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Une opération de contrôle du secteur des cosmétiques est en cours dans les villes de Yaoundé, Douala et bientôt Bafoussam. 

 

Cette opération est menée par les agents de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce. En effet, elle vise le respect des dispositions législatives et réglementaire en matière de normes et de qualités chez les opérateurs locaux, renseigne Cameroon Tribune.

Selon le chef de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes, Aline Elemva-Amana, il est question de faire un état des lieux du marché des cosmétiques. « On procède actuellement au recensement des producteurs locaux, voir comment ils sont installés et dans quelles conditions ils travaillent. Il s’agit aussi de vérifier si les produits fabriqués sont conformes aux normes prescrites », a-t-elle indiqué.

Notons que, ces contrôles portent sur la conformité d’une quinzaine de normes liées aux produits cosmétiques. Il s’agit notamment de la norme générale des produits cosmétiques, des normes relatives aux caractéristiques des pâtes d’dentifrices et des savons de toilettes, des normes concernant des propriétés des bains dermatologiques, des gels de douche, des parfums, des lotions et des crèmes. Des normes sur les bonnes pratiques de fabrication des cosmétiques, sur la détection et la recherche de certains microbes et bactéries et la norme générale d’étiquetage et d’hygiène.

Lire aussi : Qualités des produits de santé proposés pour la consommation : Les entrepreneurs des PME outillés

Si la plupart des producteurs des cosmétiques sont au courant de l’existence de ces normes, beaucoup rechignent à acquérir auprès de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), les différents certificats de conformité aux normes en vigueur dans le secteur de la cosmétique. Ils invoquent la cherté desdits certificats.

Un argument balayé par Aline Elemva-Amana qui dit que les services de l’Anor sont attentifs et réceptifs à ce type de sollicitation. « La majorité des locaux préfèrent travailler dans la clandestinité. Beaucoup ne sont pas déclarés. Il est aussi question pendant ces opérations de les débusquer. » Explique le chef de la brigade.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La 2ème édition du Salon Africain du Bois, de l'artisanat, de la décoration et du développement des communautés locales (SABADE), aura lieu du 25 octobre au 05 novembre 2019 à Yaoundé. L’objectif de ce salon est de valoriser le bois camerounais. Ainsi, plus de 100 exposants sont attendus à ce grand rendez-vous.

 

C’est au cours d’une conférence de presse donnée au Centre International de l’Artisanat de Yaoundé le 18 octobre 2019, que le président du SABADE, Jean Claude Dongmo Tanda, en présence de la directrice de l’artisanat et des migrations du secteur informel au ministère des Petites et Moyennes Entreprises de l’économie sociale et de l’artisanat, a révélé les contours de cet évènement.

« Pendant la dizaine de jours que durera la Salon, les expositions des ouvrages en bois, la tenue des ateliers et des conférences pourront montrer aux publics, les potentialités culturelles, artistiques et économiques de la filière bois au Cameroun », a déclaré le président du SABADE aux Hommes de média.

« En effet, la problématique du développement de la filière bois demeure préoccupante. Car comment peut-on comprendre que, bien que le bois soit le 2 ème produit d'exportation du Cameroun derrière le pétrole, les acteurs nationaux de la filière restent presqu'en marge des retombées de ce classement dont les principaux bénéficiaires demeurent des intervenants et entreprises étrangères ? », a-t-il ajouté.

La directrice de l'Artisanat et des Migrations du secteur informel, prenant la parole à son tour, a expliqué qu’il est question de lutter contre la grande importation des meubles ; faire connaître ce que les menuisiers et les ébénistes font en termes de meubles et objets artisanaux, avant de songer à passer une commande hors du pays. « On a tendance à croire que c'est ce qui vient de l'extérieur qui, est meilleur. Nous voulons sensibiliser, promouvoir le Made in Cameroon. Faire savoir que pour beaucoup de meubles et objets d'art que nous voulons importer, nos menuisiers, ébénistes et artisans, peuvent faire mieux », a-t-elle déclaré.

