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Selon nos sources, la cérémonie de baptême aura lieu le 29 octobre 2019.

 

L’arrondissement de Douala 5e va rendre un hommage à la défunte Maire Françoise Foning. Cela se fera par l’attribution de son nom à une rue dudit arrondissement. En prélude à cela, un point de presse a été donné. Durant ledit point organisé par le comité d’organisation de cet hommage, on a appris que la rue qui portera désormais le nom de Foning est celle N°55 080. Elle va de l’entrée Bépanda (route Deido-Bassa) au lieudit «Place Edimo Nloka Thomas», à proximité de la station service «Bocom Missoke ». On a également appris qu’il y aura une plaque commémorative aux entrées et sortie de la rue. Il y aura aussi une monographie et l’œuvre de la défunte Maire de Douala 5e.   

Avant le jour du baptême de la rue, précisément le 27 octobre 2019, il sera organisé un match de football. Celui-ci va opposer les conducteurs de motos taxis du quartier Bépanda à l’association sportive de Bafou. Le 28 octobre 2019, le comité d’organisation prévoit une conférence débat. A cela il faut ajouter une cérémonie de remise de dons au pavillon Françoise Foning du Centre médical d’arrondissement de Douala 5e, un concours du meilleur projet sur l’assainissement et l’embellissement.

En bref Françoise Foning, il faut le rappeler, est passé de vie à trépas le 23 janvier 2015, à la suite d'un accident de circulation. Cet accident est survenu sur la route Yaoundé – Bafoussam. Elle a été la présidente du regroupement des femmes d'affaire du Cameroun. Elle a milité dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

Elle a été la présidente de la section Rdpc du Littoral. Elle a été maire de Douala 5ème et député du Wouri.

 

Liliane N.

 

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Le président Paul Biya a quitté Yaoundé mardi (08.10.2019) pour Lyon, en France, sur invitation du président français Emmanuel Macron. Une visite, en marge de la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, au cours de laquelle les deux chefs d'Etats ont prévu évoquer la mise en œuvre des conclusions du grand dialogue national au Cameroun.

 

Au même moment, rapporte le média allemand Dw.com, le pouvoir de Yaoundé propose par la voix de l’un de ses cadres, un plan Marshall pour la reconstruction des régions anglophones. En effet, le directeur des organes de communication du parti au pouvoir, le RDPC, également directeur général du palais des congrès de Yaoundé où s'est tenu le dialogue national, demande directement l'aide financière de la communauté internationale.

« La communauté internationale devra aussi, si elle aime le Cameroun, accompagner le Cameroun dans la reconstruction, imaginer, pourquoi pas, un plan Marshall pour les deux régions du Cameroun, et l'ensemble des régions du Cameroun qui elles aussi aspirent au bien-être. Le bien-être, c'est en fin de compte ce dont le peuple a le plus besoin », a déclaré Christophe Mien Zok.

En parlant de la communauté internationale, le cadre du RDPC pense d'abord à l'Union européenne, premier partenaire de coopération du Cameroun. Christophe Mien Zok affiche pour cela un mea culpa rare pour le pouvoir politique au Cameroun.

« Nous nous sommes fait du mal. La reconstruction ne se fera pas s'il n'y a pas d'abord réconciliation. C'est nous-mêmes qui avons détruit ce que nous avons si difficilement construit, avec nos maigres ressources. Ce n'est pas des gens qui sont venus de l'extérieur qui ont brûlé les hôpitaux, qui ont saccagé des écoles, qui ont vandalisé des routes. C'est nous-mêmes. Eh bien, nous-mêmes, nous devons faire les sacrifices pour reconstruire », insiste-t-il.

Quatre jours avant la convocation du dialogue national, l'ONU a octroyé un fond de dix milliards de dollars pour un soutien au pouvoir de Yaoundé. Du côté de l'Union européenne, on confie qu'il y a deux ans, le soutien financier s'établissait à 32 milliards de francs CFA pour la lutte contre Boko Haram au Cameroun.

Et pour le géo-stratège Ntunda Ebode, il est évident que tout ne pourra pas facilement se mettre en place, à cause notamment de l'insécurité : « Ceux qui luttent pour un certain nombre de droits qui leur étaient intimement liés depuis le passage des Britanniques peuvent déposer les armes. Mais on ne doit pas oublier qu'aujourd'hui, ce n'est plus seulement une affaire de sécessionnistes. Il y a des bandits, il y a des mercenaires, il y a des gens qui se sont impliqués pour se faire de l'argent. Mais c'est la communauté internationale qui a décidé de cette reconstruction », estime Ntunda Ebode.

