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Le Préfet du département du Wouri indique que toute personne qui ne respectera pas cette interdiction, s’expose aux sanctions prévues par la règlementation en vigueur.

Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri vient de rendre public un communiqué en rapport avec la circulation des motos-taxis dans les quartiers de Bonapriso et Bonanjo de la ville de Douala. L’autorité administrative interdit la circulation desdites motos-taxis dans les quartiers suscités. Elle précise comme une mise en garde à tous ceux qui ne se plieront pas à sa mesure, qu’ils s’exposent à des sanctions. Ces sanctions peuvent être la mise en fourrière des motos-taxis, des poursuites judiciaires engagées contre les fautifs.

La décision de Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri n’est pas le fruit du hasard. Elle a été prise à cause de multiples plaintes d’agressions à bord des motos, des expatriés et des personnalités dans ces quartiers résidentiels de l’arrondissement de Douala 1er.

Très récemment, précisément au mois de novembre dernier, l’opinion a été mise au courant de l’agression de l’homme politique Abel Elimby Lobe. Il a été agressé par des hommes armés qui ont tiré sur lui avant de s’échapper à bord d’une moto. Depuis lors, les autorités ont pris des mesures spéciales pour renforcer la sécurité, en déployant des policiers à toutes les entrées de ce quartier où la circulation des motos est interdite, apprend-on, entre 19h et 6h.

En réalité, cette mesure de Benjamin Mboutou est un rappel le plus souvent librement ignoré.

Liliane N.

 

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Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi annonce de ce fait, que des mesures pour remédier au problème, seront prises très bientôt.

 

Les motos-taxis restent visibles dans les principaux axes de la ville de Yaoundé. Ils y circulent de jour comme de nuit. De fois, ils prennent d’assaut le carrefour Mokolo en face du supermarché Niki. A bord de leurs engins, ils n'hésitent pas à garer devant les passants pour proposer leurs services. Certains sont garés de part et d'autre sur les trottoirs, et sur le terre-plein en attente des potentiels clients. D'autres embarquent et déposent leurs passagers sans se soucier du respect du code de la route. Avec un, deux ou même quatre clients à bord, les conducteurs de motos-taxis vont vers plusieurs destinations, à savoir Nkolbisson, Oyom-Abang, Me-len, Obili. Le spectacle est quasi le même à la Poste centrale, à l'Hôtel de ville, à Montée Ane rouge. Les motos-taxis envahissent les rues en faufilant entre les véhicules.

Pourtant il convient de rappeler que dans un communiqué datant du 12 janvier 2012, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi indiquait aux motos-taxis, les axes routiers où il leur était interdit de circuler. C’était un communiqué conjointement signé avec Gilbert Tsimi Evouna le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Les axes en question sont Place d’Awae (Carrefour Mvog-Mbi, Carrefour Olezoa), le Boulevard de la réunification (Place de Melen, Carrefour Emia), Place Elig-effa (Gare routière de Yaoundé-Ouest, Messa), Place de droits de l’homme (Sous-préfecture de Tsinga, Roind-point Bastos, Carrefour Bastos), Place Tongolo (Carrefour Etoudi, Hôpital général, Hôpital gynéco obstétrique), Stade Omnisport (Quartier Mfandena, Carrefour Olibiya, Carrefour Coron).

Lire aussi : Hygiène et salubrité : Célestine Ketcha Courtes a primé les meilleurs quartiers de la capitale politique

Les voies principales interdites aux conducteurs de motos-taxis sont Yaoundé I (Route Emana-Messa assi-Olembe ; Route Marché Etoudi-Hôpital général, Rue Noa Tsogo, Rue manguier); Yaoundé II (Boulevard Jean Paul II, Route du Mont Febe-Ambassade de Grèce, Rond-point Febe, Rue Flamenco, Rue Nana Tchokonté-Marché Mokolo-Madagascar).

Pour leur défense, la plupart des conducteurs de motos-taxis affirment ne pas être au courant de l'interdiction sus mentionnée. Ils déclarent ignorer qu’ils ne peuvent que circuler dans les zones périphériques de la ville de Yaoundé pour la desserte des localités et quartiers enclavés.

 

Liliane N.

 

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Ils ne sont pas d’accord avec la décision de l’autorité administrative qui leur interdit de circuler dans les axes principaux de la capitale.

 

Dans son édition du 10 mai 2019, le quotidien Le Jour rapporte que les conducteurs des motos-taxis ne comptent pas rester les bras croisés après l’arrêté préfectoral de Jean Claude Tsila, le Préfet du département du Mfoundi. Notre confrère écrit dans ses colonnes, que ceux-ci envisagent de mener une résistance le 13 mai si la décision de l’autorité administrative venait à être véritablement mise en application. « Pour se faire entendre, les autorités et responsables de syndicats selon des sources ont remis une copie de l’édition de Cameroon Tribune du 7 mai 2019 dans laquelle Jean Claude Tsila, le Préfet du Mfoundi et Joseph Bertrand Mache Njouonwet, celui du Wouri se sont exprimés sur la question à la page 7 », peut-on lire dans le journal.

