Entre le président de section et la tête de liste aux élections municipales, le torchon brûle.
C’est sous le regard impuissant des militants qu’Ali Bachir président de la-section Rdpc Vina-sud 1 B, et Alhadji Aboubakar tête de liste aux municipales dans le 2ème arrondissement de Ngaoundéré, se déchirent. Selon notre source, la cause de la mésentente entre les deux leaders du parti au pouvoir porte sur l’organisation et la planification des équipes de campagnes du parti sur le terrain, depuis le lancement des opérations de charme.
D’après des indiscrétions, le climat est délétère entre Ali Bachir et Alhadji Aboubakar depuis la période des investitures. Et la situation n’est pas sans conséquence aujourd’hui où les partis politiques sont lancés dans la phase de la campagne électorale. Il se trouve qu’il y a actuellement deux équipes de campagnes avec des contenus de messages différents.
Chacun des deux acteurs du conflit ayant son équipe, du côté du Député Ali Bachir, on reproche à Alhadji Aboubakar le fait de vouloir s'accaparer de la section Rdpc en rencontrant les militants à la base sans l’autorisation du président de la section. «Nous reprochons à la tête de liste des candidats aux municipales d’outrepasser ses prérogatives. Il n’est pas le président de la section Rdpc et n’a pas qualité d’aller organiser une réunion avec les sous-sections. Nous avons dit au député de mettre de l’ordre», déclare dans les colonnes du quotidien Le Jour, un membre de la section Rdpc ayant requis l’anonymat.
Du côté l’équipe de campagne de la tête de liste du Rdpc aux municipales, il est dit qu’il est question de rendre le parti compétitif. « Nous avons plusieurs quartiers et notre objectif est de faire du porte à porte comme l’a indiqué le comité central du Rdpc. Malheureusement, on est saboté par des proches du député. Alors que dans la liste, il y a la présidente de la section OfRdpc et le président de la section OjRdpc et plusieurs membres de la section Rdpc », a expliqué Salissou, un proche du candidat tête de liste du Rdpc.
Liliane N.
C’était au cours d’une séance de travail tenue mardi à Poli sous les auspices du président de la Commission communale de campagne dans cette partie de la région du Nord. Baba Ngamdji, a invité les uns et les autres à mettre en avant l’esprit de paix durant tout le processus électoral afin de réduire considérablement les risques du contentieux post-électoral.
C’est une ferveur militante des grands jours qui a prévalue mardi, 28 janvier 2020 à la commune de Poli. La section RDPC Faro Est plus que déterminée à faire triompher au soir du 09 février prochain les listes présentées par leurs candidats pour les législatives et municipales. Pour Adidja épouse Aboubakar, candidat conseiller, « nous avons pris l’engagement devant notre président communal et nous allons respecter à la lettre les ses consignes pour une victoire écrasante du RDPC à Poli », déclare cette militante. Mohaman Yaouba, président de la section RDPC quant à lui, compte mobiliser les jeunes à se rendre massivement aux urnes et à voter utile pour le parti.
La séance de travail présidée par le président de la Commission communale de campagne Baba Ngamdji, a permis non seulement d’édifier les militants et sympathisants du parti de la flamme ardente d’être mieux édifiés sur les textes juridiques encadrant la campagne électorale, mais aussi et surtout leur prodiguer quelques conseils pratiques pour le bon déroulement du double scrutin. « Nous conseillons la symbiose à nos militants pour que dans la sérénité, la paix et la concorde, nous puissions porter notre parti politique à la victoire finale. Il est question de permettre à notre chef, le Président Paul Biya de parachever l’œuvre de construction nationale que lui a confiée le peuple camerounais dans son ensemble », recommande-t-il.
Il est question pour les uns et les autres d’adopter des attitudes responsables afin d’éviter au maximum les risques du contentieux post-électoral. S’appuyant sur les multiples réalisations du parti ainsi que les projets à venir, les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’engagent à mener une campagne de proximité pour convaincre le plus grand nombre de potentiels électeurs.
Innocent D H
Dans une correspondance qu’il a rendue publique, le Député du Social democratic front donne les raisons pour lesquelles, il a marché sur les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
En ce début de campagne électorale des législatives et municipales, l’une des images qui a inondé la toile, c’est celle qui montre l’Honorable Jean Michel Nintcheu en train de piétiner les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). L’image ayant reçu des commentaires assez mitigés, l’Honorable a produit une correspondance dans laquelle il explique son acte. Pour lui, piétiner les effigies du Rdpc, c’est un acte citoyen qui vise à dénoncer des maux tels que la fraude dont se rend coupable, le parti politique au pouvoir.