 

Otric N.

 

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Pour les populations de la région du Nord toute chapelle confondue, ce rendez-vous républicain dont les travaux viennent de prendre fin à Yaoundé avec à la clé d’importantes résolutions, va permettre d’assurer une cohésion sociale et une paix durable entre les peuples au Cameroun.      

 

Dans une convergence d’esprit, les populations de la région du Nord saluent les résolutions du Grand dialogue national. Pour les uns et les autres, il s’agit d’une tribune qui va permettre d’apporter un nouveau souffle dans l’élan patriotique de promotion de la paix et de renforcement du vivre ensemble camerounais. Pour Oumarou Hamaselbé, militant Rdpc dans la Bénoué, c’est le pardon qui aura prévalu tout au long de ce Grand débat national. « Le plus important, c’est le pardon. On a tous eu les larmes aux yeux quand les anciens combattants des groupes les armés sont venus se repentir et ont décidé de déposer les armes. Toutes les régions ont tiré profit de ce dialogue national. La paix, c’est le socle de tout développement », déclare-t-il.

L’opinion publique dans le Nord observe qu’au-delà du retour à un climat de paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les résolutions du Grand dialogue sont annonciatrices d’une dynamique importante pour le développement local. « Il y a lieu d’être satisfait des résolutions. Les maires se sentent renforcés dans leur posture quant à l’approfondissement imminente de la décentralisation », exprime Hamadou Ayiwa, maire de la Commune de Ngong. 

 

L’apaisement social

Dans le Nord, les mesures prises par le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya jusqu’ici allant dans le sens de l’apaisement sont salutaires. « Le geste de Son Excellence Paul Biya, vient apaiser la situation socio-politique et décrisper tout le monde. C’est déjà un signe annonciateur d’une paix définitive », remarque une fois encore Oumarou Hamasselbé. 

C’est donc une satisfaction d’ordre général qui prévaut dans le Nord à l’issue du Grand dialogue national. Un moment historique qui aura permis aux Camerounais dans leur immense majorité non seulement de trouver des voies et moyens d’une cohésion sociale pacifique, mais surtout de mettre au goût du jour les nobles questions de la République en vue d’un développement harmonieux. 

 

Innocent D H

 

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Les travaux du Grand Dialogue National prennent fin ce vendredi au Palais des Congrès de Yaoundé. De nombreuses réformes sont proposées pour le retour à la paix dans les régions anglophones. Et la question est celle de savoir, qui seront les hommes que le Président choisira pour animer cette nouvelle vision politique. Il devient évident qu’un remaniement ministériel est incontournable.

 

Au sortir des travaux en commission hier jeudi, les différents acteurs politiques réunis pour discuter de l’avenir du Cameroun étaient presque tous unanimes, le Chef de l’Etat devra réaménager son gouvernement. D'aucuns ont avancé des propositions de gouvernement à plus large spectre avec l’entrée à la tête de certains porte feuille ministériel de quelques leaders anglophones et d’autres tête de fil de parti politique.

La nécessité d’un remaniement s’impose. C’est l’aboutissement du processus de dialogue en cours. Processus de dialogue dont les premiers résultats sont la décision de libération de plus de 333 prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le réajustement du gouvernement en y faisant entrer des figures plus représentatives des régions en conflit sera un élément de conciliation de plus.

Paul Biya fera un choix entre les différentes options qui s’offrent à lui. Soit se limiter à un choix de personnes uniquement dans le but de ramener la paix et récompenser les acteurs anglophones qui ont participé à la réussite du dialogue, et le choix politique de consolidation de la présence du RDPC dans ces régions à la faveur des prochaines échéances électorales (régionales, législatives, municipales).

