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Financé à hauteur d’un demi-million de dollars, soit plus de 250 millions de francs CFA par la Banque islamique de développement (BID), les travaux de construction de ces logements sociaux évoluent de façon soutenable. C’est le constat fait par un groupe d’experts de cette organisation non gouvernementale du groupe Al-Khuraiji en Arabie Saoudite, au cours d’une descente effectuée sur le site en présence de l’inspecteur général des services régionaux du Nord, Simon Sombé.

 

A Pitoa, sur le site où sortent progressivement de terre les 100 appartements, dotation de l’ONG Islamic Help en partenariat avec le gouvernement camerounais, les ouvriers ont le cœur à l’ouvrage, et les travaux évoluent à rythme normal.  Selon le cahier de charges du projet, chaque appartement est composé de trois chambres, deux toilettes, une cuisine et un salon. Le chantier doit être livré au plus tard en juin 2021. Des infrastructures qui, une fois achevées vont à coup sûr améliorer l’accès des populations démunies aux logements sociaux dans cette partie du pays. « Je dois indiquer afin nul n’en ignore. Ces logements sont destinés aux pauvres, c’est-à-dire aux démunies de l’arrondissement de Pitoa qui ont déjà été recensés. Nous attendons seulement la finition des travaux pour loger ces couches sociales », précise Bouhari Ibrahima, 1er adjoint au maire de la commune de Pitoa.

Et pour que ces logements sociaux en construction soient livrés dans les délais, l’inspecteur général des services régionaux du Nord, Simon Sombé a invité le chef du chantier, ainsi que l’ensemble des maillons du projet à être méticuleux et à travailler en collaboration avec les autorités locales. « Sur une trentaine de blocs, 18 sont déjà implantés et sur le site les manœuvres et autres techniciens sont à pied d’œuvre. Nous pensons qu’avec les moyens qu’ils vont doter et mettre à la disposition des conducteurs des travaux, nous arriverons à terme dans la limite de la date impartie », constate Simon Sombé.

Plus de 250 millions de francs CFA, c’est le montant de l’enveloppe mise à disposition par la Banque islamique de développement pour la réalisation de ce projet.

Innocent D H        

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Spécialisés dans des prises d’otages avec demande de rançons, ce présumé gang de malfrats viennent d’être présentés aux populations. C’était en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Pitoa, Michel Oumarou. L’autorité administre qui a félicité les forces de défense et de sécurité pour cette prouesse, invite les populations à plus de collaboration dans le cadre du renseignement prévisionnel. 

 

Le présumé gang de malfrats tombé dans les filets des éléments de la gendarmerie, est constitué des membres dont l’âge varie entre 21 et 37 ans. Ils semaient la terreur dans la localité de Bé, de Badjouma et ses environs, et avait pour modis operandi, des enlèvements à mains armées avec demande de rançons. Le dernier forfait commis par 8 d’entre eux remonte à la nuit du 28 février au 1er mars 2021.

L’interpellation des présumés malfrats a été rendu possible grâce aux actions efficaces des fins limiers de la gendarmerie nationale à Pitoa en collaboration avec les autorités administratives et traditionnelles. « Nous avons posé un certain nombre d’actes qui nous a permis de mettre hors d’état de nuire ces individus qui ont été présentés. Pour ceux qui courent encore, nous leur disons qu’ils seront traqués jusqu’au dernier retranchement », indique le chef d’escadron Stève Beyale, commandant la compagnie de Garoua II.

Le sous-préfet de l’arrondissement de Pitioa, Michel Oumarou qui félicite les forces de défense et de sécurité, appelle les populations à la collaboration dans le cadre du renseignement prévisionnel dont l’importance n’est plus à démontrer dans la lutte conttre l’insécurité. « Je voudrai profiter pour appeler les populations à la collaboration car c’est grâce au renseignement avec l’apport de la population que nous pouvons venir à bout du phénomène de grand banditisme », déclare l’autorité administrative.

Selon le commandant la compagnie de Garoua II, ces présumés malfrats mis hors d’état de nuire par la gendarmerie vont être mis à la disposition du parquet où ils vont répondre de leurs actes.

