Le Complexe Paul Biya d’Olembé dont les travaux ont été interrompus à cause d’un manque de financement, ne fait pas partie des stades retenus pour le Chan 2020 par le Ministère des Sports et de l’Education Physique.
Le Complexe sportif qui porte le nom du président de la République du Cameroun à Yaoundé, ne figure pas dans la liste des stades retenus par le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) pour abriter le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) 2020 que s’apprête à accueillir le Cameroun. La Capitale politique camerounaise, Yaoundé, qui doit accueillir l’une des poules du tournoi, se contentera uniquement du stade Ahmadou Ahidjo. Pour cause, le Complexe Paul Biya d’Olembé dont les travaux ont été lancés en mars 2017 en prélude à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, retirée au Cameroun en faveur de l’Egypte, est depuis le mois de juillet 2019 en arrêt des travaux.
Une interruption imposée par une carence en financement pour les finitions de cette infrastructure de 60 mille places. Par conséquent, la livraison de cet ouvrage évalué au départ à 163 milliards F Cfa, initialement prévue pour septembre 2018, a été renvoyée en fin 2019. Un délai qui risque de subir un autre report. Pour l’instant, le gouvernement s’active afin de trouver les fonds nécessaires pour que ce complexe soit disponible pour la Can 2021 confiée au pays des Lions Indomptables.
Cependant, en attendent la livraison du Complexe Paul Biya d’Olembé, le Chan 2020 camerounais se déroulera dans quatre aires culturelles, selon le Ministre des Sports et de l’Education Physique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi, qui a présidé mercredi dernier la cérémonie d’ouverture du « Séminaire d'harmonisation et d'imprégnation de la présentation des infrastructures sportives en construction ou en réhabilitation du Chan 2020 et de la Can 2021 ». Ces sites qui doivent abriter les poules du Chan 2020 sont, « Bafoussam dans l’aire culturelle grassfield, Douala et Limbe dans l’aire culturelle Sawa, Garoua dans l’aire culturelle soudano-sahélien et Yaoundé dans l’aire Fang-Beti ».
Pour ce qui est de la date du Chan 2020, le Cameroun attend encore la confirmation de la Caf, qui selon la directrice adjoint du tournoi, Chantal Manda, souhaite que la date soit décalée de Janvier à Juin 2020.
Marie MGUE
Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, annonce la réhabilitation des feux de signalisation à 28 carrefours de Yaoundé.
Yaoundé a mal à ses feux tricolores. Un constat aisément établi par les piétons et automobilistes. En effet, ces derniers temps, le dérèglement des feux tricolores dans certaines grands axes, créé des désagréments auprès des usagers. « A divers carrefours de la capitale, la situation n’est pas très différente ; certains feux virent au rouge juste après 20 secondes. D’autres alternent le rouge et le vert dans le même laps de temps. D’autres encore sont éternellement au vert. Pendant que sur le flanc opposé du carrefour, c’est le jaune qui clignote », constate Eco Matin.
Au final, d’interminables bouchons surtout aux heures de pointe. Dernier rempart, les éléments de la police pour réguler la circulation comme ils le peuvent. Selon l’ONG Centre d’études et d’expertise sur la mobilité et l’aménagement, le dérèglement des feux tricolore est devenu le mauvais allié de la sécurité routière dans une ville comme Yaoundé qui accueille quotidiennement environ 05 millions de voitures et autant de personnes entre 07 heures et 10 heures du matin. A ces chiffres, Diane Yemele, sa coordonnatrice, associe une moyenne de 06 accidents (toutes les heures) dus au dérèglement des feux de signalisation.
A la communauté urbaine de Yaoundé (CUY) chargé de la gestion des feux de signalisation de la capitale, on relativise. « Ces chiffres ne disent rien sur le nombre d’accidents que ces carrefours auraient pu provoquer s’ils n’avaient pas été protégés par des feux de signalisation », allègue-t-on. Prétextant qu’on se trompe de débat, l’on assure que « ce ne sont pas les feux qui sont responsables des accidents de circulation : c’est le non-respect des feux par l’usager au carrefour ».
