Au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, le Président de la république a fait respectivement des scores de 77,69% et 81,74%.
Les régions anglophones à savoir du Nord-Ouest et du Sud-ouest enregistrent le faible taux de participation au scrutin du 7 octobre 2018, qui est de 5%. Cependant d’après les résultats rendus publics ce jour par le Conseil constitutionnel, Paul Biya candidat à sa propre succession et gagnant de cette élection avec un score général de 71,28% a brassé le plus grand nombre de voix dans lesdites régions autrefois acquises à la cause du Social democratic front (SDF) parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi.
Au Nord-Ouest, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya a eu un pourcentage de 81,74% contre 3,060 pour Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), 1,18% pour Cabral Libii d’Univers, 1,15% pour Franklin Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC), 0,83 pour Akere Muna investi par le Front populaire pour le développement (FPD), 0,41% pour Garga Haman Adji de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), 0,39 pour Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), 0,28% pour Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS). Au Sud-Ouest, Paul Biya a fait un score de 77,69% contre 0,63% pour Garga Haman Adji, 3,54% pour Kamto Maurice, 1,71% pour Libii Li Ngue Ngue Cabral, 0,57% pour Matomba Serge Espoir, 0,84% pour Muna Akeré Tabeng, 0,65% pour Ndam Njoya Adamou, 1,65% pour Njifor Afanwih Franklin et 12,72% pour Osih Joshua.
Retour sur la profession de foi du Président Paul Biya
Pour améliorer davantage les conditions de vie de nos compatriotes.
L’amélioration des conditions de vie des Camerounaises et des Camerounais sera mon principal objectif.
A cet effet,
je m’engage à assurer l’accès équitable, à toutes et à tous, aux services sociaux de base, en particulier la santé, l’eau, l’électricité, l’éducation ;
je m’engage à accélérer la mise en place d’une assurance de santé universelle ;
je m’engage à assurer le relèvement du pouvoir d’achat ;
je m’engage à multiplier les initiatives et les actions en vue de la réduction de la pauvreté ;
je m’engage à assurer une répartition équitable du fruit de l’effort national de développement ;
je m’engage à prendre en compte la croissance démographique dans l’élaboration des politiques publiques et dans la construction des infrastructures.
Je sollicite vos suffrages
Pour continuer à consolider la paix.
La paix est le premier terme de la devise de notre pays. C’est aussi l’un de nos principaux défis. Face aux menaces récurrentes qui pèsent sur la paix, nous devons tout faire pour la préserver.
Pour cela,
je m’engage à maintenir la paix sur l’ensemble du territoire national ;
je m’engage à assurer la liberté de mouvement à chacune et à chacun sur toute l’étendue du territoire national ;
je m’engage à faire de la paix une des valeurs de notre identité nationale ;
je m’engage à consolider la paix dans les cœurs et dans les esprits en créant les conditions de développement de la culture de la paix à l’école et dans les familles ;
je m’engage à assurer le fonctionnement harmonieux des institutions publiques afin de contribuer au bon exercice de la démocratie dans notre pays ;
je m’engage à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes ;
je m’engage à consolider la paix par le respect de l’intérêt général, par l’intensification des opportunités d’épanouissement politique, économique, social et culturel de tous ;
je m’engage à renforcer la lutte contre l’intolérance, les injustices et toutes les formes de discrimination ;
je m’engage à instituer diverses actions de reconnaissance nationale pour nos compatriotes qui œuvrent, de manière particulière, en faveur de la paix au Cameroun.
Je sollicite vos suffrages
Pour sauvegarder l’unité nationale et l’intégrité territoriale de notre pays.
Ma candidature est celle de l’affirmation de l’unité nationale dans la diversité.
Pour cette raison,
je m’engage à assurer la mise en œuvre continue de la décentralisation dans un Cameroun uni et indivisible ;
je m’engage à promouvoir davantage la connaissance et le respect des emblèmes nationaux ;
je m’engage à continuer à garantir la diversité culturelle, ethnique, linguistique et confessionnelle, dans le respect de l’unité nationale ;
je m’engage à veiller à la prise en compte des équilibres fondamentaux de notre unité nationale ;
je m’engage à continuer de protéger jalousement nos frontières nationales et à les préserver.