« Je note avec étonnement que la mémoire sélective des thuriféraires du pouvoir est en marche pour critiquer l'acte citoyen que j'ai posé en piétinant avec satisfaction l'un des symboles des souffrances et des malheurs du peuple camerounais. Je tiens à préciser que si c'était à refaire je le referai, dans le but de laver l'honneur du peuple camerounais. En piétinant avec allégresse les effigies du Rdpc, j'entendais manifester mon ras le bol contre toutes les politiques du renouveau. J'ai marché sur un symbole de la dictature et de la mal gouvernance. J'ai marché contre le sous-développement et les souffrances infligées au peuple camerounais depuis trente-huit ans », écrit l’Honorable Jean Michel Nintcheu.
Le Député du Sdf indique que c’est également pour la gestion de la crise anglophone qui bat son plein au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, qu’il a marché sur les effigies du Rdpc. A cette raison, il ajoute la question de la secte terroriste Boko Haram qui met en mal les citoyens à l’Extrême-Nord du pays, sans oublier la question relative à la porosité des frontières, l’injustice etc.
« J'ai marché contre l'indifférence du gouvernement RDPC qui se refuse à apporter une solution fédérale à la crise anglophone et se repaît du sang de nos compatriotes des régions du NOSO, dont les villages ont été réduits en cendre. J'ai marché contre les symboles de l'inertie à nos frontières et qui ont permis l'installation de BOKO HARAM et de la SELEKA sur notre territoire. J'ai marché contre l'asphyxie de notre économie étouffée par la corruption et l'injustice sous toutes ses formes. J'ai marché pour dire mon haut-le-cœur face au silence de l'administration au sujet des crimes rituels et des vols de bébés dans nos maternités. J'ai marché pour dire non à ce système de santé dans lequel on peut mourir pour une fracture au bras et dans lequel on peut être éventré devant l'indifférence du personnel médical », écrit l’Honorable du Sdf.
Liliane N.
Ils sont sortis en masse et ont pris d’assaut, toutes les rues et ruelles de ce quartier situé dans l’arrondissement de Douala V pour exiger le retour de l’énergie dont ils sont privés depuis longtemps, alors que le montant des factures que leur sert Eneo à la fin de chaque mois, ne reflète aucunement la réalité de ce qu’ils consomment.
Ils ont pris des pancartes, des chaises, des tables et tout autre objet qui aurait pu leur servir à construire des barricades afin de bloquer la circulation et ralentir toutes les activités de ce côté, jusqu’à ce qu’ils soient entendus. Criant à tue tête leur colère contre cette entreprise qui, au lieu de leur apporter de l’énergie électrique semble plutôt s’atteler à les maintenir dans la plus totale obscurité.
Les témoignages
« Les examens de fin d’année vont bientôt commencer mais, les enfants ne peuvent réviser leurs leçons. Comment vont–ils faire ? Ou alors ils peuvent considérer qu’ils sont non partants à cause de Eneo. Sommes – nous tenus de revenir au temps ancien et nous mettre à utiliser les lampes à pétrole et le litre coûte même combien ? Non, nous sommes vraiment fatigués, il est important que le Chef de l’Etat et malheureusement, nous sommes toujours obligés de faire appel à lui, il est important aujourd’hui qu’il s’occupe de ce dossier parce que vraiment, nous ne voyons pas ce que le ministre fait, je ne vais pas parler de cette entreprise distributrice d’obscurité ».
« Le mois de Janvier vient de prendre fin et, après avoir remboursé les dettes nous avons fait un petit marché pour que la famille ait quelque chose à manger, au moins pour les deux prochaines semaines. Pourtant, j’ai tout perdu, il n’y a plus rien de comestible dans mon congélateur. Comment conserver les denrées alimentaires alors qu’il n' y a pas d’énergie…Comme les autres, je demande que le Président de la République réagisse. Qu’il ait vraiment pitié de nous, parce que les gens qu’il nomme vraiment ne pensent qu’à leur propre bien être…Si ce n’est que ce que vous appelez Eneo là, c’est une société qui n’a pour seule ambition que de distribuer l’obscurité et après, on va se plaindre de l’incivisme des populations alors que ce sont ces gens qui nous amènent à agir ainsi… ».
