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Cette entreprise de production de cure-dents made in Cameroon envisage employer plus de 1000 jeunes d’ici 2023.

«Kamcure dent», c’est le nom de baptême de la toute première entreprise qui va produire des cure-dents avec le label Made in Cameroon. Roger Brice Kamsu, qui est le Directeur général a accordé une interview au quotidien Mutations édition parue en kiosque le 15 décembre 2020. Il a fait une brève présentation de son entreprise, en précisant le plus qu’elle va apporter à l’économie du pays.

«C’est une société anonyme à responsabilité limitée qui a pour particularité d’exploiter un domaine industriel peu connu où personne n’exploite. C’est pourtant un secteur énormément rentable puisqu’on parle de plus de 14 milliards de FCFA en termes de chiffre d’affaires au Cameroun. Nous avons trouvé cela énorme, voilà pourquoi nous nous proposons pour une fabrication locale», a déclaré le DG de Kamcure dent Roger Brice Kamsu.

A en croire Roger Brice Kamsu, Kamcure dent qui a été mise sur pied grâce à des campagnes de crowdfunding sera également bénéfique en terme d’emploi jeune.

«Généralement au Cameroun, les entreprises qui font le crowdfunding utilisent d’autres entreprises spécialisées pour faire le placement de leurs produits. Nous avons notre plateforme, où nous avons mis 1650 investisseurs pour Kamcure dent, notre business plan est déjà mis sur pied. Nous comptons livrer d’ici 2023, plus de 100 emplois jeunes aux Camerounais. Présentement, nous avons 10 employés dont 5 permanents et 5 consultants», déclare-t-il.

Aussi de son interview, on apprend que la société envisage aussi produire le produire le charbon écologique, comme dérivés.

«Nos cure-dents seront faits à partir du bambou de chine sélectionné et de qualité. La spécificité, c’est que nos cure-dents seront contrôlés par l’ANOR (Agence des Normes et de la Qualité, Ndlr) et les autres services compétents. La matière première sera cultivée au Cameroun, plus précisément à Sikoum dans le Littoral. Avec le temps, nous allons étendre les sites dans les autres régions du pays», précise le DG.

Liliane N.

 

Published in Economie

L’entreprise locale veut aménager des espaces de culture et des unités de transformation du bambou de Chine et des déchets de bois d’ici deux ans. Elle ambitionne produire des cure-dents au Cameroun de bonne qualité et à moindre coup.

 

Kamcure dent Sarl projette à échéance, une production de 28 000 boîtes de cure-dents mises sur le marché local, et envisage vendre la boîte à 60 francs CFA (prix d’usine) et à 75 francs CFA. Selon Roger Brice Kamsu, cette offre défie toutes les concurrences sur un produit dont le marché local est monopolisé par les chinois au prix de 100 FCFA la boîte. 

Face à la presse le 11 décembre dernier, le promoteur de Kamcure dent Sarl a donné des détails sur son ambitieux projet. « Le marché camerounais est l’un des plus denses en terme d’usage des cure-dents en Afrique centrale. Nous trouvons ridicule le fait que notre nation puisse encore importer pour plus de 2 800 000 bâtons de cure-dents de la Chine. Un gros déficit économique lorsque nous savons que la matière (bambou de Chine) nécessaire pour sa fabrication est cultivée au Cameroun », constate-t-il.

Objectif recherché par l’entreprise, réduire le taux d’importation des cure-dents au pays, à travers la promotion d’une fabrication locale et écologique de cet outil. « Nous sommes conscients du lieu d’usage de nos produits à savoir la bouche. C’est pour cela que tous nos produits recevront une certification des services de l’Anor en termes de respect des normes d’hygiène avant toute commercialisation. Le prototype de nos emballages est écologique et biodégradables », rassure Roger Brice Kamsu.

Innocent D H  

Published in Entreprises

La super star du bikutsi made in Cameroon se produit ce 12 Avril 2020 dans la mythique salle de l’Olympia à Paris. Un évènement qui restera longtemps gravé dans la mémoire de l’histoire musicale du Cameroun et de l’Afrique. C’est du moins l’ambition affirmée des organisateurs de cette belle fête artistique.