Tout au plus, l’on insiste sur les critères qui gouvernent l’installation de feux. « Ils sont basés sur le volume total des voitures et des piétons traversant un carrefour, les délais subis par les véhicules et les piétons venant des rues transversales et le nombre de collisions à ce carrefour. A la Place Ahmadou Ahidjo où les feux sont coordonnés, le feu vert d’une rue transversale pourra être retardé davantage afin de permettre un meilleur écoulement de la circulation dans la rue principale ».
Réhabilitation
Néanmoins, la qualité des feux tricolores préoccupe. C’est fort du constat malheureux de leur disfonctionnement que Gilbert Tsimi Evouna, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, annonce la réhabilitation des feux tricolores à 28 carrefours de Yaoundé. Ces travaux coûteront 400 millions FCFA et concernés principalement les carrefours Tongolo, Vallée Nlongkak, Ekounou, Warda, Madagascar, Mokolo Febe, Emia, Sapeurs Mokolo, Total Melen, Accacias, Obili, Mvog-Mbi.
Selon la fiche technique, l’entreprise sélectionnée à l’issue de la publication le 2 octobre prochain, des résultats de l’appel d’offres aura pour missions : d’assurer l’entretien courant et réhabiliter les feux tricolores lors des travaux de remise à niveau, ou à la suite d’un incident sur un équipement existant. Comme l’indique le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, les travaux vont durer 24 mois « les travaux du présent appel d’offres seront financés par le Budget de la Communauté urbaine de Yaoundé, exercice 2019, et suivant compte d’entretien des voiries ».
Otric N.
Le 05 septembre dernier, grâce à une opération coup de poing, la Brigade de gendarmerie de Ngousso en collaboration avec des équipes de la délégation régionale des Forets et la Faune du Centre, ont démantelé un important réseau de trafic illicite de pointes d'ivoire. En effet, 100 kg d'ivoire ont été saisis.
Le 05 septembre dernier, au cours de l’opération coup de poing menée par la délégation régionale des Forêts et la Faune du Centre, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de Ngousso à Yaoundé, cinq braconniers ont été saisis au quartier Ngousso. Les deux défenses d’éléphants saisies entre les mains des braconniers pèsent près de 100 Kg au total, soit 50 Kg chacune. C’est du moins ce qu’indique une source à L’ONG The Last Great Ape Organization (LAGA).
« Les défenses d’éléphants pesant plus de 20 kg sont difficiles à trouver de nos jours et certains experts expliquent que cela pourrait être le résultat du braconnage intense d’éléphants dans la sous-région. Activité illégale qui ne permet pas à ces derniers d’atteindre leur taille réelle » confie l’ONG. A en croire l’Organisation, ces grandes pointes d’ivoire démontrent que l’éléphant aurait été tué dans une savane parce que des pachydermes de forêt ont des ivoires de petites tailles.
Il faut noter que, le trafic de parties d’éléphant est totalement interdit au Cameroun. Car, l’espèce est classée comme protégée, d’après la loi portant protection de la faune et de la flore. Un texte qui dispose que quiconque est trouvé en possession d’une partie d’une espèce sauvage protégée et accusé de l’avoir tuée encourt une peine de prison maximale de 3 ans et une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions CFA.
Ainsi, pour lutter davantage contre ce trafic au Cameroun, l’ONG LAGA propose qu’il faille aller à la source, chercher les braconniers dans leur base du Tchad, voire même au Soudan. S’il n’est pas mis fin à l’impunité des trafiquants, l’éléphant, également menacé dans le Sud-Est du Cameroun où d’autres filières de contrebande opèrent, ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir dans le pays, qui en abritait entre 1 000 et 5 000 en 2007, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Mais ces dernières années, les braconniers ont déjà quasiment exterminé l’espèce au Tchad et dans le nord de la République centrafricaine. Révèle l’ONG.
