Ce député de la Nation du haut de ses 68 ans, a décidé de renoncer à la course vers l’hémicycle pour un 4ème mandat. Il a choisi plutôt l’investiture du Dr Germain Mengue qui est âgé de 46 ans.
L’élu de la Vallée du Ntem dans la région du Sud estime que l’heure de la retraite a sonné. Emmanuel Mbiam, l’avocat au barreau du Cameroun ne sera donc pas candidat à sa propre succession lors des législatives du 09 février 2020. Sa décision intervient alors que les investitures au sein de son parti, le Rdpc battent son plein. Avant que la décision ne soit rendue officielle, il faut dire que le concerné avait fait l’annonce depuis mardi dernier lors des travaux de la commission de présélection mise en place par le parti dans le département de la Vallée du Ntem en vue du double scrutin législatif et municipal.
L’on peut donc aisément comprendre que l’Honorable Emmanuel Mbiam vit ses derniers moments à l’Hémicycle de l’Assemblée nationale camerounaise où les députés tiennent la session ordinaire devant permettre l’adoption du budget de l’Etat pour l’exercice 2020.
Précisons que cet avocat aura été parlementaire pendant 17 ans. Son premier mandat, est intervenu de 1997 à 2002. Il revient en 2007, et enchaîne une législature, puis une seconde qui connaît finalement une prorogation de 15 mois, les élections prévues en 2018 n’ayant pas pu se tenir.
Emmanuel Mbiam sent une interpellation
Même si aucune disposition dans la loi camerounaise ne limite le nombre de mandats au parlement. Sur ses motivations, il confie avoir suivi le « conseil » donné par le président national Paul biya. Dans sa circulaire relative aux investitures au sein du Rdpc en vue des législatives et municipales. Le président a demandé aux députés ayant déjà cumulé 3 mandats de penser à céder la place aux jeunes et aux femmes. Sans voir cette directive comme une instruction, Emmanuel Mbiam y voit une interpellation. Pour lui, cette circulaire ravive en lui le désir de passer le témoin à un jeune ou une femme. Il précise qu’en 2015, cette motivation l’a poussé à céder la présidence de la section Rdpc de la Vallée du Ntem à Hyacinthe Mba Mbo, par ailleurs maire de la commune d’Ambam.
Innocent D H
Depuis la convocation du corps électoral, les sons discordants fusent de part et d’autre des circonscriptions électorales du parti au pouvoir. Entre dénonciations de parrainage de candidature et abondance des listes à présenter, sans oublier les guerres intestines, le climat semble bien délétère au sein du parti au pouvoir.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ira-t-il affaibli aux prochaines élections législatives et municipales ? La question se pose dans le cercle des politiques. Elle se pose du fait des sons discordants, qui viennent du parti au pouvoir, détenteur de la majorité parlementaire. L’un de ces sons discordants porte sur les investitures des candidats pour les élections suscitées.
Investiture des candidats
Les investitures des candidats à présenter aux élections législatives et municipales de 2020 font l’objet de nombreux remous. Grégoire Owona en sa qualité de Secrétaire général adjoint du Rdpc s’est trouvé dans l’obligation de faire une sortie sur son compte officiel Twitter. Dans son tweet il s’adresse aux militants en leur demandant de ne pas se laisser distraire ou leurrer.
« Au sujet des investitures de nos camarades et sympathisants du Rdpc, n’écoutez pas ceux qui racontent une chose et son contraire à travers les médias…avec tous types de commentaires malveillants…Lisez attentivement les circulaires du président national Paul Biya puis les notes du Secrétaire général Jean Nkuete pour un travail en toute sérénité pour le meilleur choix de nos candidats à la base, dans le meilleur des consensus ! Nous devons gagner par la force de l’expérience et la qualité de nos candidats !!! », a tweeté Grégoire Owona.
Doute sur le Comité central
Si le Sga demande aux militants de leur parti à se référer exclusivement aux circulaires du président national du Rdpc Paul Biya et aux notes du Sg du Comité central Jean Nkuete, on note cependant que certains militaires ne font pas confiance au Comité central. La preuve en est que Jean Nkuete a sorti une circulaire le 15 novembre 2019. Dans ladite circulaire, il dit ceci « les opérations d’investitures seront conduites dans la transparence, la rigueur, l’objectivité, le respect des considérations liées à la sauvegarde du vivre-ensemble, notamment la recherche du consensus, l’équité, le partage, l’ouverture, le respect de la diversité, la promotion de nouvelles figures, le genre, les minorités ».
