Cette fois, c’est au niveau de Shell Siméon que le drame s’est produit.
Selon les informations relayées par certains confrères, il s’agit d’un édifice appartenant au super marché Dovv et pour l’instant, il n’est pas possible de donner avec exactitude, le nombre de personnes encore emprisonné sous les décombres. Ce d’autant plus qu’en dehors des techniciens et autres employés, les personnes qui se trouvaient à proximité de la bâtisse n’ont pas été épargnées.
« Il est vrai qu’avant l’arrivée des Sapeurs Pompiers et des Forces de maintien de l’ordre, les populations ont réussi à extraire dix personnes des débris qu’on a conduit à l’hôpital et on a essayé de contacter les familles mais, comme il n’est pas possible pour nous, non techniciens d’évaluer le pourcentage des risques, nous n’avons pu aller plus loin… ».
« On ne saurait dire avec exactitude, ce qui s’est passé mais, on sait seulement que les gars qui travaillaient dans ce chantier n’ont pas eu le temps de sortir et, certains disent qu’il y’a eu de nombreux morts, mais combien exactement, on ne saurait dire… ».
La même source indique que « c’est un R +3 et les maçons étaient entrain de couler la dalle. Le dosage n’aurait pas été respecté et, le ciment utilisé ne répondait pas aux normes requises pour ce type de construction. Certains nous disent ici qu’il y’a eu des signes avant coureur mais, les responsables n’ont pas tenu compte de cette alerte donnée par les spécialistes. Nous assistons ainsi à ce drame, un autre et c’est terrible… ».
Les fouilles vont bon train
L’arrivée des sapeurs pompiers, des forces de maintien de l’ordre et des gendarmes a permis que soit établie un cordon de sécurité d’un peu plus de trois cent mètres : « Je crois qu’ils ont élargi ainsi parce que l’accident vient de se produire et, on veut éviter un autre. En plus, le fait que les gens ne circulent pas en désordre va permettre aux spécialistes de mener les fouilles sans encombrement… ».
Le non respect des normes
Les effondrements d’immeubles depuis le début de cette année, ont apporté la mort et la désolation au sein de nombreuses familles. Et à chaque fois, c’est la qualité des matériaux qui est remise en cause. Le ciment mais aussi les fers à béton.
Selon les ingénieurs des travaux publics, les importateurs et producteurs nationaux mettent tout en œuvre pour éviter de respecter la loi. Ils mettent à la disposition des consommateurs, des fers de 6,5 en lieu et place de 8. Ou encore, des fers de 8,5 à la place de 10, les fers de 5,5 pour ceux de 6…
Nicole Ricci Minyem
Le braquage de l’économat de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé n’est pas un cas isolé. De nombreuses capelles et paroisses subissent régulièrement les assauts des malfrats qui commettent dans la maison de Dieu des forfaits divers.
De nombreux cas de cambriolages ont été recensé cette année dans de nombreux lieux de cultes. L’un d’entre eux, le Ministère International de la Foi Triomphante, une église que dirige un pasteur pentecôtiste l’Apôtre Julius EKIE, a été victime d’un cambriolage au cours du mois de Mai de cette année finissante. En effet, la chapelle située au quartier Mbog Abang à Yaoundé avait reçu dans la nuit la visite des brigands qui, ayant trouvé les gardiens endormis, ont brisé une fenêtre de l’église et emporté tout le matériel de sonorisation (instruments de musiques, baffles, consoles…). Quelques semaines plus tôt c’est une autre église pentecôtiste encore, située au quartier Etoa Meki et dirigé par le pasteur Fomesseng qui subissait les assauts des brigands. Là encore, c’est le matériel de sonorisation qui est visé par ces hors la loi.
Malheureusement, ces braquages et autres cambriolages ne sont pas toujours médiatisés. Par ailleurs, ces pasteurs des églises de réveil posent un autre problème. C’est que lorsque ces infractions sont commises, ils se rapprochent des postes de police et de gendarmerie environnant pour déposer une plainte. Mais aucune suite n’est donnée à leur plainte, si ce n’est le mépris et la condescendance dont ils font l’objet devant l’officier. Certaines des patrons de ces églises dénoncent le cas de deux poids deux mesures des forces de l’ordre fasse à ce phénomène de grand banditisme dont ils sont eux aussi victimes.
