C’est l’une des prévisions rendues publiques à l’issue de la Session ordinaire du Syndicat des Communes de la Bénoué (Syncobe) tenue le 02 février dernier à Garoua consacrée au vote et l’adoption du budget de l’exercice 2021. Les travaux étaient présidés par le préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi.
Le Syncobe entend au cours de l’exercice 2021 continuer à poursuivre ses missions visant à améliorer les conditions de vie des populations dans la région du Nord Cameroun à travers la facilitation de leur accès à l’eau potable notamment. Ses actions à mener cette année, figurent concernent les projets de construction d’une vingtaine de forages et de réhabilitation 500 forages.
Pour l’atteinte de ces objectifs, le syndicat a tablé sur une enveloppe budgétaire de plus de 131 millions de francs CFA. Montant dévoilé au cours de la session ordinaire du Syncobe dédiée au vote et à l’adoption de son budget pour l’exercice 2021. Cette enveloppe budgétaire connait une baisse de 44 millions de francs CFA par rapport à l’exercice précédent du fait de l’impact socio-économique du Covid-19. Une baisse qui ne doit pas cependant empêcher les membres du Syndicat des Communes de la Bénoué à poursuivre l’accomplissement de leurs missions.
« Ces populations doivent accepter de payer la taxe se rapportant à l’eau. Sauf que cela doit passer par la sensibilisation de ces populations », conseille un magistrat municipal membre du Syndicat. Cette session ordinaire du conseil syndical du Syncobe était l’occasion pour les membres de cette organisation en collaboration avec leurs principaux partenaires au développement, de faire un brainstorming sur les actions axées sur l’intercommunalité, mais surtout se référant au processus de la décentralisation en nette accélération au Cameroun. Il est donc question par son apport, pour le Syncobe d’être de plus en plus à l’écoute des besoins de la population à la base.
Innocent D H
L’aménagement et l’équipement de 11 000 hectares de périmètres hydro-agricoles et piscicoles dans la région du Nord du Cameroun vont être lancés cette année. Il s’agit de la mise en œuvre du Projet d’aménagement et de valorisation des investissements de la vallée de la Bénoué (Viva Bénoué).
Selon des sources officielles, le Projet d’aménagement et de valorisation des investissements de la vallée de la Bénoué qui va démarrer durant l’exercice 2020, est financé par la Banque mondiale. Elle devra primo, permettre d’aménager 6 000 hectares sur une période allant de 2020 à 2025, puis 5 000 hectares après 2025.
A en croire les assurances faites par l’Etat du Cameroun et son partenaire financier (Banque mondiale), le Projet Viva Bénoué dont il question permettra en outre, « de promouvoir la gestion rationnelle et durable de l’eau et de veiller à la sécurité du barrage de Lagdo, et de promouvoir l’appui-conseil, le développement de partenariats d’affaires et les innovations technologiques dans la gestion dudit bassin ».
Un document de la Banque mondiale précise que le Projet Viva Bénoué, « s’inscrit dans le cadre des efforts menés par le Gouvernement du Cameroun pour résoudre le problème de la maîtrise de l’eau dans le Nord du pays. Il s’agit en particulier de la mise en valeur du vaste potentiel des terres situées dans les départements de la Bénoué et du Mayo-Rey, au regard de l’opportunité en eau qu’offre le fleuve Bénoué, le fleuve Faro et la retenue d’eau du barrage de Lagdo ».
Composantes du projet
Le Projet Viva Bénoué comporte quatre composantes. Pour ce qui est de la première, il concerne l’aménagement du bassin versant autour du réservoir de Lagdo avec 577 km de berges et un bassin versant de 31 000 km² qui prévoit, l’élaboration d’un plan d’aménagement du bassin versant (communes de Lagdo et Rey-Bouba).
« Ce plan d’aménagement doit tenir compte de la partie sud avec plusieurs zones d’intérêt cynégétique (ZICs) et les zones tampons entre le Parc National de la Bénoué et le lac, et envisager plusieurs options de lutte antiérosive avec les intervenants au niveau national (Ministère des Forêts et de la Faune – Minfof) et local (Communes etc.), notamment par l’agroforesterie (plantations d’arbres ligneux et fruitiers avec des lignes semi-filtrantes de vétiver, des bourrelets anti érosifs et des cultures intercalaires) », relève-t-on. Il y a aussi le travail avec les communes et les populations riveraines pour la mise en place des recommandations du plan d’aménagement du bassin versant.
La deuxième composante prend en compte la sécurité et la gouvernance régionale de l’eau. Les troisième et quatrième composantes concernent respectivement, l’appui au développement du marché des services agricoles dans la vallée de la Bénoué ; la mise en œuvre du projet et appui institutionnel.
