Le Pr Jacques Fame Ndongo convie Maurice Kamto à un débat pour confronter les faits, les visions, programmes et idées de leur parti politique.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est prêt à affronter le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans le cadre d’un débat en mondovision. Dans la nouvelle déclaration qu’il a intitulée «le désordre ne passera pas» et qu’il l’a rédigé en sa qualité de Secrétaire à la Communication, le Pr Jacques Fame Ndongo condamne pour une énième fois les marches initiées par Maurice Kamto et qui ont débuté ce 22 septembre 2020. Indiquant que tout se construit autour d’un débat, le cadre du parti au pouvoir a convié le Pr Maurice Kamto à un échange qui se fera en mondovision.
«Le Rdpc invite le Mrc à un débat en mondovision : Chiffres contre chiffres, faits contre faits, idées contre idées, programme contre programme, stratégie contre stratégie Vision contre Vision…Le débat c’est la force des idées et la force des arguments. La rue c’est la provocation », souligne-t-il.
Revenant sur l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 remportée par Paul Biya candidat investi par le Rdpc, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que les revendications du Mrc n’ont pas lieu d’être. «La mystification et les intimidations du Mrc n’auront pas raison du peuple camerounais, libre, souverain et maitre de son destin. Le 7 octobre 2018 ce peuple a porté son choix, en toute liberté, sur le Président Paul Biya le candidat crédité «de la force de l’expérience» poursuit-il.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo le Mrc en choisissant la rue fait dans la provocation. «La rue, c’est la farce du brouhaha pour ceux qui arborent les élections transparentes», a-t-il écrit.
Liliane N.
En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le Pr Jacques Fame Ndongo de ne pas prendre part aux marches de contestation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Pr Jacques Fame Ndongo n’en a pas fini avec les marches annoncées du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a publié hier dimanche 20 septembre une nouvelle déclaration, dans laquelle il appelle au secours, en précisant que «les anarchistes sont de retour». Le cadre du Rdpc le parti au pouvoir rappelle que le pouvoir ne peut qu’être conquis que par la voix des urnes.
«Dans les Facultés de Droit et les Instituts de Science politique du monde entier, ils enseignent les fondements de la démocratie : «nul ne peut accéder au pouvoir, démocratiquement, sans passer par les urnes». Mais, pour assouvir leurs ambitions, ils bafouent allègrement ce principe sacré, ils demandent aux populations de descendre dans la rue le 22 septembre 2020, pour exiger le départ précipité et anti-démocratique du Président de la République démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et seul maître de son destin», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Secrétaire à la Communication du Rdpc affirme que ceux qui appellent aux marches d’éviction du Chef de l’Etat, violent la constitution du Cameroun «qu’ils connaissent pourtant par cœur», précise-t-il. Tout en faisant remarquer aux camerounais qu’ils connaissent bien les gens dont il fait allusion, le Pr Jacques Fame Ndongo les recommande de démasquer ceux-ci, de les isoler, de leur rappeler les principes démocratiques universels, de rejeter clairement les mots d’ordre anti-démocratiques et dire non à ceux qui veulent jouer avec le Cameroun.
Liliane N.
Ces manifestations publiques du Rassemblement démocratique du peuple camerounais doivent débuter dès le 22 septembre 2020.
Dans l’arrondissement de Douala 2e, la section des jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) du Wouri II souhaite aussi organiser des manifestations publiques à partir du 22 septembre 2020. La date choisie pour ces manifestations n’est pas anodine. Il s’agit de celle qui a été choisie par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, qui a annoncé qu’elle va lancer à cette période de nouvelles manifestations.
Les jeunes du RDPC du Wouri II par le biais de Charles Elie Zang-Zang le président de leur section, ont donc à cet effet saisi le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e. Dans la correspondance adressée à l’autorité administrative, ils précisent que ces manifestations publiques qu’ils envisagent d’organiser doivent se passer dans tout le quartier New Bell. Dans cette même correspondance, ils justifient la raison d’être des évènements qu’ils veulent organiser.
«…Notre vivre-ensemble harmonieux est menacé depuis quelques jours par des individus en mal de reconnaissance politique dont les appels à l’insurrection et à la désobéissance civile sont de plus en plus légion dans nos quartiers. La principale raison avancée étant la convocation des collèges électoraux par le Président de la République SE Paul Biya pour les élections régionales du 6 décembre 2020 ; et les raisons secondaires étant par contre la crise dans le Noso et le Code électoral», peut-on lire dans la correspondance adressée au Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e.
Par ailleurs Charles Elie Zang-Zang justifie le choix porté sur le quartier New-Bell. Il fait remarquer que cette localité de Douala 2e a été par le passé négativement impacté par des agissements de ceux qu’ils mentionnent ci-haut.
