix promotionnels et qui conviennent aux différentes bourses.

La vente spéciale ne concerne pas que les fournitures scolaires. Il y a également des produits de grande consommation qui sont proposés. « Nous avons aussi les produits de première nécessité. Nous avons le lait, le riz, les lessives, les œufs, les huiles de tables. Chaque fois qu’on aura dégagé un 100f, un 500f, un 1000f ou un 2000f par rapport à la vente promotionnelle, on peut ajouter un crayon, une gomme, une règle ou un cahier », explique Alain Romuald Ombédé Nama.

 

Liliane N. 

 

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A exactement 11 jours de la rentrée scolaire 2019-2020, l’ambiance dans les marchés, les établissements scolaires et les librairies dans la ville de Yaoundé laisse planer un air de rentrée de classe imminente. L’heure est aux derniers réglages.

 

A Yaoundé, au marché central comme au marché Mokolo, les coins de rues sont bondés des fournitures scolaires et autres matériels didactiques. Ici, les vendeurs ambulants qui se recrutent parmi les jeunes scolaires ou non se frottent déjà les mains. Le marché, bien que timide encore, leur permet déjà de trouver leurs comptes. A longueur de journée, ils arpentent les coins et recoins des quartiers à la recherche des potentiels clients.

Les lieux de forte affluence restent les librairies. Les gérants s’activent afin de mettre à la disposition des parents les livres au programme et autres fournitures pour la réussite des enfants. Les parents, en attendant le salaire du mois d’août, ont les yeux rivés sur le calendrier afin de procéder aux achats du nécessaire pour la rentrée prochaine. Les boutiques sont aussi achalandées des uniformes des différents établissements.

Pour ces parents qui n’attendent pas les salaires et qui veulent éviter les bousculades de dernière minute dans les marchés avec la surenchère des prix, ces derniers jouent la carte de la prudence en achetant dès maintenant les fournitures scolaires. « Je suis là pour acheter des sacs et quelques cahiers pour mes cinq enfants. Je préfère le faire maintenant pour éviter les embouteillages de dernières minutes. En plus les prix sont encore abordables », révèle Sylvie, parent d’élèves.

Dans les établissements, ce sont les travaux de réfection des salles et les inscriptions qui meublent le quotidien des responsables de ces structures d’apprentissage. C’est le cas par exemple, au complexe scolaire bilingue « L’Eveil et l’Excellence » au quartier Nsam Escale où, les responsable accueille au moins dix parents par jour.

Lire aussi : Garoua : Le parfum de la rentrée scolaire 2019-2020 se fait déjà sentir 

Pour les établissements qui ne fournissent pas les uniformes, l’heure est aussi aux achats des tissus et les tailleurs commencent déjà à faire de bonnes affaires.

Rappelons ici que, au mois de juillet, le ministère des enseignements secondaire du Cameroun a rendu public le calendrier de cette année scolaire. Ainsi, le premier trimestre de la prochaine année scolaire commencera du lundi 02 Septembre au vendredi 20 Décembre 2019, puis le second ira du lundi 06 janvier au 27 mars 2020, et enfin le troisième du lundi 14 avril au vendredi 05 juin 2020.

Voilà donc qui résume les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire dans la ville de Yaoundé.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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A l’occasion de la 7e édition de la soirée de louange et d’adoration organisée par Act Of Worship (un groupe camerounais de musique chrétienne), le musicien canadien a mis en effervescence les milliers de mélomanes venus l’écouter.

 

Chaque année le groupe Acts Of Worship invite au Cameroun un artiste étranger pour partager avec le public camerounais les merveilles de la gloire de Dieu. Cette année, et pour la deuxième fois consécutive, les jeunes camerounais ont jeté leur dévolu sur le chantre canadien Jean Jean. Pendant plus d’une heure il aura tenu en haleine les nombreux mélomanes qui ont fait le déplacement pour la salle de fête de la Croix Rouge Camerounaise à Yaoundé. Sur des chants chrétiens populaires et d’autres moins connues de son répertoire, les participants ont dancé et se sont réjouis des grâces de Dieu. Rappelons qu’il aura été précédé sur la scène par le Pasteur Karhel, un chantre dont la dextérité et la profondeur dans la connaissance de Dieu a permis à toutes les personnes présentes d’adorer et de se prosterner aux pieds de Dieu. Un véritable chantre de l’Eternel.

Qui est Jean Jean ?

