Hassana Tchiroma le président de l’Association pour la Défense des Droits des Opprimés pense que dans la gestion de la pandémie du Coronavirus, le parti au pouvoir met de côté les autres formations politiques.
Hassana Tchiroma est une figure politique reconnue dans le septentrion. Il a été invité par une chaîne régionale basée dans la ville de Garoua, région du Nord. En sa qualité de président de l’Association pour la Défense des Droits des Opprimés (Ado), il s’est exprimé sur la gestion actuellement faite de la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Pour lui, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) n’intègre pas les autres formations politiques. Peut-être cela est fait, pour que tout le mérite lui revienne, une fois que cette crise sanitaire sera dépassée.
« Le Coronavirus est une pandémie qui ne choisit pas une formation politique. Tous les Camerounais sont intéressés par le Coronavirus(…) J’ai comme l’impression que le RDPC semble vouloir gérer cette pandémie tout seul, peut-être pour bomber le torse et dire, ‘‘c’est nous qui avons gagné’’ lorsque la pandémie sera vaincue », a-t-il déclaré sur les antennes de la chaîne Mctv.
Hassana Tchiroma a profité de la tribune qui lui était donnée pour demander aux autorités de mêler tous les partis politiques, dans la gestion de la pandémie du Coronavirus. Pour lui, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) doit être intégré. Il demande aussi que les leaders d’opinion, les forces vives soient impliqués.
Hassana Tchiroma plaide également pour la création d’une commission. « On devait faire une commission dans laquelle est impliqué Maurice Kamto. Tout ce qu’il a eu comme fonds, s’il était dans une commission, allait-il remettre l’argent au ministre de la Santé ? Non ! Il allait le remettre à cette commission », a déclaré le président de l’Ado.
A titre informatif, il faut noter que les dernières données concernant le Coronavirus et rendues publiques par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé font état de 2579 cas positifs, 1465 cas guéris, 114 cas décédés, 121 cas hospitalisés et 28 cas sous assistance respiratoire.
Liliane N.
Le journaliste a cassé sa plume dans les premières heures de ce dimanche matin au CHU de Yaoundé. Il n’est pas décédé de suite de Covid 19. En tout cas c’est difficile à dire au regard des faits.
Contrairement à ce qui est avancé par certains informateurs, rien ne permet de dire avec certitude jusqu’ici que le journaliste Simon Meyanga est décédé de suite de Covid 19. Notre confrère est décédé hier dimanche 10 mai 2020 à Yaoundé, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé des suites de courte maladie.
Selon des sources familiales, le journaliste en service au secrétariat général du Comité Central du RDPC, le parti au pouvoir, y a été conduit la veille, 09 mai, suite à un malaise. Mais elle rappelle qu’il souffrait depuis quelques jours déjà. Près d’une semaine environ. Dès son arrivée, les médecins ont tout de suite remarqué ses difficultés respiratoires. Il aurait immédiatement passé un test de COVID-19 qui s’est avéré négatif.
C’est alors que le personnel soignant qui s’occupait de lui, s’est dit qu’il s’agirait certainement d’une autre maladie respiratoire. Ils se sont orientés vers une autre pathologie liée aux poumons. Mais le communicant va décéder quelques temps plus tard. Et la mort plutôt subite et inattendue de l’ancien étudiant de l’ESSTIC (école de journalisme de Yaoundé), a ravivé les soupçons d’une infection au Coronavirus.
Aussi, les médecins ont-ils préconisé son inhumation immédiate. Question de ne pas prendre de risque avec sa dépouille. C’est ainsi que dans la même journée de dimanche il sera inhumé dans son village natal à AYOS. C’est grâce à l’intervention des responsables du RDPC, la famille du défunt a pu bénéficier d’une dérogation pour conduire la dépouille dans son village natal où l’ancien patron de la communication de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) a été mis en terre, sous l’encadrement des équipes de lutte contre le dangereux virus.
