Grâce à la solidarité légendaire entre mototximens, un des leurs va réussir à échapper des griffes d’un groupe d’arnaqueurs expérimentés et qui ont réussis à créer une nouvelle manœuvre difficile à démasquer.
C’est une grande affluence et les éclats de voix des mototaximens rassemblés dans la station de service MRS d’Ekounou qui attire l’attention des passants. Au milieu des badauds, un homme retenu par les chauffeurs de moto, il est visiblement le plaignant, mais la suite de l’histoire montrera qu’il s’agit d’un membre d’un groupe d’arnaqueur savamment organisé.
Voici la manœuvre. Un homme en provenance de la région du Nord arrive à Yaoundé et doit transiter pour poursuivre son voyage. Seulement, il transporte un paquet contenant une importante somme d’argent. Dans ce cas le montant avancé est de 15 millions de FCFA. L’argent est enveloppé dans un plastic (bleu-blanc). Alors le voyageur s’approche devant un mototaximan et appelle son complice. Dans la conversation, il feint être très pressé et fait savoir à son interlocuteur qu’il est en retard pour venir chercher son paquet. Son interlocuteur lui dit alors de confier son paquet à un mototaximan qui va le lui apporter. Le mototaximan qui est alors introduit dans la conversation va alors naïvement croire à l’histoire et prendre le paquet d’argent (d’un montant de 15 millions selon ses détenteurs) pour se lancer dans les rues de Yaoundé en direction du complice.
Une fois arrivé au niveau du complice, qui cette fois attendait à la station service à ekounou, il sera subitement pris à partis par celui-ci qui le traite de voleur. Après avoir à peine ouvert le paquet, il va commencer à traiter le benskineur de voleur. Affirmant qu’il ne reste qu’un montant d’un million 500 mille dans le sac plastic. Ce sont les cris de protestations du benskineur qui vont attirer l’attention de ses collègues. Une fois que les conducteurs de moto écoutent la version du commissionnaire, ils demandent à l’accusateur d’appeler l’expéditeur. Malheureusement, l’autre au bout du fil choisit de ne plus s’exprimer en français, mais en fufuldé. Sentant l’entourloupe, les mototaximens vont lui demander de se rendre au commissariat du 14e pour éclairer l’affaire. C’est face au refus de celui-ci que tout le monde comprendra alors qu’il s’agissait d’une équipe dont les desseins étaient certainement malsains. Le monsieur et le mototaximan qui venait d’être embarqué dans une arnaque ont été conduits au commissariat par l’officier de police Martin Ntoh du 14e.
On apprendra plus tard que l’objectif de la bande était de confisquer la moto du jeune homme. Car il y avait un faux policier en civil qui devait intervenir dans « la frappe » pour déposséder en douce le mototaximen de son engin.
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Stéphane Nzesseu
Le jeune homme, étudiant en 7ème année médecine à l’Institut Supérieur de technologie Médicale est sorti de chez lui dimanche et, 72 heures plus tard, c’est un piroguier qui repêche son corps dans les eaux boueuses du Mfoundi.
Ce sont les pleurs et les lamentations qui accueillent tous ceux qui viennent présenter les condoléances à la famille au domicile familial au quartier Mendong – Yaoundé. Celui qui était promis à un brillant avenir, et devenir l’un des brillants médecins pour ce pays est mort dans des circonstances encore trouble.
« Cédric est sorti avec l’un de nos oncles dimanche, ils sont allés prendre un pot dans le quartier. Aux environs de 23h, sa maman lui demande de rentrer, ce d’autant qu’il était sorti sans clés et, elle ne voulait pas qu’on la réveille. Ils sont revenus mais, ayant reçu un coup de fil de la part de ses amis, il est ressorti… ».
Après Ekounou, les jeunes gens sont revenus vers Mvog Mbi et ont décidé de passer encore un peu de temps autour d’un verre : « Ses amis, le voyant dans un état d’ébriété avancé, lui ont demandé de rentrer. Ce qu’il a semblé faire et ses compagnons sont eux aussi partis chacun de son côté… ».