Jean Jean est un jeune homme né d'une famille avec des principes évangéliques. Il est le seul garçon d'une famille de quatre enfants. À sa naissance, qui fut quelque peu difficile, sa mère fait la promesse à son Dieu que cet enfant sera à son service pour la vie qui lui a été donné. Dès ce moment, il ne pouvait plus vivre comme le commun des mortels. Très vite, il a développé un amour pour la musique. Au premier abord, cet amour ne fut pas réciproque. Jean Jean a connu une jeunesse normale, comme tout autre jeune, il a fait parti d'équipe sportive, mais rien ne pouvait le départir de cet amour pour la musique.

Dans son adolescence, il s'est habitué à écouter de la musique en temps hors de temps. La musique a vraiment pris une grande place dans sa vie quotidienne lorsque l'on annonça aux jeunes de son église qu'une chorale serait formée, il avait le désir de se joindre à l'équipe, mais il fallait faire un choix, car les pratiques et les répétitions se tenaient la même journée. Le choix n'était pas facile, car il avait de grandes possibilités de devenir un joueur de handball de calibre international, mais son désir d'étancher sa soif pour la musique le conduit à quitter l'équipe des Celtiques de Montréal pour se joindre à la Chorale des jeunes d'Outremont. Dès lors, il démontre des habiletés naturelles pour le chant.

Avec beaucoup d'encadrement de son directeur vocal d'alors, Marc-Élie Morisset, il découvre d'autres aspects de la musique qui lui étaient totalement inconnus. Mêlé à sa passion pour la musique, il développe une relation avec Jésus-Christ qui l'amène à passer beaucoup de temps dans le jeune et la prière, là encore il s'affectionne d'une autre passion, connaître Dieu. Sa soif pour comprendre ce qui se passait autour de lui le pousse, il s'entoure de gens spirituels qui lui permettent d'approfondir sa relation avec Dieu. C'est alors qu'il apprend à mixer ses deux passions, le chant et la prière pour édifier. D'abord, dans les temps de prières et de jeunes pour être ensuite appelé à le faire dans la grande assemblée.

À l'âge de 20 ans, il commence à ressentir fortement un appel sur sa vie et sous la tutelle de son pasteur, le Rev. Georges M. Morrisset, il devient compagnon du ministère pastoral. Au travers ce ministère, il a su s'identifier et reconnaître le don que Dieu a placé en lui.

Au terme de son concert à Yaoundé, les participants ont retenu qu’il faut « rêver grand », à la dimension du Dieu qu’on sert.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est depuis le vendredi 16 août 2019, que la cargaison contenant le matériel nécessaire pour la réhabilitation des installations qui posent problème dans la capitale, a foulé le sol camerounais.

 

C’est un matériel qui vient de la France. Il a été réceptionné vendredi dernier en présence des responsables du Ministère de l’Eau et de l’Energie et ceux de la société Eneo. Il s’agit en fait, de 19 cellules commandées depuis le pays d’Emmanuel Macron. Ledit matériel a été déposé au poste source électrique du BRGM sis au quartier Melen à Yaoundé. Les responsables suscités ont profité pour faire le point sur l’avancée des travaux. De façon précise l’attention a été portée sur les ateliers 1 et 2 du poste de Melen.

Le quotidien gouvernemental qui parle aussi de l’arrivée du matériel devant permettre de rétablir le courant électrique à Yaoundé et dans ses environs rapporte que « concernant l'atelier 1 qui porte sur la salle de 15 kilovolts, remplaçante du bâtiment ravagé, les travaux consistent, d'après Jean Didier Ndo, à aménager le local de manière à ce qu'il puisse accueillir les cellules qui sont, elles, préfabriquées. L'atelier 2 qui se situe au niveau du transformateur intact, consiste à la pose et au raccordement des câbles aux cellules ».   

A titre de rappel, c’est le mercredi 07 août 2019, qu’un incendie s’est déclaré en ravageant les installations du poste transformateur de Melen. Ledit poste, il convient de le noter, permettait jusqu'alors, d'alimenter près de 28% des ménages de Yaoundé en énergie électrique, à partir de celle provenant des barrages hydroélectriques du pays tels que Memve'ele, Songloulou et Edéa.

Lire aussi : Panne électrique à Yaoundé: L’État somme Eneo pour une rapide normalisation de la situation

Au cours d’une conférence de presse récemment donnée, Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie a indiqué que le gouvernement donnait à la société Eneo, un délai de 7 jours pour remédier au problème. Aussi vu le délai fixé pour un retour à la normale du courant électrique à Yaoundé et dans ses environs, d’aucuns ont salué l’arrivée du matériel devant servir pour la réalisation des travaux.

 

Liliane N. 

 

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Ce projet financé par Eximbank China (pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach) devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension.

 

Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a exprimé sa satisfaction le 7 août 2019 à l’issue de la visite des différents sites du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (PAEPYS).