 

D’après notre confrère les conducteurs des motos-taxis se sont donnés rendez-vous devant un kiosque au quartier hôtel du Plateau, hier 9 mai 2019. Ils avaient en main des copies de l’édition de de Cameroon tribune susmentionnée. « Nous ne ferons pas fi de leur décision. Nous allons faire notre travail lundi comme à l’accoutumée, mais s’ils tentent de nous interdire de circuler comme nous voulons, on va nous entendre », déclare l’un des conducteurs mécontents dans les colonnes du journal.

 

Pour mieux comprendre ce qui se passe, il convient de rappeler que le 6 mai 2019, Jean Claude Tsila a rendu public un communiqué dans lequel, il informait l’opinion de l’interdiction qui plane désormais sur les motos taxis à se retrouver dans les axes principaux de Yaoundé. Les voies principales dont il est question sont Yaoundé I au niveau de la Route Emana-Messa assi-Olembe; la Route Marché Etoudi-Hôpital général, la Rue Noa Tsogo, la Rue manguier. A Yaoundé II les engins à deux roues sont interdits au Boulevard Jean Paul II, à la Route du Mont Febe-Ambassade de Grèce, au Rond-point Febe, à la Rue Flamenco, à la Rue Nana Tchokonté et au Marché Mokolo-Madagascar.

 

Les motos taxis ne doivent pas franchir selon le communiqué de l’autorité administrative, les points suivants Place d’Awae (Carrefour Mvog-Mbi, Carrefour Olezoa), Boulevard de la réunification (Place de Melen, Carrefour Emia), Place Elig-effa (Gare routière de Yaoundé-Ouest, Messa), Place de droits de l’homme (Sous-préfecture de Tsinga, Roind-point Bastos, Carrefour Bastos), Place Tongolo (Carrefour Etoudi, Hôpital général, Hôpital gynéco obstétrique), Stade Omnisport (Quartier Mfandena, Carrefour Olibiya, Carrefour Coron).

 

Liliane N.

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Les populations  s’arriment à la donne, peu à peu les habitudes s’installent dans cette partie du pays.

Depuis la signature de l’arrêté par le gouverneur de l’Extrême-Nord interdisant la circulation des engins à deux roues à partir de 20h. La ville est devenue presque morte, même dans les coins chauds à l’instar du pont vert, le quartier Domayo, pont rouge. Ces endroits réputés des coins chauds au regard du nombre des personnes qui fréquentent ces lieux  à changer de mouvement.

En longueur de journée tout est en mouvement mais dès la tombée de la nuit tout est au ralenti. Ainsi la mentalité de la population a pratiquement changée. Du coup cela revêt  un coup sur l’activité économique de la région comme le relève Hamadou Bouba, opérateur économique dans la région « La première conséquence c’est l’arrêt complet de toute transaction commerciale avec le pays voisin qu’est le Nigeria lié à cette insécurité. Ces conséquences sont énormes parce que nous sommes obligés de nous tourner vers la Sud du pays bien que les commerçants ne sont pas habitués avec tout ce que sa comporte comme délai et coût d’achèvement comme procédure d’importation. Je pense qu’avec l’élection d’un nouveau président au Nigeria Boko-haram va disparaître, les frontières vont s’ouvrir à nouveau ».

Selon les membres de la société civile, c’est une décision anormale dans un pays de paix comme le nôtre. Pour un membre de la commission nationale de droit de l’homme et des libertés pour l’Extrême-Nord, c’est une décision inaccoutumée car même dans un pays en pleine guerre ; il est inadmissible d’empêcher les paisibles citoyens de circuler librement dans leur pays.

Pire encore dans les autres départements à l’instar du département du Mayo Sava, la Logone et Chari et la Mayo-Tsanaga où les autorités administratives ont étendues ces mesures. Dans ces trois départements, la circulation des motos est strictement interdite du jour comme de nuit. Petit à petit tout rentre dans l’ordre même si cela demeure en dent de scie.

A ce titre selon les sources bien introduites, dans l’arrondissement de Bourha dans le département du Mayo-Tsanaga; environ 15 femmes enceintes sont décédées à domicile faute de moyens de déplacement pour rejoindre un centre de santé. Pour le Professeur  Garba, « Vous comprenez que les gens ont peur pour leur vie parce que justement ils voient au jour le jour comment Boko haram ou sous le label boko des individus qui ôtent la vie à plusieurs personnes dans les zones frontalières. Ceci se justifie par le fait que nous sommes dans une zone où les forces de maintien de l’ordre n’étaient pas jusqu’à une période récente déployées tout le long de frontière mètre carré par mètre carré ».

Les jeunes faisant dans la vente du carburant frelaté vivent dans l’oisiveté. Dès que le soleil se couche, il est difficile de trouver une moto sauf à un prix exorbitant. Bien plus le mouvement des personnes dans la ville couplée au contrôle policière à chaque carrefour de la ville ; est réduit. Le prix des produits vendus ont connu une surfacturation nette sur le prix initial.  

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01