Danielle Ngono Efondo
Ces vendeurs qui sont très souvent présents dans les carrefours et près des feux de signalisation se font la recette. Ils tirent avantage de leur activité grâce aux embouteillages tout au long de la semaine avec l’arrêt forcé de nombreux véhicules.
Pour reconnaître ces vendeurs pas question de faire l'impossible. Ils investissent des carrefours dans la ville aux sept collines munis de seaux, de plateaux et selon les cas, d’emballages plastiques pas toujours biodégradables. Si certains sont installés sur la chaussée ou non loin des trottoirs pour vendre leurs marchandises, d'autres qui sont ambulants font la chasse à la clientèle profitant des embouteillages pour faire écouler leurs produits auprès des automobilistes qui roulent au ralenti. Ces vendeurs singuliers proposent des mouchoirs, des fruits, de l’eau, des friandises, de la pâtisserie, ou des crudités (Bitter cola, arachides…).
Franck Abéga est l’un d’eux. Tous les jours, au même endroit, à la montée Sni, il vend des beignets soufflés aux conducteurs taxi et à leurs passagers. Il révèle : « il y a des jours où je peux vendre pour 16 000 F cfa, parfois pour 20 000 F cfa. A la différence de mes camarades qui restent assis et attendent qu’on fasse appel à eux, moi je suis offensif. Je ne reste ici que jusqu’à 10 heures. Si je reste au-delà de cette heure, c’est-à-dire, jusqu’à 14 heures, c’est rare, mais cela signifie que je n’ai pas encore vendu le contenu de mes deux seaux », nous confie à cœur joie Franck Abéga.
Maximiser son gain à tout prix
Comme dans toute activité économique, pour faire le maximum de profits, certains vendeurs ambulants en l'occurrence ont cependant, choisi de se diversifier leurs offres et de diversifier leur clientèle. S'agissant précisément des clients, Saliou, vendeur de bonbons et de mouchoirs, lui, reste sur place: «je compte énormément sur les véhicules personnels, sur les nombreux passants de la Poste centrale, ainsi que sur les travailleurs et fonctionnaires dont les lieux de service se trouvent non loin de là ». Selon les confidences de ce vendeur : « en fin de journée, je n’ai comme bénéfice que 1700 Fcfa, soit environ 12 000 Fcfa par semaine ». Parallèlement si Franck Abéga quant à lui reste dans la peau d’un vendeur ambulant, il change très souvent de produits et de lieu : « il m’arrive après 10 heures, d’aller vendre des ananas et même des oranges à Mvog-Ada, j’y reste jusqu’à 16 heures. Mais le 1er et le 20 mai prochains, je vendrai de l’eau ici à la Poste centrale », confie-t-il
Ce que pensent les usagers
Souvent aucun bras de fer n'est possible avec les embouteillages quand ils s'imposent. Même étant stressé pour le retard au lieu de service, les offres de ces vendeurs trouvent toutes leurs raisons d'être. Ils viennent en sapeurs-pompiers pour au secours des usagers. D’après Jean Bernard Olomo, propriétaire d’automobile: « on y peut rien pour ce qui est des embouteillages. Et parlant de ces vendeurs que nous côtoyons par circonstance de la nature, je dirais que ces gars nous facilitent les choses. Non seulement ils facilitent, mais aussi résolvent certains problèmes liés à ce bouchon. On peut par exemple payer les bonbons afin de calmer les esprits avec », souligne-t-il
Certainement, ces vendeurs à la sauvette sont l’une des seules catégories de la population de Yaoundé que les embouteillages arrangent et procurent des gains importants au regard de leur engagement à continuer à investir les lieux avec leurs marchandises.