« Bientôt, les politiciens vont venir nous raconter des choses qu’ils vont faire. Il y a cinq ans, c’était pareil mais, nous les attendons de pied ferme. Il faut que le Rdpc laisse la place aux autres partis politiques parce qu’ils n’ont jamais rien pu faire pour nous. Nous leur avons fait confiance, ils avaient promis de nous sortir de cette obscurité permanente, nous voici comme au point de départ aujourd’hui encore. Qu’ils ne tentent même pas de venir ici… ».
L’intervention des Forces de Maintien de l’Ordre
Parfois, il n’est pas évident pour les éléments des Forces de maintien de l’ordre de même que pour les gendarmes de respecter les consignes qui leurs sont données surtout qu’après avoir enlevé leur tenue, ils sont avant tout des citoyens, soumis aux mêmes réalités. Des victimes de cette obscurité qui n’épargne personne.
C’est en tenant compte de cette réalité qu’ils ont travaillé à contenir tout débordement ce Mercredi à Bepanda Safari.
Nicole Ricci Minyem
Les séparatistes sont intransigeants. Ils sont déterminés à empêcher d’une manière ou d’une autre la tenue de des élections locales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Ce n’est pas une mince affaire que de tenir ses campagnes électorales dans les régions du Nord ouest et du Sud ouest. De ceux qui essayent autant que faire ce peut d’être présent sur le terrain, figure en bonne place le RDPC. Et on peut bien comprendre pourquoi. D’abord grâce à la témérité d’un homme qui coûte que vaille est déterminé à faire exister le RDPC dans les circonscriptions du Koupé Manengouba, parlant du ministre Elvis Ngollè Ngollè. Mais aussi du fait de la forte présence militaire. Les soldats du BIR et de la Gendarmerie quadrillent chaque zone devant abriter un rassemblement des militants du MRC. Le cordon de sécurité est sur des kilomètres de rayons, question de ne pas frôler le pire. Or, sachant qu’il s’agit aussi d’une guerre asymétrique, avec la possibilité d’attentat des miliciens terroristes, les mesures de sécurités sont encore plus renforcées. Des missions de renseignements avancées sont effectuées, les corps d’armées sont en communication constante avec les soldats infiltrés au sein de la population et des autres relais de renseignements. Il faut ajouter à cela le port d’un dispositif de contre balle camouflé sous les vêtements des principales autorités.
Puisque la peur est partout, les militants qui osent venir à ces rencontres savent qu’ils mettent leur vie en danger. C’est pourquoi on observe que ces militants viennent au lieu de réunion qui est communiqué très discrètement, en civil. C’est-à-dire sans signe apparent d’appartenance au RDPC. Et c’est une fois sur le site devant abriter le meeting, la zone hautement sécurisée, qu’ils peuvent arborer leurs vêtements du parti. Dur dur d’être militant en pareil circonstance.
C’est fort de cette réalité que les membres des autres partis politiques en course dans ces régions craignent de ne pouvoir assister à une campagne puis à une élection démocratique. Non seulement parce qu’ils n’ont aucune garanti qu’ils bénéficieront de la même intensité du dispositif sécuritaire à l’heure de leurs campagnes électorales. Il ne faut pas l’oublier, le RDPC est fortement confondu à l’Etat. De ce fait, une sortie du RDPC implique la sortie de toutes les autorités de la circonscription et pour ces raisons et autres, ils bénéficient d’une certaine discrimination dans le déploiement sécuritaire.
Stéphane NZESSEU
C’est le seul parti politique qui essaye de se mouvoir dans ces différentes régions en crise depuis le début de la campagne électorale. L’objectif est tout simple : démontrer que le Chef de l’Etat avait raison de maintenir la tenue des élections et prouver par leurs activités que les élections pourront bien s’y dérouler.
Le ministre Ngollè Ngollè était ce lundi dans les localités du département du Koupé Manengouba. Le patron de la commission départementale des élections pour le RDPC est allé rencontrer ses militants à Banguem. Il a tenu un meeting peu couru dans le chef-lieu du département. Il n’est allé ni à Nguti, encore moins à Tombel, les deux autres arrondissements du département. Le discours de Elvis Ngollè Ngollè est simple. Rassurer les populations qui croupissent dans la peur et inviter les autres à déposer les armes pour prendre part au mouvement démocratique.