A en croire la Crtv, c’est un sentiment de satisfaction et d’optimisme qui anime le chef du gouvernement au terme de ses différentes escales de la visite des chantiers du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs le mercredi 7 août 2019.

De Nkometou au bord du fleuve Sanaga en passant par Emana et Batchenga, Joseph Dion Ngute a exprimé sa satisfaction quant à la célérité observée sur les différents chantiers. Aussi, le Premier ministre a-t-il donné des assurances sur la détermination du gouvernement à accélérer le processus des indemnisations en vue de l’avancement des travaux.

Pour le seul site d’Emana-Batchenga étalé sur 13 hectares, 250 ouvriers dont 200 Camerounais sont à pied d’œuvre et des engins qui tournent à plein régime. Ici, la station de traitement d’eau en construction dispose d’une capacité de 300 000 m3/jour extensible à 400 000 m3.

D’après Dieudonné Ombala, directeur du projet PAEPYS, cela permettra de combler le gap de la production actuelle qui est de 185 000 m3 pour la ville de Yaoundé. Dans ce sens, le poste de transformation d’énergie de Nkometou est déjà presque achevé. Principale difficulté, la non libération des emprises et le non-paiement des indemnisations.

Estimé à 500 milliards de Fcfa, le PAEPYS se veut un projet futuriste devant permettre aux populations de Yaoundé d’oublier le triste souvenir des robinets secs. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.

Concernant la libération des emprises du projet, les indemnisations ont déjà été payées aux populations impactées sur le corridor de la conduite reliant la station de captage à l’usine de traitement pour un montant de 650 millions FCFA.

Yaoundé compte actuellement un peu plus de 2 millions d’habitants. Les besoins de pointe, pour leur alimentation en eau potable, sont estimés à 315 000 m3/jour. L’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, son unique source d’alimentation en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui  crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j. Conséquence, Yaoundé connaît le rationnement de l’eau potable.

 

Otric N.

 

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La sélection nationale de volleyball dames U-18 a achevé ce mercredi dernier à Yaoundé, la première phase du troisième regroupement en vue du championnat du monde de leur catégorie.

 

Les volleyeuses camerounaises des moins de 18 ans ont bouclé mercredi 31 juillet 2019, la première étape de leur troisième regroupement au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Cette  sélection camerounaise  prépare le prochain Championnat du monde de leur catégorie qui se déroulera du 05 au 14 septembre prochain en Egypte. Selon la Fédération Camerounaise de volleyball, cette étape de leur stage préparatoire,  portait sur la préparation physique générale des joueuses. Les Lionnes cadettes bénéficient ainsi d'un repos de quelques jours, avant leur retour pour une autre étape de leur préparation. Les filles d’Emile Tongtong reprendront les entraînements le mercredi 07 août 2019. Au cours de cette deuxième phase, le staff technique s'attardera sur la tactique de jeu.

 

C’est depuis décembre 2018 que les volleyeuses camerounaises U-18 préparent leur participation à ce grand rendez-mondial. La sélection cadette a déjà effectué plusieurs stages à Yaoundé  avec des programmes différents. Cette équipe avait effectué la deuxième phase du deuxième regroupement du stage préparatoire au mois d’avril dernier. Au cours de ce deuxième regroupement, le sélectionneur national, Emile Tongtong avait convoqué 20 joueuses qui évoluent dans les clubs locaux. Le groupe a été outillé sur la mise en place des bases tactiques et d’un véritable système de jeu.

 

Le dernier regroupement qui aura lieu toujours au palais des Sports de Yaoundé, permettra de retenir les 14 joueuses qui iront défendre les couleurs du Cameroun à la phase finale  du championnat du monde prévu sur le continent africain. C’est la première participation de la sélection Camerounaise à cette compétition. La sélection nationale cadette a décroché sa qualification pour la phase finale de ce Mondial, aux 3es jeux de la jeunesse qui se sont déroulés au mois de juillet 2018 à Alger en Algérie. Les Lionnes cadettes avaient décroché la médaille d’argent après leur défaite 3-1 devant l’Egypte en finale. Une qualification historique pour l’équipe nationale cadette, que la Fédération camerounaise de volley souhaite en faire une participation  mémorable.

 

Marie MGUE

 

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Certains habitants de Yaoundé vivent avec une nouvelle maladie qui affecte aussi bien leur physique que leur moral. Ce malaise s’appelle « La route ». Dans la commune de de Yaoundé II, le tronçon Nkolbikok – Mokolo est un vrai parcours du combattant autant pour les piétons que pour les automobilistes. La route est truffée de nids de poules, d’énormes mares d'eaux stagnantes, intensifiées en cette période de pluie.