Un nouveau gouvernement est un gage de sincérité. L’acte rassurera également les partenaires internationaux du Cameroun. Les bailleurs de fonds sont depuis des mois sur le dos des autorités camerounaises pour exiger un retour effectif de la paix dans ces régions. Du fait des pertes économiques importantes dues aux fermetures de nombreuses entreprises dans la région, et d’autres qui tournent au ralenti du fait des troubles dans ces régions. Il faut absolument renouer la confiance avec les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

L’idéal pour le Chef de l’Etat est que ce nouveau gouvernement soit désigné avant les échéances électorales de février 2020. Ceci aura pou conséquence de renouveler la classe de ceux qui pourront défendre les intérêts des populations anglophones et mener les actions de reconstruction et d’accueil des réfugiés internes et externes.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais à travers une lettre ouverte, dit ce qu’il pense des assises de Yaoundé.

 

« Le Président Paul Biya dans une envolée verbale mémorable, contre des surexcités politiques  avait posé la question :«  qui sont-ils, ceux-là qui... » 

A la veille de l'ouverture du Grand Dialogue National,  une  litanie de questions s’impose à moi, sans  espoir de réponse.  Qui sont-ils, ceux-là qui...constituent  la délégation de Mon parti le RDPC au GDN ? De quelle moralité, légalité, légitimité, crédibilité jouissent-ils  auprès de l'opinion publique ? Où sont leurs faits d'arme politiques ?

Ce sont ceux-là même, qui étaient à Foumban pour l’unification ? Ce sont les mêmes qui ont accompagné le Président Ahidjo en 1972 pour la réunification, à la suite d’un referendum qu’on a qualifié de « tromperie ».Les mêmes qui étaient à la tripartite,  où  on accusa Biya d'avoir usé de la ruse.

Voici les mêmes qui repartent au Grand Dialogue National.  Sans mandat de la base. Je me pose  des questions sur la légitimité et la légalité de ces Généraux sans troupe. Sur ce courage de vendeurs  de cercueil de ces  compatriotes,  qui ont accepté  d’aller chanter l’hymne aux morts, pour un problème  dont ils ont nié l’existence pendant trois années. Je me pose des questions sur la moralité de ceux-là qui se découvrent des talents de « patriotes ». Toutes ces personnalités me font craindre l’accomplissement du rêve de certains : que  la palabre se déroule dans le tumulte et le désordre ; et se termine dans le chaos et la confusion.

 

Questions sur la  légitimité des représentants

Des individus  se sont réunis en petits comités  dans les domiciles des plus influents de leurs fratries politiques, clanique ou ésotérique, et ont publié des listes des « délégations » au Grand Dialogue National. Comme ils en ont l’art  pour la fabrication des « motions de soutiens », et des  «  appels du peuple ».Au nom de qui iront-ils s’exprimer ?   

Comment n’a-t-on pas pensé à expliquer à  cette baronnie de caciques, que le Grand Dialogue n'est pas le congrès du RDPC. Qu’il ne s’agit pas  d’une réunion du Comité central du RDPC. Encore moins d’un meeting de soutien à Paul Biya au palais de Congrès de Yaoundé. Le mode opératoire de la formation des délégations en ces occasions-là,  aura été le même.  Sans honte ni pudeur, on prend les mêmes, et on recommence. Ils ont tout simplement  dupliqué le fichier, sans mises à jour du logiciel. Comme à l’Enam, on retrouve des morts invités au dialogue.

Le Président voulait un dialogue franc, sincère, inclusif sans exclusion ; sans sujet tabou. Avec des hommes de cœur, sans rancœur,  pour apaiser les cœurs blessés, meurtris.  A la recherche de la recherche de la paix des cœurs. Et non un dialogue de fous, de sous, de saouls, et de sourds.  Mais que peut le président contre la Légion Nkuété ? Cette garnison  déterminée à conduire son  coup d’Etat contre la base militante? Coup d’Etat perpétré par une caste de généraux sans troupes du parti et la Haute administration, qui lui ont tout arraché et confisqué. Et qui n’attendent plus que son  requiem. 

Pour qui,  par qui et au  nom de qui s’agitent-ils, ces « militants » de la 25ème heure et pour quels intérêts? Alors que ce sont eux qui ont trompé le chef de l’Etat, en niant l'existence d'une la crise anglophone. Maintenant que la crise est reconnue et fait objet d’une grande palabre, pour qui,  et au  nom de qui siègent-ils au Palais des Congrès ? Si ce n’est pour attiser la crise par les mêmes méthodes qu’ils avaient utilisé pour l’entretenir. Leur souhait secret : que  cette crise ouvre,  oui  ouvre   une porte de sortie du pouvoir  au président de la République. Un rêve qu’ils caressent couchés sur l’argent volé au contribuable.