 

Le temps va s’arrêter sur le ciel de Paris ce 12 Avril 2020 lorsqu’il sera 20 heures. Tout le gotha artistique et culturel camerounais et africain sera rassemblé dans la mythique salle de l’Olympia de la capitale Française. D’après les dernières informations diffusées par les équipes de Lady Ponce, on tend vers un guichet fermé pour ledit concert. Et c’est justifié tellement la mobilisation est grande. La communication est celle des grands événements. Managée dans le respect des règles de l’Art. Tous les supports sont mis à contribution pour toucher le maximum de personnes susceptibles de se retrouver dans la ville parisienne le 12 Avril prochain. D’un autre côté, les tickets d’accès sont proposés en tenant compte des différentes bourses. Des billets de 50 euros, 75 euros, et des places VIP pour éponymes. Jusqu’ici, les billets s’écoulent à une vitesse plus que satisfaisante pour le comité d’organisation. Ça roule !

 

La mobilisation est immense. Même des artistes parmi ceux qui ne tiennent pas forcément Lady Ponce en estime, sont sous le charme. Ils viennent de tous les horizons musicaux pour soutenir le projet de Ruffine. Entre autres, et ce malgré les virulents différents qui l’ont opposé à la star du bikutsi il y a un temps, Simon Longue Longue qui a pris sur lui d’inviter tous les camerounais ainsi que ses fans à aller soutenir sa sœur de la musique. Au même rang et de façon plus significative encore, on peut citer l’artiste engagé ONE LOVE. Qui pour sa part s’est plié en quatre pour espérer jouer en première partie de ce giga concert de l’Olympia. A son sujet, il faut rappeler qu’il n’a pas été tendre avec la diva lorsqu’il la pointait comme faisant partie de celles qui font la promotion de la chanson pornographique. A travers plusieurs sorties sur ses comptes Facebook, il a pu décrocher le sésame, la confirmation de son invitation par le staff de Lady Ponce pour ce grand évènement.

 

D’un autre côté, le ralliement d’un artiste comme ONE LOVE envoi aussi un autre signal fort, celui de l’unité entre les artistes aux clivages politiques différents qui se mettent ensemble pour la cause du Cameroun. S’il faut reconnaître que Lady Ponce n’a aucun engagement politique et est appréciée à la fois par l’un et l’autre bord actuellement sous les feux de la rampe au Cameroun, ONE LOVE lui est carrément anti-régime Paul BIYA. Il ne s’en est d’ailleurs jamais caché. C’est donc un message puissant d’unité qui est ainsi communiqué. Puisse ce concert porter des fruits de l’unité de tous les camerounais.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

A cours des neuf premiers mois de l’année 2019(janvier à septembre), le compteur affiche 155.435 tonnes comme volume de bananes exportées par les producteurs en activité au Cameroun.  

 

Si l’on s’en tient aux chiffres publiés par l’Association bancaire du Cameroun (Assobacam), les exportations de bananes au Cameroun étaient de l’ordre de 203.721 tonnes au cours des neuf premiers mois en 2018. La comparaison de ces données à celles de 2019 pendant la même période, fait ressortir une baisse de 48.286 tonnes, soit un glissement annuel de 25%. 

Potentiels facteurs de la chute

Aux rangs des éléments explicatifs de cette baisse, la crise anglophone qui a fortement impacté sur les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), considérée comme le numéro 2 du marché. L’Assobacam révèle dans des analyses compilées que cette baisse peut se comprendre aussi à travers la chute du régime à la société des Plantations du Haut Penja (PHP), le leader du marché au cours de la période sous revue. 

Les exploitations de la PHP, filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille ont fléchi de près de 14.000 tonnes dans l’exportation de bananes entre septembre 2018 et septembre 2019, passant ainsi de 156.593 tonnes à fin septembre 2018, à seulement 142.621 tonnes à fin septembre 2019. 

