Une opération de contrôle du secteur des cosmétiques est en cours dans les villes de Yaoundé, Douala et bientôt Bafoussam.
Cette opération est menée par les agents de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce. En effet, elle vise le respect des dispositions législatives et réglementaire en matière de normes et de qualités chez les opérateurs locaux, renseigne Cameroon Tribune.
Selon le chef de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes, Aline Elemva-Amana, il est question de faire un état des lieux du marché des cosmétiques. « On procède actuellement au recensement des producteurs locaux, voir comment ils sont installés et dans quelles conditions ils travaillent. Il s’agit aussi de vérifier si les produits fabriqués sont conformes aux normes prescrites », a-t-elle indiqué.
Notons que, ces contrôles portent sur la conformité d’une quinzaine de normes liées aux produits cosmétiques. Il s’agit notamment de la norme générale des produits cosmétiques, des normes relatives aux caractéristiques des pâtes d’dentifrices et des savons de toilettes, des normes concernant des propriétés des bains dermatologiques, des gels de douche, des parfums, des lotions et des crèmes. Des normes sur les bonnes pratiques de fabrication des cosmétiques, sur la détection et la recherche de certains microbes et bactéries et la norme générale d’étiquetage et d’hygiène.
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Si la plupart des producteurs des cosmétiques sont au courant de l’existence de ces normes, beaucoup rechignent à acquérir auprès de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), les différents certificats de conformité aux normes en vigueur dans le secteur de la cosmétique. Ils invoquent la cherté desdits certificats.
Un argument balayé par Aline Elemva-Amana qui dit que les services de l’Anor sont attentifs et réceptifs à ce type de sollicitation. « La majorité des locaux préfèrent travailler dans la clandestinité. Beaucoup ne sont pas déclarés. Il est aussi question pendant ces opérations de les débusquer. » Explique le chef de la brigade.
Danielle Ngono Efondo