Innocent D H

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Le parti de Cabral Libii a investi ce jeune ingénieur de génie civil âgé de 24 ans comme tête de liste aux municipales du 09 février prochain. Sur le terrain, il met le paquet double à travers des stratégies de charme pour conquérir le maximum de potentiels électeurs.   

 

Le jeune ingénieur de génie civil tête de listes du PCRN aux municipales du double scrutin du 09 février 2020, est né en 1996 à Sabongari dans l’Arrondissement de Pitoa. Là-bas où il est candidat, il a quasiment perdu le sommeil pendant cette période de campagne électorale. Il utilise chaque seconde à sa disposition pour séduire l’électorat. « Mon projet de société se décline en 11 points. Il s’agit entre autres, des domaines de la santé, de l’urbanisme, de l’éducation, de l’environnement. S’agissant du volet crucial qu’est l’éducation, le PCRN compte absolument construire des salles de classe, des équipements, et recruter des enseignants qui sont formés chaque année à l’ENIEG de Pitoa, mais, qui se retrouvent sans emploi », dévoile le jeune candidat. 

Salassa Youssoufa Djitaou, est cadet d’une fratrie de 11 enfants. Il a fait ses études secondaires au lycée technique de Pitoa. Il nous confie que la chose politique n’est pas nouvelle pour lui car lycéen, le jeune candidat militait déjà dans diverses associations. « Depuis ma prime enfance, j’ai rêvé faire la politique. Je me suis dit un jour, qu’il me fallait être un grand homme politique au Cameroun voire en Afrique. J’ai dirigé des associations dans mon lycée et ailleurs. Je suis président du comité de base du PCRN à Pitoa. C’est mon premier engagement dans un parti politique. Je suis avec mon président Cabral Libii depuis le mouvement onze millions de jeunes, puis onze millions de citoyens et aujourd’hui le PCRN », nous confie Djitaou.

Pendant cette période de campagne électorale, il se dit confiant de ses acquis politiques. Pour lui la victoire des listes du PCRN dans la mairie de Pitoa ne serait pas une surprise vu l’adhésion massive des populations à son projet de société. Ce sont quatre parti quatre partis politiques qui vont à l’assaut de cette commune. Il y a outre le Parti camerounais pour la réconciliation nationale, le RDPC, l’UNDP et le FSNC.

 

Innocent D H  

 

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Les populations de cet arrondissement situé dans le département de la Bénoué, région du Nord ont été invitées à voter la liste du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) afin d’impulser le développement socio-économique. Le Président national CABRAL Libii a tenu ce dimanche à la place des fêtes de Pitoa un meeting qui a connu la présence de nombreux militants. 

 

Symbiose parfaite entre les militants et sympathisants du PCRN et le président national du parti à Pitoa. CABRAL LIBII est venu dans cette partie de la région du Nord soutenir ses camarades, candidats aux municipales étant donné que la localité de Pitoa occupe une place stratégique dans la dynamique de campagne du PCRN. « Sur les 308 villages que compte cette unité administrative il n’y a pas un seul qui ne dispose pas d’un comité de base du parti. Nous avons une liste qui est très représentative de toutes les réalités sociologiques, et puisqu’il y a une réelle réceptivité sur le terrain », déclare CABRAL LIBII. 

Les populations de l’arrondissement de Pitoa ont été invitées à aller massivement aux urnes le 09 février prochain accomplir leur devoir de vote en faveur du PCRN dont la liste des municipales est conduite par SALASSA YOUSSOUFA DJITAOU afin d’impulser le développement socio-économique de la localité. Le jeune parti politique qui compétit pour la première fois à la tête de l’exécutif communal de Pitoa compte fermement sur son projet politique. 

« Au cas où nous venons à remporter le scrutin, nous voulons faire de la commune de Pitoa une référence en termes de déploiement de compétences, de projets sociaux. Nous voulons dire à la communauté nationale voilà de quoi le PCRN est capable de faire. Je demande aux candidats et aux militants de rester vigilants et de surveiller le vote parce que nos adversaires ne dorment pas ils cherchent des voies et des moyens pour nous nuire », ajoute le président du parti camerounais pour la Réconciliation nationale. 

Avant le meeting de la place des fêtes de Pitoa, le président du Parti camerounais pour la Reconstruction nationale s’est rendu dans une dizaine de villages situés dans l’arrondissement (Badjengo, Badjouma-centre, Sékandé etc…). 