Boh Plantations quant à lui, a obtenu un gain de 630 tonnes en termes d’exportations, celles-ci ont pu culminer à 12.814 tonnes à fin septembre 2O19, comparativement à 12.184 tonnes durant la même période en 2018. 

Le constat est clair, la CDC est complètement absente du fichier des exportateurs de bananes depuis septembre 2018. Une situation qui serait due en grande partie à l’arrêt de ses activités engendré par la crise socio-politique dans la zone anglophone du pays. Notons aussi que le 2ème employeur après l’Etat n’a rien exporté depuis le début de l’année 2019, pourtant à fin août 2019, son tableau d’exportation affichait 34.944 tonnes. 

 

Innocent D H

Published in Agro-Industrie

La 2ème édition du Salon Africain du Bois, de l'artisanat, de la décoration et du développement des communautés locales (SABADE), aura lieu du 25 octobre au 05 novembre 2019 à Yaoundé. L’objectif de ce salon est de valoriser le bois camerounais. Ainsi, plus de 100 exposants sont attendus à ce grand rendez-vous.

 

C’est au cours d’une conférence de presse donnée au Centre International de l’Artisanat de Yaoundé le 18 octobre 2019, que le président du SABADE, Jean Claude Dongmo Tanda, en présence de la directrice de l’artisanat et des migrations du secteur informel au ministère des Petites et Moyennes Entreprises de l’économie sociale et de l’artisanat, a révélé les contours de cet évènement.

« Pendant la dizaine de jours que durera la Salon, les expositions des ouvrages en bois, la tenue des ateliers et des conférences pourront montrer aux publics, les potentialités culturelles, artistiques et économiques de la filière bois au Cameroun », a déclaré le président du SABADE aux Hommes de média.

« En effet, la problématique du développement de la filière bois demeure préoccupante. Car comment peut-on comprendre que, bien que le bois soit le 2 ème produit d'exportation du Cameroun derrière le pétrole, les acteurs nationaux de la filière restent presqu'en marge des retombées de ce classement dont les principaux bénéficiaires demeurent des intervenants et entreprises étrangères ? », a-t-il ajouté.

La directrice de l'Artisanat et des Migrations du secteur informel, prenant la parole à son tour, a expliqué qu’il est question de lutter contre la grande importation des meubles ; faire connaître ce que les menuisiers et les ébénistes font en termes de meubles et objets artisanaux, avant de songer à passer une commande hors du pays. « On a tendance à croire que c'est ce qui vient de l'extérieur qui, est meilleur. Nous voulons sensibiliser, promouvoir le Made in Cameroon. Faire savoir que pour beaucoup de meubles et objets d'art que nous voulons importer, nos menuisiers, ébénistes et artisans, peuvent faire mieux », a-t-elle déclaré.

Notons que, pour cette 2ème édition, plus de 100 exposants venant de toutes les régions du pays sont attendu. Le SABADE organise pendant cette semaine, des expositions d’art, ventes, jeux concours et des visites guidées des stands. De ce fait, la SABADE Awards 2019, viendra ainsi primer les différents gagnants aux jeux concours le 1er novembre 2019, selon le programme prévisionnel des activités.

 

Danielle Ngono Efondo  

 

Published in Société

L’accord a été trouvé en présence de Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce.

 

Depuis le vendredi 18 octobre 2019, les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao ont trouvé un prix de vente de ce produit, qui arrange tout le monde. Les échanges qui ont été houleux, ont débouché sur l’arrêt de 1200 F comme prix unique à appliquer tout au long de la campagne cacaoyère 2019-2020. On note une hausse de 75 F sur ce qui était pratiqué jusqu’à la date suscitée.

Il convient de préciser que les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao se sont retrouvés à l’occasion d’une vente groupée. Cette vente groupée a eu lieu à Biakoa dans l’arrondissement de Mbangassina, département du Mbam-et-Kim, région du Centre. Elle a été présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce). Prenant la parole lors de cet évènement, le Mincommerce a indiqué que tous les espoirs restent portés sur des marchés de niche, notamment le partenariat avec la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France avec qui le Cameroun, a un prix garanti de l’ordre de 1 650 F/kg pour un cacao d’excellence. 

