Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais le parti au pouvoir a fourni à ses militants les informations nécessaires pour se présenter aux élections régionales, dont le corps électoral n’a pas encore été convoqué.
Si on s’en tient à la note du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), on peut bien affirmer que de ce côté, les élections régionales annoncées par Paul Biya le Président de la République se préparent déjà. Il se trouve que le parti politique a instruit ses militants sur les conditions prévues par la loi électorale. Le Rdpc tient également ses militants informé sur les conditions qu’il a arrêtées pour être candidat à ce scrutin qui sera organisé au Cameroun, pour la toute première fois.
De cette note du Rdpc, on retient donc que si la loi exige du candidat d’avoir au moins 23 ans révolus à la date du scrutin, le parti de Paul Biya demande à chaque militant désirant être conseiller régional, de faire preuve de loyauté envers les institutions républicaines. Il requiert l’engagement et l’expérience politiques, le militantisme et les services rendus au parti, la crédibilité et la compétence, etc.
Aussi le Rdpc présente d’une part et d’une autre rappelle la composition du dossier autant du point de vue de la loi que du parti à tout postulant à l’investiture. Pour ce qui est des exigences légales, chaque postulant doit produire une déclaration sur l’honneur en cinq exemplaires par laquelle ce dernier certifie qu’il n’est que sur cette liste et ne se trouve dans aucun cas d’inéligibilité prévu par la loi, une attestation d’inscription sur une liste électorale, le paiement d’une caution de 50 000 FCFA et une attestation de domicile ou de résidence dans la Région concernée. En plus le RDPC un état des services rendus au parti et les justificatifs de cotisation des cinq dernières années avant le scrutin.
Liliane N.
Abel Elimbi Lobe l’ancien Conseiller municipal de Douala 5e remarque que Maurice Kamto ne pouvant pas battre le parti du Renouveau, veut seulement se servir de la rue pour accéder au pouvoir.
Même Abel Elimbi Lobe l’ancien militant du Social democratic front (Sdf) n’est pas pour l’appel à un Plan de résistance nationale que Maurice Kamto brandit pour menacer le régime, au cas où le corps électoral est convoqué. De passage à la chaîne de télévision LTM, il ne s’est pas fait prié pour user de son habituel franc-parler pour lancer une pique au président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
«Maurice Kamto est incapable de mobiliser sur le terrain et de battre le Rdpc au pouvoir, mais compte sur une insurrection pour diriger le Cameroun. Le destin du Cameroun est au-dessus des intérêts des villages… nous opposerons le patriotisme », a-t-il déclaré le mercredi 26 août 2020 sur cette télévision privée.
La réaction d’Abel Elimbi Lobe épouse celle du Pr Shanda Tonme qui a aussi indiqué que le destin du Cameroun doit être mis au-dessus des intérêts individuels et communautaires. «Face aux appels à la violence et à l’intolérance, nous opposerons le patriotisme tout court, et nous prêcherons sans relâche le dialogue et la Réconciliation. Le destin du Cameroun est au-dessus des ambitions personnelles et des intérêts des villages, et notre sécurité collective ne saurait être bradée, hypothéquée, ni soumise au chantage des individus ou des villages», peut-on lire dans la tribune qu’il a sortie en réaction des déclarations de Maurice Kamto.
L’Honorable Jean Michel Nintcheu du Sdf a plutôt pour sa part indiqué qu’il était favorable à l’idée d’insurrection de Maurice Kamto.
Liliane N.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale rappelle à Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que l’action politique en République s’exerce dans les instances prévues à cet effet.
C’est sa deuxième réaction qui porte sur la double menace de Maurice Kamto. En tout début de cette semaine, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a menacé de lancer une grande campagne de résistance nationale et d’appeler au départ du Président de la République, si des élections fussent-elles régionales, sont organisées au Cameroun. Grégoire Owona dans sa toute première réaction, indiquait à l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 que le pouvoir parcimonieusement construit, ne s’obtient pas dans la rue mais par la voix des urnes. Aujourd’hui, le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) affirme qu’il ne comprend même plus Maurice Kamto, dans sa façon de parler du Cameroun mais aussi de voir son futur.
«Je suis surpris et indigné en même temps. Surpris par la facilité avec laquelle Maurice Kamto, intellectuel accompli peut parler du Cameroun et de son devenir. Je l'ai dit il y’a quelques jours sur les réseaux sociaux, l'action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. On ne peut pas s'autoproclamer leader de l'opposition dans un pays et se muer ex nihilo en chef rebelle menaçant ouvertement de déstabiliser les institutions, et partant le Cameroun. Il est temps que ces provocations cessent et qu’ensemble nous continuons à bâtir notre pays. Toute chose qui est une oeuvre continuelle, sans fin, au-delà des régimes et mandats politiques», déclare Grégoire Owona dans une interview accordée au quotidien Le Jour édition du 27 août 2020.