Non, nous le peuple, n’avons envoyé personne au GDN ! Encore le coup classique des  délégations dans le RDPC ! Sans honte ni pudeur, ils ont exclu des  groupements  associatifs qui subissent les  effets collatéraux de ce que les dignitaires du régime ont orchestré et alimenté. Un empressent suspect pour  aller s’occuper des  problèmes dont ils ne connaissent ni l’ampleur, ni la peur des compatriotes déplacés qui  dorment à 21 dans des chambres pour 3. D'autres à la belle étoile, avec pour compagnons la famine, l’insécurité et l’incertitude.  Loin,  bien loin de ces « membres de délégations » qui jouent pompeusement les intelligents au palais  des Congrès. 

 

Questions sur la légalité des représentants

Qui sont-ils, ceux-là ? Avec deux passeports de deux nationalités différentes, sont-ils qualifiés pour parler des affaires du Cameroun à ce niveau de gravité ?  Non ! Il aurait encore été plus sincère d’admettre dans la salle,  les représentants de la Communauté internationale, les sécessionnistes, les ambazoniens et autres... Autrement, c’est de la comédie nationale. Les méthodes qui ont  soutenu la gestion de cette crise jusqu'ici, jettent du doute dans la notion de loi au cours de ces assises. Va-t-on tordre le cou à la loi quand on accueillera le « terroriste » militant Mark Baretta, officiellement invité par le premier ministre au Palais des congrès ? L’amnistie des combattants de la cause de l'ambazonie de la diaspora, officiellement attendus au GDN commence à quel moments ?

Avant, pour qu’ils puissent venir sans risques d’être inquiétés par la justice et les forces de désordre, pardon que dis-je  de l’ordre ?  Pendant la  palabre, pour qu’ils puissent s’exprimer librement et en toute franchise constructive, en dehors du maquis ? Ou alors après les assises, selon la pertinence de  leurs propositions pendant la palabre ? 

Selon certaines informations qui planent au dessus de la crise anglophone, des financiers et artificiers des groupes de faux « amba boys », qui commettent des  exactions dans les deux régions,  sont membres et mêmes organisateurs techniques du GDN. Qu’elle est la légalité de ceux-là qui arment,  alimentent des tueurs dans la nuit ? A ces sapeurs-pompiers auprès du chef de l’Etat, dans la journée ; et  pyromanes, la nuit, auprès des sécessionnistes.

 

Question de personnalité

Comment peut-on se sentir digne, noble et fier, au Palais des Congrès,  sans se souvenir, pendant l’exécution de l’hymne national, de sa responsabilité personnelle dans l’enlisement de la crise anglophone ?  Quelle personnalité peut-on avoir,  quand on oublie que l’on a trompé le chef de l’Etat,  pendant des long mois,   sur le risque d’une crise, son déclenchement effectif et toutes les vérités de cette crise ? Quelle personnalité peut-on avoir,  dans ce pays, quand on oublie que l’on a écumé les plateaux  de radio et de télévision pour faire du négativisme sur le problème anglophone ? Ces questions n’auront jamais de réponses, je sais. D’ailleurs, qui aura le temps d’y répondre ?

L’agitation avant, pendant les assises et pendant les quelques semaines qui vont succéder à la palabre, sera sûrement pris en compte dans l’attribution des postes ministériels dans le remaniement gouvernemental de début décembre. Les autres n’ont les  cœurs qu’aux jetons de présence. Qui se souviendra j’ai été  le premier  (contre tous) à évoquer l'idée d'un dialogue?

Au Palais des Congrès,  il y beaucoup d’argent à prendre, et à détourner. Comme d’habitude. Je comprends l’agitation suspecte  des « hautes » personnalités de la République autour du Grand Dialogue National. Une affaire de sous, de saouls, de fous et de sourds. Pourtant une affaire  de tous. Pour tous » !

 

N.R.M

 

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Dans un communiqué qui vient d’être rendu public, Alice Sadjo, présidente nationale de l'Alliance des Forces progressistes (AFP) donne les raisons pour lesquelles elle trouve que les jeux sont biaisés.

 

J'y ai finalement pris part pour le compte de l'AFP après moult péripéties.