C’est cet environnement et ces circonstances ayant entourés le décès de Simon Meyanga qui laisse croire à plusieurs que ce serait le Covid 19 qui aurait emporté l’éminent journaliste. Simon Meyanga, repose désormais en paix dans son village natal par Ayos, ville située à près de 140 kilomètres à l’Est de Yaoundé, dans le département du Nyong-et-Mfoumou. Pourtant une semaine avant, il était sur le plateau de Canal Presse sur Canal 2 international pour parler de sa mise à l’écart comme patron de la communication de la CNPS. Un évènement qui l’avait douloureusement marqué.
Stéphane NZESSEU
L’ancien Président du MP était ce matin l’invité de Luc Ngatcha sur ABK Radio à Douala. Au cours de l’échange, la nouvelle recrue du RDPC affirme qu’il n’a en aucun cas trahi l’opposition camerounaise.
Jean Jacques Ekindi est formel. Il ne s’est jamais considéré comme étant de l’opposition camerounaise. Sa vision politique s’est toujours inspirée de la logique d’accompagner son pays dans son développement. Le Diplômé de X-Mine a très clair, il est hors de question qu’une frange de la population estime qu’il a trahi qui que ce soit. Ceci pour une simple raison. « Pour poser un acte de trahison, il faut bien que cela se fasse à l’égard d’une personne avec qui il est établi un climat de confiance ». Or dans le cadre d’une activité politique, c’est soit un membre de sa formation politique, soit une personne qui a adhérer à ses idées politiques.
Or, « vous ne pouvez pas dire que le M.P. compte uniquement deux candidats, et par la suite dire que j’ai trahi quiconque. C’est de la schizophrénie que de dire une chose et son contraire. » De plus, il est évident de se rendre compte qu’ils ne sont pas nombreux à avoir adhéré aux idées politiques du MP compte tenu des chiffres récoltés au cours des dernières échéances électorales. Il devient donc difficile de dire que le Président du M.P. a trahi qui que ce soit.
A la question de savoir pourquoi il n’a pas choisi un parti comme le MRC ou le PCRN pour mener la suite de sa lutte politique, Jean Jacques Ekindi répond en faisant savoir que ni le MRC et encore moins le PCRN ne sont au centre des prises de décisions pour le développement du Cameroun. Pour lui, le RDPC reste le seul appareil politique à même de lui permettre de contribuer efficacement au développement du pays. Mais ce qui étonne c’est qu’il a dû mettre 28 ans pour s’en rendre compte.
Il est difficile de savoir avec exactitude l’objet des calculs de l’ancien député à l’Assemblée Nationale. Jean Jacques Ekindi a fait savoir qu’il n’a pas choisi d’aller au RDPC avec l’arrière-pensée de visée d’un poste ministériel. Pour le justifier, il a fait savoir que lorsqu’il entre au sein de ce parti en 1986, il n’était qu’un camerounais ordinaire. Et il a pris le temps de faire ses preuves avant tout. Sans oublier qu’une fois dans ce parti, il a plusieurs fois solliciter des postes électifs. Et c’est après de nombreuses frustrations au sein du parti du flambeau qu’il avait claqué la porte. Aujourd’hui, on pourrait se dire que Jean Jacques Ekindi souhaiterait bien être Président de la Région du Littoral. Pourquoi pas ?
Stéphane NZESSEU
Intervenant sur les ondes de Radio France internationale (Rfi), dans l'émission "Appel sur l'actualité", le directeur de l'Observatoire des médias au ministère de la Communication estime que le Cameroun a mis en place, le meilleur plan de riposte contre la pandémie de Covid-19 en Afrique.
Le fervent militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) n'a fait l'économie d'aucun adjectif pour faire l'éloge de la stratégie de riposte contre le coronavirus adoptée par le Cameroun, pilotée par le Chef de l'Etat, Paul Biya. Dans sa déclaration sur Rfi, rien de surprenant, elle est favorable à son bord politique. Il présente ce plan de lutte comme étant le meilleur du continent africain. "La riposte du Cameroun est l'une des plus efficaces en Afrique", déclare-t-il.
Le Cameroun occupe en ce moment la troisième place des pays les plus touchés par la pandémie du coronavirus. Sur les 10 régions que compte le pays, 08 sont déjà affectés. En date du 20 avril 2020, il enregistre 1163 cas confirmés, 43 morts, 329 guéris, selon des sources crédibles.