Seulement des militants continuent à avoir des doutes. Ils pensent que le Comité central du parti a des candidatures qu’il va piloter.
Guerre de listes
Il n’y a pas que les investitures qui font actuellement problème au Rdpc. Les listes sont aussi à l’origine de nombreux remous. Le cas le plus parlant est celui d’Ebolowa. Quatre listes doivent être étudiées par les commissions communales en charge des opérations d’investitures des différents candidats. A Ebolowa 1er par exemple, il y a deux listes. Là-bas le maire sortant un certain Joël Emmanuel Bitoumou, candidat à sa propre succession est opposé à des camarades du parti parmi lesquels, Louis Clément Mevoungou son 1er adjoint.
Liliane N.
Le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais( Rdpc) pense que l'organe en charge de l'organisation des élections au Cameroun n’a pas besoin d’initier des campagnes d’inscription sur les listes électorales.
Pour Grégoire Owona, Elections Cameroon (Elecam) ne doit pas organiser des campagnes d’inscription sur les listes électorales car selon lui, il en va de la décision de chaque citoyen qui peut décider tout seul s’il prendra part ou non à une élection. Un point de vue affiché par le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc, invité sur le plateau de Canal presse en date du 17 novembre 2019, alors qu’il tentait de démontrer que le système électoral au Cameroun n’est pas verrouillé.
L'homme politique a déclaré: « pour le moment le vote est facultatif. Chaque camerounais est libre d’aller aux urnes ou de ne pas aller aux urnes. Et c’est ça la loi. Je peux aller m’inscrire et ne pas aller voter. Je ne suis pas en contradiction avec la loi. Je peux décider de ne même pas m’inscrire. Alors ils font un procès à Elecam. Et Elecam se laisse prendre à ce faux procès. Ils font des campagnes d’inscription. Ils invitent les électeurs. Mais nous savons tous que nous devons aller nous inscrire. Est-ce que Elecam a besoin de faire la publicité. Moi je leur ai dit que je ne suis pas d’accord. Est-ce que vous avez besoin de faire la publicité. Je ne sais pas combien de milliards on met là-dedans. Vous n’avez pas besoin de faire la publicité. Le citoyen peut s’inscrire ou ne pas s’inscrire ».
La nécessité d'éducation des masses
Grégoire Owona estime par ailleurs que les partis politiques devraient plus tôt se mettre à l’éducation des masses dans la mesure où cette tâche leur revient aussi. Il fait remarquer que c’est ce que le parti au pouvoir fait.
« C’est à nous les partis politiques, vous savez nous au Rdpc, on organise des campagnes pour demander à nos militants de s’inscrire. Et nous organisons des campagnes. Le Secrétaire général, le premier ministre Kuete envoie des équipes sur le terrain dire aux gens d'aller voter. Voici comment il faut voter. C’est à nous les partis politiques, notre rôle est aussi d’éduquer les masses. Est-ce qu’ils s’en préoccupent, les partis politiques qui disent du n’importe quoi aujourd’hui », fait savoir le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc.
Le système électoral
Se prononçant sur le système électoral camerounais qui serait verrouillé, Grégoire Owona a tenu de préciser que le fait que le pays fonctionne avec un vote à un tour n’est rien d’autre qu’un choix politique pour lequel le Chef de l’Etat a opté.
« C’est du n’importe quoi de dire que la loi est verrouillée. Dans la loi il y a des choses critiquables mais qui sont des choix politiques. Le vote à un tour ou à deux tours, c’est un choix politique. Ils peuvent le critiquer mais c’est un choix politique que le Président Biya a fait par rapport au niveau de développement de notre pays il faut y aller progressivement (…).Ce sont des choix politiques qui sont conformes à la loi », a mentionné en sus Grégoire Owona.
Innocent D H
La question du statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les recommandations du Grand dialogue national et la modification du Code électoral, voilà quelques points qui constituent les attentes des parlementaires.
Comme on le sait, constitutionnellement parlant, la session ordinaire de novembre au Parlement sert pour l’examen et l’adoption de la loi de Finances. Seulement vu le contexte de la tenue de ladite session, les parlementaires formulent un certain nombre d’attentes. Cette session se tient juste après les assises du Grand dialogue national qui ont été sanctionnées par des recommandations. Et l’implémentation de ces recommandations reste attendue.