Notons que, pour cette 2ème édition, plus de 100 exposants venant de toutes les régions du pays sont attendu. Le SABADE organise pendant cette semaine, des expositions d’art, ventes, jeux concours et des visites guidées des stands. De ce fait, la SABADE Awards 2019, viendra ainsi primer les différents gagnants aux jeux concours le 1er novembre 2019, selon le programme prévisionnel des activités.

 

Danielle Ngono Efondo  

 

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Des épices traditionnels aux légumes, sans oublier les produits vestimentaires, le Made in Cameroon est bien logé dans les rayons de Carrefour.

 

Un tour au rayon « Fruits et Légumes » de Carrefour, on se croirait dans un marché traditionnel camerounais. Là, on retrouve de nombreux produits alimentaires puisés dans les différentes cuisines des ethnies du pays. Il y a par exemple les épices nécessaires dans la cuisson de la sauce blanche du peuple Bamiléké. Il y a l’odjom, une feuille très utile dans la préparation des mets des peuples de la région du Centre. Le persil et le céleri locaux sont aussi logés dans une bonne enseigne, aux côtés du basilique, du poireau et autres. Les feuilles de manioc cueillies dans nos plantations appelées dans notre terroir «Kwem», le ndolè du peuple Sawa pour ne citer qu’eux, sont aussi présents dans les étalages.

Tout cela surprend bien Marie Bollanga qui par curiosité, a décidé de visiter le centre commercial français, ce samedi 19 octobre 2019. La dame âgée de 59 ans fait d’habitude ses courses au marché Mvog-ada. Elle affirme que cela pourrait bien changer. « Je pensais que Carrefour vendait uniquement des produits français,  de l’étranger. Je n’ai pas imaginé un seul instant que les produits de chez nous, seront vendus ici. Je dois avouer que je suis agréablement surprise. Je vais désormais acheter mes épices ici », déclare-t-elle.

Carrefour en partenariat avec les producteurs locaux

Il n’y a pas que les épices et légumes Made in Cameroon à Carrefour Yaoundé. Il y a également les tubercules comme le manioc, l’igname Bafia etc. Le centre commercial français s’approvisionne directement chez les agriculteurs et les vendeurs de la région du Centre. «On travaille avec les producteurs locaux, pas avec les revendeurs. On a peut-être un à deux revendeurs, mais essentiellement on travaille avec les producteurs. C’est-à-dire les gens qui pourront également avoir une valeur ajoutée dans leur activité au quotidien », déclare Natacha Bebey, responsable rayon Produits frais. Elle précise que les œufs commercialisés à Carrefour Yaoundé, sont livrés par les producteurs locaux de la capitale.

Le Made in Cameroon à la portée de toutes les bourses

Contrairement à ce qu’on peut penser, il y a une forte demande des produits locaux à Carrefour. Les responsables de ce centre commercial expliquent cela par la variété des produits proposés et surtout les prix qui conviennent à toutes les bourses.  

« Les prix sont déjà abordables. Ce sont des prix accessibles à tous. Quand ils viennent en fait, ils sont attirés par les prix qui sont moins chers, et aussi la qualité des produits qu’on offre. Déjà ce sont les produits bien frais. Parce que les livraisons sont faites tous les matins. On ne fait pas les livraisons après deux ou trois jours, après une semaine. C’est tous les jours… Il y a des produits qu’on vend au kilo. Il y a des produits qu’on vend à la pièce. Parce qu’on a déjà constaté que, quand le camerounais lamda va au marché. Il aimerait voir le prix affiché. Le Kilo est un peu vague. Nous essayons de satisfaire ces deux types de personnes-là. Ceux qui aiment voir le prix affiché. Ceux qui aiment plutôt le kilo. Donc vous allez constater que les produits qui sont là, il y a certains qui sont à la pièce, certains qui sont au Kilo », nous renseigne Natacha Bebey.

Lire aussi : Commerce : Carrefour a ouvert son 2ème centre commercial à Yaoundé

 

Le Made in Cameroon présenté différemment

Il n’y a pas que la variété qui retient l’attention de la clientèle. Il y a également la présentation faite des produits Made in Cameroon. « On a essayé de calquer ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée. On a essayé de faire aussi dans notre environnement pour voir si ça promet. On constate que les gens sont plutôt réceptifs. Les gens adhèrent à ça. ça nous donne envie de faire plus », déclare Natacha.