Je sollicite vos suffrages
Pour accélérer notre marche vers l’émergence du Cameroun.
Nous devons atteindre l’émergence en stimulant notre développement économique et social afin de permettre à nos compatriotes de vivre dans un pays prospère et stable dont les générations actuelles et futures seront fières.
A cet égard,
je m’engage à renforcer la lutte contre la corruption et le détournement des biens publics, ainsi que la moralisation des comportements;
je m’engage à poursuivre la transformation structurelle de notre économie ainsi que sa diversification et l’augmentation de sa productivité ;
je m’engage à accélérer la réalisation des projets structurants de deuxième génération ;
je m’engage à accélérer l’avènement de l’agriculture de deuxième génération par la facilitation de l’accès au crédit et le développement des chaînes de valeur agricoles ;
je m’engage à protéger l’agriculture de subsistance ;
je m’engage à développer l’exploitation rationnelle et durable des ressources de notre sol et sous-sol ;
je m’engage à développer les industries de transformation locale de nos matières premières tout en respectant l’environnement ;
je m’engage à promouvoir l’élevage et à assurer une organisation rationnelle de « l’économie bleue » à travers une meilleure maîtrise de la pêche et une exploitation appropriée des ressources halieutiques ;
je m’engage à promouvoir l’aménagement des terres pour faciliter le développement agricole et industriel ;
je m’engage à rendre l’accès au crédit plus fluide afin de renforcer le développement des activités de production ;
je m’engage à poursuivre, en l’accélérant, le développement des infrastructures terrestres, ferroviaires, aériennes et fluviales dans une démarche de complémentarité ;
je m’engage à améliorer l’incitation à l’investissement privé national et étranger ;
je m’engage à apporter un soutien accru aux PME et PMI sous des formes variées et efficientes ;
je m’engage à rechercher des solutions innovantes et adaptées à la contribution du secteur privé à l’effort de développement national en vue de l’émergence ;
je m’engage à renforcer la professionnalisation des formations dans le système éducatif.
Je sollicite vos suffrages
Pour renforcer l’innovation.
L’innovation est au cœur de notre projet d’accès à l’émergence, parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité.
C’est pourquoi,
je m’engage à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique ;
je m’engage à soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé ;
je m’engage à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication ;
je m’engage à mettre le numérique au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité ;
je m’engage à accélérer l’intégration des TIC dans l’ensemble du système éducatif ;
je m’engage à accélérer l’appropriation des TIC par les institutions publiques en vue d’améliorer la gouvernance ;
je m’engage à renforcer la protection de l’écosystème par la promotion de l’économie verte.
Je sollicite vos suffrages
Pour accroître le rôle des femmes et des jeunes.
Mieux que par le passé, nous devons accorder aux femmes et aux jeunes une juste place dans la société, non seulement au regard de leur poids démographique, mais aussi en considération de l’énergie dont ils sont porteurs.
A cet effet,
je m’engage à accélérer le processus d’institutionnalisation de la parité hommes-femmes ;
je m’engage à renforcer la prise en compte des besoins des femmes et des jeunes dans les politiques publiques sectorielles ;
je m’engage à améliorer le niveau de participation des femmes et des jeunes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle ;
je m’engage à assurer une meilleure planification de l’éducation et de l’apprentissage, compte tenu des nécessités du monde en mutation ;
je m’engage à créer la catégorie « besoins des générations futures » dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.
Je sollicite vos suffrages
Pour renforcer la lutte contre l’exclusion.
En dépit des efforts accomplis pour faire de la lutte contre les exclusions un impératif de l’action publique, les performances réalisées restent encore perfectibles.