Témoin de l'intérieur, c'est le cœur contrit que je me résous à dire aux camerounais, en ce matin du 01er octobre 2019, qu'il y'a peu de chance que l'intérêt général l'emporte aux sortir de ce qui nous a été servi en lieu et place du dialogue, après 59 ans de règne d'un seul système. Et pour cause :

 

Dans la forme: 

- Les commissions et les thématiques y afférentes étaient créées à l'avance suivant l'orientation unilatérale du Chef de l'État et président du Rdpc dont l'appréciation de la crise notamment au NoSo est comme on le sait, en déphasage total avec la réalité du terrain.

- Les présidents, vices présidents, rapporteurs et membres desdites commissions sont choisis à l'avance et affectés sans aucune concertations préalable,

- Seul l'agenda du régime en place, très fortement représenté par les militants du Rdpc a prévalu. 

- La représentativité numérique davantage partisane (à forte coloration rdpciste) plutôt que nationale est loin de refléter les différents courants idéologiques en présence au Cameroun. Les salves d'applaudissements ou de chahuts selon qu'on est pro ou contre la thèse du régime en ont largement attesté.

- Le président du Dialogue, par ailleurs Premier ministre et militant du Rdpc est le "master dixit" tant sur la composition du Bureau du Dialogue, le choix des intervenants que sur les des thématiques des commissions. Nous autres n'avons donc pas pu impulser quoi que ce soit de nouveau.

 

Sur le fond:

- Le premier ministre dans sa modération a fait plus d'une fois un rappel à l'ordre exhortant les uns et les autres à ne s'en tenir qu'au cadre défini par le Chef de l'État et à la Constitution.

Par conséquent,  nous sommes au regret de signifier au peuple camerounais que notre parti n'a plus rien à faire dans ce Grand Monologue Hypocrite.

L'histoire retiendra que par soucis de cohérence nous tenions à apporter notre modeste pierre à la consolidation de la Nouvelle République à travers ce Dialogue.

Jusqu'à hier, nous avons voulu y croire. Hélas, nous avons été les témoins impuissants d'une grande farce.

Par ces temps de grand tumulte, ce régime n'a hélas manifesté aucune volonté de placer le Cameroun et l'intérêt général au dessus de ses calculs bassement pouvoiristes.

Dieu protège le Cameroun.

 

Patriotiquement !

 

Alice Sadio

Présidente Nationale /AFP

 
 
 
 
 
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Le journaliste David Eboutou s’interroge quant à la manière dont est organisé jusqu’ici le Grand Dialogue National. Il se pose des questions dont celle de savoir si les groupes sécessionnistes prendront effectivement part au dialogue convoqué.

 

Parmi les chantiers à inscrire à l’ordre du jour, David Eboutou citant un extrait du dernier livre de l’ancien ministre de la santé publique Urbain Olanguenana Awono, il reconnait qu’il faut débuter par « l'urgence des transformations politiques et institutionnelles dont le pays a tant besoin. Ainsi en est-il de la grande réforme indispensable de la justice, l'impératif de l'État de droit, la réforme de l'État, l'inclusion de la diaspora, la gouvernance, la restauration des valeurs de la République et des liens de la citoyenneté (…) la réforme indispensable du Feicom, la nécessité d'un arbitrage clair en faveur d'une fiscalité locale productive etc. Pourquoi ne pas exploiter une telle vision pour la modernisation et le progrès de notre pays ? Les éditions du Schabel seraient bien avisées de diffuser davantage ce livre lors des grands débats qui débuteront dès le début de la semaine prochaine. »

Seulement, à l’observation de l’accaparement par les pontes du régime RDPC des listes régionales pour la concertation devant le Premier Ministre, il y a des craintes quant au succès de ce dialogue. « Cette flopée de listes incongrues signées des gouverneurs des régions comportant des noms de personnalités pour la plupart proches du parti au pouvoir interroge. Quelle est leur représentativité ? Qui leur a conféré cette légitimité pour parler au nom de toutes les couches sociales des régions dont ils disent représenter ? À la réflexion, il est évident que cette imposture masque d'autres ambitions. Ces noms pour la plupart connus de tous, occupant pour la plupart d'importantes fonctions dans la République sont ceux qui nous auront conduit dans le chaos actuel. Par leur incompétence et leur boulimie, ils n'y voient que leurs avenirs ventriloques même là où il est question de parler d'enjeu d'avenir de notre pays. Dans ces mêmes listes, on y trouve également quelques spécimens s'étant ouvertement opposés au dialogue. Dans ces listes controversées, les régions du Centre et du Sud battent tous les records du ridicule. On aura retrouvé de personnages aussi fanfaronés que détestables se présenter comme étant les portes paroles de ces régions qui comportent pourtant de brillants esprits dans divers domaines et qui sont de loin plus représentatifs qu'eux. Mais bon...! »