S’il est vrai que plusieurs communautés font l’objet de ce genre de vol, il faut tout de même reconnaître que le cas de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé est un pas de plus dans la cruauté, dans la violence. L’attaque est tout de même spectaculaire. S’attaquer de si bonne heure le matin (environ 7 heures du matin), à l’économat alors que la messe est encore en train de se tenir, et des fidèles à genoux en train de prier. Des malfrats armés et (selon les informations issues du témoignage de la femme agressée) venus avec l’intention de tuer le recteur de la Cathédrale de Yaoundé. La criminalité dans les lieux sacrés… Puisse Dieu sauver son église.
Lire aussi : Braquage à la Cathédrale de Yaoundé : L’archidiocèse précise les circonstances
Stéphane NZESSEU
Le drame s’est produit ce mardi matin, 17 décembre, juste à la fin de la messe de 6 heures. Un braquage spectaculaire au sein d’une cathédrale. Les brigands sont repartis avec toute la quête de ce matin.
Il est 8h ce mardi matin. La place de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé est noire de gendarmes et d’hommes de différents corps de la sécurité publique. Ils ont installé un cordon de sécurité. Ils procèdent aux interrogatoires liminaires des témoins qui ont assistés à cette scène hors du commun. La gendarmerie vient d’ouvrir l’enquête sur le braquage de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé.
En effet, selon les informations reçues très tôt ce matin des braqueurs se sont introduits un peu avant la fin de la messe de 06 heures. Ils ont fait irruption au sein de la Cathédrale pendant que la messe se poursuivait. Les malfrats se sont dirigés vers le bureau de l’économat de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé. Ils sont venus juste au moment où la dame faisait son entrée dans son bureau. Les deux brigands ont surpris la dame avec armes au point. Ils l’ont attaché et se sont emparés de la somme de 08 millions de FCFA. Armes à feu au point, il était difficile pour ces personnes civiles de regimber. Elle s’est laissée faire. Visiblement, les braqueurs avaient bien préparé le coup et ils avaient une autre cible que la quête de ce matin, le recteur de la Cathédrale. Une fois le pactole saisi, les brigands ont très rapidement battu en retraite. Ceci s’est fait dans un temps records. Les deux jeunes brigands sont repartis sur une moto.
D'après le témoignage de cette dame, les brigands seraient venus avec l’intention d’éliminer physiquement le recteur de la paroisse. Mais visiblement à défaut de rencontrer le recteur, ils se sont pris à la dame qui gère l’économat de la Cathédrale.
Braquer dans la maison de Dieu !
C’est exceptionnel ! Mais ce n’est pas la première fois que des brigands s’introduisent dans des lieux de cultes pour dessaisir la paroisse ou la chapelle de ses biens. Il faut dire que des lieux de cultes peut être moins emblématiques et moins connus que la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé subissent des vols et des braquages régulièrement.
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Stéphane NZESSEU
Des accrochages entre commerçants ça arrive très souvent, et ce pour diverses raisons. Mais une bagarre entre une femme et un jeune homme qui pourrait être son fils, à cause de l’espace où poser son étale, ce n’est pas courant.
Ce vendredi, le soleil se couche sur la ville de Yaoundé. C’est une heure de forte activité autour de la poste centrale. Les trottoirs connaissent une activité particulière. Les vendeurs à la sauvette pour la plupart pourchassés en journée par les sbires de la communauté urbaine sont en train d’installer les étales. La scène se déroule au carrefour de la poste centrale. Précisément sous les arbres qui jouxtent l’immeuble de la CAMTEL. La place querellée en question est les quelques centimètres carrés entre le kiosque de la communauté urbaine et l’arbuste qui couvre la zone. Le problème part de la particularité de l’organisation des vendeurs sur ces sites. En effet, il y a deux vagues de commerçants. Ceux qui y exercent jusqu'à 17 heures 30 et ceux qui prennent le relais après cette heure pour commercer pendant la soirée. C’est dans cette situation de passation de place que les accrochages vont s’enchaîner.