Pour cela,
je m’engage à veiller à la prise en compte systématique des catégories vulnérables dans la mise en œuvre des politiques publiques et dans le fonctionnement des institutions ;
je m’engage à renforcer le soutien des pouvoirs publics aux initiatives privées d’assistance aux groupes les plus défavorisés et aux franges de la population frappées de handicaps ;
je m’engage à renforcer la lutte contre l’abandon d’enfants et l’encadrement de ceux de la rue ;
je m’engage à assurer la stabilité des revenus des plus défavorisés ;
je m’engage à renforcer davantage l’égalité de chances entre tous, sans discrimination fondée sur le sexe, la religion, la langue ou l’ethnie ;
je m’engage à renforcer les ressources du département ministériel en charge des affaires sociales pour plus d’efficacité dans son action ;
je m’engage à faciliter l’accès aux soins médicaux des malades atteints de pathologies rares ;
je m’engage à améliorer les plateaux techniques des nombreuses formations sanitaires de notre pays et à favoriser un accès plus facile de toutes les catégories sociales à des soins de qualité.
je m’engage à résorber les déséquilibres territoriaux, notamment en renforçant les opportunités d’épanouissement dans les zones rurales et périphériques, en mettant systématiquement en œuvre une politique nationale, en accélérant la création des conditions d’exploitation optimale des potentialités de développement de chaque localité.
Je sollicite vos suffrages
Pour apporter un soutien accru aux arts, aux sports et à la culture.
Les arts, les sports et la culture sont des facteurs incontournables de l’affirmation de l’identité nationale et de la réalisation de notre vivre-ensemble. Ils constituent également un pôle non négligeable de production de richesse.
C’est pourquoi,
je m’engage à renforcer le rôle du sport, de l’art et de la culture dans le rayonnement du Cameroun ;
je m’engage à améliorer les conditions de consolidation de la compétitivité sportive nationale ;
je m’engage à poursuivre la construction et la maintenance des infrastructures pour la pratique du sport de haut niveau et du sport pour tous ;
je m’engage à mettre en place un statut de sportif de haut niveau ;
je m’engage à valoriser systématiquement les cultures matérielles et immatérielles ;
je m’engage à mettre les TIC au service des arts et de la culture ;
je m’engage à promouvoir les industries culturelles locales ;
je m’engage à renforcer le soutien à la promotion et à la valorisation des cultures locales ;
je m’engage à renforcer la défense et la protection des œuvres et des droits des artistes ;
je m’engage à améliorer la condition sociale des artistes ;
je m’engage à veiller à l’affirmation de l’identité culturelle du Cameroun dans le monde.
Je sollicite vos suffrages
Pour consolider la place du Cameroun en Afrique et dans le monde.
Le Cameroun est un membre à part entière de la communauté internationale. Nous continuerons à agir de manière responsable pour l’avènement d’un monde plus juste et plus solidaire.
Pour cette raison,
je m’engage à accentuer la participation du Cameroun à la réalisation des missions de l’Union Africaine ;
je m’engage à respecter tous les engagements pris par notre pays en Afrique et dans le monde ;
je m’engage à faire prendre des initiatives innovantes par le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme, la lutte contre les changements climatiques, l’atteinte des Objectifs de Développement Durable ;
je m’engage à défendre les intérêts du Cameroun en considération des contraintes de la mondialisation ;
je m’engage à poursuivre les efforts de notre pays en vue de l’avènement d’une mondialisation à visage humain.
Je sollicite vos suffrages
Pour assurer la défense et le progrès de notre patrie.
Par la volonté du peuple camerounais, maintes fois exprimée, la patrie a toujours été au centre de mes préoccupations et de mon action. Aussi, je continuerai à me tenir résolument à son service.
A cet effet,
je m’engage à continuer à servir mon pays sans rien ménager, pour le bien de chacune, de chacun et de tous ;
je m’engage à promouvoir le devoir de solidarité et la fierté d’être Camerounais ;
je m’engage à assurer la promotion de la citoyenneté de tous nos compatriotes de l’intérieur et de la diaspora ;
je m’engage à intéresser et à associer davantage nos compatriotes de l’étranger à l’effort de construction nationale ;
je m’engage à œuvrer au rassemblement patriotique de tous nos compatriotes, où qu’ils se trouvent, autour de notre drapeau, de notre hymne national et de la devise de notre pays.
Electrices, Electeurs,
Mes chers compatriotes,
Telle est ma profession de foi.