«…New-Bell ayant connu par le passé des conséquences néfastes après de tels agissements s’est mué en barrière infranchissable de la bêtise. Tout en sachant que le pouvoir dans notre pays connaît des procédures légales, réglementaires et constitutionnelles de dévolution du pouvoir. Nous vous annonçons par ce biais des Contre manifestations énormes républicaines et patriotiques de défense des institutions de la République et les acquis de Douala 2e en particulier et de Douala en général par tout moyen et avec tous les moyens», peut-on lire dans la correspondance de Charles Elie Zang.
Liliane N.
Christophe Mien Zok le Directeur des organes de presse, de l'information et de la propagande du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais affirme qu’avec la mise en place des régions, le statut spécial accordé aux régions anglophones sera bien appliqué.
Pour Christophe Mien Zok, les élections régionales les premières du Cameroun qui auront lieu le 6 décembre 2020, sont une solution à la crise socio-politique présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2016. S’exprimant dans l’édition du 16 septembre 2020 du quotidien Le Jour, le Directeur des organes de presse, de l’information et de la propagande du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) croit savoir qu’avec la mise en place des régions qui découleront de ces élections, le statut spécial accordé aux deux régions anglophones sera bel et bien appliqué.
«La solution dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et dans d’autres régions c’est à travers la mise en place des régions. L’occasion est donc donnée aux partis politiques de prendre part au scrutin pour élire les conseillers régionaux. Pour ces deux régions particulièrement, ces élections permettront l’application du statut spécial qui a été consigné dans le code général des collectivités territoriales décentralisées. C’est un enjeu important; pas seulement pour le RDPC, cela c’est de la politique. Pour le Cameroun, cette élection est importante», a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que le statut spécial qui a été accordé aux deux régions anglophones de notre pays fait partie des recommandations du Grand dialogue national, qui s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Avec ledit statut, on a reconnu à ces régions, un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, leur confère des compétences découlant de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système éducatif anglophone et à l’administration de la Justice conformément au sous-système de la « Common Law » (système judiciaire héritée de la Grande-Bretagne), la création des missions régionales et de développement de la chefferie traditionnelle.
L’autre élément de spécificité porte sur les organes régionaux dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : l’assemblée régionale et le conseil exécutif régional.
Liliane N.
Edouard Fochivé le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais pense que Cyrille Sam Mbaka démissionnaire de l’Union démocratique du Cameroun pourra sous la casquette du parti au pouvoir, poursuivre son combat pour la décentralisation.
Edouard Fochivé a assisté à la conférence de presse d’hier 10 septembre 2020, de Cyrille Sam Mbaka qui a annoncé à l’opinion, qu’il quitte les rangs de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pense que le désormais ancien vice-président de l’Udc peut bien trouver son compte dans les rangs du parti au pouvoir. Aussi, il n’a pas manqué l’occasion de lui tendre la main.
«La démocratie se bâtit autour du RDPC. Sortir d’un parti à ton niveau prouve qu’il y a un échec quelque part. Si tu venais, sois en rassuré, tu trouveras la chaise et nous bâtirons la décentralisation à la laquelle tu tiens tant», a déclaré Edouard Fochivé.
A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a définitivement tourné la page Udc hier. Il a indiqué laisser le parti politique qui a été créé par le défunt Adamou Ndam Njoya, pour qu’il soit dans la légalité. On sait qu’après la mort du fondateur de l’Udc, selon les textes du parti, c’est Sam Mbaka qui devait prendre la direction jusqu’à la prochaine convention. Cependant, c’est Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête de la formation politique.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
Le Président du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC), Paul Biya vient de signer un texte portant approbation des décisions prises par la Commission ad hoc de discipline contre certains militants du parti. Il en ressort que plusieurs militants sont temporairement exclus des rangs du parti du flambeau.
Ecopent d’exclusions temporaires au sein du RDPC pour indiscipline : Patrice Amba Salla, l’ancien ministre des Travaux publics ; les maires Emmanuel Nlend, Alex Mimbang ou encore Guy Emmanuel Sabikanda et Saint Eloi Bidoung. Frank Hubert Ateba quant à lui, est définitivement radié de l’effectif des militants du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais.
L’on apprend également que, les militants qui sont passés devant la Commission présidée par l’ancien Premier ministre Peter Mafani Musonge, ont écopé de diverses sanctions. Il s’agit notamment de Charles Atangana Manda et le sénateur Grégoire Mba Mba qui s’en tirent avec un blâme, tout comme une vingtaine d’autres militants du parti du flambeau.