De la même source, on apprend que : « Lorsque Cédric a pris congé de ses amis, il est revenu sur ses pas, d’après les déclarations faites par le barman, devant nous et les enquêteurs du commissariat de Nkoldongo. Il nous a dit que mon frère lui a remis son téléphone, son portefeuille qui contenait la somme de 5000, en disant qu’il se sent menacé, qu’il a l’impression d’être suivi. Il préfère donc laisser ses affaires là et revenir les prendre après. Le tenancier de ce débit de boisson nous dit que Cédric avait une blessure au niveau de l’œil gauche. On lui a demandé de s’asseoir et d’attendre le lever du jour, mais, profitant d’un moment d’inattention, il est parti… ».
« Lundi matin, une commerçante du marché Mvog Atangana Mballa qui nous connait est venue voir la maman, pour lui dire qu’elle a vu deux bandits entrain de poursuivre Cédric. Ce sont les gars qui ont l’habitude d’agresser, elle a refusé de crier parce qu’elle craignait les représailles. Les apercevant qui revenaient sur leurs pas, elle les a entendus dire qu’il est tombé dans les eaux du Mfoundi alors qu’ils lui couraient après. Entendant cela, elle a donc tout abandonné pour venir nous alerter. C’est à ce moment que nous avons commencé les recherches, d’abord au niveau du commissariat de Nkoldongo. Devant les enquêteurs, elle a relaté la scène, telle qu’elle l’a vécue, en donnant aux policiers toutes les informations, décrivant même les personnes qu’elle a vues, les orientant sur la piste de quelqu’un qui pouvait les dénoncer sans aucune crainte…Des informations qui ont permis d’identifier formellement l’un des poursuivants, qui a nié les faits, arguant qu’il ne sait pas de quoi il s’agit. Mais, son complice, interpellé, a avoué et a dit aux enquêteurs que le garçon qu’ils poursuivaient est tombé dans le Mfoundi… ».
« C’est ce mercredi, aux environs de 17 heures que le corps a été repêché derrière le lycée d’Ahala, un quartier de Yaoundé. Les recherches des sapeurs pompiers ont été vaines nous avons eu recours aux services d’un piroguier. C’est grâce à lui que nous avons pu retrouver Cédric et, avant qu’on ne le transporte vers l’hôpital Central pour des examens plus approfondis et déclarer le genre de mort, nous nous sommes rendus compte qu’il avait été copieusement battu. Il a des blessures au niveau de la tête et sur les parties intimes…Nous ne savons donc pas s’il s’agit d’une simple agression, d’un règlement de compte, bref, nous sommes dépassés… ».
C’est du moins le sentiment que partagent les membres de cette famille éplorée : « Je vous ai dit plus haut que la dame qui est venue nous donner l’alerte a relaté devant les enquêteurs tout ce qu’elle a vu. Mais, à notre grande surprise, ils ont commencé à la menacer, en lui disant que les faux témoignages sont punis par la loi. En plus, à notre sens, les interrogatoires des suspects ne sont pas menés avec assez de poigne et, franchement, nous craignons de les voir libres dans les prochaines heures. Nous envisageons déjà amener cette affaire vers des services plus compétents, le Sed ou la Drpj… ». Des soupçons qui n'ont pas tardé à s'avérer puisque les dits suspects ont été libérés ce jeudi matin.
Terrible affaire à suivre...
Nicole Ricci Minyem
Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, on voit l’archevêque Emérite de l’archidiocèse de Yaoundé aux abois. Le prélat demande de l’aide à tous ceux à qui il aura dans son œuvre, rendu un service.
Les nouvelles ne sont pas bonnes, l’archevêque émérite de Yaoundé est très malade. Il a urgemment besoin d’une meilleure prise en charge médicale. Seulement, il ne peut se l’offrir du fait de la précarité dans laquelle le prélat se retrouve aujourd’hui. Dans une vidéo, le présentant dans ses appartements à Matomb, il exprime lui-même ses besoins et en appelle à la sensibilité et à la générosité de ceux pour qui il a rendu service au cours de son ministère. Voici l’intégralité du message de l’Archevêque Emérite de Yaoundé.
« Chers amis et autre personnes de bonne volonté. Le 31 octobre j’ai donné une longue interview à radio FM 101. J’ai longuement décris ma situation qui ému plusieurs personnes au Cameroun jusque dans la diaspora. Je disais tout simplement que ma situation est difficile.