Les autres produits Made in Cameroon

En plus des produits alimentaires, il y a le vestimentaire, le cosmétique Made in Cameroon qu’on retrouve sur les étalages de Carrefour. Les pagnes locaux s’y vendent à 6000 F – 6500 F la pièce. Le vêtement traditionnel du peuple Sawa appelé kaba ngondo y est commercialisé au prix de 5000 F la pièce. Les couches jetables Moby bébé coûtent 4700 le paquet. On note une différence de prix qui oscille entre 50 F et 500 FCFA.  

 

Liliane N. 

 

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C’est dans le cadre d’une rencontre organisée à Yaoundé ce mercredi et qui marquait la clôture de ce projet qui facilite le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons exposés au Cameroun.

 

Dans un contexte marque par la forte volonté gouvernementale d’améliorer la prise en charge pédiatrique du VIH/SIDA, notamment par le dépistage précoce des enfants exposés dans les structures sanitaires, la Fondation Elisabeth Glazer contre le VIH pédiatrique a été sollicitée par le ministère de la Santé Publique, afin d’apporter un appui dans le cadre du renforcement du système de santé et ainsi, répondre à l’urgence que constituait le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons exposés dans quatre régions, notamment le Littoral, le Centre, le Nord Ouest et le Sud Ouest.  

Une collaboration qui implique également Unitaid et, qui a permis au cours des cinq dernières années, une densification remarquable de son portefeuille ainsi qu’une augmentation conséquente des ressources financières techniques et humaines, mobilisées autour du projet : « Point of Care pour le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons exposés au Cameroun ».

Statistique des personnes souffrant encore de cette maladie

Environ, 560 000  personnes vivent avec le VIH au Cameroun  et, 330 000 d’entre elles sont des femmes en âge de procréer. Les enfants qui contractent la maladie avant la naissance  ou à la naissance sont particulièrement vulnérables en raison de leur système immunitaire immature et, les risques de mortalité de pointe sont de 8 à 10 semaine d’âge.

En testant les nourrissons âgés de deux mois, le retour sans délai des résultats permet d’initier rapidement le traitement du VIH, POC EID fournit des soins nécessaires aux enfants séropositifs, contrairement aux tests traditionnels. Au total, 13,771 nourrissons exposés au VIH et qui ont entre 6 à 8 semaines ont bénéficié de cette nouvelle approche. 

Les avancées

Le partenariat entre le Minsanté et cette fondation a permis d’introduire les  nouvelles technologies de tests innovants. Des technologies qui, depuis Août 2015, permettent aux travailleurs de la Santé non spécialisés, d’effectuer des tests dans les cliniques décentralisées et, d’obtenir les résultats en quelques heures ; et, lorsqu’ils sont positifs, les enfants sont immédiatement pris en charge.

Depuis 2014, la technologie POC EID a été installée dans 154 sites à travers 42 districts de santé des régions du Centre et ouest Cameroun. Avant la mise en place des tests de point de prestations de services en Août 2015, il fallait 35 jours pour obtenir les résultats des tests des nourrissons,  en utilisant des tests conventionnels. POC EID a réduit cette période d’attente à quelques heures.

Une avancée que salue le Dr John Ditekemena, directeur pays de EGPAF au Cameroun : « Le VIH pédiatrique est agressif et progresse rapidement. Le temps n’est jamais du côté de l’enfant malade. Tester et initier rapidement les enfants séropositifs au traitement leur donne la meilleure chance de vivre une vie pleine, saine et productive… Nous sommes fiers de faire partie de ce partenariat salvateur avec le ministère de la Santé du Cameroun et Unitaid…».  

La cérémonie qui avait pour cadre l’une des salles des conférences de l’hôtel Djeuga, était présidée par le Secrétaire d’Etat à la Santé, Alim Hayatou. Il est chargé de la Lutte contre les Epidémies et les Pandémies.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi annonce de ce fait, que des mesures pour remédier au problème, seront prises très bientôt.