Tels sont mes principaux engagements pour les sept années à venir.
Le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) affirme que tout a été fait pour que cette Présidentielle se déroule dans le calme.
Même s’il a été peu disert, Jean Kuete le SG du Comité central du RDPC a salué le déroulement du scrutin qui prend fin ce jour. Il s’est exprimé à la fin de la cérémonie de proclamation des résultats dudit scrutin par le Conseil constitutionnel. «Les choses se sont bien passées. Nous avons mis tout le paquet pour que les choses se déroulent sans qu’il y ait le moindre incident», a-t-il déclaré.
A la suite du SG du Comité central du RDPC, parti politique au pouvoir dont le candidat a été réélu avec un score de 71,28%, Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) n’a pas manqué de partager en mondovision son satisfécit. «Commençons par dire que c’est un grand jour pour le Cameroun. C’est un jour de joie pour moi, pour tous ces camerounais qui reconnaissent que le Président de la république, candidat à cette élection a proposé à savoir de poursuivre avec le Cameroun sa vision de développement. Et c’est en même temps un jour de joie parce que c’est une victoire, la victoire du Président qui a été proclamé par le Conseil constitutionnel».
Le Minader a tenu à saluer aussi l’ensemble des acteurs et les institutions qui ont joué un rôle durant cette élection présidentielle. «Laissez-moi vous dire que je suis heureux à triple plans. Soulignons que Elecam a conduit cette élection présidentielle comme institution électorale qui conforte son image après celle de 2011 en particulier. Je voudrais rajouter que le Conseil constitutionnel a fait un coup de maître. Et avant de nous engager dans cet avenir il faut d’abord commencer par saluer l’ensemble de tous les acteurs citoyens et les citoyens qui ont globalement retrouvé leur maturité après la fébrilité de l’élection», a-t-il déclaré.
Appelé à se prononcer sur la prochaine feuille de route, il a déclaré «l’avenir c’est quoi, c’est la mise en œuvre de la politique des grandes opportunités au titre de ce septennat qui ont été placées par le Président de la république sous cette référence-là. Je considère que la maturité que nous avons observée permettra que le pays se remobilise pour mettre en œuvre la politique définie par le Président promise, validée, plébiscitée et que chacun va pouvoir jouer son rôle. Je suis confiant, déterminée comme les uns et les autres. Comme vous pouvez le devinez la Lékié a joué un rôle majeur dans ce processus. Les Ministres comme Eyebe Ayissi comme les autres est heureux d’avoir contribué à donner au Cameroun à travers cette élection, l’image des citoyens engagés, déterminés au tour de leur champion et aujourd’hui c’est la joie».
Liliane N.
Dans une interview accordée à notre confrère Mutations édition du 19 octobre 2018, la coordonnatrice du «Mouvement des femmes biyaïstes» salue les efforts fournis par le parti politique au pouvoir durant la campagne électorale.
Pas d’inquiétude à avoir du côté du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), c’est ce que pense Françoise Puene. En sa qualité de coordonnatrice du «Mouvement des femmes biyaïstes», elle a la certitude que le Président Paul Biya, candidat du RDPC sera déclaré vainqueur de l’élection présidentielle 2018, le 22 octobre prochain. Cette certitude, elle la base sur le travail que son parti politique a abattu sur le terrain, lors de la campagne électorale, qui a débuté le 22 septembre 2018 et s’est achevée le 6 octobre dernier.
«Nous les «Biyaïstes», nous attendons sereinement la victoire de notre champion. Nous avons tout mis en œuvre. Nous avons fait la campagne à travers le monde entier, nous avons sensibilisé tous les camerounais de s’unir derrière le candidat Paul Biya pour qu’il continue d’unir le Cameroun. Car nous voulons un Cameroun un et uni. Et nous allons barrer la voie à tous ceux qui veulent diviser notre pays…J’ai été déléguée comme la présidente nationale des «Femmes biyaïstes». J’ai fait pratiquement le tour de l’Europe pour sensibiliser les camerounais de la diaspora à s’unir derrière le candidat Paul Biya. Nous sommes satisfaits par ce travail au regard des résultats qui sont venus de l’Europe où nous avons gagné presque dans tous les bureaux de vote», déclare-t-elle dans les colonnes de notre confrère.