« Toujours dans le sillage des préalables qui suscitent nos craintes, l'on aura encore vu aucune délégation de sécessionnistes ou d'Ambazoniens être reçu par le Premier Ministre en consultation. Pire, leurs avis n'y sont relayés nulle part. Est ce à dire que l'on fera un dialogue sans ceux qui nous y ont contraint à cette initiative? La rencontre des différents groupes Sécessionnistes à Montreux du 20 au 22 septembre dernier et dont le communiqué final signé de toutes leurs factions radicalistes indiquait qu'ils exigent comme préalables la médiation d'une ONG SUISSE avec laquelle ils travailleraient désormais de concert, la négociation directe avec l'État du Cameroun et surtout l'invite à leurs combattants sur le terrain de continuer le combat n'est pas de bon augure. »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ils doivent entre autres faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives.

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut consolider sa place de leader des partis politiques. Le parti qui détient le pouvoir, se prépare déjà pour les échéances électorales de 2020. Ces échéances étant entre autres les élections municipales et législatives. En sa qualité de Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc, Jean Nkuete est allé à la rencontre des jeunes militants de sa formation politique basés dans la ville de Douala. Il a été question pour lui, de leur faire un certain nombre de recommandations. C’était le vendredi 20 septembre 2019.

Ces recommandations sont faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives, des descentes qui devront aboutir à l'organisation de conférences de section. Ces activités doivent être menées avec responsabilité, esprit de persuasion et lutte contre les divisions. « Parce que nous pouvons faire mieux, parce que notre parti attend encore mieux de nous, Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, et Auguste Essomba Asse, président du Bureau national de l'Ojrdpc, sont venus à notre rencontre pour nous encourager », a déclaré  Laurent Esso le chef de la délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc pour le Littoral.

Les assises ont regroupé les responsables des organes de base de l'Ojrdpc et le Sg du Comité central. Ils ont en outre accordé une attention particulière aux candidatures des jeunes aux prochaines élections. Les membres du Comité central ont profité pour sensibiliser les jeunes sur les exigences légales en matière de dossiers de candidatures. « Le Sg du Comité central a promis de veiller personnellement à ce que les jeunes soient représentés à au moins 30% dans les listes des candidatures. Nous sommes satisfaits de cette rencontre », a affirmé Moise Sigfried Pondi, secrétaire de la section Ojrdpc Sanaga-maritime centre 2.

« Les jeunes sont la clé de la victoire du Rdpc dans le Littoral. Si nous sommes la clé, nous devons ouvrir la bonne porte. Nous ne devons pas laisser le Littoral aux aventuriers », a déclaré Auguste Essomba Asse.

 

Liliane N.

 

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Nkongho Felix Agbor alias Agbor Balla, fondateur/président du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique, CHRDA, dit que le résultat du grand dialogue national qui doit commencer le 30 septembre 2019 pourrait ne pas répondre à la volonté et aux aspirations du peuple.

 

C’est sur Facebook, le dimanche 22 septembre 2019, qu’il a exprimé sa frustration face au choix des délégués au dialogue organisé par le chef de l'Etat camerounais, Paul Biya.

Le Vice-Président de l'Association du Barreau Africain, dénonce la composition de la « délégation régionale » pour la région Centre sous l'égide du gouverneur de la région Centre (d'autres gouverneurs régionaux font de même). Il s'agit des délégués qui participeront aux « consultations préparatoires » (susceptibles d'élaborer une position régionale) avant le Dialogue lui-même ».

Agbor Balla qui a passé environ huit mois à la prison principale de Kondengui pour son rôle dans la crise anglophone craint que le dialogue qui devrait mettre fin à la crise ne se transforme en un rassemblement de la classe dirigeante, les membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya.