Lire aussi : Agriculture : Le Nigeria veut s’associer au Cameroun pour négocier de meilleurs prix du cacao

Le Mincommerce a saisi l’occasion de cette vente groupée initiée par le Projet d’assainissement de la commercialisation interne du cacao et du café (Pa3c), pour vanter le Label Made in Cameroon. Il a indiqué que celui-ci est devenu une référence dans le monde. Et cela est dû à la qualité de ses fèves.

Selon le Ministre, les planteurs sont désormais mieux imprégnés non seulement des techniques de culture moderne, mais aussi, ils ont la maîtrise de la fermentation et du séchage. En plus, le cacao camerounais respecte de plus en plus les normes environnementales et ne voit plus les enfants impliqués dans sa production.

 

Liliane N.

 

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Des épices traditionnels aux légumes, sans oublier les produits vestimentaires, le Made in Cameroon est bien logé dans les rayons de Carrefour.

 

Un tour au rayon « Fruits et Légumes » de Carrefour, on se croirait dans un marché traditionnel camerounais. Là, on retrouve de nombreux produits alimentaires puisés dans les différentes cuisines des ethnies du pays. Il y a par exemple les épices nécessaires dans la cuisson de la sauce blanche du peuple Bamiléké. Il y a l’odjom, une feuille très utile dans la préparation des mets des peuples de la région du Centre. Le persil et le céleri locaux sont aussi logés dans une bonne enseigne, aux côtés du basilique, du poireau et autres. Les feuilles de manioc cueillies dans nos plantations appelées dans notre terroir «Kwem», le ndolè du peuple Sawa pour ne citer qu’eux, sont aussi présents dans les étalages.

Tout cela surprend bien Marie Bollanga qui par curiosité, a décidé de visiter le centre commercial français, ce samedi 19 octobre 2019. La dame âgée de 59 ans fait d’habitude ses courses au marché Mvog-ada. Elle affirme que cela pourrait bien changer. « Je pensais que Carrefour vendait uniquement des produits français,  de l’étranger. Je n’ai pas imaginé un seul instant que les produits de chez nous, seront vendus ici. Je dois avouer que je suis agréablement surprise. Je vais désormais acheter mes épices ici », déclare-t-elle.

Carrefour en partenariat avec les producteurs locaux

Il n’y a pas que les épices et légumes Made in Cameroon à Carrefour Yaoundé. Il y a également les tubercules comme le manioc, l’igname Bafia etc. Le centre commercial français s’approvisionne directement chez les agriculteurs et les vendeurs de la région du Centre. «On travaille avec les producteurs locaux, pas avec les revendeurs. On a peut-être un à deux revendeurs, mais essentiellement on travaille avec les producteurs. C’est-à-dire les gens qui pourront également avoir une valeur ajoutée dans leur activité au quotidien », déclare Natacha Bebey, responsable rayon Produits frais. Elle précise que les œufs commercialisés à Carrefour Yaoundé, sont livrés par les producteurs locaux de la capitale.

Le Made in Cameroon à la portée de toutes les bourses

Contrairement à ce qu’on peut penser, il y a une forte demande des produits locaux à Carrefour. Les responsables de ce centre commercial expliquent cela par la variété des produits proposés et surtout les prix qui conviennent à toutes les bourses.  

« Les prix sont déjà abordables. Ce sont des prix accessibles à tous. Quand ils viennent en fait, ils sont attirés par les prix qui sont moins chers, et aussi la qualité des produits qu’on offre. Déjà ce sont les produits bien frais. Parce que les livraisons sont faites tous les matins. On ne fait pas les livraisons après deux ou trois jours, après une semaine. C’est tous les jours… Il y a des produits qu’on vend au kilo. Il y a des produits qu’on vend à la pièce. Parce qu’on a déjà constaté que, quand le camerounais lamda va au marché. Il aimerait voir le prix affiché. Le Kilo est un peu vague. Nous essayons de satisfaire ces deux types de personnes-là. Ceux qui aiment voir le prix affiché. Ceux qui aiment plutôt le kilo. Donc vous allez constater que les produits qui sont là, il y a certains qui sont à la pièce, certains qui sont au Kilo », nous renseigne Natacha Bebey.