Pour renforcer davantage la stratégie de lutte contre cette maladie, le Président Paul Biya vole au secours des populations des 360 arrondissements du pays. Il vient d'accorder un don spécial évalué à près de 02 milliards de FCFA. Un don constitué de cartons de savon de lessive, des masques, des kits de tests de dépistage rapide, des appareils d'assistance respiratoires etc. Au sein de l'opinion, nombreux sont ceux qui apprécient ce geste de cœur du Chef de l'Etat et y fondent beaucoup d'espoir pour tordre le coup au nouveau coronavirus.
Innocent D H
Dans un document publié ce 15 avril, il laisse entendre que : « le président élu du MRC a saisi par un moyen laissant trace, le président et le Bureau de l’Assemblée nationale afin qu’il demande au Conseil constitutionnel de constater la vacance de la présidence de la République ».
Dans un document intitulé « Halte à la politique -Fiction : la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun », rendu public en date du 15 avril 2020, le secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) décrypte le texte du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
Le Pr. Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC retient deux paradigmes. Il s’agit de la forme (recevabilité de la saisine) et du fond.
Pour ce qui est de la forme, le cadre du parti souligne, « M. Kamto a saisi le président de l’Assemblée nationale. C’est une démarche nulle et de nul effet ». Pour étayer son argument, il s’appuie sur l’article 81, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dispose que « les pétitions doivent être adressées au président de l’Assemblée nationale par un ou plusieurs députés ».
Fame Ndongo, pense que sur cette base, aucun citoyen ordinaire n’a le droit de saisir le président de l’Assemblée nationale ou le Bureau. « C’est un impératif exclusif. Le verbe « devoir » est dirimant et non pas facultatif ou permissif (les pétitions doivent…). Et le mode « indicatif » relève de l’effectivité et non de la virtualité ou de l’optatif », décrypte le secrétaire à la Communication du Comité central.
Celui-ci, fait dans le même temps observer qu’au Cameroun, il n’y a pas de la loi d’initiative populaire (comme dans quelques rarissimes pays). Poursuit-il, les experts précisent que le « constitutionnalisme démotique » (demos=peuple en grec) n’existe pas au Cameroun.
« Nous sommes dans un régime de démocratie représentative. Cela signifie que les citoyens s’expriment directement, en matière de Droit constitutionnel, soit par l’élection de leurs représentants, soit par voie de référendum. La saisine par M. Kamto (citoyen ordinaire) du président de l’Assemblée nationale est donc nulle et de nul effet. S’il était député, il aurait pu saisir le président de l’Assemblée nationale. Mais on le sait, avec des « si », on mettrait Paris dans une bouteille », note Fame Ndongo.
Quant au second paradigme, c’est-à-dire le fond, Jacques Fame Ndongo mentionne, la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun. « Les conditions juridiques pouvant induire le déclenchement du constat de vacance de la présidence de la République sont les suivantes : le décès, la démission ou l’empêchement définitif (article 6, alinéa 4 de la Constitution) », croit savoir le membre du Bureau politique du RDPC.
Pour lui, aucune des hypothèses émises par Kamto n’est avérée, vérifiée ou validée. En conséquence, la « démarche du président élu du MRC est sans fondement juridique », il en veut pour preuve, « aujourd’hui, le Président de la République, Chef de l’Etat, a signé un décret portant commutation et remise des peine, et un autre texte portant nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ».
Le Pr. Jacques Fame Ndongo rappelle, « on ne peut pas être mort, démissionnaire ou définitivement empêché et exercer pleinement ses responsabilités constitutionnelles. C’est le principe aristotélicien du tiers exclu (A ne peut pas être non A ; ou bien, si A est différent de B, A ne peut pas être B). Ce qu’il fallait démontrer (CQFD). Halte à la politique fiction », relève-t-il.
Il convient d’indiquer à titre de rappel qu’après la création de l’association « Survie Cameroon-Survival Initiative », le 27 mars dernier par le président du MRC pour la collecte de fonds de lutte contre le Covid-19, le Pr. Jacques Fame Ndongo lui a opposé une réplique. Celui-ci, estimait dans une sortie en date du 28 mars, qu’il ne s’agit ni plus, ni moins d’un stratagème insurrectionnel.