Je suis resté trois ans sans voiture. Je prenais les clandos pour me déplacer. Et pour ne pas continuer à faire cela, j’ai emprunté de l’argent que j’ai remboursé, et par chance un ami m’a offert une voiture que j’utilise jusqu’à maintenant. La deuxième des choses concerne cette résidence. Je suis chez des amis. Cette maison a été construite il y a trente ans. Mais je ne peux pas en demander plus à ce bienfaiteur.
Il y a 15 jours, je suis allé rencontrer mon médecin qui est à Yaoundé pour lui dire que je voulais une évacuation en France. Il m’a dit « Monseigneur, c’est très compliqué. Parce qu’il faut faire des démarches vers l’hôpital qui va vous accueillir et cet hôpital doit renvoyer la facture pour vos soins, que vous ayez payé avant de partir, que vous ayez une assurance maladie, que vous ayez votre billet d’avion… ce que je vous conseille, c’est de vous faire accueillir par une famille et cela permettra que vous alliez tranquillement faire votre contrôle médical. » J’ai donc renoncé à cette formule.
En ce moment, je voudrais partir, mais je suis bloqué. Je n’ai ni billet d’avion, ni assurance, ni visa, je n’ai rien de tout cela. Pour le moment je n’ai rien. Alors je compte sur la bienveillance, le soutien, l’amitié de tous ceux qui veulent apporter un mieux être à Monseigneur. Et je sais que j’ai beaucoup d’amis parmi vous. Je suis même le Père de la plupart d’entre vous au vu de mon âge. Je vous remercie d’avance. »
Stéphane NZESSEU
L’acte de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 16 novembre 2019 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie.
L’exercice est devenu habituel. De manière de plus en plus fréquente, le Haut Commissariat aux Réfugiés du Cameroun procède à la mise en vente de certains matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux. La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. Il faut savoir que les missions de soutien et d’accompagnements du HCR à l’endroit des réfugiés au Cameroun ont fortement augmenté ces dernières années.
L’opération de vente aux enchères est pilotée de mains de maître par Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire Priseur à la 1er charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est en sa qualité d’Huissier de Justice du HCR au Cameroun qu’il dirige et s’assure de la transparence des opérations de ventes aux enchères tel que cela se déroulera ce 16 novembre 2019 à Yaoundé.
Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente. Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.
Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles. En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé.
Pour cette opération du 16 novembre qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce plus d’une trentaine de ses véhicules qui seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le 11 novembre.
Stéphane NZESSEU
La première réunion du comité de pilotage en charge de ce projet salutaire pour les populations rurales a décliné son plan d’action vendredi à Yaoundé.
Le Ministre de l'Eau et de l’Énergie, Monsieur Gaston Eloundou Essomba, président du comité de pilotage du projet d'alimentation en eau et assainissement en milieu rural (PAEA MRU), a présidé vendredi la première réunion de ce comité dans la salle de conférence de l'immeuble de l'émergence, à Yaoundé. Il ressort des travaux que des adduction d’eau seront aménagées dans 60 villages au Cameroun, ainsi que 2 220 latrines dans des hôpitaux, écoles et marchés.
Le plan d’action du Projet d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural (Paea-Mru), chargé de coordonner ces travaux, a été dévoilé au cours de cette première session de son comité de pilotage. A en croire Cameroon Tribune, deux grandes résolutions ont sanctionné les échanges entre le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, président du Comité, le Coordonnateur du projet, les maires et les représentants des départements ministériels concernés.
La première résolution est l’attribution à trois ONG plutôt qu’une comme précisée au départ, du marché de sensibilisation et de formation des populations locales sur la gestion durables de ces ouvrages, Le Comité a adopté cette modification tout comme celle relative à la réorientation du budget d’indemnisation de populations dont les terrains seront affectés par le projet.
« Il est préférable de réorienter les 500 millions de F destinés à l’indemnisation vers la sécurisation des ouvrages », a souhaité Mamoudou Ousmane, le coordonateur du projet. Une proposition soutenue par l’assemblée du fait entre autre que « cette somme est insuffisante pour indemniser toutes les populations, et au cas où elle était initiée, la lourdeur des procédures prendrait bien plus que les quatre ans destinés au projet », a souligné le ministre.