Pour ce qui est des requêtes qui ont été déposées au Conseil constitutionnel, Françoise Puene trouve que celles-ci étaient «farfelues». La preuve selon elle, c’est qu’ils ont tous été rejetés. A titre de rappel, la haute instance dirigée par Clément Atangana durant trois jours de débats de haute facture, a vidé le contentieux post-électoral. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) avait déposé un recours pour obtenir l’annulation partielle du scrutin du 7 octobre dernier dans certaines régions du pays. Le Social democratic front et le parti politique Univers réclamaient l’annulation totale de l’élection.
Il faut savoir que selon la loi N°2012/001 du 19 avril 2012, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012 en son article 134, «le Conseil constitutionnel peut, sans instruction contradictoire préalable, rejeter, par décision motivée, les requêtes irrecevables ou ne contenant que des griefs ne pouvant avoir aucune incidence sur les résultats de l’élection». Et selon l’article 136 de ladite loi, «les décisions du Conseil Constitutionnel relatives aux opérations électorales, aux résultats des élections et aux candidatures ne sont susceptibles d’aucun recours».
La coordonnatrice du «Mouvement des femmes biyaïstes» pour revenir à elle, salue le fait que tous les camerounais vont accepter le verdict des urnes. Pour elle cela signifie que tout le monde se plie à la justice de notre pays. «Pour moi c’est une grosse satisfaction de voir que les camerounais croient en leur justice, de voir que ceux-là qui vont nous gouverner demain respectent les textes de la République. Je suis très heureuse de voir qu’ils sont allés vers les institutions compétentes pour se plaindre», ajoute-t-elle.
Pour la petite histoire, Françoise Puene est le PDG du groupe Franco qui comprend l’hôtel Franco classé quatre étoiles dans la capitale politique du Cameroun.
Liliane N.
En attendant que le Conseil constitutionnel proclame les résultats du scrutin du 7 octobre 2018, les partis politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle, s’informent des tendances.
Contrairement à ce qu’on peut penser, tous les partis politiques qui ont présenté un candidat à l’élection présidentielle de cette année ne sont pas en repos. Trois jours après le vote de dimanche, leurs états-majors ne se sont pas donnés de répit. Au parti politique Univers créé par le Pr Nkou Mvondo l’ensemble des membres de l’état-major regarde avec beaucoup de minutie les Procès-verbaux qui leur viennent du terrain. «Depuis ce matin nous nous occupons à recevoir les Pv qui nous viennent de tout le pays; à réorganiser les équipes, à communiquer et à faire une évaluation de la conduite de la campagne sur le plan logistique, communicationnel, de la mobilisation, de l’action de terrain afin de nous remettre immédiatement au travail puisqu’il y a des échéances à venir les législatives et les municipales qui se préparent dès aujourd’hui», explique Emile Bindzi porte-parole du candidat Cabral Libii, dans les colonnes du 9 octobre 2018 du quotidien Le Jour.
Pour ce qui est des données contenues dans les Pv reçus par le parti politique du Pr Nkou Mvondo, son porte-parole affirme qu’il y a lieu de croire et de rester confiant. Les tendances sont plutôt bonnes. «Les Pv qui nous viennent du terrain les uns après les autres présentent notre candidat en tête pour le moment un peu partout. Loin de ces fakenews, de ces sondages qui participent d’une manipulation des masses, nous avons la vérité en chiffres. Notre candidat sera bientôt proclamé vainqueur à cette élection présidentielle», ajoute le porte-parole du candidat du parti Univers.
Dans l’état-major de Joshua Osih du Social democratic front (SDF), l’attention est également portée vers l’examen de fond en comble des Pv. Interviewé par notre confrère Vision 4, Joshua indiquait qu’il y a des choses surprenantes. Par exemple avoir plus de voix dans des zones où on ne s’attendait pas et ne pas en avoir dans les localités qu’on pensait acquises à la cause. Toutefois celui qui a remplacé Ni John Fru Ndi a affirmé qu’il s’agit tout simplement du choix du peuple. Et il faut le respecter. Pour l’instant donc contrairement au parti Univers qui pense déjà aux élections législatives et municipales reportées en 2019, le SDF est plongé et pris par la compilation des résultats des procès-verbaux.