Il déclare : « Certes nos populations ont pris peur, ils sont nombreux ceux qui ont pris la fuite, ceux qui ne veulent plus revenir du fait de la situation d’insécurité ; nos jeunes sont fâchés, ils sont en colère, nous venons faire le porte à porte, rencontrer les militants et les citoyens (…) mais il y en a aussi qui veulent participer au retour de la paix. Pour ceux qui ont pris peur, le sous-préfet nus a rassurer que les élections vont se tenir dans la sécurité, aussi des jeunes nous ont rassuré qu’ils ne veulent plus la guerre, mais qu’ils veulent la paix ». Dixit Elvis Ngollè Ngollè. Un message qui certes n’est pas tombé dans des oreilles de sourds, mais dans trop peu d’oreilles pour que ce soit un message qui apporte un quelconque résultat positif. De plus, l’essentiel de ceux qui ont fait le déplacement sont des membres de l’administration publique qui étaient un tout petit peu contraint de se mettre en danger pour honorer la présence du ministre et de ses accompagnateurs.
Ce que le RDPC ne montre pas suffisamment à travers les caméras de la CRTV ou ne dit pas assez, c’est l’impressionnant dispositif militaire qui entoure chaque sortie de ses dirigeants et de ses militants. Un cordon sécuritaire dissuasif. Ajouté aux mesures particulières de protection de chaque personnalité. Un dispositif dont ne peut pas bénéficier chaque habitant de ces régions s’il fallait individuellement aller voter. Ce d’autant plus que même ces militants du RDPC, c’est la peur au ventre qu’ils acceptent de prendre part aux meetings et de se laisser filmer par les caméras de l’Etat.
Stéphane NZESSEU
Quelle image ? Et, ils sont nombreux qui se sont posés cette question, en voyant des vidéos circuler sur la toile.
Le candidat pour un autre mandat de député aux couleurs du Social Democratic Front dans la circonscription de Wouri-Est (Douala 3 et 5) a posé cette action, lors du lancement de sa campagne en vue des législatives du 09 Février 2020 au carrefour Bonaloka.
Peut être encouragé par la foule qui l’acclamait Jean Michal Nintcheu a trouvé opportun de sauter sur les pagnes du parti proche au pouvoir et ayant comme flocage, le visage du Président de la République et président national du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Une attitude qui a suscité le courroux des militants de cette formation politique
« Pourquoi êtes vous surpris ? Depuis que ce monsieur est député, qu’avez- vous vu qu’il ait fait concrètement ? Quel est le bilan qu’il peut valablement vous proposer ? Aucun. Alors, pour se donner un peu de contenance il fallait bien qu’il fasse quelque chose qui pour lui revêt une quelconque symbolique mais, malheureusement, cela démontre uniquement la nature de l’individu et, je ne pense pas que logiquement, il faille faire confiance à un tel homme politique et je reste poli… », a écrit Aloïs Ntamack, vendeur d’ananas.
« Je ne sais pas s’il faille s’appesantir sur l’action de ce député mais, on ne peut s’attendre à autre chose de ce qui se présente aujourd’hui comme des hommes politiques mais pour ma part, je ne suis pas surprise. Fort heureusement, nous avons les dirigeants que nous avons mais, je suis certaine que si on donne le pouvoir à ces gens, on va vivre le véritable enfer au Cameroun…Il est évident pour moi que je ne peux donner ma voix à un individu pareil. Tu ne peux solliciter le suffrage des camerounais et croire que tu vas manquer du respect à tes contradicteurs… », laisse entendre Clarisse Mendo, militante d’un parti politique.
C’est un autre son de cloche au sein des rangs du SDF
Ses partisans, comme pour justifier cette action, affirme que : « On n’a pas vu autant de réactions lorsque le président de l’Assemblée nationale a déchiré les effigies du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ... Évitez – nous ces emportements de deux poids – deux mesures. Nous avons vu la même chose avec certains membres du gouvernement à l’instar de Mounouna Foutsou et du Dr Taïga... ».
C’est au cours de ce meeting de lancement que le SDF a procédé à l’installation de quelques 200 militants du RDPC qui viennent de rejoindre le parti de Ni John Fru Ndi.
Nicole Ricci Minyem
Depuis plusieurs années ces municipalités sont gérées par l’opposition, il est question pour les militants du parti de la flamme ardente dans cette circonscription électorale d’inverser la donne. L’engagement de voter massivement pour leur parti le 09 février prochain a été réaffirmé au cours du meeting de lancement de la campagne, conduit à Badjengo dans l’arrondissement de Pitoa par Alim Boukar, le président de la commission départementale.