C’est l’heure pour Maman Brigitte d’installer son comptoir sommaire, constituer uniquement d’un plastique qu’elle étale à même les pavés du trottoir. La dame commerce des sous vêtements d’occasion pour enfants et pour jeunes. Seulement, elle se rend compte que les garçons qui occupent la place juste avant elle ne sont pas sur le point de laisser les lieux propres. Et c’est la unième fois qu’elle s’exaspère de cette situation. Elle interpelle l’un des jeune pour lui demander de s’assurer de la propreté des lieux qu’elle va occuper dans quelques secondes. Malheureusement, Maman Brigitte est un peu colérique. Et sans attendre que le jeune homme ne se mette à la tâche, elle va le tenir par son vêtement pour l’y obliger. Ce qui va courroucer le jeune garçon ainsi que ses camarades qui observent la scène.
D’un revers de la main, le jeune homme va se débarrasser de l’accrochage de la dame mûre. Il va s’en suivre des éclats de voix. Des injures, et autres paroles désobligeantes. Sur ces entrefaites, le jeune homme va plusieurs fois bousculer la maman, s’abstenant manifestement, et par respect de lui asséner des coups de poings comme le lui demande ses amis. Mais très rapidement, les autres commerçantes et quelques passants vont s’interposer entre les deux vendeurs en colère. Au regard de l’allure que prenait les échanges, on est passé limite près d’une bagarre générale. Car selon les témoignages, les fils de cette maman ne sont pas très loin de là. Et s’ils avaient été informés de cette scène, ce ne se serait pas terminé aussi simplement.
Stéphane NZESSEU
Cet appel de Minette Libom Li Likeng a retenti à Yaoundé mardi, 03 décembre 2019. C’était à l’occasion d’une réunion du groupe d’experts sur le renforcement du secteur privé africain dans un contexte marqué aujourd’hui par la prégnance du Big data.
Selon Minette Libom Li Likeng, le ministre camerounais des Postes et télécommunications, les « données sont aujourd’hui considérées comme des infrastructures essentielles pour les activités économiques émergentes », car le Big Data est considéré comme étant un véritable fer de lance de la « révolution numérique ». Ainsi, s’exprimait le membre du Gouvernement pour inviter les entreprises privées des pays africains pour que celles-ci puissent s’arrimer le plus rapidement possible au Big Data. C’était à l’occasion de la réunion de deux jours tenue dans la capitale politique camerounaise (Yaoundé) réunissant un groupe d’experts du renforcement du secteur privé africain.
Durant cette réunion dont les participants sont venus de 17 pays africains, le ministre des Postes et Télécommunications a vanté les mérites des données. Il estime que le secteur privé africain qui, « connaît un retard considérable dans ce domaine », est appelé à se l’approprier. Toute chose devant permettre d’impulser, « le développement socio-économique du continent » à en croire les propos du ministre
« Le président Paul Biya a défini clairement une feuille de route gouvernementale, pour une transition numérique réussie au Cameroun », a indiqué Minette Libom Li LiKeng la patronne camerounaise des Télécommunications soulignant les efforts des autorités locales dans le développement de l’économie numérique.
Innocent D H
Lors du grand sommet extraordinaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, il milite pour une révision des accords avec les anciennes puissances coloniales.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, est un grand panafricaniste. Certains médias africains qui font de cette idéologie leur ligne éditoriale mettent toujours le président de la République de Guinée équatoriale au premier plan. Pendant le sommet extraordinaire de la Cemac à Yaoundé il ne passe pas par quatre chemins pour cracher son venin et son aversion face à l’impérialisme.
« Nous avons une zone très riche et aujourd'hui nous connaissons beaucoup de difficultés sur le plan des transferts, qui freinent le développement de la sous-région. C'est pour cela que nous devons travailler sur la révision des accords. Nous devons travailler pour renouveler les vieux accords, avoir une réglementation qui puisse nous permettre de travailler avec beaucoup plus de dynamisme. Et surtout que nous sommes souverains et indépendants », explique le chef de l’Etat équato-guinéen.