Innocent D H
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale estime qu’une fois de plus, les « populations sont victimes d’escroquerie électorale… »
« Quel est le rôle de nos députés, Directeurs généraux, Secrétaires généraux, ministres ? Nos élites ont – elles jamais lutté pour défendre nos intérêts ?
Les élections sont passées, les élites de la Lekié ont de nouveau arraché les votes des populations pour les offrir au RDPC. Puisqu'il n'y a plus aucun enjeu, que le « bétail électoral » peut docilement rentrer dans l'enclos pour les 5 années à venir, le projet de port sec qui était miroité aux populations comme récompense si le RDPC venait à gagner les élections peut nous être tout naturellement retiré pour être transféré dans la haute-sanaga.Sous le regard complice de nos élites.
Elles ne s'en préoccupent guère. Elles ont pris les voix, vont se maintenir aux postes, et vont allègrement continuer:
- D'assurer leur avenir pour des siècles;
- Se construire des châteaux au village avec des routes qui n'arrivent que devant leurs portes tandis que les populations pataugent;
- Creuser des forages dans leurs domiciles privés quand les villageois n'ont pas d'eau potable,
- Envoyer les leurs proches dans des grandes écoles (Et c’est leur droit), quand la Lekié n'a presque pas d'école et que celles qui existent ont parfois un seul maître pour 6 salles de classe;
- S'éclairer avec des groupes électrogènes quand 30% des villages de Monatele n'ont pas d'électricité même pas en monophasé, et que c'est la même situation dans tous les arrondissements
- Louer des pavillons entiers dans des hôpitaux en occident quand on meurt dans la Lekié parce que le centre de santé intégré manquait de paracétamol...
Ce sont les mêmes qui ont estimé en 2004 qu'il était inutile pour nous d'avoir une université à Monatele. Puisqu'elles sont satisfaites de leurs vies et que les autres ne comptent pas, elles ont probablement jugé qu'un port sec à Obala ne nous sert à rien, de toutes les façons, elles n'ont pas faim. Le rôle d'une élite n'est-il pas de défendre les intérêts de sa circonscription?
Les opportunités d'emploi perdues pour des milliers de personnes, le développement qu'un tel port peut drainer chez nous en terme d'infrastructures diverses, nos élites ne s'en préoccupent pas.
Ainsi, les amis fidèles du Président Paul Biya, prêts à tout pour le défendre y compris en sorcellerie dit-on, finiront sans rien...Que vont présenter nos élites comme bilan notre grande amitié avec le PRC lorsqu'il prendra sa retraite? Quels sont les actifs du renouveau dans la Lekié comparativement à nos sacrifices et au soutien indéfectible accordé au Président Paul Biya ?
Chères élites nous vous observons pour voir comment vous allez vous battre pour maintenir ce projet chez nous. Les populations attendent de voir ce que vous allez faire ».
N.R.M
Elle vient d’entretenir à l’hôtel de ville de Ngong, les mémoires collectives que sont les leaders d’opinion de l’arrondissement sur les mesures préventives contre cette pandémie. Une séance de sensibilisation qui rentre en droite ligne de la commémoration du 35ème anniversaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et de l’application des consignes gouvernementales pour barrer la voie au Covid-19.
Dans un contexte actuel de crise sanitaire dû à la propagation du coronavirus, les mesures d’hygiène et de distanciation sociale sont non négociables, explique Dr. Toko Mangan, médecin chef de district de Ngong.
Selon ce spécialiste de santé, « nous conseillons aux populations pour faire face au coronavirus qui est aujourd’hui une menace réelle, le lavage systématique des mains avec de l’eau propre coulante et du savon ou alors l’utilisation des gels hydro alcooliques. A cette mesure nous ajoutons celle dite de distanciation sociale en les appelant à limiter au maximum les contacts humains ».