Kamto sous pression
Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique pense que les agissements de Maurice Kamto sont dus à la pression que lui font les cadres et les militants du Mrc. Et cette pression provient du fait de l’erreur qu’il a commise, en boycottant les élections municipales et législatives qui se sont déroulées le 9 février 2020.
«Le MRC a refusé d’aller aux élections locales et se retrouve aujourd’hui sans élus et par conséquent sans électeurs pour certaines élections. Il est évident que le leader de cette formation fait face à une pression des cadres et militants de son parti qui auraient pu être aujourd’hui des députés ou conseillers municipaux mais ne le sont pas à cause de ce choix visiblement égoïste et qui était un gros mensonge politique. On se souvient que certains ont publiquement exprimé cette frustration», déclare Grégoire Owona.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame ndongo Secrétaire national à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais persiste avec sa politique fiction, qui n’amuse que la galerie.
Après Grégoire Owona, Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), c’est le Pr Jacques Fame Ndongo, Secrétaire national à la Communication du parti au pouvoir, qui a répondu au Pr Maurice Kamto.
Le Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement supérieur, a réagi à la menace d’appel au départ de Paul Biya brandie par le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), si les élections régionales arrivaient à être organisées dans ce contexte où les régions anglophones du pays restent en proie à une crise sociopolitique qui empêche le bon déroulement du vote de ce côté-là.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 demande que deux conditions soient réunies avant la tenue de toute élection. Il s’agit de la résolution de la crise anglophone par un cessez-le-feu et l’ouverture d’un vrai dialogue inclusif. L’autre condition est la réforme consensuelle du système électoral.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo, Mauric Kamto en menaçant de lancer un nouveau Plan de résistance nationale et de lancer un appel au départ du Chef de l’Etat, montre tout simplement qu’il souffre de la schizophrénie.
Appel à l’insurrection : Maurice Kamto reconnaît la légitimité de Paul Biya et tombe le masque sur ses véritables intentions
Retrouvez ci-dessous la réponse de Jacques Fame Ndongo à Maurice Kamto
- Devinette : « mon parti n’a ni conseiller municipal, ni député, ni sénateur. J’ai la tête dans la lune et les pieds dans la caverne des illusions ».
- « Depuis l’élection présidentielle de 2018, je rêve de déloger le Président Paul BIYA d’Etoudi en demandant au peuple de se soulever contre le président démocratiquement élu ».
- Le peuple ne daigne guère se mettre en rébellion, car il sait que je suis un vendeur d’illusions, un fantasmeur et un illuminé qui pond, sempiternellement, de gros mensonges, comme Falstaff, le célèbre héros de Shakespeare, dans Henri IV ».
- Hier, j’ai encore durci le ton… du gros mensonge en subordonnant l’organisation des élections régionales à la révision du code électoral. Je sais que mes incantations resteront vaines et stériles. Mais, je m’obstine dans mon volumineux manuel de politique fiction, afin d’amuser la galerie.
- Mon credo : « JE DELIRE, DONC JE SUIS ».
- « Qui suis-je ? »
- Réponse : Maurice Kamto.
- Comment les psychologues appellent-ils ce genre de pathologie ?
- Réponse : la schizophrénie.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a décidé de reprendre Maurice Kamto après sa menace d’appel au départ du Président de la République, si le régime organise les élections régionales.
En conférence de presse hier 24 août 2020, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a indiqué, qu’il appellerait non seulement à un nouveau plan de résistance nationale mais aussi au départ de Paul Biya le Chef de l’Etat, si les élections régionales étaient organisées.
C’est une déclaration que Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint (Sga) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) par ailleurs du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) a décidé de ne pas laisser passer. Il a réagi en précisant qu’aucune entreprise de bouleversement de la quiétude politique du Cameroun ne prospèrera. Et encore le Sga du Comité central du Rdpc souligne qu’il n’y a pas que par les urnes, que le pouvoir peut être pris au Cameroun.
« L’action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. Notre Constitution étant la boussole commune. Toute autre approche visant à déstabiliser les institutions ne passera pas. Le Pouvoir parcimonieusement construit ne se prend pas dans la rue mais par les urnes. Le peuple camerounais, fier de sa maturité et de sa culture démocratique patiemment construite sous l'impulsion de S.E Paul Biya, ne cédera pas aux sirènes du chaos de quelques entrepreneurs politiques en quête de reconnaissance », a écrit le Mintss.