Précisons, Patrice Amba Salla, Alex Mimbang (l’actuel maire de Nguelemendouka) ainsi qu’une dizaine de militants sont exclus temporairement pour une durée de six mois. Pour ce qui est de Saint Eloi Bidoung (ancien adjoint au maire de Yaoundé 6), il écope d’une exclusion de 03 ans. En rappel, plusieurs sources indiquent qu’il avait osé prétendre à la mairie de Yaoundé contre l’avis du RDPC. La même peine s’applique à André Tsala Messi. Frank Hubert Ateba, transfuge du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été définitivement exclu de la liste des militants du RDPC.
« Déchéance de fonction » ou encore lettre d’observation avec rappel à l’ordre, sont les autres sanctions prononcées par la Commission Musonge. Cette commission avait d’ailleurs été convoquée il y a une semaine pour examiner les cas d’indiscipline constatés à la faveur des élections municipales et législatives de février 2020. Pour les observateurs, les sanctions prononcées ne sont qu’une suite logique.
Innocent D H
Dans le courrier envoyé au bureau politique de cette formation ce Mercredi, l’homme aux multiples casquettes, dont la plus connue est celle d’artiste musicien évoque comme raison de son départ, « l’humiliation » subie pendant des années et son refus d’appartenir à des cercles « ésotériques ».
« Après avoir attendu 16 ans durant de voir la situation évoluer, vos trois promesses de me faire payer n’ayant pas été tenues, j’ai constaté que ne faisant pas partie des cercles ésotériques, ma situation au sein du Rdpc auquel j’ai adhéré en 1986 par idéal ne peut évoluer. L’espoir s’est éloigné des principes pour lesquels j’avais adhéré… ».
Il va plus loin
« La commande de mobiliser les artistes pour votre campagne de 2004 ayant tournée en escroquerie dans laquelle j’ai failli perdre ma vie en faisant deux Avc me conforte dans l’idée de prendre acte de ma mise à l’écart par les dirigeants du parti actuel… ».
Abandon des dettes et malédiction envers ses anciens camarades
« J’ai donc l’honneur par la présente de vous adresser ma démission du Rdpc et je fais cadeaux à votre parti le Rdpc des quatre vingt dix (90 000 000) millions de Fcfa qui me sont dus depuis 16 ans mais dieu rétribue chacun en fonction de ses actes… ».
Menaces – Colère – Ressentiment ?
« Si les ex camarades se comportent en responsables sans attaques, je garderais mon calme mais, s’ils m’attaquent comme ils ont commencé, tous les financements de la Snh aux campagnes du Rdpc seront avec preuves dans la rue…
Je pars sans haine et continuerais de vous marquer mon affection et engagement. Votre Dcc Ayolo m’a dit que je vous faisais du chantage car je revendiquais le paiement de mes quatre vingt dix (90 000 000) millions de Fcfa…
Je ne les demanderais plus. Je remets toutes mes prières entre les mains de Dieu, Maître du Temps et des destins. S’il veut que je sois quelqu’un dans l’opposition, il le fera et si on a abusé de moi dans le Rdpc, toutes ces personnes tomberont… ».
Refus d’une quelconque reconnaissance
A la fin de sa correspondance, Louis Roméo N’Doumbe Dika, pose une exigence : « Si je décède, qu’aucune médaille du renouveau ne me soit attribuée à titre posthume car de mon vivant, après 35 ans de carrière couronnées de trois disques d’or et deux disques du platine et produit plus de quatre vingt quinze (95) artistes, ma contribution pour la promotion de la culture n’a pas été reconnue donc elle ne devra pas être reconnue après ma mort… ».
N.R.M
Le Social democratic front et le Front démocratique révolutionnaire n’ont pas souhaité l’organisation des élections régionales.
Avant même la convocation des collèges électoraux, le Social democratic front (Sdf) et le Front démocratique révolutionnaire ont indiqué ne pas être favorable à la tenue des premières régionales du Cameroun. Il y a bien avant eux, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui s’est montré hostile à l’organisation de ces élections qui paraissent pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) comme élections historiques. On ne s’appesantira pas sur le Mrc de Maurice Kamto qui en boycottant les élections législatives et municipales du 9 février 2020, s’est disqualifié de celles-ci.
SDF
Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi a décidé de ne pas concourir. Il évoque deux problèmes à savoir la crise anglophone et le code électoral. Le préalable qu’il demande pour pouvoir aller à ces élections est de mettre fin à la crise anglophone qui met en mal son fief électoral qui se trouve au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, terrain d’affrontements entre les groupes séparatistes et l‘armée. Seulement du point de vue du Pr Jacques Fame Ndongo, ces motifs pour décider de ne pas aller aux régionales ne sont pas valables.