Pour les municipales du 09 février, le PCRN est en lice avec deux autres partis politiques. Il s’agit notamment du RDPC et du FSNC. Ceci présage que les joutes électorales ne sont pas gagnées d’avance pour le parti de LIBII qui est face à ces deux mastodontes qui ont pendant plusieurs années réussies à établir un contrat de confiance avec l’électorat. 

 

Innocent D H 

 

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Depuis plusieurs années ces municipalités sont gérées par l’opposition, il est question pour les militants du parti de la flamme ardente dans cette circonscription électorale d’inverser la donne. L’engagement de voter massivement pour leur parti le 09 février prochain a été réaffirmé au cours du meeting de lancement de la campagne, conduit à Badjengo dans l’arrondissement de Pitoa par Alim Boukar, le président de la commission départementale.  

 

Remporter les deux sièges de députés à l’Assemblée nationale, ainsi que les deux communes de la circonscription, tel est l’enjeu des militants RDPC Bénoué Est. Un objectif à atteindre qui est certes possible, mais requiert d’énormes efforts dans la préparation. C’est la raison pour laquelle, les responsables du parti développent sur le terrain des stratégies efficaces comme l’explique Alim Boukar, le président de la commission départementale de campagne : « il est question qu’au soir du 09 février prochain, de débarrasser le département de la Bénoué de tout autre parti que le RDPC. C’est clair, nous voulons l’intégralité des sièges au niveau de Bénoué Est ». 

Le meeting de lancement de la campagne en vue des législatives et municipales du 09 février 2020 qui a eu lieu à Badjengo, localité située dans l’arrondissement de Pitoa, a permis aux responsables des commissions communales, présidents de sessions, et à l’ensemble des militants de la circonscription de saluer les réalisations de leur chapelle politique à Pitoa, Bibémi, ainsi qu’à Lagdo. « Nous allons reprendre la commune de Pitoa qui a d’ailleurs toujours été la commune du RDPC. Nous sommes sur le terrain pour travailler à conquérir les cœurs de l’électorat », Bakary Alhadji, président de la commission communale de Pitoa. 

Dans la foulée, des centaines de membres de l’opposition au parti RDPC dans cette circonscription électorale, ont intégré les rangs du RDPC. 

 

Innocent D H

 

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Il s’agit de l’une des consignes de Oumarou Haman Wabi, Préfet du département de la Bénoué à l’exécutif municipal de la commune de Pitoa. C’est à la faveur de la session ordinaire du conseil de cette municipalité, consacrée au vote et à l’adoption du budget de l’exercice 2020, un budget qui se chiffre à plus d’un milliard 173 millions de FCFA. 

 

La santé des populations, un pan important à prendre en compte par les pouvoirs publics afin de donner un coup d’accélérateur au développement local. C’est bien conscient de cette réalité que le Préfet de la Bénoué Oumarou Haman Wabi, a invité le maire de la commune de Pitoa, ainsi que l’ensemble des conseillers municipaux à une mutualisation des forces pour prévenir et lutter contre le choléra dont le spectre de la menace n’est pas complètement disparu. « Ce phénomène persiste dans notre département. J’ai tenu à demander à ces conseillers à faire en sorte que le phénomène soit éradiqué très rapidement car bientôt nous irons en campagne électoral et c’est le moment de grande mobilisation », martèle le Préfet de la Bénoué.

Session ordinaire du conseil municipal

L’exécutif municipal de cette commune, réuni dans le cadre de la session ordinaire de son conseil, vient d’adopter à l’unanimité son budget pour l’exercice 2020. Doté d’une enveloppe globale d’un montant estimé à plus d’un milliard 173 millions de FCFA, cette prévision budgétaire, selon le maire Ousmanou Aman Sa’aly va permettre la réalisation de plusieurs projets. « Les domaines prioritaires sont, la construction des écoles, des forages, et la réalisation des routes. Dans l’ensemble tout est mis en œuvre pour que Pitoa devienne une vraie ville », évoque le maire de la commune de Pitoa.