Grégoire Owona affirme que le plus important à l’heure actuelle se trouve dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sociopolitique et l’Extrême-Nord mais aussi dans le développement du Cameroun.
Liliane N.
Célestin Tabouli Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, sollicite le déploiement du Bataillon d’intervention rapide dans le département du Mayo-Danay, situé dans la région de l’Extrême-Nord.
A en croire le nouveau Député fraîchement entré à l’Assemblée nationale, l’insécurité met déjà en péril les habitants des quatre arrondissements, qui composent le département du Mayo-Danay, à l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour l’élu du peuple, il y a lieu de s’inquiéter vu ce qui se passe dans les arrondissements de Datchéka, Kalfou, Karhay et Tchibali. C’est cette inquiétude qui justifie la correspondance qu’il a adressée à Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef).
Dans cette correspondance dont l’objet est «Montée de l’insécurité dans le Mayo-Danay Sud», le Député Célestin Tabouli demande au Mindef d’envoyer le Bataillon d’intervention rapide (Bir) pour sécuriser le département suscité. Les éléments du Bir doivent être déployés dans les chefs-lieux des quatre arrondissements susmentionnés.
Le parlementaire du Rdpc raconte que le dernier cas d’insécurité enregistré remonte à la nuit du 9 juillet 2020. Il affirme que les bandits auteurs des agressions et vols au Mayo-Danay Sud ont particulièrement pris comme cible des hommes nantis. «Ces hors la loi, ciblent nuitamment des citoyens quelques peu fortunés pour s’introduire avec effraction dans les domiciles et les dépouiller de leurs biens. La dernière victime en date est le commerçant Bagamla dit «La santé» de Doukoula qui a reçu la visite de onze brigands armés en cette nuit du 9 juillet 2020 qui, en plus des coups de machette qu’ils lui ont assené, ont emporté une somme de quatre millions de nos FCFA d’après les témoignages recueillis sur les lieux», a-t-il écrit.
L’Honorable Célestin Tabouli indique qu’il y a urgence d’agir. Parce que l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes dans les quatre arrondissements mentionnés, a fait perdre le sommeil aux populations.
Liliane N.
C’est là l’une des déclarations fortes faite par l’honorable Rolande Ngo ISSI sur le plateau de Vision 4 ce mercredi soir. D’après la jeune député PCRN, « nous n’allons pas inventer la roue ». Une déclaration qui illustre à souhait la vacuité politique de ce parti et même le manque de projet novateur pour les camerounais.
Certainement omnibulée par sa récente nomination au Conseil de la Magistrature, l’honorable Rolande Ngo ISSI a visiblement du mal à trouver une claire démarcation entre le parti politique dans lequel elle se trouve et le RDPC. Selon cette jeune femme politique, le PCRN ne saurait être qualifié de parti de l’opposition. Pourquoi ?
D’abord parce que pour elle, le vocable « opposition » est un vocable péjoratif au Cameroun. Et pour cette raison, elle ne veut pas être associée à ce concept salissant et dégradant. Mais la question qu’il faut poser à l’honorable c’est de savoir, pour qui est ce que le vocable « opposition » est péjoratif ou salissant ? Il faut se l’avouer, pour ceux qui ne se reconnaissent pas l’être.
Car il y a des partis politiques et des hommes sur la scène politique qui l’assument. De plus, le vocable « opposition » porte un sens bien précis dans la classification des forces politiques.
D’un autre côté, comme pour justifier son positionnement comme parti de « proposition », la jeune députée PCRN fait savoir que lorsque son parti arrivera au pouvoir en 2025, celui-ci ne fera que poursuivre la politique du parti actuellement au pouvoir. Pour elle « nous n’allons pas inventer la roue (…) nous allons continuer la politique du RDPC ».
Une déclaration qui en dit long sur le profil politique de cette personnalité qui porte pourtant l’étendard d’un mouvement politique qui veut se distinguer par la jeunesse de son personnel politique et la fraîcheur de ses propositions politiques pour un Cameroun nouveau et non un Cameroun qui sera une continuité du système en place actuellement.
A écouter l’honorable Ngo ISSI sur le plateau de Vision 4 ce mercredi soir, il se dégageait un fort sentiment d’ambivalence dans la logique prônée par la jeune députée. Un arrière-goût comme quoi le PCRN serait « main dans la main » avec le pouvoir en place à Etoudi. Si tel est le cas, c’est que ce n’est pas de là qu’il faut attendre l’alternative que les citoyens camerounais appellent de tous leurs vœux.