Pour ce qui est du parti Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) rendu au 8 octobre 2018, les bureaux restent fermés. Serge Espoir Matomba qui donnait une conférence de presse hier, a donné un petit temps de répit aux membres de son état-major. Du côté du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il faut dire que c’est le parti qui donne jusqu’ici des sueurs froides au gouvernement. Il y a de cela un jour, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale pour révéler qu’il a marqué le penalty. Une déclaration qui a suscité des réactions tout aussi violentes les unes comme les autres.
Le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC), le parti politique au pouvoir de son côté, a également la tête dans les Pv. Son état-major analyse les résultats, qui sont par la suite transmis au Secrétaire général de la formation politique.
Liliane N.
Le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir) apprécie le scrutin tel que vécu sur l’ensemble du territoire national.
Pour lui, l’engouement des jeunes, leur enthousiasmes et leur fraicheur des candidats tout comme la liberté de parole sont les éléments qui l’on le plus marqué. «Cet engouement des jeunes m’a séduit particulièrement parce qu’il m’a fait espérer qu’ils vont d’avantage s’engager pour leur pays».
Mais au-delà, affirme-t-il dans les colonnes d’un journal de la place, «le comportement responsable des uns et des autres qui dès le début du processus ont su accepter les règles lorsqu’elles s’imposaient. Je pense ici aux candidats recalés qui se sont soumis à la loi».
Au soir du 7 octobre 2018, jour du scrutin en vue de l’élection du nouveau président de la République, Grégoire Owona s’est dit «fier». «Puisqu’après une campagne haletante, manifestation d’une démocratie moderne sous Paul Biya, on a eu droit à un jour de vote très couru, du moins attractif, sans incident digne d’intérêt», affirme-t-il.
Et de poursuivre: «on a vu beaucoup d’électeurs fiers de montrer sur les réseaux sociaux et dans les reportages télévisés leur participation enjouée à ce scrutin présidentiel. Ils affichaient chacun son pouce avec l’encre indélébile. A cette fierté d’être camerounais aujourd’hui s’est ajouté un sentiment de sérénité, au regard du déroulement de la journée de vote.
Grégoire Owona reconnait qu’il y a peut-être eu des incompréhensions par endroits mais visiblement «Elecam a pu rattraper et nous pouvons féliciter cet organe et tous les acteurs du processus, car il n’a pas manqué de matériel électoral dans les bureaux de vote». Le Secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC se dit satisfait et fier d’appartenir au Cameroun de Paul Biya.
Grégoire Owona est un politicien camerounais. Il est ministre du Travail et de la Sécurité Sociale depuis le mois de décembre 2011. Auparavant, il a servi en tant que ministre délégué à la Présidence pour les Relations avec les Assemblées de 1997 à 2011, et il est Secrétaire Général Adjoint du Comité Central du RDPC depuis 1992.
Originaire de Ngomezap dans la Province du Centre, Grégoire Owona a d'abord été élu comme conseiller municipal à Douala en 1987. Il a ensuite été élu à l'Assemblée Nationale en 1988 comme candidat du RDPC dans la Province du Littoral, et il a siégé à l'Assemblée Nationale de 1988 à 1992; comme Rapporteur Général de l'Assemblée Nationale, en Commission des Finances.
En tant que Président de la Commission Technique chargée de rédiger une nouvelle constitution, Grégoire Owona a été considéré comme l'architecte du projet. Le 12 juin 1993, il a annoncé que le deuxième projet a été complété. Il a également été Vice-Président du Comité National des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales dans les années 1990.
Grégoire Owona a été nommé en tant que ministre délégué à la Présidence pour les Relations avec les Assemblées le 7 décembre 1997. Il est resté au Comité National des Droits de l'Homme et des Libertés après sa nomination, et certains dans l'opposition ont souligné en cela une preuve de partialité de la Commission.
Otric N.