Les travaux du Paea-Mru débuteront effectivement en 2020, une fois le bureau d’études recruté. Un recrutement qui conditionne aussi la deuxième phase de financement du projet. Avec 18 milliards de F, le Paea- Mru réalisera, 80 châteaux d’eau d’une capacité totale de 8900m3, 995 bornes fontaines, 242 Km de conduite d’eau et des panneaux solaires pour des stations de pompage.
N.O
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a réuni hier mercredi 30 octobre 2019 au Djeuga palace de Yaoundé, tout son personnel et collaborateurs a l'effet d'examiner et adopter des stratégies efficaces pour mieux organiser les concours administratifs sans casse et loin de toutes critiques négatives.
Pour Joseph Lé, il n’y a pas de tabous ici. L’organisation des concours administratifs au Cameroun mérite qu’on s’y attarde. Il faut toiletter l’appareil et offrir au public des concours à l’organisation réussie. Dans son discours qui a ouvert cet atelier, le ministre de la Fonction
publique et de la réforme administrative a marqué tous les esprits. Avec des mots justes et édifiants, Joseph Lé a schématisé la couleur qu’il veut donner à la machine chargée désormais d’organiser les concours administratifs au Cameroun, à partir des années qui arrivent : "Dans un contexte marqué par le souci de modernisation de l’Administration Publique Camerounaise, à travers la digitalisation et la simplification des procédures administratives, plus que jamais la quête de la performance et de la transparence, la question des ressources humaines qualifiées et leur modalité de sélection, interpellent le MINFOPRA. Il apparait donc nécessaire, au regard de la multiplicité des étapes et des acteurs qui interviennent dans le processus du recrutement des agents publics, des contraintes qui s’y greffent, de la complexité des opérations, de sensibiliser les différents intervenants sur les contours et méandres du processus y afférent".
Les Directeurs de l’administration générale et les Directeurs des ressources humaines d’une dizaine de ministères ont ainsi contribué à l’élaboration de ce plan stratégique.Car pour le ministre Joseph lé, Il faut absolument sortir des goulots d’étranglement et arrimer la Fonction publique camerounaise sur les normes internationales.
Pendant trois jours, les participants venus des dix régions, vont réfléchir autour du thème : « L’économie sociale au cœur du développement inclusif au Cameroun ».
Une problématique générale, dont l’objectif est de permettre aux activités des unités de l’économie sociale, d’induire un développement inclusif au Cameroun à travers des partenariats multiformes et évocateur de cette avancée notable. Il est question de faire valoir l’économie sociale comme vecteur de l’amélioration des conditions de vie de chacun en vue du bien-être de tous.
Pour Vincent Ndongo, sous directeur du Développement de l’Economie Sociale au ministère des PME, de l’Artisanat, « ces assises vont donner l’occasion d’associer tout le monde dans le cadre du développement économique au Cameroun. Lors des trois premières éditions, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’est plus question de laisser en marge, une certaine grange de la population, pour des raisons et d’autres. Nous avons donc pris la résolution d’amener tous les acteurs autour de la table, afin qu’ils soient conscients du rôle important qui leur revient et les inviter à participer au développement économique de notre pays, parce que nous pensons que tout le monde a toujours quelque chose à donner dans la construction de l’édifice Cameroun… ».
Cette rencontre va permettre, selon le sous directeur du Développement de l’Economie Sociale au ministère des PME, de l’Artisanat, de se pencher sur « La loi sur l’Economie Sociale qui a été promulguée le 25 Avril 2019. Il est important de rappeler que cette loi permet d’encadrer véritablement toutes les activités, qui sont recensées dans tous ces différents secteurs qui fondent l’Economie Sociale... Ceci va permettre de vivre une évolution du langage et, nous pourrons par exemple parler du développement des chaînes de valeur par rapport aux filières, dans lesquelles s’investissent les populations, ou encore les groupes organisés. Nous pourrons parler du commerce équitable, qui est ce rapport entre les consommateurs et les producteurs, en essayant de supprimer au maximum les intermédiaires, nous allons parler de la professionnalisation des acteurs de l‘économie sociale parce que sa structuration ne peut se faire que si l’on envisage une professionnalisation certaine des métiers qui sont autour de l’économie sociale… La loi prévoit quelque chose d’autre, c’est la labellisation des organisations de l’économie sociale… ».