Le Sénateur Jean-Marie Marna, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) s’attend à voir des projets de loi en rapport avec les assises du Grand dialogue national. «Nous ne serions donc pas surpris que des projets de lois tombent sur la table du parlement relativement à ces recommandations. Surtout pour celles allant dans le sens de l'apaisement du climat socio-politique, en vue de ramener la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Et celles qui implanteront une décentralisation forte dans toutes les régions de notre pays. C'est donc une session de grande importance», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Le Sénateur Philip Leke de l’Union des Populations du Cameroun (Upc) partage les mêmes attentes que son camarade Jean-Marie Marna. Il ajoute qu’il pense que les parlementaires doivent tout faire pour que ces recommandations soient implémentées pour le retour de la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Du côté de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), on s’attend à ce que les lignes budgétaires correspondent à la mise en place de la décentralisation voulue. C’est ce qu’affirme l’Honorable Douvaouissa Aïssa. « Comme c’est une session budgétaire, nous pensons qu'elle nous permettra en outre de faire toute la réconciliation sur le plan national au sortir du Grand dialogue national. On espère que les lignes budgétaires refléteront la réalité de la mise en place de la décentralisation souhaitée. Ce budget sera étudié dans ce sens-là. Nous espérons en outre que le gouvernement nous enverra un budget reflétant la poursuite de la mise en place des grands chantiers de développement. Ainsi, cette session a-t-elle pour principal enjeu, la consolidation des acquis, c'est-à-dire l'implémentation de cette décentralisation et la sécurisation des zones en trouble, à savoir les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, ainsi que le grand banditisme qui sévit dans l'Adamaoua ».
Liliane N.
L’honorable députée Dr Fostine Fotso Kamdem vient de remettre les clés et le dossier complet d’un véhicule 4x4 au président Kamdem Didier. C'était à l'occasion de la célébration des 37 ans du Renouveau dans la section RDPC Hauts-Plateaux Centre à Baham le 6 novembre 2019 dernier.
En effet, le doyen des présidents des sections des Hauts-Plateaux, a désormais de quoi se mouvoir aisément pour échanger avec ses camarades militants. Didier Kamdem, fortement ému a dit merci à sa fille. Le geste posé par la députée Fostine Fotso viendra ainsi booster les activités de l’homme politique : "Ce moyen de déplacement lui permettra de coordonner les activités des structures de notre parti à la base pour plus de dynamisme et d’appâter en même temps les militants des autres partis politique. Il s’agit d’une promesse faite au début de mon mandat", a déclaré la députée de la nation avant d'ajouter :" Il y a 3 ans à la même occasion, j’offrais des moulins à écraser maïs et autres au réseau des femmes Baham. Aujourd’hui, c’est le tour d’un homme qui a sacrifié sa vie pour la patrie. Monsieur le Président, mon Pa dis à moi, je vous remets solennellement le certificat de vente, la carte grise, l’assurance en cours et la clé du véhicule et prie le chauffeur Alphonse de démarrer le véhicule".
Pour rappel, le Dr Fostine Fotso sortait de Bafoussam, où elle venait également de remettre aux rescapés de la catastrophe de Gouaché, du nécessaire pour se refaire le moral.
Marcel Ndi
Dans une tribune, le militant du parti proche du pouvoir donne les raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat Camerounais est passé à côté de cette distinction.
« Heureux soient-ils, ceux du royaume des naïfs qui avaient cru que quatre jours de rassemblement des larrons en foire au palais des congrès de Yaoundé seraient suffisants pour changer tout au Cameroun.
Les résolutions de la grande palabre (Grand Dialogue National), me dit-on, sont sur la table du président de la République. Il faudra sans doute lui donner au préalable le temps de lire et relire toute cette paperasse. Il faudra aussi qu’il consulte qui il veut avant de donner des suites. Et enfin, il lui faudra dans un « délai raisonnable », (Va donc savoir ce qu’on loge dans « Délais raisonnables » et combien de temps) passer à la phase de mise en œuvre, « progressive » des recommandations !
« Progressive » comme lors de la « mise en œuvre des institutions ! » 23 ans ont passé après l’adoption de la constitution de 1996 ! Le coupable de l’inertie est tout de suite désigné. L’inertie tant décriée par le Président de la République est entretenue par ceux qui ont pris tout leur temps pour l’endormir, ces hommes ont nié l’effectivité d’un problème anglophone d’où est née la crise anglophone.