Innocent D H
Depuis plusieurs années ces municipalités sont gérées par l’opposition, il est question pour les militants du parti de la flamme ardente dans cette circonscription électorale d’inverser la donne. L’engagement de voter massivement pour leur parti le 09 février prochain a été réaffirmé au cours du meeting de lancement de la campagne, conduit à Badjengo dans l’arrondissement de Pitoa par Alim Boukar, le président de la commission départementale.
Remporter les deux sièges de députés à l’Assemblée nationale, ainsi que les deux communes de la circonscription, tel est l’enjeu des militants RDPC Bénoué Est. Un objectif à atteindre qui est certes possible, mais requiert d’énormes efforts dans la préparation. C’est la raison pour laquelle, les responsables du parti développent sur le terrain des stratégies efficaces comme l’explique Alim Boukar, le président de la commission départementale de campagne : « il est question qu’au soir du 09 février prochain, de débarrasser le département de la Bénoué de tout autre parti que le RDPC. C’est clair, nous voulons l’intégralité des sièges au niveau de Bénoué Est ».
Le meeting de lancement de la campagne en vue des législatives et municipales du 09 février 2020 qui a eu lieu à Badjengo, localité située dans l’arrondissement de Pitoa, a permis aux responsables des commissions communales, présidents de sessions, et à l’ensemble des militants de la circonscription de saluer les réalisations de leur chapelle politique à Pitoa, Bibémi, ainsi qu’à Lagdo. « Nous allons reprendre la commune de Pitoa qui a d’ailleurs toujours été la commune du RDPC. Nous sommes sur le terrain pour travailler à conquérir les cœurs de l’électorat », Bakary Alhadji, président de la commission communale de Pitoa.
Dans la foulée, des centaines de membres de l’opposition au parti RDPC dans cette circonscription électorale, ont intégré les rangs du RDPC.
Innocent D H
Il s’agit de l’une des consignes de Oumarou Haman Wabi, Préfet du département de la Bénoué à l’exécutif municipal de la commune de Pitoa. C’est à la faveur de la session ordinaire du conseil de cette municipalité, consacrée au vote et à l’adoption du budget de l’exercice 2020, un budget qui se chiffre à plus d’un milliard 173 millions de FCFA.
La santé des populations, un pan important à prendre en compte par les pouvoirs publics afin de donner un coup d’accélérateur au développement local. C’est bien conscient de cette réalité que le Préfet de la Bénoué Oumarou Haman Wabi, a invité le maire de la commune de Pitoa, ainsi que l’ensemble des conseillers municipaux à une mutualisation des forces pour prévenir et lutter contre le choléra dont le spectre de la menace n’est pas complètement disparu. « Ce phénomène persiste dans notre département. J’ai tenu à demander à ces conseillers à faire en sorte que le phénomène soit éradiqué très rapidement car bientôt nous irons en campagne électoral et c’est le moment de grande mobilisation », martèle le Préfet de la Bénoué.
Session ordinaire du conseil municipal
L’exécutif municipal de cette commune, réuni dans le cadre de la session ordinaire de son conseil, vient d’adopter à l’unanimité son budget pour l’exercice 2020. Doté d’une enveloppe globale d’un montant estimé à plus d’un milliard 173 millions de FCFA, cette prévision budgétaire, selon le maire Ousmanou Aman Sa’aly va permettre la réalisation de plusieurs projets. « Les domaines prioritaires sont, la construction des écoles, des forages, et la réalisation des routes. Dans l’ensemble tout est mis en œuvre pour que Pitoa devienne une vraie ville », évoque le maire de la commune de Pitoa.
Le budget de l’exercice 2020 de la commune de Pitoa prend également en compte la question de l’emploi jeune. Elle consacre d’ailleurs pour cette cause, 04 millions de FCFA. Avec l’appui de ses partenaires, l’exécutif municipal entend accorder une attention particulière sur la protection de l’environnement en s’appuyant sur le reboisement pour impulser le développement durable dans la commune d’arrondissement de Pitoa.
Innocent D H
C’est la principale recommandation de madame Lady Bawa aux acteurs du processus électoral dans le département de la Bénoué. Le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord présidait jeudi à Garoua, une réunion d’évaluation de l’opération de révision des listes électorales dans les 12 antennes communales que compte le département de la Bénoué.
Les grandes orientations en vue d’une gestion efficace et efficiente du processus électoral dans le département de la Bénoué viennent d’être données à Garoua. Il est question pour les acteurs dudit processus, d’en finir avec les doublons ou incompréhensions et surtout s’approprier les textes juridiques contenus dans le code électoral. Réunis autour de madame Lady Bawa, membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord, les membres de la société civile, les représentants des partis politiques, et autres acteurs ont fait l’évaluation du travail accompli sur le terrain dans le cadre des opérations de révision des listes électorales qui ont eu lieu du 1er janvier au 31 août 2019.