Un concept qui revient de plus en plus et, Vincent Ndongo relève qu’il est important de restituer l’Economie Sociale dans son contexte, c'est-à-dire dans les territoires : « Nous tenons à faire comprendre aux acteurs que c’est un outil pour le développement local et nous avons voulu intégrer les maires afin qu’ils s’approprient de cette réalité parce que les activités d’économie sociale sont comptabilisées dans les territoires, dans les communes. Donc les grands bénéficiaires, ce sont les autorités municipales.
Les activités retenues pendant ces trois jours vont s’articuler autour d’une leçon inaugurale, des foires-expositions des produits des unités de l’Economie Sociale, des conférences-débats et des activités d’information et de sensibilisation, sur les opportunités qu’offrent les programmes d’appui existants et les mécanismes de financement.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit des sciences, technologie et innovation, des domaines qui ont toujours été considérées par le Système des Nations Unies, comme un moteur d’accélération à l’atteinte des objectifs de l’agenda 2030 et par conséquent, un outil essentiel pour le développement des pays.
Des spécialités posées comme jalon décennal de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui vont permettre de répondre à la forte demande des Etats membres africains tout en facilitant la transition de ce continent vers une économie basée sur la connaissance, tout en valorisant les femmes.
Et pour atteindre les objectifs escomptés, un atelier de deux jours a été organisé à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, en présence des fonctionnaires de haut niveau, cadres au sein des ministères chargés des sciences, de la technologie et de l’innovation, de l’Enseignement supérieur et du genre (Angola, Burundi, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, RDC, Sao Tomé et Principe, Tchad et bien sûr le Cameroun.
Il vise le renforcement des systèmes STI inclusifs et transformateurs de genre dans les pays d’Afrique Centrale, inscrit dans l’approche formation des formateurs.
De manière spécifique, il a été question de renforcer les capacités des décideurs en matière de formulation et d’analyse de politiques effectives et inclusives en matière de sciences, de technologie et d’innovation.
De renforcer les capacités du personnel de l’Unesco en Afrique en matière d’utilisation et de mise en œuvre des méthodologies et des outils de l’Unesco, pour consolider les systèmes nationaux de lutte contre les STI inclusifs et transformateurs.
Des ambitions présentées de manière plus explicite par le représentant de la CEEAC, Ake Maxime : « l’objectif principal au niveau de l’Afrique Centrale c’est arriver à détruire les disparités, entre sciences, technologie et innovation par rapport aux quotas qui sont réservés aux hommes et à ceux qui sont réservés aux femmes. Il y’a une principale préoccupation, celle que nous ne disposons pas d’unités, pas de statistiques. Il faudrait qu’on ait un recours de plus en plus accru d’un système de statistique qui permettra d’avoir une traçabilité des effectifs et d’avoir des orientations par rapport à la prise de décisions. Il est aussi question de familiariser les séminaristes à la maîtrise des outils nécessaires à l’intégration des sciences, de la technologie et de l’innovation dans l’élaboration des politiques au niveau des Etats membres… ».
Lors de la cérémonie protocolaire présidée ce lundi, dans l’une des salles des conférences du Mont Febe hôtel par le professeur Taguem Fah Gilbert, Conseiller Technique n°2 au ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, il y’a eu trois allocutions, dont celle des représentants de la CEEAC et du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique Centrale. Les participants ont en outre eu droit à un échantillon de la culture camerounaise avec entre autres, le passage du guéguégué international…
Nicole Ricci Minyem
Sur les 1,258 million d’abonnés au réseau électrique que Eneo a recensés, environ 45% sont concentrés à Yaoundé et Douala. Cette information est révélée dans le rapport 2018 de cette compagnie d’électricité, qui détient le contrat de concession du secteur public de l’électricité au Cameroun jusqu’en 2031, suite à une prorogation de 10 ans décidée par les autorités publiques.