Lire aussi : Commerce : Carrefour a ouvert son 2ème centre commercial à Yaoundé

 

Le Made in Cameroon présenté différemment

Il n’y a pas que la variété qui retient l’attention de la clientèle. Il y a également la présentation faite des produits Made in Cameroon. « On a essayé de calquer ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée. On a essayé de faire aussi dans notre environnement pour voir si ça promet. On constate que les gens sont plutôt réceptifs. Les gens adhèrent à ça. ça nous donne envie de faire plus », déclare Natacha.

Les autres produits Made in Cameroon

En plus des produits alimentaires, il y a le vestimentaire, le cosmétique Made in Cameroon qu’on retrouve sur les étalages de Carrefour. Les pagnes locaux s’y vendent à 6000 F – 6500 F la pièce. Le vêtement traditionnel du peuple Sawa appelé kaba ngondo y est commercialisé au prix de 5000 F la pièce. Les couches jetables Moby bébé coûtent 4700 le paquet. On note une différence de prix qui oscille entre 50 F et 500 FCFA.  

 

Liliane N. 

 

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Dans une étude dévoilée il y a peu, le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) prévoit la mobilisation d’une enveloppe de 1400 milliards de Francs CFA sur les cinq prochaines années pour la relance de la filière riz. Le riz étant l’une des denrées les plus consommées du pays.

 

Selon le rapport produit par le Minepat et dévoilé par APA, les pouvoirs publics entendent porter la production rizicole nationale à 1,4 million de tonnes, et faire passer le niveau de transformation de 65% à 100%. « La mise en œuvre de ce plan devrait sur cinq ans porter la production nationale à environ 1,4 million de tonnes de riz paddy (représentant 1 million de tonnes de riz marchand) et accroître le niveau de transformation de 65% à 100% et amener les Camerounais à consommer le riz Made in Cameroon d’ici 2024 », indique le Minepat.

Pour le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, il s’agit de préconiser un désengagement de l’État de certaines fonctions de la chaîne des valeurs, afin que le secteur privé assure pleinement son rôle de créateur de richesse à travers son engagement dans les segments production, transformation et commercialisation du riz, de même que la gestion des pools de petits équipements rizicoles.

Ce plan comporte plusieurs axes : la mise en place d’un cadre de coordination pour veiller à la synergie des initiatives de développement de la filière riz ; la structuration de la filière, notamment du rôle des acteurs ; la disponibilité et l’accessibilité des intrants (semences améliorées et adaptées) ; la promotion de l’utilisation des bonnes pratiques culturales ; la mécanisation appropriée à travers le renforcement des capacités des acteurs ; la promotion de la première et la deuxième transformation avec une insistance sur le respect des normes et de la qualité ; l’amélioration du cadre réglementaire et légal et le renforcement de la communication autour du riz produit localement.

Selon de récentes données officielles, le Cameroun produit à peine 100.000 tonnes de riz chaque année, pour une demande nationale estimée à 300.000 tonnes. En 2017, les importations de riz blanc ont induit un déficit de l’ordre de 184 milliards FCFA dans la balance des paiements, pour un volume de 628.400 tonnes. Ce déficit a dépassé la barre de 135 milliards de Francs CFA par an depuis 2010.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les produits exposés dans cette boutique, appartiennent à une trentaine d’entreprises privées.

 

C’est la toute première boutique de la ville de Douala, où ne sont qu’exposés des produits ayant le label Made in Cameroon. Située à quelques dizaines de mètres carrés du Commissariat de police de Deido de la capitale économique, cette boutique est prise d’assaut depuis son ouverture, par une clientèle en quête des spécialités locales.