 

Il faut se rendre à Mokolo pour comprendre l’expression « le Cameroun a mal à ses routes. » En effet, il est très difficile de se déplacer dans cette partie de la ville de Yaoundé. Les véhicules sont obligés de se déplacer très lentement et mettent deux à trois fois plus de temps que sur les routes goudronnées.

 

Au lieu-dit "ancien stationnement de Douala", il faut protéger sa voiture, ne pas gratter celle du voisin ou tout simplement éviter de cogner les conducteurs de mototaxis. Scène bien difficile à produire. Et que dire des embouteillages causés ? Autant d’embûches difficiles à surmonter au quotidien. Et c’est depuis de nombreuses années que cela dure. Les populations essayent de s’y accommoder sans vraiment y parvenir. « Nous essayons de nous adapter mais c’est dur. A peine tu laves ta voiture que tu reviens la salir ici. Tous ces trous fragilisent nos amortisseurs, et quand ils finissent par s’abîmer, les réparations nous reviennent très chères », témoigne un conducteur de taxi.

 

« Cette route nous permet d’aller nous ressourcer au marché mais pour arriver à notre trésor il faut traverser une rivière pleine de « crocodiles » car sur un tronçon d’à peine 200 mètres on passe pratiquement une heure de temps pour arriver au marché proprement dit. C’est très désolant pour un pays en voie de développement. Or lorsqu’on parle de marché de référence en Afrique centrale, le marché de Mokolo apparaît comme l’un des plus grands marchés dans la sous-région. Mais que fait le gouvernement pour palier à cette situation ? Il doit agir. Car c’est l’image de notre 237 qui est détériorée », déclare Nathalie en colère.

Cette situation est loin de s'arrêter aux simples besoins des ménages. Certains y voient des failles pour des grands projets dans lesquels le pays s'est engagé. « Au vu de cette route et de toutes les autres qu’on trouve dans la cité capitale, je ne pense pas que le Cameroun est prêt à organiser une Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ne soyons pas surpris si l’on assiste à un second glissement de date en 2021 », indique Stéphane.  

 

Notons que, le chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya a, au fil des mandats conçus des projets de société visant à mettre ses compatriotes à l’abri du besoin. Lors de la campagne de 2004, il avait parlé des « Grandes Ambitions » pour le Cameroun. L'objectif des « Grandes Ambitions » était de donner au Cameroun les moyens de sortir du sous-développement pour l'amener à la modernité et d'en faire, à moyen terme, un pays émergent. Toutes les études ayant été réalisées et les financements nécessaires trouvés, l’on est passé à la phase de la mise en œuvre. C’est ainsi que l’on est passé aux « Grandes Réalisations » qui voulaient impulser une nouvelle dynamique pour le Cameroun. La phase de réalisation des grands projets a débuté. Pendant sept ans, les chantiers ont été lancés pour transformer le Cameroun. En 2018, estimant que la fin des travaux viendrait donner une bouffée d’oxygène, Paul Biya a annoncé les « Grandes opportunités ».

 

Des grandes opportunités qui passent aussi par la construction des infrastructures routières. Seulement, c'est avec grande peine que l'on déplore le nombre de projets qui jusqu’ici n’ont pas été conduit jusqu’au bout. Et lorsque l’on cherche à savoir à quoi cela est dû, la réponse est rapidement trouvée. La corruption serait le principal frein qui bloque la réalisation de tous ces projets. Pendant que ces responsables jouissent par ces fléaux, les populations, continuent toutes seules à peiner dans les conséquences et encaisser des pertes. 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les autres acheteurs sont obligés d’attendre la fin des aménagements judiciaires parce que les lots qu’ils ont sollicités ne sont pas achevés

 

C’est depuis 2013 que quatre vingt (80) particuliers ont sollicité l’acquisition des logements sociaux à Olembe, banlieue de Yaoundé, dans le cadre d’un programme mis sur pied par le gouvernement.

 

Lors d’une cérémonie de rétrocession organisée ce mercredi, seuls 30 ont pu recevoir leur trousseau de clés. Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement urbain a donné les raisons pour lesquelles les autres preneurs sont obligés d’attendre : « Chaque acquéreur était affecté à un bâtiment et nombreux sont ceux qui sont dans des bâtiments inachevés et, la mutation sur le plan juridique est quasi impossible… ».  