Sur la pression du chef de l’Etat, Ils se sont vite remis au travail pour hypothéquer les résolutions de ce conclave. La preuve : que nous reste-t-il de l’apaisement si vanté et si chanté pendant et après le Grand dialogue national ?
Il n’a pas fallu 7 jours, pour que l’on comprenne que Cela avait tout l’air et n’était rien d’autres que des « journées portes ouvertes » avec pauses-cafés toutes les deux heures, des enveloppes garnies, des va et vient des mécontents, des volumes de leurs enveloppes ; des séances photos-souvenirs, des accolades et des propositions obscures et incohérentes dans les commissions pour montrer qu’on était là. Et puis c’est tout ! Qui s’en souvient encore ? L’apaisement était plus dans les poches et non dans les têtes. Et nulle part ailleurs !!! ».
« Quand les portes du pénitencier se sont ouvertes pour libérer les bagnards comme Kamto et autres, J’ai poussé un ouf de soulagement. Je comptais sur la fonction pédagogique de la prison pour voir arriver des gens bien plus civilisés que quand ils y sont entrés.
Erreur ! Les militants de son parti politique, sitôt les nez dehors, ont remis le couvert. Rien n’a changé. C’est peut-être la couleur du « pire est avenir » qui a changé. En retour, ceux qui chantaient les louanges de la décision du Chef de l’Etat pour la paix, l’apaisement et l’unité nationale se sont eux-mêmes transformés en Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC).
Tour à tour, René Sadi, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona se sont imposés des acrobaties langagières pour présenter la pire image du président de l’autre MRC (celui-là Mouvement des récalcitrants du Cameroun). C’est la guerre des MRC contre les MRC depuis des jours : « Le Mouvement des Récalcitrants du Cameroun » (MRC) du professeur Maurice Kamto, contre le Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC) du professeur Jacques Fame Ndongo.
Ne me demandez pas où a été enterré l’apaisement que prônait Paul Biya, Paul Biya dans le secret du soi disant GDN, et que les griots du palais nous avaient présenté comme le Grand Dialogue National ; comme un acte d’une sagesse surhumaine ; Que médias d’Etat avaient imposé dans l’opinion nationale que Paul Biya aura forcément le prix Nobel de la Paix 2019. Sauf trucages des urnes !
Il y a bien eu trucages des urnes à Oslo, au siège de la Fondation Nobel. Résultat : Paul Biya n’a pas obtenu le Prix Nobel de la Paix 2019. J’avais vu l’échec venir. Quand j’ai vu ses neveux attaquer les bamouns et les bamilékés à Sangmélima, j’ai compris que le malheur de quelqu’un ne viendra jamais de loin. Quand j’ai lu les versets sataniques du père Ludovic Lado, j’ai compris que le « vivre ensemble » que Paul Biya veut, est dans les mains de Lucifer lui-même. Impossible d’aller le prendre là-bas... ».
« Ils n’ont rien changé, ni dans le ton ni dans les prises de positions contre d’autres camerounais sur les plateaux de télévision et, pire encore, sur les réseaux sociaux. Les ennemis de Paul Biya sont resté leurs ennemis malgré et après le Grand dialogue national. On s’insulte, même mieux qu’avant le GDN.
Personne au Rassemblement des Défenseurs du Pouvoir Camerounais (RDPC), de l’obscur militant du Comité de base au fond de la forêt, au haut cadre de la République, n’a entendu parler du Grand Dialogue National. Encore moins de l’apaisement. En face, leurs adversaires le leur rendent bien : « Le Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) n’a pas changé de lexique pour chahuter Paul Biya et sa bande. Le Grand dialogue national On ne le connaît pas ici ! Comme on dit au quartier, « on va sauf que s’insulter, jusqu’à la gare ».
La presse nationale n’a jamais été aussi créative pour créer la zizanie et la discorde entre les camerounais. Jamais ! Nous assistons donc à une confrontation entre le « Rassemblement des défenseurs du pouvoir camerounais (RDPC) » contre le « Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) ». Ils ne se parlent plus comme avant. Ils s’insultent come des vendeurs de bouillons… ».
Voici le grand échec de l’apaisement du Grand dialogue national. Je ne sais pas où sont passés les repentis que j’ai vu à la télé au palais des congrès ? Ceux qui sont encore en brousse ne les reconnaissent pas et c’est là le danger. Des têtes tombent sous le coup de machette et les actes continuent en zone « pacifié ». A Yaoundé ceux qui ont été abandonnés à Appart Hôtel à Melen Polytechnique et qui ont été expulsé sous l’escorte du SED samedi 26/10 2019 à 15heures 30 minutes étaient-ils de vrais Ambazonniens ?