Stéphane NZESSEU
Charles Elie Zang Zang affirme que le Président de la République Paul Biya est le plus puissant dans l’échiquier politique du Cameroun.
Charles Elie Zang Zang en sa qualité de militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), est intervenu ce matin du 15 juin 2020, sur les antennes d’Abk radio. Alors que certaines voix se lèvent pour réclamer un changement à la tête de l’Etat ces derniers temps, allusion faite par exemple à l’artiste Charlotte Dipanda, le militant du parti au pouvoir, s’est dit favorable à la réélection du président du Renouveau.
Son souhait d’ailleurs est que Paul Biya soit encore candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour lui, le Chef de l’Etat jouit d’une santé de fer et est de ce fait à mesure d’assumer cette fonction. « Je suis pour que Paul Biya soit encore candidat en 2025, car il va très bien... Il a une alimentation saine, il fait du vélo… », a déclaré sur Abk radio, celui qui porte aussi la casquette de conseiller à la Mairie de la Ville de Douala.
Charles Elie Zang Zang avec l’engouement qu’il montre toujours, lorsqu’il s’agit de défendre son parti le Rdpc, n’a pas manqué d’indiquer que d’ailleurs, il est le plus puissant de l’échiquier politique au Cameroun. Et de son point de vue, il n’y a pas lieu de refuser à sa formation politique de s’en vanter. « Le Rdpc est le parti politique le plus puissant de ce pays. Lorsque nous allons aux élections, c’est pour gagner... Vous n’allez pas interdire les militants du Rdpc de magnifier les actes du Parti », a-t-il déclaré.
Se voulant sincère, Charles Elie Zang Zang a reconnu que tout n’est pas rose. Parce qu’il y a au parti au pouvoir des militants qui sont passés par le terrain. Cependant, il y en a aussi qui ont été parachutés. Toutefois le militant du parti au pouvoir a souligné que leur président a su gérer. « ...Il y a un conflit de générations dans le Rdpc serte mais le Président Paul Biya fait avec les hommes de sa génération et beaucoup d’entre nous à sa place ferait pareil... », a-t-il ajouté.
Liliane N.
Nommé par décret du Chef de l’Etat à la tête de cette chambre consulaire, une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de ce digne fils de la Boumba-et-Ngoko dans la région de l’Est. Le nouveau président de la Chambre d’Agriculture, des Forêts, de l’Elevage et des pêches (Capef) se fixe comme défi majeur, la redynamisation de l’institution dont il a désormais la charge de présider aux destinées.
La principale mission assignée à Joseph Roland Matta, c’est sans doute, la redynamisation de la Chambre d’Agriculture, immense représentativité du monde agro-sylvo-pastoral et halieutique au Cameroun. Il se doit ainsi de mettre en œuvre les directives du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, sa tutelle technique.
Mouvaux défis
Soulignons que le membre du Comité central du RDPC prend les rênes de cette institution quatre ans après la réforme qui a engendré non seulement le changement de la dénomination du Capef, mais également touchant à ses missions. Joseph Roland Matta devra poursuivre l’œuvre de modernisation de cette chambre consulaire engagée par son prédécesseur, Janvier Mongui Sossomba décédé il y a deux ans. Trois grandes missions lui sont assignées : la mission de consultation, de promotion économique et de formation professionnelle.
S’agissant précisément de la mission consultative qui lui sont dévolues, le président du Capef est appelé à représenter et à défendre les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics et des organismes nationaux et internationaux.
Sur le plan économique, il doit avec son équipe organiser des campagnes promotionnelles visant à accroître les ventes de la production agricole, animale halieutique, forestière et faunique à l’intérieur, tout comme à l’extérieur du pays.
A travers son statut d’organe consultatif, la Capef donne des avis et des informations au Gouvernement sur les questions de main d’œuvre et de la réglementation du travail de son domaine de compétence, ceci sous l’impulsion de son président. A ce titre la Chambre d’Agriculture, des Forêts, de l’Elevage et des pêches est consultée notamment sur les projets de loi de textes réglementaires portant sur les activités relevant de son domaine. Dans le cas d’espèce, il est par exemple attendu du président de la Capef, qu’il ressuscite le projet de création de l’établissement de microfinance agricole qui semble être jeté au rebut à cause des obstacles tels que législation autour du foncier, présentant encore quelques limites au Cameroun.