Pour Madame Lady Bawa, ces opérations se sont déroulées dans le département de la Bénoué de manière satisfaisante. « Le bilan est au-delà des objectifs qui avaient été fixés à l’agence départementale. L’objectif était autour de 23.000 personnes à faire enrôler, plus de 28.000 ont été inscrites à cette date », se réjouit le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord.
Le retrait des cartes électorales
L’objectif d’enrôlement fixé au départ atteint, un autre défi reste, c’est celui de mobiliser les moyens pour une organisation réussie des prochaines échéances électorales au Cameroun. Et l’un des moyens non négligeables, c’est la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de retirer leur carte électorale. « Tous les acteurs du processus électoral doivent inviter les populations à venir auprès des antennes communales Elecam retirer les cartes. Les listes provisoires sont disponibles dans ces antennes », précise madame Lady Bawa. Il convient d’indiquer qu’actuellement plus 2.700 cartes sont actuellement en souffrance dans les 12 antennes communales Elecam de la Bénoué.
Innocent D H
Le nouveau Préfet de la Bénoué qui vient d’être installé dans ses fonctions à Garoua, est un administrateur civil principal âgé de 51 ans. Un homme, riche de carrière qui a fait ses preuves dans l’administration et le commandement territorial.
Oumarou Haman Wabi est né à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord en 1968. Ses études primaires, il les fait à Domayo, sanctionnées par l’obtention d’un Certificat d’Etudes Primaires et Elémentaires (CEPE). Le lycée bilingue de Maroua et le lycée de Yagoua vont tour à tour accueillir l’élève Oumarou Haman Wabi, où il obtient un baccalauréat A4 allemand. Une clé qui lui permet d’ouvrir les portes du supérieur. Et c’est à l’université de Yaoundé II Soa qu’il dépose ses valises académiques.
Carrière académique et professionnelle
Entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature(ENAM) en 1998, Oumarou Haman Wabi ressort en 2000 comme administrateur civil. Très rapidement, le destin l’appelle à officier comme Chef de cabinet du Gouverneur la région du Centre. Poste qu’il a occupé pendant un an seulement puisqu’il est appelé par la suite à exercer les fonctions de 1er adjoint préfectoral à Garoua. En 2008, le jeune administrateur civil est nommé Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua 1er. Oumarou Haman Wabi est sollicité en 2011 dans les services centraux pour y exercer comme Chef de cellule de coordination à la direction de l’organisation du territoire du MINATD. Le 07 octobre 2019, ce digne fils de la région de l’Extrême-Nord est nommé par décret présidentiel Préfet de la Bénoué. Il faut préciser qu’avant cet acte du Chef de l’Etat, l’administrateur civil principal était Préfet du département du Ndé à Banganté dans la région de l’Ouest.
Chevalier de l’ordre de la valeur, le nouveau Préfet de la Bénoué est marié et père de 5 enfants.
Innocent D H
C’est l’essentiel de ce qui ressort des assises de la réunion départementale de coordination administrative et de maintien de l’ordre que vient de présider à Bibémi, le Préfet de cette unité administrative. David Embé engage les autorités administratives, les forces de sécurité, de maintien de l’ordre, et les populations à plus de collaboration à fin de booster davantage le développement du département.
La réunion départementale de coordination administrative et de maintien de l’ordre du département de la Bénoué qui vient de se tenir à Bibémi a permis aux autorités administratives et aux forces de maintien de sécurité et de maintien de l’ordre d’avoir une idée fixe sur la situation sécuritaire dans cette unité administrative de la région du Nord.
Si de manière globale, le département est relativement stable au plan sécuritaire, il est tout de même évident que le phénomène de prise d’otage avec demande rançons soit définitivement extirpé du département de la Bénoué afin que celui-ci poursuive sereinement sa marche résolue vers l’émergence. Il est question de consolider son riche potentiel économique et de renforcer davantage la collaboration entre les autorités administratives, les forces de sécurité, de maintien de l’ordre et les populations pour une sécurisation plus assurée de l’ensemble de la circonscription administrative. C’est pourquoi David Embé, le Préfet du département de la Bénoué, a insisté sur la redynamisation des comités de vigilance qui doivent continuer de jouer pleinement leur rôle sur le terrain. Une redynamisation qui passe d’ailleurs à travers l’implication des collectivités territoriales décentralisées (CTD). « Il faut persévérer dans les mesures envisagées afin de réduire les poches de résistance. Nous recommandons aux populations de collaborer étroitement avec les forces de maintien de l’ordre, les autorités administratives dans le cadre de la communication des renseignements », dira le Préfet.