Toujours est-il qu’ils revendiquaient leur part. On dit que les Amba boys n’existent plus, qu’ils ont été désarmés. Dans la zone anglophone on confirme l’information. Des témoins précisent sur les réseaux sociaux que les Amba boys de service qui commettent des crimes dans la zone anglophone seraient de drôles de « combattants sécessionnistes » fabriqués, selon eux, par un ministre de la République. Des amba boys contre des amba boys.
Avec tous ceci, comment Paul Biya aurait-il pu obtenir le prix Nobel de la Paix ? That is the question. GDN en deux : Quel gâchis. Bonjour le retour de manivelle !!! ».
N.R.M
Militantes, militants et sympathisants de la section Bénoué Sud dans cet arrondissement ont exprimé leur fervent attachement à la cohésion nationale et à l’intégrité territoriale pour un Cameroun un et indivisible. C’était à « Douka Gaïnako », localité située à 17 kilomètres de la ville de Ngong.
Parfaite symphonie entre les militantes, militants et sympathisants de la section Bénoué Sud dans l’arrondissement de Tchéboa ce 06 novembre 2019. Le 37ème anniversaire de l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême est un moment fort pour raviver la flamme militante tout en restant attachés aux idéaux de paix et d’unité. Il est ainsi question de « garantir la cohésion sociale et renforcer le vivre ensemble dans un Cameroun un et indivisible », mentionne le président du bureau de la section Rdpc Bénoué Sud Hamadou Ahiwa.
Le choix de la localité de « Douka Gaïnako » pour cette célébration, participe de la volonté des différents maillons du parti de la flamme ardente à Tchéboa, de rester en phase avec les organes de base. Ahmadou Ahiwa précise : « c’est l’une de nos unités politiques qui a besoin d’une redynamisation. Au nom de ce principe, le choix a été fait par les militants et militants de cette localité ».
Pour la réussite des prochaines échéances électorales, la section Bénoué Sud compte sur une mobilisation massive derrière le Président Paul Biya. « J’interpelle toutes les femmes de l’arrondissement de Tchéboa à resserrer les rangs et à éviter tout ce qui peut susciter la division. Voilà les échéances électorales qui arrivent, une chose est sûr si nous nous unissons nous allons remporter des victoires écrasantes avec notre parti », fait noter Emilienne Ngondjo Ndal, présidente de la section Ofrdpc Bénoué Sud.
Cette célébration a connu une forte présence d’autorités administratives, traditionnelles, religieuses, ainsi que de celle des membres des partis alliés notamment l’Undp et Fsnc. Une motion de soutien, d’encouragement et de déférence a été adressée au Président Paul Biya au cours de cette célébration.
Innocent D H
Le ministre Nganou Djoumessi des travaux publics et par ailleurs chef de la délégation départementale du RDPC dans les Bamboutos a réuni samedi dernier ses camarades pour une organisation réussie du 06 Novembre 2019.
En effet, le 06 novembre 2019 doit être un moment de célébration de tout le bien que le Président Paul Biya a fait aux Bamboutos depuis 1982.
À cette occasion remarquable, le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a demandé aux responsables des organes de base de rester debout et actifs de façon permanente, pour que le RDPC sort vainqueur des deux élections qui pointent à l’horizon au mois de février 2020.
C'est ainsi que les présidents de 4 sections RDPC, les 4 maires des Bamboutos ont pris l’engagement de ratisser large, et de faire sortir leurs militants en masse pour les manifestations marquant l’An 37 de magistrature suprême du chef de l'état Paul Biya le 6 novembre 2019 prochain.
Pour le succès éclatant de l'événement dans le département, chacun a mis la main dans la poche afin de contribuer. Au décompte, 14 millions 542 000 FCFA ont été collectés par les militants des Bamboutos.
Pour rappel, dans une circulaire rendue publique le 23 octobre dernier, le secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc, Jean Nkuete, invitait déjà tous ses camarades, « alliés, amis et sympathisants » à préparer les sentiers pour faire du 06 novembre prochain « un moment inoubliable ».