 

Les motos-taxis restent visibles dans les principaux axes de la ville de Yaoundé. Ils y circulent de jour comme de nuit. De fois, ils prennent d’assaut le carrefour Mokolo en face du supermarché Niki. A bord de leurs engins, ils n'hésitent pas à garer devant les passants pour proposer leurs services. Certains sont garés de part et d'autre sur les trottoirs, et sur le terre-plein en attente des potentiels clients. D'autres embarquent et déposent leurs passagers sans se soucier du respect du code de la route. Avec un, deux ou même quatre clients à bord, les conducteurs de motos-taxis vont vers plusieurs destinations, à savoir Nkolbisson, Oyom-Abang, Me-len, Obili. Le spectacle est quasi le même à la Poste centrale, à l'Hôtel de ville, à Montée Ane rouge. Les motos-taxis envahissent les rues en faufilant entre les véhicules.

Pourtant il convient de rappeler que dans un communiqué datant du 12 janvier 2012, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi indiquait aux motos-taxis, les axes routiers où il leur était interdit de circuler. C’était un communiqué conjointement signé avec Gilbert Tsimi Evouna le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Les axes en question sont Place d’Awae (Carrefour Mvog-Mbi, Carrefour Olezoa), le Boulevard de la réunification (Place de Melen, Carrefour Emia), Place Elig-effa (Gare routière de Yaoundé-Ouest, Messa), Place de droits de l’homme (Sous-préfecture de Tsinga, Roind-point Bastos, Carrefour Bastos), Place Tongolo (Carrefour Etoudi, Hôpital général, Hôpital gynéco obstétrique), Stade Omnisport (Quartier Mfandena, Carrefour Olibiya, Carrefour Coron).

Lire aussi : Hygiène et salubrité : Célestine Ketcha Courtes a primé les meilleurs quartiers de la capitale politique

Les voies principales interdites aux conducteurs de motos-taxis sont Yaoundé I (Route Emana-Messa assi-Olembe ; Route Marché Etoudi-Hôpital général, Rue Noa Tsogo, Rue manguier); Yaoundé II (Boulevard Jean Paul II, Route du Mont Febe-Ambassade de Grèce, Rond-point Febe, Rue Flamenco, Rue Nana Tchokonté-Marché Mokolo-Madagascar).

Pour leur défense, la plupart des conducteurs de motos-taxis affirment ne pas être au courant de l'interdiction sus mentionnée. Ils déclarent ignorer qu’ils ne peuvent que circuler dans les zones périphériques de la ville de Yaoundé pour la desserte des localités et quartiers enclavés.

 

Liliane N.

 

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La cérémonie de remise solennelle de ces kits a eu lieu le 9 octobre 2019 à l'esplanade du Ministère des Affaires sociales.

 

Mercredi dernier était une journée émouvante pour les enfants en détresse, conviés à prendre part à une cérémonie organisée pour eux au Ministère des Affaires sociales (Minas). Préoccupé par leur éducation, ce Ministère a préparé des kits scolaires et des bourses, qui leur ont été remis. Il convient d’abord de souligner que les bénéficiaires étaient des enfants déplacés internes, ceux qui ont été abandonnés, des orphelins des personnels du Minas qui sont décédés. Et c’est la Mutuelle des personnels de ce département ministériel qui est à l’origine de cette initiative.

Prenant la parole au cours de la cérémonie, Moussa Lassomme la présidente de la Mutuelle a indiqué que cette action rentre dans le cadre de la mise en œuvre de leur plan d'action. Il s’agit en plus de promouvoir non seulement le droit à l'éducation, mais aussi de tenir l'épanouissement de ces enfants en situation de détresse. « Cette cérémonie participe à la promotion de l'éducation inclusive. L'année dernière, nous avons organisé un arbre de Noël, toujours à l'attention des enfants vulnérables. Mais cette année, nous avons pensé qu'il fallait plutôt nous pencher sur leur éducation », a déclaré Moussa Lassomme.