Dans cette perspective, il lance un vibrant appel à ses pairs de la sous-région pour une véritable indépendance. « Nous ne devons donc pas toujours être attachés aux anciennes puissances coloniales. C'est pour cela que nous voulons renforcer notre coopération sous-régionale et avoir une monnaie très forte, avec les accords qui nous permettent de travailler sans les ordres des anciennes puissances qui veulent nous contrôler ».
« Vous savez que nous sommes contrôlés par ces puissances, surtout la France qui est notre partenaire. Il est temps d'échapper à ce contrôle, parce que nous sommes déjà une sous-région avec assez de moyens pour dynamiser notre développement. Ces échanges, surtout avec le représentant français aux travaux, ont été francs et permettront de libérer les pays de la Cemac. Avec mon frère, le président Paul Biya, j'ai eu d'importants échanges et nous sommes en contact permanent », poursuit celui-ci.
Dans le même registre de l’intégration sous-régionale, il vante la coopération entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. « Le Cameroun et la Guinée équatoriale sont des pays frères, surtout en ce moment où nous connaissons beaucoup de problèmes. C'est-à-dire l'instabilité, l'insécurité. Certains agents veulent nous créer des problèmes. C'est pour cela que nous devons renforcer notre sécurité frontalière », précise Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Pour finir, il fait des confidences, « J'en ai parlé avec le président Paul Biya. Je l'ai également remercié pour la décision de protéger la frontière. Vous savez qu'on a connu l'infiltration de certains rebelles. Nous devons donc renforcer cela. Il y a des gens qui ne veulent pas de la stabilité de l'Afrique. Il y aussi certains éléments de chez nous qui travaillent en collaboration avec ces ennemis. Il nous faut être vigilant ».
C’est la nouvelle trouvaille des consommateurs et dealers des stupéfiants et, la découverte a été faite ce Mercredi matin, dans l’un des collèges les plus huppés de Yaoundé, par un surveillant de secteur.
Alors que les téléphones portables sont interdits dans l’enceinte de l’établissement scolaire, un élève de la classe de Seconde a voulu tromper la vigilance des encadreurs, mais, malheureusement pour lui. Il lui aurait été demandé d’ouvrir son sac et, de vider ses poches. C’est ainsi que le téléphone serait tombé et, lorsqu’il a tenté de le reprendre violemment des mains de l’encadreur, surprise totale. La coque enlevée ou tombée, l’on se rend compte qu’à la place de la batterie, se trouve des rouleaux de chanvre indien et, plus bas, quelques bûchettes d’allumettes.
Découvert, le jeune homme tente de prendre la poudre d’escampette mais, grâce à la vigilance de tous ceux qui étaient là, on parvient à le maîtriser avant de faire appel aux forces de maintien de l’ordre et, à ses parents.
La dégradation du tissu social peut–elle à elle seule, justifier ou expliquer le fait que les apprenants s’adonnent de plus en plus à la consommation de la drogue ? Qu’est ce qui pourrait justifier l’ampleur d’un tel phénomène ? Comment comprendre qu’un enfant, qui fréquente au sein d’un établissement scolaire dans lequel la pension va chercher dans les 150, voire 175 mille francs, lorsqu’on adjoint les frais d’inscription et autres charges exigées aux parents, puisse se détourner du droit chemin et devenir consommateur ou dealer de drogue ?
Au bas de l’image du téléphone, une note écrite à la main demande aux « parents d’aider les enseignants à encadrer les enfants… ». Ces derniers ont bien évidemment un rôle capital à jouer, le premier d’ailleurs et ce dernier commence par le choix de l’établissement scolaire dans lequel ils veulent que leurs enfants poursuivent leurs études. Il n’est pas compréhensible de voir un parent, débourser une telle somme d’argent, sans au préalable, se rassurer de l’encadrement et des normes qui fondent cette école. Ils pourraient être pris dans un engrenage qui ne leur donne pas toujours, la latitude de suivre avec attention, le comportement de leurs enfants. Ils passent ainsi à côté des détails qui, auraient pu, leur mettre la puce à l’oreille. Une erreur.