Pour SG du parti au pouvoir, la commémoration de l’an 37 du "Renouveau national" mérite encore plus d’être rehaussée, compte tenu du contexte marqué par la recherche de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une quête déjà amorcée à travers le récent dialogue national présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, du 30 septembre au 04 octobre derniers à Yaoundé. D’où le thème de ce 37e anniversaire : "Tous ensemble derrière le président Paul Biya pour garantir la cohésion nationale et renforcer le vivre-ensemble dans un Cameroun un et indivisible".
Marcel Ndi
Dans un communiqué signé par Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir, précise que ces partis politiques font preuve de mauvaise foi.
Le discours de sortie de prison de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pose des problèmes au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Le parti au pouvoir le fait savoir à l’opinion nationale, par la voix de Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc. Dans un communiqué rendu public, il dénonce l’appel à la poursuite de la résistance lancé par Maurice Kamto. Pour le parti au pouvoir, c’est un discours qui ne passe pas. La raison étant que le pays est dans l’attente de la mise en pratique des résolutions du grand dialogue national.
« Il en est ainsi des partis politiques qui entreprennent délibérément de relativiser l’importance du Grand Dialogue en tant que moment historique de fraternisation nationale, tout en minimisant, pour certains, la portée des gestes de magnanimité librement consentis autour de la rencontre par le Président de la République, Chef de l’Etat, en particulier la libération, de la centaine et plus de leurs responsables et militants, traduits devant les tribunaux compétents pour des infractions commises sur le territoire national et dans certaines représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger. En outre, par des déclarations à répétition et irresponsables de leurs cadres, les mêmes partis politiques appellent leurs partisans à se préparer à « reprendre la résistance », c’est -à-dire les violences et le désordre », peut-on lire dans le communiqué.
Lancer un appel à la résistance à l’heure actuelle, après les arrêts des poursuites ordonnés par le Chef de l’Etat, pour le Rdpc démontre la mauvaise foi de certains hommes politiques. Ne voulant pas rester indifférent, le parti invite ses militants, sympathisants et alliés à rester prudents et concentrés. Il recommande la patience pour la mise en application des résolutions du grand dialogue national.
« Le Secrétaire général du Comité Central recommande aux membres de la grande famille du RDPC et de ses alliés, ainsi qu’à tous nos compatriotes de bonne volonté, de ne pas se laisser distraire par tous ceux qui ne veulent pas le bien de notre pays. Nos militants doivent plutôt se mobiliser massivement pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales », a écrit Jean Nkuete.
Liliane N.
Après le GDN, certains émettent des doutes sur la mise en applications des résolutions sorties de ces assises. Ce sujet et bien d’autres ont été abordés au cours des échanges entre Jacques Fame Ndongo, ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et secrétaire adjoint à la communication du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais et Carine Frenk sur Radio France Internationale (RFI).
- « Ceux qui saluent un geste d’apaisement n’étaient pas en prison pendant neuf mois », déclare Maurice Kamto. Quelle est votre réaction ?
Je crois que sa réaction est tout à fait classique. Il a été en prison, on ne peut pas dire ce fut le paradis terrestre pour lui. Mais je crois qu’objectivement, le geste du président Paul Biya est un geste de magnanimité, de mansuétude et d’apaisement.
- Est-ce aussi le résultat de la pression de la communauté internationale ?
Pression ou pas, il a usé de son droit constitutionnel. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, pour soit pardonner, soit gracier, soit amnistier !
- Cinq jours après la libération de l’opposant, le président Biya est reçu par son homologue français, est-ce juste une coïncidence ?
Je crois que c’est une coïncidence. Vous savez, la France c’est une amie de longue date du Cameroun. Je crois savoir que c’est une visite qui était prévue depuis belle lurette. À mon avis, cette concomitance est une coïncidence.
- Mais pouvait-on imaginer cette entrevue sans la libération préalable de Maurice Kamto ?
Mais bien sûr ! Le Cameroun est un État souverain. À mon humble avis, la France n’a pas eu à exercer une pression coercitive. Le président a agi en tant que chef de l’État du Cameroun.
- Alors, à propos du dialogue, Maurice Kamto affirme que le vrai dialogue n’a pas encore eu lieu. Plusieurs personnalités ont parlé d’un grand monologue en raison de la su-représentativité de votre parti le RDPC à ces assises…
Ce ne fut pas un grand monologue. Ce fut une belle polyphonie. Comment dire que Fru Ndi est un représentant du RDPC ? Comment dire que Cabral arrivé troisième à l’élection présidentielle est un représentant du RDPC ? Il y a le clergé, il y a eu la société civile. Alors, que veut-on d’autre !