« On note que la liste est composée de : 1) les ministres actuels du Cabinet (RDPC), 2) les anciens ministres (RDPC), 3) les secrétaires généraux et les conseillers techniques de certains ministères (également de hauts fonctionnaires de l'État), 4) les directeurs généraux des entreprises d'État et, bien sûr, 5) les chefs actuels des délégations permanentes et des sections et sous-sections du RDPC.

Si cela reflète la « composition » de la région Centre, il sera intéressant de voir ce qui se passe dans les autres régions. Une telle composition des « délégations régionales » au processus de dialogue suggère que les acteurs indépendants ou non établis (ordres professionnels, organismes religieux, société civile, etc.) devraient se tenir à l'écart des délégations régionales en tant que telles, et qu'une grande attention devrait être accordée à la manière dont les différents segments de la société sont représentés dans le processus du dialogue.

Une combinaison de ministres, d'anciens ministres, de hauts fonctionnaires de l'État, de dirigeants traditionnels (dont il ne faut pas oublier qu'ils sont payés par l'État) et de cadres du parti au pouvoir pourrait rapidement « peupler » les sièges du Dialogue et constituer 80 pour cent de ses participants. (Et ceci sans tenir compte de plusieurs autres qui sont au « travail au noir » en tant que membres de la société civile, ou qui dirigent des associations de développement dans leurs régions respectives, et qui sont directeurs ou hauts fonctionnaires dans l'administration publique).

Il montre aussi les défis que posent la gestion du processus par le Premier ministre et le fait que les gouverneurs régionaux (des fonctionnaires non élus et dont le rôle est lui-même remis en question, dans le contexte de l'habilitation des régions) sont les « organisateurs » de ces mini-dialogues régionaux de préparation au processus. Ils devront veiller à ce que la représentation non-établie soit équilibrée, sinon l'Administration s'adressera à, ou entre elle, au Dialogue - ce qu'elle devrait déjà faire au quotidien ».

Agbor Balla est président du Consortium de la société civile anglophone camerounaise (CACSC), désormais interdit, créé en décembre 2016 pour exprimer les griefs des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Otric N. 

 

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Depuis l’annonce du grand dialogue national et le début des premières consultations effectuées par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute, on note quelques points dans la procédure et dans la manière de conduire les échanges qui inquiètent quelques observateurs avant le jour du dialogue.

 

Lorsque les listes des organisations et des personnalités devant être reçues par le Chef du gouvernement a été rendu public, plusieurs observateurs ont décelés quelques éléments qui relèvent tantôt de la légèreté dans la préparation ou alors des labsis révélateurs des intentions voilés des différents organisateurs dudit dialogue.

Dans ce document, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est logé à une enseigne différente des autres partis politiques. En effet, on peut bien voir inscrit sur ce document le Secrétaire Général du Comité Central du RDPC au rang des institutions comme le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC) ou le Conseil National de la Communication (CNC). Considérer le RDPC comme une institution et non comme un parti politique ordinaire trahit bien le caractère supérieur des avis qui seront émis par le parti du flambeau en comparaison aux avis des autres acteurs politiques qui assisteront audit dialogue.

D'un autre côté, on note quelques incongruités dans l’organisation des visites chez le Premier Ministre. Toujours dans ce document en circulation, les partis politiques sont reçus dans un premier temps en tant que tel et dans un autre jour, le secrétariat du Premier Ministère invite à nouveau les leaders de ces partis politiques intuiti personae. Une notation qui est visiblement une erreur dans la programmation de personnalités qui devraient être entendues par le Premier Ministre. Une erreur qui sera corrigée, mais ce sera suffisant pour interroger le sérieux des membres de l’administration dans la préparation de cette grande rencontre nationale. 

 

Manifestement, les délais d’organisation est serré pour le personnel administratif du Premier Ministère qui semble ne pas maîtriser l’intensité des activités que leur département vient de connaître d’un coup. Une accélération des événements qui a le mérite de sortir certains agents de l’Etat de l’immobilisme régulier et l’attentisme auquel ils sont habitués. Ce n’est pas évident de quitter d’un régime de travail de 30% à un régime de 65% tout d’un coup. Les conséquences se font ressentir sur la qualité des documents produits et de manière générale, sur la fluidité du service.

La crainte est que ces lacunes des agents de l’Etat vienne ternir le travail de concertation national par la mauvaise tenue des documents devant être produits à l’issue dudit dialogue. Ce qui serait un véritable gâchis. Ce qui pourrait être considérés comme une fraude au dialogue.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01