La réunion d’évaluation de la marche du service public dans le département de la Bénoué était aussi l’occasion de mettre en exergue le recadrage, mais surtout la rigueur et la célérité dans le processus d’exécution du Budget d’Investissement Public (BIP). Ce qui va permettre à coup sûr d’améliorer de manière significative les conditions de vie des populations.
Innocent D H
18 meilleurs artisans viennent d'être sélectionnés au cours du Salon départemental de l'artisanat tenu ce mercredi à Garoua. David Embe, le Préfet de la Bénoué en président cet événement, les a invité à représenter valablement le département au niveau régional.
Le rendez-vous qui avait des allures nobles et dignes de l'immensité de la richesse artistique du département de la Bénoué, était une occasion en or pour les 50 exposants de faire exprimer leur savoir faire et dans le même temps se rapprocher davantage des clients et surtout nouer d'éventuels partenariats. Alim Saïdou participe à ce Salon. " Je fabrique des samaras, habits et bien d'autres objets d'art. Bref j'exprime aussi mon talent", déclare Alim Saïdou avec un air jovial.
Sont exposés des produits alimentaires, la neuropathie, le textile, les objets de décoration et autres choses qui sont le symbole vivant de l'art du département de la Bénoué, et surtout des passerelles pour les artisans de lutter efficacement contre le chômage. Selon Nafissatou Halidou, le délégué départemental des petites et moyennes entreprises, de l'économie sociale et de l'artisanat de la Bénoué : "le département a un grand potentiel, tout porte à croire que les 18 meilleurs artisans sélectionnés vont valablement nous représenter au Salon régional", assure madame le délégué.
David Embe, le Préfet de la Bénoué pour sa part précise : "l'artisanat va être un point important qui permettra aux touristes qui viendront, de pouvoir ramener chez eux un identifiant de notre région, de notre culture, exprimé au travers de l'artisanat".
Ce sont donc 18 meilleurs artisans se recrutant dans diverses filières qui ont été sélectionnés afin de porter la voix du département de la Bénoué au Salon régional qui se tient dans un futur proche.
Innocent D H
C'est une visite marathon que le nouveau délégué des transports de la Bénoué, accompagné de ses proches collaborateurs, vient d'effectuer dans les agences de transport installées à Garoua. Intervenant un mois après sa nomination cette descente au-delà d'une prise de contact, avait pour objectif de toucher du doigt les réalités de travail des responsables et autres personnels de ses services de transport, selon les explications du délégué.
Dans les 07 agences de voyage où le nouveau délégué est passé, il a prescrit sécurité sûreté et célérité dans le transport de personnes et de leurs biens afin de garantir le bien-être des passagers.
Les mêmes prescriptions ont été données un jour avant aux structures aéroportuaires basées à Garoua où Muller Jamal s'est rendu.
La tournée de prise de contact du délégué départemental des transports de la Bénoué s'achève ce vendredi par une descente dans les auto-écoles de la ville de Garoua.
Innocent D H
Originaire de la chine, le soja est une plante herbacée appartenant à la famille des légumineuses. La région du Nord est considérée comme l'une des zones de production.
Selon les variétés et les climats, le soja a un cycle de vie qui oscille entre 90 et 120 jours. Dans la région du Nord, la culture du soja est pratiquée dans plusieurs zones.
"Dans la Bénoué on distingue plusieurs bassins de production notamment à Bibemi, dans l'arrondissement de Tchéboa, dans l'arrondissement de Garoua 3ème entre autres. Il y a deux sorte de variétés de soja qui sont cultivées dans cette partie du pays. La semence "houla" qui est une variété de soja mise sur pied par les chercheurs et qui résiste à une forte pluviométrie. Il y a également la semence traditionnelle, elle présente certes les mêmes contours que la semence améliorée, mais se distingue par le faite quelle est caractérisée par une peau plus dure", explique Dominique Medewa, chef section du développement de l'agriculture de la Bénoué.
Selon les agronomes, il est conseillé de mettre à terre les semences de cette légumineuse entre les mois de juin et juillet après avoir au préalable apprêté le sol.
Culture périssable par essence, la récolte du soja nécessite beaucoup d'attention. "Il est question de récolter précocement les graines de soja. S'ils murissent et restent longtemps au champ, ils s'éclatent surtout avec l'effet du soleil intense. Ce qui a un résultat réducteur sur le rendement", a ajouté Dominique Medewa.
Aujourd'hui, la transformation de cette graminée est en plein essor dans le Nord. Son industrialisation qui prend peu à peu corps vise à permettre une transformation optimale des grains de soja pour une commercialisation à grande échelle.
Plusieurs projets sont ainsi lancés dans la production du soja, c'est le cas notamment de la Sodecoton qui transforme le soja en huile et tourteaux.
Innocent D.H