Innocent D H
De l’avis de plusieurs spécialistes, ce projet est peu valorisant, comparativement au projet de valorisation touristique et économique de ce lac municipal, pour lequel, quatre conventions de financement respectives ont déjà été paraphées avec des banques d’investissement étrangères.
Le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), Henri Eyebe Ayissi, a annoncé avoir signé, le 10 septembre dernier, un contrat de bail emphytéotique avec le belge IIDG/Hôtel Group, pour la construction d’un deuxième hôtel 5 étoiles au Cameroun après celui de Douala, de la chaîne Radisson Blu sur les bords du lac municipal de Yaoundé. La date de démarrage des travaux reste imprécise, mais l’investisseur belge se donne 24 mois pour livrer l’infrastructure à partir du premier coup de pioche sur le chantier. Coût de l’investissement : 76 milliards Fcfa.
A travers ce contrat, le gouvernement semble définitivement avoir opté pour la sous-traitance de l’aménagement au compte-goutte de ce plan d’eau autour duquel il affichait pourtant plus d’ambitions depuis une vingtaine d’années.
En effet, révèlent nos confrères de Eco Matin, si la fiche technique du complexe hôtelier à construire renseigne que celui-ci comportera des restaurants de classe internationale, un centre de remise en forme, de boutiques et des espaces de détente et de loisirs, cet investissement apparaît au rabais, comparativement au projet de valorisation touristique et économique de ce lac municipal, pour lequel, quatre conventions de financement respectives ont déjà été paraphées avec des banques d’investissement étrangères.
Pour la première phase des travaux, le gouvernement avait même déjà retenu une entreprise espagnole, Acciona en l’occurrence, pour procéder à la dépollution et à l’assainissement des eaux du lac afin d’y installer des équipements de sport nautique. Il faut relever que, la première vocation de ce plan d’eau, aménagé pour la première fois par l’homme d’affaires grec, Georges Kyriakides dans les années 1960, était d’accueillir des compétitions de natation.
Ce projet englobait également l’aménagement de l’ensemble de la vallée de la Mingoa, située en contre-bas du lac, sur une superficie de près de 250 ha comprenant le périmètre délimité par le boulevard de la Réunification jusqu’au carrefour de la Voirie municipale, où la rivière Mingoa vient se jeter dans le Mfoundi, la Place Charles Atangana, les abords du Musée national, le Boulevard Manga Bell, etc.
Au demeurant, le projet d’aménagement du lac municipal de Yaoundé était pour le gouvernement un projet gigantesque dont l’hôtel 5 étoiles et ses annexes que va finalement construire Radisson Blu, ne constituaient qu’une des phases.
Otric N.
« Entreprenariat, économie numérique et économie verte : Enjeux et impact sur la croissance pour un développement durable » est le thème choisi pour conduire les 14 jours d’activités prévus
Pour accueillir les centaines de personnes attendues, de nombreux espaces seront aménagés
Agroalimentaire
Dans cet espace, il sera question pour les acteurs de ce secteur de présenter à des milliers de festivaliers une gamme variée de produits Made In Cameroun. Il sera également question pour eux de saisir des opportunités d’affaires et de former les jeunes quant à la production et la consommation locale.
Banques, Micro – Fiances et Assurances.
Ce sera l’occasion pour ces structures financières pourquoi pas de faciliter la création des comptes bancaires de même que la souscription d’une police d’assurance.
Cultures et Artisanat
Un moment important pour tous d’aller à la découverte du monde et des peuples mais également de vivre les variétés culturelles d’ici et d’ailleurs.
Institutionnel
Pour les visiteurs, Il sera question ici de toucher du doigt toute la législation en rapport avec la facilitation des affaires au Cameroun et dans le monde.
Logistiques et Transports
Cet espace compte offrir aux transporteurs, l’occasion de présenter leurs services, édifiant les visiteurs sur l’existence d’une panoplie de structure dans ce secteur et surtout les meilleures.