Remporter les deux sièges de députés à l’Assemblée nationale, ainsi que les deux communes de la circonscription, tel est l’enjeu des militants RDPC Bénoué Est. Un objectif à atteindre qui est certes possible, mais requiert d’énormes efforts dans la préparation. C’est la raison pour laquelle, les responsables du parti développent sur le terrain des stratégies efficaces comme l’explique Alim Boukar, le président de la commission départementale de campagne : « il est question qu’au soir du 09 février prochain, de débarrasser le département de la Bénoué de tout autre parti que le RDPC. C’est clair, nous voulons l’intégralité des sièges au niveau de Bénoué Est ».
Le meeting de lancement de la campagne en vue des législatives et municipales du 09 février 2020 qui a eu lieu à Badjengo, localité située dans l’arrondissement de Pitoa, a permis aux responsables des commissions communales, présidents de sessions, et à l’ensemble des militants de la circonscription de saluer les réalisations de leur chapelle politique à Pitoa, Bibémi, ainsi qu’à Lagdo. « Nous allons reprendre la commune de Pitoa qui a d’ailleurs toujours été la commune du RDPC. Nous sommes sur le terrain pour travailler à conquérir les cœurs de l’électorat », Bakary Alhadji, président de la commission communale de Pitoa.
Dans la foulée, des centaines de membres de l’opposition au parti RDPC dans cette circonscription électorale, ont intégré les rangs du RDPC.
Innocent D H
Les murs de la capitale économique du Cameroun Douala, sont envahis par des affiches des candidats aux élections législatives et municipales du 09 février 2020.
Il est actuellement impossible de faire un tour dans la ville de Douala sans apercevoir les multiples affiches de candidats au double scrutin du 09 février 2020. Dans l’arrondissement de Douala 2e par exemple, on ne peut faire un pas sans poser les yeux sur une affiche. Tous les coins y passent. Le seul élément qu’on retient c’est que le lieu soit visible. Sur la clôture du cimetière de New-Bell ce sont les affiches des candidats du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) de Cabral Libii qui sont collées. Au lieu-dit Carrefour Shell New-Bell, on retrouve le Nouveau mouvement populaire (Nmp). Ici c’est en groupe que les affiches sont collées.
Dans le 3e arrondissement de la ville de Douala, le spectacle est quasi le même qu’à Douala 2e. Les images de plusieurs candidats inondent également les murs. L’objectif recherché est atteint. Car on voit des motos taximen, des passagers s’arrêter pour découvrir ceux qui se présentent au double scrutin du 09 février prochain. On note la présence des affiches des candidats du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). A côté d’eux on retrouve les jeunes leaders du Social democratic front (Sdf) et de plusieurs autres mouvements politiques en lice pour les législatives et les municipales de cette année.
Dans les autres arrondissements de la capitale économique du pays, les affiches grands ou petits format, noir sur blanc ou tout en couleur sont présentes. Il faut dire qu’elles ont été placées le samedi 25 janvier 2020. C’est ce jour qui a été arrêté en fonction des dispositions du Code électoral pour le lancement de la campagne électorale.
Liliane N.
Les auteurs de l’incendie n’ont pas été identifiés.
Les faits remontent à la nuit du 20 au 21 janvier 2021. Le domicile du dénommé Lazare Ladjinu responsable du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Fako 3 a été mis en feu. Les auteurs de l’incendie ne sont pas connus. Ce qui est connu c’est que Ladjinu et sa famille ont été surpris par les flammes. Ils n’ont eu le temps que de sauver leurs vies. En dépit du fait qu’il y a eu d’importantes pertes matérielles, les victimes se réjouissent qu’aucun d’eux n’ait perdu la vie.
C’est le premier incendie qui vise un militant du parti au pouvoir. Jusqu’ici, ce sont les domiciles des militants du Social democratic front qui étaient réduit en un tas de ruine. Toutefois, de nombreuses personnes semblent penser que le but de tous ces incendies est le même. Empêcher la tenue des élections législatives et municipales dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). D'ailleurs, on se rappelle que dans une vidéo publiée sur Facebook, Phil Marshall l’un des leaders des combattants sécessionnistes du Noso s’était vertement opposé à la tenue des élections législatives et municipales dans cette partie du Cameroun. Il avait même menacé de mort tous ceux qui iront voter le 9 février 2020. Leur menace réussisse à atteindre les populations. Puisque du côté du Sdf, de nombreux candidats à ce double scrutin, ont préféré se retirer de la course.
Le gouvernement de son côté qui par la voix de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale a tant rassuré sur la tenue des élections au Noso, a aussi pris un certain nombre de mesures. Parmi lesquelles, le récent envoi d’un contingent de militaires en renfort au Noso. Ils doivent sécuriser les populations, leurs biens et l’ensemble de cette partie du pays.
Liliane N.