Lire aussi : Le Minas et le Minesec s'engagent à suivre de près les élèves handicapés et déplacés

Les enfants bénéficiaires de ce don n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude. « Je suis reconnaissant pour ce geste qui est pour moi un signe d’amour. Ils ont pensé à nous parce qu'ils tiennent à notre éducation, je promets de relever le défi et d'étudier dur. Je profite aussi pour dire infiniment merci à tous les membres de la mutuelle », a déclaré Harisson Kame, un enfant déplacé interne, bénéficiaire du don.

Il faut rappeler que l’encadrement des enfants en détresse à savoir ceux qui sont déplacés, fait partie des préoccupations du Minas. Tout récemment, ce département ministériel s’est accordé avec celui des Enseignements secondaires pour mutualiser leurs efforts, en ce qui concerne le suivi de ces enfants.

 

Liliane N.

 

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Mvoe Dipita Alexandre, 15 ans et élève en classe de 4ème Espagnol au collège Frantz Fanon décède après avoir été copieusement battu pendant deux jours par certains membres du corps enseignant

Le film de l’horreur vécu par ce petit garçon dont la maman avait pourtant pris le soin de présenter le dossier médical est relaté par Joël Nlomngan, journaliste indépendant. Pourtant, les Sieurs Mvondo surveillant de secteur et Mougouo Siewe alias Massa Yakop enseignant d’informatique ont écourté le séjour du petit « Clark » sur la terre des vivants.

 

« Tout commence dans la matinée du lundi 30 septembre 2019, un lundi peu habituel dans les habitudes de monsieur le surveillant de secteur, l’élève Dipita est surpris en flagrant délit de bavardage à une heure de permanence avec ses camarades, interpellé par l’auxiliaire de l’administration, il sera roué de coups de fouets sauvages en guise d’exemple pour ses camarades qui prendront peur.

Le jeune élève, après cette épreuve difficile paraît pâle et affaibli il va mal son état ce lundi soir inquiète sa jeune maman qui témoigne avoir ressenti que quelque n’allait pas bien en son fils, bien que ce dernier malgré le questionnement de sa mère ne voudra mot dire « Clark était bizarre ce lundi j’avais senti que quelque n’allait pas en lui je l’avais jamais vu comme ça il était comme effrayé mais il n’a voulu rien me dire », explique Rebecca sa mère.

Mardi 01 octobre 2019 nouvelle journée pour le jeune élève bien qu’affaibli décide tout de même de se rendre en classe loin de s’imaginer que celle-ci sera la plus fatale pour sa vie. Arrivée avec un léger retard au sein du collège, il est une fois encore interpellé par le même « surveillanton » qui lui inflige à nouveau une bastonnade avec pour motif retard ; pourtant selon le règlement intérieur de l’établissement, le retard est puni par une marche à genou de l’entrée à la salle de classe (Ndr). L’élève Dipita après cette correction d’un autre genre regagnera sa classe. Quelques heures plus tard arrive l’enseignant d’informatique, un certain massa yakop (surnom attribué par les élèves), qui va inviter les élèves à présenter leurs devoir ; malheureusement pour le jeune Dipita son devoir n’est pas achevé ce motif lui coûtera une nouvelle sévère bastonnade.

L’enfant sentant ses forces le lâcher va supplier l’enseignant de le laisser mais celui-ci de promettre le soigner à coups de fouets. Dipita va s’effondrer, malgré tout, Sieur Siewe continuera de le rouer de coups et l’abandonnera sur le sol. Ses camarades le transporteront pour le conduire a l’infirmerie de l’établissement où il ne recevra malheureusement aucun soin. Il y restera jusqu’à la sortie des classes et ramener à son domicile par ses mêmes camarades. Une fois avisée de la situation sa maman va le conduire de toute urgence a l’hôpital de la CNPS de Yaoundé où il sera admis en soin de réanimation et rendra l’âme quelques temps plus tard. Les médecins indiquent qu’il est décédé des suites d’un traumatisme.