Par ailleurs, ils sont de plus en plus nombreux, ces parents qui, après s’être acquittés des frais scolaires et autres charges académiques, se concentrent sur la recherche effrénée de l’argent, afin de faire aux charges qui parfois tend à les étrangler et à ce moment, ce sont les programme Tv, les téléphones et « amis » qui se chargent d’éduquer les enfants. Une autre erreur.
De l’autre côté, on a beau jeu, d’indexer les parents, en leur faisant le reproche de ne pas assister les enseignants dans l’éducation et l’instruction des enfants. Cependant, ils sont nombreux, ces établissements scolaires qui ont trouvé la voix idéale pour se faire un maximum d’argent. Des hommes et femmes d’affaires qui, créent les écoles, sans tenir compte des tous les paramètres qui accompagnent de tels investissements, la responsabilité que cela demande puisqu’on a fait le choix de former des Hommes responsables.
Cela part du choix du corps enseignant, aux frais qu’on exige des parents. Ils sont prompts à dire que seules, les plus nanties peuvent envoyer leurs enfants à l’école et, chaque année, les promoteurs augmentent les frais. Et pourtant, c’est au sein et aux abords de ces écoles qu’on retrouve les leaders et autres consommateurs de drogue, sans parler des introducteurs des autres fléaux.
Peut être qu’il n’est pas possible, de faire une enquête de moralité, pour chaque enfant qui cogne à la porte d’un établissement scolaire mais, il est urgent de prendre des mesures, afin que les frais exigés, correspondent à la qualité de l’encadrement en plus de l’instruction.
Parce qu’ils sont nombreux, ces parents qui, au-delà de la recherche du bien être de leur progéniture, se donnent le temps de contrôler leurs enfants. Ils veillent à leur inculquer des normes afin d’en faire des personnes responsables. Il n’est donc pas question que dans ce jeu de ping pong d’accusation, on mette à mal, leur travail tout en exigeant d’eux qu’ils s’acquittent en temps et en heure, des frais de scolarité et autres pensions…
Nicole Ricci Minyem
C’est un véritable tour de passe-passe entre lui et la famille de son ex-copine.
Les sources révèlent que c’est sur les réseaux sociaux que Franck Fouda, découvre le décès de sa propre fille. En effet, le géniteur vient de passer plusieurs semaines sans prendre les nouvelles de sa fille. Difficile de savoir les circonstances réelles de ce malheur. Le 18 novembre dernier Franck Fouda apprend le décès de sa fille sur Facebook.
Mbengono Fouda Zaren Emmanuelle, âgée de 03 ans, est morte dans des conditions floues. Elle est inhumée en l’absence de son géniteur. Il est difficile pour lui d’avoir accès au lieu de son inhumation. Il essaye en vain d’obtenir les explications de la mère de sa fille Nyangono Marie Sylvaine. « J’ai été surpris et choqué que moi qui suis le père, je ne sois pas au courant pourtant sa maman a bien mon numéro de téléphone. C’est à ce moment que, je prends sur moi les responsabilités d’appeler sa maman, qui m’a fait savoir qu’elle ne veut rien entendre de moi et qu’elle ne veut ni me voir, ni voir un membre de ma famille chez elle », raconte le géniteur à nos confrères du journal Le Messager.
Il décide alors d’envoyer deux membres de sa famille chez la mère de sa fille. « Une fois chez sa mère, mes frères ont suivi que l’enfant devait être inhumé le 20 novembre 2019. Et que l’enfant était à la morgue. Mais ce jour, il n’y avait aucune manifestation dans leur domicile ; il n’y a que la ménagère qui nous a sorti une version des faits selon laquelle l’enfant est inhumé à Minkan (Odza) », poursuit celui-ci.