«Par son communiqué du 4 septembre 2020, M. Ni John Fru Ndi a basculé dans le camp nihiliste qui subordonne la tenue des futures élections à la révision du Code électoral et à la résolution de la question anglophone. Un ultimatum ubuesque. Il feint d’ignorer que la révision du Code électoral est consécutive au dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi au Parlement : a-t-il un nombre suffisant de Députés ou de Sénateurs pour faire voter une proposition de loi, puisque le projet de loi émane du gouvernement ?», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
FDR
Le Front démocratique révolutionnaire qui se montre aussi hostile aux élections régionales se retrouve quelque peu dans la situation identique au Mrc. Toutefois, il évoque la crise anglophone comme un obstacle à la tenue des élections au Cameroun.
Liliane N.
Oumarou Fadil le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Social democratic front, est habitué à déclarer sa non-participation à la veille d’une élection puis faire un rétropédalage.
L’annonce de la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux toutes premières élections régionales qui seront organisées au pays, ne surprend guère Oumarou Fadil le militant influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien Le Messager, édition parue en kiosque ce lundi 7 septembre 2020, il déclare « l'attitude du Sdf ne nous surprend plus. Il en a toujours été ainsi à la veille de chaque élection, et après on observe un rétropédalage. Le Sdf a pris part au double scrutin du 09 février 2020 avec même le code électoral et a obtenu des conseillers municipaux et des députés. Et bien avant ça des Sénateurs ».
On sait que pour justifier sa non-participation aux élections régionales qui se précisent, le Sdf a évoqué des raisons présentées aussi par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun pour demander l’annulation de ce rendez-vous électoral. Ces raisons sont la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral. Pour ce qui est de la réforme du Code électoral, pour Oumarou Fadil il s’agit là d’un préalable dénué de tout fondement.
En ce qui concerne la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le militant influent du Rdpc déclare : « je pense comme tous les camerounais d'ailleurs que le Chef de l'État qui est un mendiant de la paix a pris toutes les dispositions dans ce sens à travers des concertations, la mise sur pied d'une commission de désarmement. Sur le plan des idées, nous savons tous qu'il a apporté des solutions à toutes les revendications corporatistes. Et l'année dernière encore, il s'est agi du grand dialogue national présidé par le Premier ministre Chef du gouvernement. Nous avons vu des sécessionnistes abandonner des armes et souhaiter la paix et l'amour de la patrie ».
Liliane N.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais par le biais du Pr Jacques Fame Ndongo son Secrétaire national à la Communication, fait savoir à Maurice Kamto que ses appels anti-constitutionnels ne retiennent guère l’attention des partenaires bilatéraux ou multilatéraux du Cameroun et non plus de l’ensemble de la communauté internationale.
Après que certains de ses cadres aient séparément réagi à la menace d’appel au départ de Paul Biya et au lancement d’un nouveau Plan de résistance nationale, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a sorti une réponse officielle. Pour le Rdpc, les déclarations de Maurice Kamto montrent que «les troubadours de la jactance apocalyptique sont de retour». Le parti au pouvoir remarque que ces troubadours se recrutent «dans la galaxie lunaire du Mrc (Mouvement pour la renaissance du Cameroun Ndlr)». Ils sont entre le réel et l’irréel. Ils pensent toujours que l’enfer c’est les autres. Par la plume du Pr Jacques Fame Ndongo, le Rdpc remarque qu’en réalité le Mrc ne fait que payer les conséquences de sa démarche contradictoire et son envie de toujours violer les lois de la République.
«Avec un aveuglement paranoïaque, le Mrc et tous ceux qui participent de cet univers imaginaire se complaisent dans l’obsession du délire et l’ire. Ils se vautrent dans la négation narcissique des lois et règlements de la République. Ils s’abreuvent à l’incandescence d’une imagination vagabonde et immonde. Or, en politique il ne suffit pas de rêver, de pérorer ou d’aligner des affirmations gratuites. Encore faut-il être capable de rassurer l’électorat fidèle, persuader l’électorat flottant et séduire l’électorat hostile, en s’appuyant non pas sur des incantations ubuesques mais sur une stratégie cohérente, un programme convaincant, et une vision claire de l’avenir. Car, le peuple n’est pas dupe. Il est lucide, mûr et responsable. Il veut la paix et le mieux être. Il abhorre la gesticulation et les promesses fallacieuses ou démagogiques. Voilà pourquoi les élucubrations scabreuses et répétitives des adeptes de l’insurrection, qui font fi de la Constitution ne suscitent qu’indifférence, dérision ou violente réprobation des camerounais de l’intérieur et de la diaspora, au grand dam de ceux qui veulent voir le Cameroun à feu et à sang et qui prêchent dans le désert», a écrit le Rpdc qui dit non à la jactance.
Liliane N.