 

En prononçant son allocution de circonstance, madame la ministre a également donné des explications pour justifier le retard accusé dans la remise des logements sociaux aux ayants droits, qui ont été obligés d’attendre pendant six ans : « Nous sommes conscients que le temps a passé mais, les causes de ce retard sont fondamentalement liées à deux raisons : la défaillance des PME nationales, qui n’ont pas été à la hauteur des attentes du maître d’ouvrage, ainsi que de la confiance qui leur a été faite, la preuve, beaucoup de logements ne sont pas achevés. La deuxième raison c’est l’insuffisance  des ressources financières… ».

 

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, au vu des statistiques affichés,  de nombreuses années après le lancement de ce projet du gouvernement, qui est resté dans la phase de réalisation ou alors de finition : 500 logements à Olembe - 1175 0 Douala – Bakoko - 110 achevés et la rétrocession va se faire incessamment - 250 logements en cours de construction avec un taux d’exécution qui tourne autour de 60%... ».

 

Avec les partenaires comme la Chine, le membre du gouvernement a souligné que : « 1500 logements sont construits dans le cadre de la coopération Cameroun – Chine et les travaux sont achevés. Par ailleurs, il est simplement question de mettre sur pied une politique de commercialisation avec 650  logements à Yaoundé,  650 à Douala, 500 dans certaines autres villes du pays dont Bamenda, Sangmélima, à Bafoussam, à Limbé…100 logements par capitale régionale », en plus des travaux de bitumage et de drainage en eau sont en cours d’exécution.

 

Le droit à la ville commence par le droit  à un logement décent et, c’est l’un des engagements pris par le gouvernement camerounais qui ambitionne de donner des logements décents aux populations, afin de réduire le gap des inégalités, éviter des soulèvements au sein des habitants d’une même ville, leur offrir des opportunités…

 

Malheureusement, les programmes immobiliers pour promouvoir l’inclusion, donner vie à un nouveau pôle urbain, construire des villes qui offrent l’essentiel des services urbains, notamment la connectivité, la mobilité, l’eau, l’électricité, les espaces ouverts pour les enfants, tardent à prendre corps.

 

Les populations sont obligées de se caser dans des quartiers précaires, là où on ne tient pas compte des services d’hygiène et de salubrité, dans lesquels le droit à l’assainissement relève d’une gageure et au sein desquels nul ne tient compte de la biodiversité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La ville de Yaoundé s’est endormie dans la peur hier soir (30 juillet 2019). L’annonce d’une explosion dans le quartier Tsinga tout prêt d’un snack bar très fréquenté à fait craindre le pire aux citoyens de la capitale politique du Cameroun. Mais qu’est ce qui a bien pu se passer à Tsinga ce mardi soir ?

 
 
Que faisait une grenade en plein centre ville ? Un engin explosif utilisé par des militaires en situation de guerre. Était-ce une attaque à la bombe à Yaoundé ? Si oui, qui en voudrait à la capitale pour vouloir y créer tant de panique ? Qui serait l'auteur ? Ou alors il s’agissait d’un acte égaré d’un homme en tenu qui voulait commettre un crime passionnel comme c’est souvent le cas dans ces corps d’armée ? Comment s’organise la gestion du matériel militaire ? Est-il possible pour un soldat revenu du front de garde sur lui des armes ou des explosifs de cette nature ? Des questions et d’autres que les camerounais se posent depuis ce matin. Des questions dont les réponses ne pourraient venir que des enquêtes menées par les forces de défenses sur le site de l’explosion.
 
 
L’alerte a très vite été donnée via les réseaux sociaux. En une fraction de seconde, la nouvelle a parcouru le monde entier. Les camerounais du terroir et de la diaspora ont suivi les instants d’après l’explosion pratiquement en temps réel. Une explosion et trois blessés légers transportés d’urgence au centre des urgences de Yaoundé. 
 
 
D’après certaines sources, dans les tours de 21 heures, des individus non identifiés sont passés et ont lancés dans le coin de détente une grenade. L’objet qui n’était pas encore déclenché a atterri sous des chaises du bar. Faisant l’objet de la curiosité de plusieurs personnes présentes. Certains ont pris des images de cette grenade (images en circulation), c’est alors que quelques instants plus tard l’engin va exploser causant de nombreux dégâts matériels. 
 
 
Une version qui contraste avec la version présentée par le nouveau chef de la division de la communication (remplaçant du Colonel Didier Badjeck). D’après ce dernier, il s’agit d’une friteuse qui a explosé et causé tant de dégâts. Et s’il s’agissait de la friteuse, comment comprendre que son explosion n’ait pas détruit le comptoir sur lequel elle devrait être disposée. Autant de questions qui restent jusqu'à présent sans réponses.
 
 
Stéphane NZESSEU
 
 
Published in Société
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Sunday, 05 June 2022 11:01