Par la suite, il ajoute : « le 20 novembre, lorsque moi-même je suis arrivé chez elle pour la voir, afin d’avoir plus d’amples explications, la mère de ma fille n’était pas à la maison. J’ai suivi qu’elle était en boite de nuit et j’ai passé plus de trois heures de temps à l’attendre en vain sans avoir une explication sur le décès de ma fille ». Dans la quête de la vérité, il se rend à Zoa-Etelé, village de son ex-copine.
Ici, écrit Le Messager, la sœur de la mère de la fillette est surprise de le voir. Néanmoins, elle lui donne une autre version des faits au sujet de l’inhumation de la fillette. « Cette dernière m’a fait savoir que la mère de ma fille leur avait dit qu’elle est allée enterrer ma fille à Mbalmayo dans mon village. J’ai donc décidé de retourner chez son grand frère qui est en même temps son tuteur à Yaoundé », confie le géniteur.
Il retourne à Yaoundé. Une fois dans le domicile familial, il est en face de son ex-copine et le frère de celle-ci. Il émet le vœu de voir la tombe de sa fille. Contre toute attente, une nouvelle version surgie. Elle est celle de la grand-mère de sa fille. « Ils m’ont fait savoir que, je devais sortir et laisser mon numéro de téléphone, qu’ils vont m’appeler nous irons tous à Mfou car c’est de ce côté qu’on a enterré ma fille dans la brousse de Mfou. Parce que même le frère de mon ex-copine semblait ne rien connaître sur ce décès », relate celui-ci désespéré.
A l’heure actuelle, il ne détient aucune information sur le décès de sa fille. Il dit pourtant ne pas manqué à ses obligations. « J’ai envoyé l’argent à sa maman pour les frais de scolarité. Et cette année était sa première année scolaire ». Il vient de porter plainte.
N.O
« Camtel au service des opérateurs et pour la transformation numérique au Cameroun » est le thème qui pendant deux jours, a conduit les assises organisées par la Cameroon Télécommunications et qui avaient pour cadre, le Palais des Congrès.
Etat des lieux
De l’avis de Camtel, des mesures sont prises, à l’effet entre autres, de s’assurer à tous les niveaux de l’efficacité du Système de Management de la Qualité (SMQ), de la pertinence des axes de la Politique Qualité, ainsi que de la cohérence avec l’orientation stratégique de l’entreprise.
Er pourtant les consommateurs, au cours des dernières années, voire plus récemment, n’ont eu de cesse de se plaindre de la qualité de service proposé par la Cameroon Télécommunication. Un constat amer, qui va de la coupure d’internet, de la lenteur de la connexion, de la difficulté à vivre concrètement la 4G qui dont l’éloge a pourtant été faite. Que dire de ces factures que les clients sont obligés de payer, qu’ils aient ou non pu jouir de la connexion internet ainsi que des autres manquements qui ont amené plus d’un à se tourner vers les concurrents?
Des carences qui, de l’avis de certains experts en la matière, « ont fait perdre à la maison mère des Télécommunications au Cameroun, son hégémonie dans un marché exponentiel et porteurs d’une économie ouverte, car incluant plusieurs secteurs d’activités… ».
Selon une étude menée par la « Word Economic Forum », il se trouve que le marché numérique est devenu l’épine dorsale de la croissance économique à l’échelle internationale. Dans un futur proche, 75% des emplois traditionnels seront impactés par le numérique. Cet organisme a démontré que cinq (5) millions d’emplois vont disparaître, au bénéfice de cinquante huit millions de nouveaux emplois, crées grâce à l’accès au numérique.
Dans son allocution de circonstance, et, comme pour corroborer les résultats de cette étude, Mme Judith Yah Sunday, Dg de Camtel a relevé que « la Lecture actuelle de l’Industrie des télécommunications démontre une forte croissance de la demande pour les services de gestion de donnée et, une tendance des acteurs vers la convergence des produits fixe/Mobile et, les services à valeur ajoutée… ».
Par ailleurs, « Le marché du mobile et du fixe à large bande maintiennent une grande croissance alors que la demande en commandes de liens de transmissions à l’international tend à la stagnation.