Tourisme et Loisirs
Un espace approprié pour les structures hôtelières de présenter aux festivaliers la diversité des sites touristiques et attractifs dont regorge le Cameroun.
Habitat, Ameublement et Décoration
Mode
Une piste géante de défiler de mode dans laquelle les stylistes modélistes venus d’ici et d’ailleurs vont prester
Cosmétique et Esthétique
Une vingtaine d’entreprises minutieusement sélectionnées excellant dans la fabrication et la commercialisation des produits de beauté vont donner des conseils à toux ceux qui vont les solliciter
High – Tech
Les visiteurs découvriront dans cet espace les dernières innovations du secteur numérique et les multiples opportunités d’affaires à saisir dans ce domaine.
Ludique
Avec de multiples lots à remporter au cours de la Grande Tombola et des jeux concours prévus pour cette édition.
Formation
Il sera question de sensibiliser le jeune, le former et l’insérer dans le monde socioéconomique. Forum, séminaires et ateliers de formations sont prévus à cet effet.
Culinaire
La FIYAO offrira aux festivaliers la possibilité de découvrir les saveurs d’une dizaine de pays, et particulièrement celles du Cameroun.
Objectifs visés
Il y en a un bon nombre, notamment Créer un cadre international de rencontre et d’échange d’affaire au Cameroun - Faire valoir le potentiel de la jeunesse dans la participation à la croissance économique - Développer un plateau d’écoute et de suivi des jeunes entrepreneurs et porteurs de projet - Créer une vitrine internationale pour les programmes et les projets d’entreprenariat, mis en place par le gouvernement et les partenaires de développement en faveur de l’économie et de l’assainissement du climat des affaires au Cameroun - Promouvoir la sensibilisation, la formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et particulièrement des femmes au Cameroun…
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre d’une « Consultation des acteurs non étatiques pour le climat et examen du niveau de mise en œuvre nationale de l’ODD13, par rapport aux engagements de paris 2015 et proposition des voies d’optimisation CPDN (Contribution Prévue Déterminée Nationale) » : Thème prévu pour conduire les travaux.
Justification
Les acteurs non-étatiques représentent un segment important de la société, celui fournissant les biens et les services, créant des emplois, attirant les investissements, dirigeant l’innovation et, augmentant le niveau de vie de la population ,car ils sont prêt des communautés à la base. Cependant, pour accomplir leurs missions, ils doivent être en mesure d’évoluer dans un environnement juridique et réglementaire cohérent.
l’expérience de nombreux pays montre que pour obtenir un tel environnement, il est indispensable que cette tranche d’acteurs participe ouvertement au processus d’élaboration des politiques ,plans et stratégies pour le développement durable des communautés la base et du citoyen lambda .
L’importance des assises de Yaoundé
Les experts réunis dans la salle de l’auditorium du Minepat, entendent entre autres tabler sur la mise à jour de l'état de l’art, de même que sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable au Cameroun, tout en facilitant l'apprentissage entre pairs, l'échange d'expériences, l'identification des enseignements tirés du DSCE-tome-1…
Jusqu’à ce vendredi, les travaux, entrecoupés par les échanges entre participants vont se dérouler sous la forme de renforcement des capacités avec comme principale source, les principaux documents cadres du DCCE.
Quatre groupes de réflexion sont prévus, avec des sujets tels que :
- Les actions du Gouvernement : Présentation de l’ODD 13, son importance et ses implications profondes sur le développement nationale durable.
- Faire progresser le programme 2030: enseignements tirés du DSCE-tome-1, jusqu'où pouvons-nous aller avec le DSCE-tome-2?
- Comment le Cameroun peut- rendre sa contribution pour parvenir à une decarbonissation durables des territoires à l’horizon 2035? 4
- Elaboration des manifestes publications d’une déclaration des acteurs non-étatiques pour le climat sur l’adoption DSCE-tome-2.