Lire aussi : Rentrée scolaire : Un élève de 6e raconte sa première journée au collège

Il est important de préciser que l’élève Dipita Alexandre est inscrit au collège Frantz Fanon depuis trois ans. A son admission dans cet établissement scolaire un dossier, médical avait été présenté aux responsables de cette école. Celui-ci indiquait que Dipita souffrait de drépanocytose avec souci respiratoire depuis sa naissance. Il fallait donc, ayant pris connaissance de son état de santé éviter tout usage de fouet (une méthode très fréquente dans ce collège selon des témoignages des élèves), mais adopter d’autres punitions.
Deux jours de copieuses bastonnades sur un élève testé et approuvé malade, on serait tenté de croire à un assassinat sinon comment expliquer une telle attitude de la part du corps enseignant et des responsables de l’établissement sur des élèves.

Un cas qui vient remettre au goût du jour l’usage du fouet en milieu scolaire bien que soit interdit par les pouvoir publics. Un tel cas ne devrait pas rester impunis, nous en appelons à la réaction du Ministère des Enseignements Secondaires, de la Communauté Internationale, de l’UNICEF et invitons tous les défenseurs des droits des enfants d’en prendre acte.
Vivement que justice soit faite… ».

 

N.R.M  

 

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Il s’agit d’une stratégie de développement qui s’inspire de plusieurs modèles de gouvernance des villes d'ailleurs.    

 

D’ici 2035, Yaoundé et son aire métropolitaine doivent être des espaces de vie aux standards modernes. La stratégie qui va être adoptée pour y parvenir, a été présentée aux élus locaux au cours d’une brève école d'urbanisation, qui s’est tenue dimanche. Au cours de cette rencontre qui a réuni les maires de la capitale ravis, à l’idée de voir leur ville se développer, il a été indiqué que la stratégie arrêtée repose sur six piliers.

Ces piliers sont liés aux problèmes de gouvernance, de mobilité, de gestion de l’espace et d'accès équitable aux infrastructures, entre autres. « A travers des exposés qui ont été présentés, nous voulons susciter un engouement des maires à aller vers des partenaires financiers. Nous avons l’Onu Habitat qui a montré les mécanismes d'accompagnement technique et le Feicom, les mesures d'accompagnement financier », a déclaré Marie Solange Mbang Efon, Directeur de l'urbanisme, de l'architecture et du cadre de vie à la Communauté urbaine de Yaoundé.

Les élus locaux ont apprécié cette session d’école d’urbanisation, qui a duré quatre heures. D’un commun accord, ils ont accepté l’idée de transformer leur ville et leurs localités respectives. Et ils sont sortis de ladite session tout en étant outillés, après avoir reçu des enseignements et des partages d’expériences. « Il fallait des moyens comme ceux-ci pour faire des planifications sectorielles d'installation et d'occupation des sols au niveau de Mbankomo », a déclaré Jean Paul Fouda Ottou, le premier adjoint au Maire de Mbankomo, qui a pris part à ladite session.

Les stratégies de développement de Dakar, Marrakech, Ouagadougou et de Douala qui sont assez avancés dans le processus ont également été présentées comme des modèles à suivre.  

 

Liliane N.

 

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C’est dans le cadre d’un atelier ouvert ce mardi au Cercle Municipal de Yaoundé, une initiative du Laboratoire de Contrôle de Qualité des Médicaments et d’Expertise

 

Au-delà de la cérémonie d’ouverture ponctuée par un exposé avec comme axe de réflexion « Les Généralités sur les cosmétiques », les organisateurs proposent deux modules différents accompagnés de plusieurs axes de réflexion

Module I : Médicaments et Cosmétiques

Les promoteurs des petites et moyennes entreprises venus de villes diverses, sont notamment outillés sur : les Fondements de l’évaluation de la sécurité des cosmétiques – la réglementation des cosmétiques – le contrôle de la qualité physico chimique des produits cosmétiques – le contrôle de la qualité microbiologique des produits cosmétiques le challenge Test : méthode de la PAO