Cette séance de sensibilisation organisée par la section RDPC Bénoué sud à Ngong, avait pour ambition principale, outiller les leaders d’opinion en tant que mémoires collectives sur l’urgence d’inviter les populations à traduire dans les faits les consignes gouvernementales pour barrer la voie au Covid-19.
Coronavirus : Le confinement, une mesure efficace pour lutter contre la propagation de la pandémie
« Il s’agit d’une rencontre de sensibilisation et de remobilisation contre le virus. Nous nous appuyons sur les chefs traditionnels, les enseignants, les responsables des organes de base au plus haut sommet. Nous nous sommes plus focalisés sur les mesures à prendre pour sauver les Camerounais et relayer le message du Gouvernement de la République », martèle Hamadou Ahiwa, président de la section RDPC Bénoué sud.
A travers cette initiative, militants et sympathisants du RDPC à Tchéboa s’engagent ainsi à œuvrer sans relâche aux côtés des pouvoirs publics pour la bonne santé des populations. Et il faut dire que dans le Nord, aucun cas de coronavirus n’est pour l’instant enregistré.
Innocent D H
Toutes les autorités l’ont assurée à l’issue du vote de ce Dimanche malgré quelques intimidations et menaces signalées ici et là
Et parmi elles, le Directeur Général d’Elections Cameroon Erik Essousse : « Conformément au décret du Président de la République portant convocation des électeurs de certaines circonscriptions électorales, dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, les opérations de vote se sont déroulées normalement. Les électeurs ont voté dans l’ordre, la discipline et la transparence. La campagne a elle aussi été menée dans la quiétude totale… ».
Le patron de l’organe en charge de l’organisation des élections a devant les Hommes des médias a indiqué la suite des opérations
« Conformément à la loi, les commissions locales de vote vont procéder au décompte des suffrages et transmettre les procès verbaux aux commissions départementales de supervision qui à la suite de leurs travaux, vont les acheminer à la commission nationale de recensement général de vote qui à son tout va l’envoyer vers le Conseil Constitutionnel pour la proclamation des résultats définitifs… ».
C’est pratiquement la quintessence de la communication faite par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale, qui a ajouté cette recommandation : « Il appartient désormais à tous les partis politiques et candidats de respecter le verdict des urnes ce qui est la norme de toute démocratie ».
Quant aux observateurs accrédités, certains ont confié à la presse qu’ils ne se sont pas physiquement rendus dans les centres de vote mais ont plutôt travaillé par téléphone craignant, eux aussi, pour leur sécurité, malgré la présence effective de l’armée et de la gendarmerie dont le dispositif a été renforcé.
En rappel, 11 circonscriptions étaient concernées par le scrutin de ce 22 Mars ; celles où le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider le scrutin du 9 février dont 10 dans le Nord-Ouest et 1 dans le Sud-Ouest.
Il faut en outre préciser que c’est pour treize sièges de députés sur 180. Pas de quoi remettre en cause la majorité absolue (139 sièges sur 180) déjà acquise par le parti au pouvoir, le RDPC au sein de l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs, l’article 155, alinéa 4 du Code électoral stipule que :
« Seuls les partis politiques ayant pris part aux élections générales dans la circonscription électorale concernée peuvent participer aux élections partielles ». Ainsi, le scrutin partiel a opposé
- Lebialem: CDP, RDPC, SDF,
- Menchum-Nord: RDPC, SDF, UDP,
- Menchum-Sud: RDPC, SDF,
- Bui Ouest: RDPC, SDF,
- Bui-Centre: RDPC, SDF,
- Bui-Sud: RDPC, SDF, UDP,
- Mezam-Centre: OPDC, UDP, RDPC, SDF,
- Mezam-Nord: RDPC, UDP, BRIC, SDF,
- Mezam-Sud: RDPC, SDF,
- Momo-Ouest: RDPC, SDF
- Momo-Est: RDPC, SDF.
Nicole Ricci Minyem
Le Président de l’Assemblée Nationale de la précédente mandature est en évacuation sanitaire. Ses équipes et celles du RDPC se battent pour qu’il soit au moins à Yaoundé ce vendredi pour la cérémonie d’investiture et pour l’élection du Bureau de l’Assemblée Nationale.