Par ailleurs, de nombreuses thématiques ont été listées par les experts : - Verdissement de DSCE : Apports des projets de développement axés sur la réduction de pourcentage des émissions de gaz à effet de serre par les plantations forestières au Cameroun - DSCE et objectifs de développement durable : Objectifs et suivi par les organisations de la société civile - Lutte contre les changements climatiques : Urgence d’une consultation permanente des OSCs dans la prise des décisions - Nécessité d’intégration inclusive pour une démarche durable à l’horizon 2035 : Pistes de solutions durable-propositions - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration - Conséquences de l’utilisation abusive des pesticides sur la santé et l’environnement - Entrepreneuriat écologique : Une niche d’emploi - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration…
Ce vendredi, la séance plénière va permettre aux uns et aux autres, de proposer des plans climat, visant à réaliser les réductions d’émission nécessaires pour limiter la hausse de la température mondiale à «bien en deçà» de 2 °C du réchauffement, en vertu de l’accord de paris.
Nicole Ricci Minyem
Une cargaison de munitions soigneusement dissimulée dans la soute à bagages d'un bus en provenance de Yaoundé, à destination de Douala auraient été saisies par un contrôle mixte de la gendarmerie, la police et la douane camerounaise.
Selon certaines sources, les faits se sont déroulés dans la nuit du 02 au 03 septembre 2019, au poste de Nomayos, banlieue de Yaoundé, sur l’axe lourd Douala-Yaoundé. C’est dans le cadre d’un contrôle mixte donc la gendarmerie, la police et la douane camerounaise, que 9 cartons de 25 munitions chacun conditionnés dans 02 colis, ont été interceptés par les éléments de contrôle de ces trois institutions, déployés sur la Nationale n°3.
Le colis en provenance de Yaoundé était expédié à destination de Douala, au profit du nommé Aboubakar Aminou. « Ce qui a attiré l’attention des agents, c’est le comportement du chauffeur qui a refusé de se soumettre à un contrôle mixte d’identité des passagers par la gendarmerie et la police nationale, puis à une fouille de soute par les éléments des Douanes camerounaises », renseigne une source proche de l’opération.
C’est donc après une fouille organisé que les munitions ont été découvertes. « Après une fouille systématique, nos agents sont tombés sur deux colis suspects et après l’ouverture desdits colis, il s’est avéré que c’était des munitions », révèle un agent des Douanes camerounaises.
Le chauffeur, qui est un employé de l’agence Général voyage et les munitions saisies ont été mis à la disposition des forces de l’ordre compétentes. A-t-on appris des mêmes sources. « Pour l’heure, les auditions se poursuivent à la gendarmerie pour déterminer les auteurs de la transaction. Pour le moment, les seuls indices en notre possession, sont les deux noms des expéditeurs et destinataires avec leurs numéros de téléphones tels qu’inscrits sur les colis », d’après un gendarme.
Notons ici que, La saisie des munitions de Nomayos succède à celle de Tiko, effectuée fin août 2019 au Port de Tiko, dans le département du Sud-ouest. En effet, la cargaison provenait du Nigeria voisin à destination de Bamenda. 1500 munitions de chasse étaient alors dissimulées dans des cartons des produits alimentaires.
Danielle Ngono Efondo
A la reprise de l’audience (après la suspension due au malaise de Christian Penda Ekoka), les juges ont estimé qu’il est préférable de suspendre les travaux et prononcer un renvoi pour le 08 octobre prochain. Les raisons avancées, pour comparution de tous les accusés et notification des procès verbaux des derniers interrogatoires.
Ils étaient en tout 90 personnes à s’être présentés devant les juges du tribunal militaire de Yaoundé. Maurice kamto et 89 autres prévenus. Le procès qui a débuté à la mi-journée s’est finalement achevé deux (02) heures plus tard.