- Vous trouvez que Maurice Kamto aurait dû envoyer ses représentants ?
Il est libre de ne pas envoyer ses représentants. Et nous aussi, nous sommes libres d’inviter son parti. Il a refusé, nous n’en faisons pas un casus belli !
- Le dialogue s’est prononcé pour la décentralisation avec un statut spécial pour les deux régions anglophones. Est-ce que ces recommandations seront mises en œuvre ?
Le président s’est engagé. Je vous dis, juste après la clôture, ça n’a pas mis une heure ! Il a immédiatement tweeté, en disant qu’il allait examiner les recommandations avec le maximum de diligence et d’attention. La diligence, la rapidité, la célérité, je crois que ça dit tout. C’est clair, c’est net : ces recommandations ne seront pas rangées dans un tiroir, ne seront pas jetées aux oubliettes. Pas du tout…
- Mais le président Biya a aussi évoqué la question de faisabilité et des capacités du pays. Est-ce une façon d’appeler à la patiente ?
C’est ça la bonne foi du président Paul Biya. Parce que les moyens de l’État ne sont pas extensibles à l’infini. Pour reconstruire les équipements, les infrastructures qui ont été détruits par les sécessionnistes dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, il faut 3000 milliards, 500 millions de Francs CFA. Bien sûr, il a pris un engagement, il tiendra parole.
- C’est-à-dire dès le mois de novembre, la prochaine loi des finances ?
Naturellement je ne saurais donner une précision en matière de temps. Puisque c’est le chef de l’État qui est le maitre de cette grande opération. C’est lui qui décide, qui l’oriente, qui voit. Il avisera.
- Les séparatistes anglophones rejettent les conclusions du dialogue. Les personnalités comme Maurice Kamto estiment que le Cameroun ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue direct entre belligérants. Est-ce que c’est envisageable selon vous ?
Là on est dans un paradoxe. Ils ont été invités, ces figures de la diaspora. Elles auraient dû venir ! Personne n’a été arrêté ; personne n’a été menotté, en venant au dialogue. Alors, pourquoi ceux-là ne sont-ils pas venus ? Ils ont préféré rester. Mais, ils ne peuvent pas vouloir une chose et son contraire. Ou bien on veut le dialogue et on vient, ou bien on ne veut pas le dialogue, et on ne vient pas !
- Ces leaders séparatistes c’est vrai, on rejeté le grand dialogue de Yaoundé, ils ont manifesté leur préférence pour le processus de Genève. Aujourd’hui ils sont réunis autour d’une plateforme commune. Quel est l’avenir de ce cadre de discussion selon vous ?
Nous ici à Yaoundé d’où je vous parle, n’en savons pas grand-chose. C’est une initiative parallèle. Nous, nous savons que la président Paul Biya a convoqué un Grand Dialogue National qui s’est tenu de fort belle manière. La problématique maintenant, c’est mettre en œuvre ces recommandations. Et surtout préparer les élections législatives, municipales et peut-être régionales qui arrivent. Voilà notre problématique, voilà notre préoccupation à l’heure actuelle.
- Est-ce que les élections pourront avoir lieu dans ces deux régions là ?
Bien sûr, les élections auront lieu dans ces régions là ! Ce sont des régions qui sont sécurisées.
- Comment fau-il comprendre les propositions du sultan Bamoum Ibrahim Mbombo Njoya, qui propose l’introduction de la limitation des mandats au Cameroun, et une présidentielle à deux tours ? Il est membre du bureau politique de votre parti le RDPC ; est-ce qu’il engage le RDPC justement ?
Lui le sultan Mbombo Njoya que nous respectons beaucoup, il est libre d’exprimer son opinion, d’exprimer sa tendance. Mais ce n’est pas la position officielle du RDPC.
- Sur RFI, Maurice Kamto a déclaré : « La résistance continue ». Que lui répondez-vous ?
Bien sûr ! Si cela se fait dans la paix, dans la non-violence, dans le respect des lois et règlements de la République, on n’a aucun problème ! C’est une stratégie de conquête du pouvoir. C’est tout à fait normal, puisqu’il est de l’opposition. Nous, notre stratégie c’est de conserver le pouvoir de manière démocratique, et dans la paix !
Carine Frenk (RFI)