Selon des informations puisées à bonne source, le Président de l’Assemblée Nationale est très malade. Il y a près de trois semaines qu’il a été évacué pour la France. Il y suit depuis lors un traitement intensif question de lui permettre de se remettre rapidement sur pied pour venir assister aux premières assises de l’Assemblée nationale.
Mais ce n’est pas si évident que cela. D’après des révélations faites ce matin sur les antennes de radio Equinoxe à Douala par le journaliste Marcellin Gansop, le PAN aurait dû regagne Yaoundé ce jeudi soir aux alentours de 21h par un vol Air France. Malheureusement, Cavaye aurait eu un autre malaise dans la nuit d’hier mercredi. Et le staff qui le suit s’interroge sur sa capacité à prendre le vol pour Yaoundé ce jour. La présence du Très honorable Cavaye devient dès lors hypothétique pour la journée de demain.
Certes la maladie est un fait humain, personne ne le souhaite à son prochain. Aussi, on aime à dire chez nous que la maladie ne prend pas de rendez-vous. Mais il faut reconnaître que l’Etat de santé d’une personnalité devrait donner à s’interroger sur ses capacités à assumer les responsabilités qui lui sont dévolues.
La question dans les couloirs de l’Assemblée Nationale aujourd’hui est celle de savoir si oui ou non Cavaye sera à nouveau le candidat du RDPC pour la présidence de la Chambre basse du parlement. Difficile à dire.
D'ailleurs certains observateurs estiment que c’est ce que pressentent les élites politiques du septentrion qui bien avant le début de la 10e législature ont demandé que leur soit remis le poste de Premier Ministre en remplacement de celui du Président de l’Assemblée Nationale.
Quand on observe les attitudes et les réflexes du chef de l’Etat, par ailleurs président du RDPC, on a envie de croire que Cavaye ne sera pas défait de son poste de président. Si l’on s’en tient à ce qui est observé avec le Président du SENAT qui malgré la précarité de son état de santé n’a pas été remplacé à sa fonction. Au contraire, à chaque début d’exercice, il sera toujours réélu par le parti. Il y a de fortes possibilités que le même scénario se reproduise à l’Assemblée Nationale.
Stéphane NZESSEU
Progressivement rendus publics par les Commissions communales de supervision de vote, les premiers résultats font savoir que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec une majorité relative à Garoua Ier, IIème et IIIème. Un constat se dégage, ces premières statistiques changent légèrement la carte politique dans cette partie du Cameroun.
Dans l’arrondissement de Garoua Ier, c’est un sentiment du devoir accompli qu’affichent les membres de la Commission communale de supervision de vote. Dirigée par Lucien Tabi Otou, tous se disent satisfaits de la qualité du travail abattu.
« Les travaux se sont bien déroulés dans l’ensemble. Tout le monde était unanime sur les résultats. Le RDPC a obtenu la majorité relative. La Commune de Garoua Ier compte 35 sièges répartis comme suit : le RDPC a obtenu 25 sièges, le FSNC 5 sièges et l’UNDP 5 sièges également », précise Abdouramane, le chef d’antenne ELECAM de Garoua Ier, par ailleurs membre de la Commission de vote.
Ces résultats permettent au parti du flambeau ardent de consolider ses acquis dans l’arrondissement de Garoua Ier. Une logique de consolidation des acquis a plutôt échappé à l’UNDP dans l’arrondissement de Garoua IIème car il revient désormais au RDPC de conduire l’exécutif municipal avec 26 conseillers municipaux, pendant que le parti de Bello Maïgari a droit à 6 conseillers. Le FSNC quant à lui s’en sort obtient 3 sièges.
Dans l’arrondissement de Garoua IIIème, le RDPC continuera de régner à la tête de l’exécutif communal. 23 sièges reviennent au parti de Paul Biya, alors que le FSNC a droit à 6 conseillers municipaux, pendant que l’UNDP se contente de 2 sièges.
Voici pour l’instant les résultats des municipales dans les trois arrondissements de la ville de Garoua. Cependant, il ne faudrait pas oublier que le contentieux post-électoral pourrait apporter des changements dans le cadre de la loi électorale.
Innocent D H