La prédominance des villes de Yaoundé et de Douala n’est pas propre au seul secteur de l’électricité, indique le journal Eco Matin qui analyse ces données. Dans le secteur des télécoms, par exemple, le marché est concentré à 80% dans ces deux principales villes du pays, selon les statistiques officielles.
Par ailleurs, environ 600 000 personnes et entreprises ont eu accès à l’électricité au Cameroun en 2018, révèle le bilan annuel d’Eneo. Parmi ces nouveaux abonnés, « 18 700 consommateurs illégaux » ont été remis dans le circuit légal du concessionnaire. Des résultats, apprend-on, à mettre à l’actif d’un processus de modernisation de gestion de la distribution.
Sur le plan financier, Energy of Cameroon a réduit sa dette qui s’élève à 45 milliards de FCFA. Bien plus, l’entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, réalise un excédent brut d’exploitation de 53 113 milliards de FCFA, soit près de 10 milliards de FCFA de plus qu’en 2017 (43 483 milliards de FCFA). Dans le même temps, son chiffre d’affaires se situe à 298,65 milliards de FCFA, plus de 7 milliards de FCFA de plus que 2017 (291,6 milliards de FCFA).
S’agissant des mauvais chiffres, Eneo annonce avoir perdu une enveloppe de 8 milliards de FCFA sur ses ventes annuelles, en raison de la crise sociopolitique qui secoue les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest depuis 3 ans. Mais, aussi des difficultés externes et internes relatives au décollage lent du rendement de distribution, la faiblesse des liquidités, l’indisponibilité de l’énergie de Memve’ele ont contribué à installer le noir dans les ménages et plombé en partie la trésorerie de l’entreprise. Toute chose qui a conduit à une baisse d’investissements à 30,4 milliards de FCFA contre 35 milliards de FCFA en 2017.
Otric N.
Un jeune homme, la vingtaine à peine entamée, est passé de vie à trépas aux premières heures de ce samedi, après avoir été attrapé dans une concession à Nkoldongo (Yaoundé), alors qu’il tentait de dérober cette volaille.
« Une mort toute bête », tel est le commentaire qui revenait sur les lèvres de ceux qui ont trouvé le corps sans vie de cet individu dont le cadavre a été laissé en bordure de route et juste à côté, un couteau bien aiguisé, peut être l’arme dont il s’est servi pour pénétrer dans la concession. Un regard indifférent, c’est à peine si certains n’hésitaient pas à lui verser des crachats.
Des personnes ayant vécu la scène, relate les circonstances de ce décès : « C’est aux environs de 22 heures hier, alors qu’il pleuvait que nous avons entendu les cris : oh voleur oh voleur. C’était le cri d’une femme qui dit qu’elle a entendu le caquètement de ses poules. Sortie, elle a vu que ce type avait mis deux poules sur la cour et il les déplumait, certain qu’à cause de la pluie et de la coupure d’électricité, personne n’oserait sortir, en fait, c’est ce que je crois ; mais malheureusement pour lui, la dame est sortie et ses cris ont alerté les voisins. Il fait certainement partie des voleurs qui sont pleins ici au marché et qui font des larcins comme ceux là et, n’hésitent pas à poignarder les gens qui croisent leur chemin… ».
« Ah, vous ne trouvez pas que c’est idiot de perdre ainsi la vie. Ce bandit a fait preuve de mépris, il est passé outre la présence des gardiens qui sont aussi bien présents au marché que devant les domiciles des particuliers. Le poulet coûte 1500, 2000 ou 2500 ici au marché quand c’est trop cher. Ces voleurs font le travail de pousseur dans la journée et, dans la nuit, lorsque le client a manqué de vigilance en les laissant entrer dans les domiciles, ils étudient le lieu et reviennent dans la nuit pour voler… C’est certainement ce qui s’est passé et, on ne saurait dire qui l’a tapé. Qui viendra assumer la responsabilité de cet acte ? Il y a des milliers de manières de se débrouiller et quand quelqu'un choisit le chemin de la facilité, il doit se préparer à subir les conséquences… ».
L’on voit sur son corps, les traces des coups qu’il a reçus et, les pompiers alertés, sont attendus pour venir enlever le cadavre, si personne ne le reconnait avant.
Nicole Ricci Minyem