Peinte aux couleurs nationales : vert-rouge-jaune, on y retrouve des dizaines de marques et marchandises de l'artisanat de transformation et de création des Petites et Moyennes Entreprises (Pme) camerounaises. Il y a également du jouet à la confiture, du parfum à la farine de plantain. « Les premiers jours, on a reçu plus de cinq cents visiteurs », fait savoir Edwige Azanfack. Elle est membre de l’Association nationale des producteurs, inventeurs, artisans et transformateurs des produits locaux.

La boutique qui est une initiative portée par des entrepreneurs privés locaux, présente des rayons de cosmétique et d’aliments qui sont prêts à la consommation. On note toutefois que l’agro-alimentaire domine et prend les trois-quarts des espaces étagés. Pour ce qui est des prix, ils sont fixés selon les différentes bourses. La bouteille de jus de corossol par exemple est vendue au prix de 1000 F, le sac de riz aux parfums du sahel est commercialisé à 5000 Fcfa.

« J’ai trouvé cela créatif et authentique. Les gens aiment consommer ce qui vient d’ailleurs, faute d’avoir compris que ce que nous avons est meilleur que les produits industriels importés », explique Mylène Moundo une cliente. Certains clients ravis d’avoir une boutique de vente de produits locaux dans leur ville, demandent d’être informés sur l’arrivée de certaines marchandises.

Il convient de souligner que la promotion du label Made in Cameroon est une préoccupation constante des autorités camerounaises. A l’heure actuelle, le Cameroun a déjà 600 produits disponibles. Lesdits produits sont issus des secteurs comme l'agro-alimentaire, l'industrie chimique et cosmétique, la transformation métallurgique et le bois.

 

Liliane N.

 

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Il s’agit des produits provenant des secteurs comme l'agro-alimentaire, l'industrie chimique et cosmétique, la transformation métallurgique et le bois.

 

C’est depuis quelques années, que le gouvernement a établi la liste d’une douzaine de secteurs d’activités par lesquels le label Made in Cameroon peut être valorisé. Lesdits secteurs sus présentés, ont été choisis grâce au savoir-faire des producteurs du pays qui ont sensiblement amélioré la qualité de transformation de leurs produits. Il en est donc que, près de 600 produits ont déjà été identifiés.

 

L’un des secteurs qui gagne des proportions intéressantes, c’est celui de l'agro-alimentaire. Il semble impacter positivement l’économie nationale. Car dans ledit secteur, de nombreux produits à l’instar des huiles raffinées, des conserves, des pâtes alimentaires, du thé, du café, des boissons (vins et spiritueux et de l'eau minérale) ainsi que des produits chocolatiers, qui se commercialisent.  

 

Il y a aussi l'industrie de transformation métallurgique, de l'aluminium et celle du bois qui font partie des secteurs les plus en vue en matière de développement de l'économie nationale. D’après les économistes, la transformation du fer, du métal et des tôles n'est pas en reste. Ces secteurs sont suivis de près par l'industrie chimique et surtout le cosmétique Made in Cameroon qui est en plein essor. Ceci du fait que, des produits issus de ce secteur sont fabriqués à base de matière première du terroir.

 

La promotion du Label Made in Cameroon a donc été et reste toujours une préoccupation constante des autorités camerounaises. Des ateliers de promotion dudit label sont organisés ci et là. En novembre dernier, un atelier de ce genre avait été organisé dans la ville de Douala, région du Littoral. Il avait été indiqué qu’il y a un besoin d’authentification des produits locaux, des critères de fiabilité, de la qualité et la norme.

 

Le 4 mars 2019, Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce a reçu en audience, à Yaoundé, le Directeur Général adjoint de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), Jean-Baptiste Wago, et le président de l'International Trademark Association (INTA), David Lossignol. Il a été question pour ces trois personnalités d’échanger sur la création et la protection du label « Origine Cameroun Certifiée ». A travers ce processus de labellisation et de certification du «Made in Cameroun», a indiqué le ministre du Commerce, le pays entend mener la lutte contre la contrefaçon.

 

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01