Atouts du nouveau Patron
Joseph Roland Matta n’est pas inconnu du milieu des affaires. Elu député à deux reprises pour le compte de la circonscription de la Bomba-et-Ngoko, il a été appelé au Gouvernement le 07 septembre 2007, en tant que Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de La Faune. Il fait aussi parti de la première cuvée des sénateurs camerounais de 2013 à 2018.
Né le 13 février 1961 à Ngotto II par Yokadouma, Joseph Roland Matta est pensionnaire de l’Institut de formation aux métiers de tourisme et de l’hôtellerie (INFATH) de Gouvieux en France. Dès la sortie de l’école, avec son diplôme en main, il travaille pendant plusieurs années dans des établissements hôteliers. D’abord comme contrôleur de gestion de Sofitel-Roissy en France, puis auditeur à ce qui fût auparavant le Sofitel Mont-Febe à Yaoundé. Le nouveau président de la Capef a aussi officié comme directeur général au Novotel Mansa de Bertoua, apprend-on de sources crédibles.
Innocent D H
Me Kack Kack pense qu’il s’agit là d’une juste décision parce que Robert Bapooh Lipot sert plus ses intérêts personnels et ceux du régime de Paul Biya, que ceux de l’Union des populations du Cameroun.
Me Kack Kack a décidé de faire une lettre ouverte à Robert Bapooh Lipot. Le message de ladite lettre est la démission souhaitée de Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Me Kack Kack qui est avocat au Barreau du Cameroun trouve que l’ex-Député ne sert plus les intérêts de l’Upc. Cela se voit au vu de sa dernière nomination comme d’abord membre de la Société de Recouvrement des Créances (Src), puis comme son Président de Conseil d’administration. Me Kack Kack invite donc de ce fait, celui-ci, à intégrer de façon solennelle les rangs du Rdpc.
“Je suis particulièrement fier au moment où je t'écris cette Correspondance car j'ai le sentiment et même la conviction que tu as finalement atteint l'objectif que tu t'es fixé il y a exactement seize ans lorsque feu le Secrétaire Général de l'UPC, le Docteur Augustin Frédéric KODOCK, à l'époque Ministre d'État, Ministre de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du Territoire, te fit partir du Lycée Technique de Ndogbong pour faire de toi l'un de ses Conseillers Techniques. Il n'est guère surabondant de te faire observer que l'objectif que tu t'es assigné en cette fameuse année 2004 a toujours été d'occuper un strapontin stratégique et juteux dans le système de gouvernance aujoulatiste implémenté au Cameroun depuis 1957. Inutile de te rappeler que les stratagèmes d'auto proclamation comme Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun que tu as orchestrés depuis le décès de ton bienfaiteur en 2011, ne sont des moyens pour y parvenir. Permets-moi de te prier en toute fraternité de libérer l'UPC maintenant que tes relations contre nature du RDPC t'ont offert un morceau très alléchant du gâteau national”, peut-on lire dans la correspondance de Me Kack Kack.
L’avocat au Barreau du Cameroun fait savoir à Robert Bapooh Lipot que l’Upc n’a plus besoin des militants qu’il qualifie d’opportunistes ou de collaborationnistes. Pour Me Kack Kack, le parti des crabes n’a plus besoin de militants qui contractent des alliances politiques, pour ne servir que leurs propres intérêts. Celui-ci trouve que depuis huit années déjà, Robert Bapooh Lipot n’est plus au service de l’Upc.
“En français facile, en ce tournant décisif de l'histoire politique de notre patrie, les upécistes dans leur majorité superlative veulent impérativement contribuer de manière exponentielle à la résurrection de leur Parti et ne veulent plus entendre parler d'une quelconque alliance politique avec le RDPC qui a depuis 1992 multiplié des manœuvres pour l'écarter du jeu politique national. Robert mon cher frère, je trouve indigne pour un philosophe de ton rang de chercher à réaliser ses ambitions égoïstes et égocentriques en utilisant l'UPC comme son fonds de commerce. Tu as tout le profil, toutes les prédispositions et tout l'outillage intellectuel requis pour servir le RDPC. S'il te plaît mon cher frère, fais preuve d'honnêteté intellectuelle et de grandeur patriotique en démissionnant de l'UPC et en adhérant officiellement au RDPC. Fais-le en mémoire des pères fondateurs de l'UPC qui ont consenti le sacrifice suprême pour que la nation camerounaise sorte des fonts baptismaux”, écrit l’avocat au Barreau du Cameroun.
Liliane N.