Objectifs à atteindre pour un Cameroun Numérique 2020
Afin de changer la donne, la Camtel en collaboration avec les autres parties prenantes du secteur des communications électroniques envisagent, en réponse à leur feuille de route, entre autres
- L’Augmentation de l’indice d’accès au numérique de 0.34 à 0.47
- L’Augmentation de l’accès aux populations à partir d’un point communautaire de 46 000 à 10 000
- La Baisse du coût des méga bites
- La Hausse de la contribution au PIB de 5 à 10%
- La Hausse de la pénétration de l’internet de 11à 50%
Des objectifs qui cadrent avec la feuille de route qui leur a été assignée et qui intègre l’extension et la densification du réseau, notamment la fibre optique et son exploitation – la commercialisation des capacités des infrastructures incluant les quatre points d’’atterrissement des câbles sous – marins.
Pour y parvenir, Judith Yoh Sunday laisse entendre qu’ « une stratégie à deux leviers a été engagé : Customer Centricity » qui met le client au centre de toutes les préoccupations et, « Change Management » qui se concentre sur les aspects de la gouvernance et du modèle managérial.
D’autres précisions ont été données, au cours de l’énoncé de son discours, intervenu pendant la phase protocolaire, présidée par le ministre des Postes et Télécommunications, avec la contribution du ministre de la Décentralisation et du Développement Local.
Par ailleurs, les exposés aux thématiques explicites ( Organisation du réseau de Camtel et ses modalités d’intervention – Modèle d’ouverture de l’activité de Camtel aux tiers), ont permis aux uns et aux autres ont permis de mettre en lumière les nouvelles formes de partenariats que la Cameroon Télécommunications offre aux acteurs de ce secteur.
Nicole Ricci Minyem
La Maire Rdpc a été huée ce Jeudi, à la maison du parti de Nkoldongo et certains assimilent cette déconfiture à l’une des plus grosses honte subie par l’épouse du défunt délégué de la Communauté Urbaine de Yaoundé.
Les jeunes de cet arrondissement sont véritablement remontés contre celle qui abhorre les attributs de maire : « Nous avons marre de tous ceux qui sont au pouvoir à Yaoundé IV. Nous ne les voulons plus car, ils n'ont jamais rien faits pour les jeunes en plus de 10 ans dans les affaires. Ils ont un petit clan qui détourne des fonds. Les jeunes demandent le travail, rien. Le financement des projets, rien. Nous vivons dans une totale obscurité et, les routes sont impraticables, pour ne pas dire pire. Mme Amougou Noma et ses sbires se fichent de nous et, c’est la raison pour laquelle, cette fois nous disons Niet. Vous vous rendez compte, la dernière fois, ils ont cité des projets qu'ils ont eu à réaliser. Or, il n'en est rien sur le terrain. Cette femme doit immédiatement démissionner… ».
Autre manifestant : « Nous sommes venus pour voter et, on nous fait savoir que ce sont les chefs Traditionnels qui votent. Depuis quand ça se passe ainsi ? On fait tout pour nous écarter parce que si tu vérifies, ces gens ont eu des pots-de-vin pour continuer dans la tricherie ! On souffre à la base, mais les gens se permettent de blaguer avec notre avenir ! Nous disons non à la dictature qui prévaut ici à Yaoundé 4. Elle doit libérer le plancher avec toute sa bande de voleurs ! La jeunesse en a marre d'elle !!! »
Une militante de base du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais ne cache elle non plus son courroux et se fait menaçante : « Nous faisons tout le travail à la base, mais cette femme ne nous encourage en rien. Personne ne nous aide. On souffre sur le terrain. Eux ils viennent là pour seulement manger et boire. Et ils se permettent même de dire qu'on ne vote pas, que ce n’est pas à nous de choisir nos élites. Mince !!! Même s'il faut marcher jusqu'à Etoudi, on va aller. Madame Amougou NOMA est la pire des choses que Yaoundé 4 a eu depuis son existence ! Que la récréation s'arrête !!! ».
La jeunesse est résolue à prendre son destin en main et, les prochaines semaines promettent d’être riches et pleines de rebondissement…
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Nicole Ricci Minyem