Système de management de la qualité et normes en matière de cosmétique – les techniques d’extraction d’actifs cosmétiques – les bonnes méthodes de fabrication des produits cosmétiques… Contrôle de qualité des cosmétiques de catégorie (Cas des laits pédiatriques – contrôle de qualité des lingettes pour bébé) – Contrôle qualité des antipaludiques, antibiotiques et antihypertenseurs en circulation dans les villes de Yaoundé : Quinine Sulfate, Artésunate – Amodiaquine, Ceftriaxone et Amlodipine…

 

Module II : Produits Alimentaires

Thématiques ; Qualité des produits locaux : Importance des labels – Le management de la sécurité des denrées alimentaires/BPH : ISO 22000 – Optimisation des procédés de fabrication – les produits formés lors des traitements en technologie alimentaire : Impact de la maîtrise du processus de fabrication – Problématique des résidus de pesticides dans les aliments – Le Contrôle de qualité des légumes et fruits en circulation à Foumban et à Foumbot… les dangers physiques et chimiques liés aux aliments – les résidus des médicaments dans les produits d’élevage : cas des antibiotiques – les bonnes pratiques de fabrication et rôle du Laboratoire de contrôle qualité…

Importance de cet atelier

Quelques jours avant que ne s’ouvre les travaux de ce mardi, au cercle municipal de Yaoundé, le directeur général du Lanacôme avait, dans le cadre d’une conférence de presse, affirmé que l’objectif est de renforcer les capacités des promoteurs des Petites et Moyennes Entreprises, avec comme résultat à plus ou moins long terme, la proposition des produits de qualité qui respectent les normes et autres standards internationaux qui permet au Made in Cameroun d’être compétitif sur différents marchés.

Pour le Dr Rose Ngono Mballa, « Il n’est pas question de jeter l’opprobre sur qui que ce soit mais, nous devons avouer que nos PME ne sont pas encore professionnelles et ne peuvent dès lors relever les défis qui s’imposent alors que nous sommes confrontés à la mondialisation…Il est plus que jamais important de s’arrimer et cela ne passe que par la fabrication des produits de qualités pour tous les consommateurs ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), se prépare à mettre en circulation de nouvelles coupures de billets de banque. Cette nouvelle gamme viendra ainsi remplacer les anciens billets officiellement mis en circulation le 24 novembre 2003. Il s’agit des petites coupures (500, 1 000 et 2 000 FCFA) et des grosses coupures (5000 et 10 000) utilisées actuellement dans le circuit économique des pays de la CEMAC.

 

C’est dans la résolution numéro 7 de la session ordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), tenue mercredi 02 octobre 2019, au siège de la Banque centrale à Yaoundé, la BEAC que l’information été révélée.

De fait, le Comité ministériel de l’UMAC  a indiqué, avoir pris acte  du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billets BEAC. « Conformément à l’article 33 des statuts de la BEAC,  il engage le gouvernement de la Banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possible », a-t-il précisé.

Une décision qui n’enchante pas certains. Car pour eux, il serait bénéfique à tout le monde que les six pays de la CEMAC pensent à quitter le Franc CFA et non mettre en circulation une nouvelle gamme de billets de banque. « Informer les utilisateurs les causes du changement de la monnaie ? Au moment où les pays ouest africains cherchent à se débarrasser du FCFA, vous cherchez à nous imposer le FCFA en émettant la nouvelle ! C'est ridicule », écrit un internaute.

« C'est bien réfléchit mais ce qui m'intrigue c'est de tenir coûte que coûte, vaille que vaille au Franc CFA par la France et les soient disant chefs d'État Africains. Si la France ne gagne rien dans le mécanisme du franc CFA, elle allait abandonner depuis longtemps. Imaginable, de voir qu'un pays souverain (France) fabrique la monnaie d'un autre pays souverain. Que ces dirigeants Africains aillent en enfer. Ils auront du mal à expliquer l'histoire monétaire de leur pays à leurs enfants. Ayons la capacité d'analyse et de réflexion pour le bonheur du peuple qui nous a fait confiance ». Renchérit un autre.

Rappelons que, la BEAC est l’institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), regroupant le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée Équatoriale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01