Un procès marqué par une présente policière toute particulière. Les chars anti émeutes, les policiers suréquipés, des gendarmes sur le qui-vive, participant par leur dispositif à donner un cachet exceptionnel audit procès. A l’extérieur des milliers de militants, sympathisants et curieux venus assister au procès du leader du MRC. Il faut tout de même rappeler qu’il s’agit du jugement de la personnalité arrivée deuxième à la dernière élection présidentielle. Election dont il se réclame d’ailleurs vainqueur.
Malheureusement, le procès se sera tenu dans une salle inappropriée pour la circonstance. Pas d’aération de nature à pouvoir permettre à plus d’une centaine de personnes d’y tenir, une étroitesse qui ne facilite pas l’accès au public. Une audience à laquelle aucun média autre que le média d’Etat, la CRTV, ne pouvait couvrir. Tous les médias nationaux et internationaux venus pour assurer la couverture médiatique de l’évènement ont été maintenus hors du camp militaire. Une discrimination qui ne se justifie pas. Sinon par la volonté de contrôler l’information et de faire un compte rendu univoque de la circonstance. Un procès public qui se déroulait dans un quasi huis clos.
Lire aussi : Procès Maurice Kamto : Quand France 24 fait de la désinformation ...
D’après des acteurs de la société civile qui ont pu se glisser entre les mailles pour trouver une place au sein du tribunal, les organisateurs de ce spectacle grandeur nature ont fait installer dans la salle, en lieu et place du public venu nombreux, des agents de renseignements en civil. Leur rôle, se faire filmer par les caméras de la CRTV pour montrer aux yeux de ceux qui regarderont que la salle était pleine et que le procès était public.
Le collège d’avocats de Maurice Kamto et des coaccusés a rappelé aux juges du tribunal militaire de respecter scrupuleusement les dispositions qui garantissent un procès juste et équitable, comme indiqué par l’article 302 de la police d’audience. Notamment, une salle plus spacieuse, l’ouverture des audiences au public et à tous les médias. La suite c’est pour le 08 octobre prochain. Cela fera alors un an que l'élection ainsi contestée s'est tenue.
Stéphane NZESSEU
En réaction au reportage de France24, qui a indiqué « le soutien des ONG Internationales et des puissances occidentales au Pr Maurice KAMTO » (principal opposant au Président du Cameroun Paul Biya, qui doit être jugé, ce vendredi, aux côtés de 90 de ses partisans, pour "insurrection" et "hostilité contre la patrie", par le tribunal militaire à Yaoundé), L’on est à même de constater l’absence d’objectivité et de la chaine France 24 qui est devenue un instrument de relais néocolonialisme occidental, à travers ses positions condescendances et affirmations ostentatoires (dans la gestion d’une affaire de justice en cours) trahissant ainsi ses velléités graves d’immixtion intempestive et d'ingérence outrancière et inadmissible dans les affaires intérieures du Cameroun.
Il convient d’indiquer que le Président du MRC et ses partisans sont détenus pour des faits graves de droit commun (saccage des Ambassades, appel et incitation à l’insurrection, rébellion en groupes, hostilité contre la patrie, trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, etc..) et il appartient seule à la justice camerounaise et indépendante d’établir les faits et de dire le droit Conformément aux Lois de la République.
Le Cameroun n’est pas une République bananière. Il n’est la chasse gardée d’aucun État et par conséquent n’a de leçons à recevoir de personnes ni d’une puissance quelconque étrangère. Ce n’est pas le fait pour une puissance étrangère d’exiger la libération d’un ou des prisonniers politiques qui va émouvoir le Peuple camerounais. Qu’il soit clair pour tous et chacun, nous ne défendons nous défendons notre pays comme vous défendez les intérêts de votre pays. Le Cameroun est, reste et demeure un Etat de Droit, ou les lois et les règlements constituent le cadre normatif où l’exercice des libertés publiques, le droit de manifestation publique, et les activités de tous les Partis politiques sont régis dans le respect de la légalité./-