Le budget de l’exercice 2020 de la commune de Pitoa prend également en compte la question de l’emploi jeune. Elle consacre d’ailleurs pour cette cause, 04 millions de FCFA. Avec l’appui de ses partenaires, l’exécutif municipal entend accorder une attention particulière sur la protection de l’environnement en s’appuyant sur le reboisement pour impulser le développement durable dans la commune d’arrondissement de Pitoa. 

 

Innocent D H 

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Situé dans l'arrondissement de Pitoa, région du Nord au Cameroun, ce secteur ecclésiastique a connu une forte mobilisation des fidèles, à la dimension de l'événement. La victoire de Jésus-Christ sur la mort offrait ainsi l'occasion aux uns et autres de renforcer leur foi.

 

C'est une chapelle de Badjouma-Centre nouvellement construite qui a accueilli la palette des chrétiens venus marquer d'une empreinte indélébile la commémoration de la résurrection du Christ. Le temps d'une célébration eucharistique, l'officiant du jour l'Abbé Simon Temga a invité l'assemblée à observer un temps d'arrêt pour réfléchir sur le mystère de la résurrection du Fils de l'homme, sans lequel la foi chrétienne n'aurait pas sa raison d'être. Pour étayer son homélie l'homme d'église va s'appuyer sur les saintes écritures notamment sur l'évangile du jour tiré du livre de Saint-Jean au chapitre 20, du verset 1 à 9. "Nous tous devons témoigner incommensurable de Dieu qui nous a envoyé son fils unique pour nous sauver. La preuve, il a donné sa vie pour sauver l'humanité entière", l'a-t-il précisé. La pâques de Jésus a permis à l'Abbé de d'administrer des sacrements de baptême.

Ils sont une cinquantaine de catéchumènes jeunes et moins jeunes qui ont professé leur foi et accepté d'opérer une nouvelle naissance à travers le baptême en disant non à toute œuvre qui n'honore pas le Seigneur. L'Abbé Simon Temga après avoir procédé à la bénédiction de l'eau, va passer au rituel du baptême proprement dit. Les baptisés dans leurs nouvelles tenues blanches vont alors susciter l'admiration des chrétiens présents dans la chapelle.

En plus des nouveaux baptisés, l'église a également eu à consacrer les nouveaux communiés, et une nouvelle reconversion d'une fidèle qui était jusque là d'obédience protestante.

A toutes ces personnes qui viennent de renforcer l'effectif de la communauté, l'abbé Simon leur a demandé de rester éveiller dans la prière pour ne pas céder à la tentation et ne pas se détourner de la foi chrétienne. La Pâques à Badjouma-Centre, s'est vite transformée en un grand moment de réjouissance entre frères et soeurs en Christ.

 

Innocent D.H

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Dans un communiqué rendu public, le Dr Arabo Saidou le délégué régional de la Santé publique confirme la résurgence de cette épidémie, après cinq mois d’accalmie.

 

L’épidémie du choléra est de retour dans la région du Nord. Les autoritaires sanitaires de la place ont confirmé l’information. En date du 1er avril 2019, un gendarme est décédé de suite de cette maladie à l’hôpital de la garnison militaire de Garoua. Et depuis le 27 mars dernier, 19 cas sont suspectés. Parmi les 19, on enregistre un mort. D'après nos sources, il y aurait trois foyers concernés dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er. « Nous aurons toujours des cas tant que cette maladie sera toujours présente dans les pays voisins. Et le septentrion demeurera partie à risque de survenue du choléra », indique dans les colonnes de notre confrère L’œil du Sahel, un cadre du Ministère de la Santé.

A l’heure actuelle, donc pour faire face à l’épidémie, la délégation régionale de la santé du Nord et ses partenaires conduisent des activités de prévention, de promotion d’hygiène et d’assainissement ainsi que la prise en charge dans toutes les formations sanitaires et ou des unités de traitements du choléra. Le dispositif de riposte mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la Santé a donc été renforcé.

Toutefois il convient de noter que les autorités sanitaires craignent le fait que le choléra resurgisse dans cette région en pleine saison sèche. Du fait de cette saison, la menace pourrait perdurer encore quelques mois. D’où la prescription du Délégué régional du Minsanté pour le Nord aux populations qui est, de respecter plus que jamais les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible toute personne présentant des symptômes suspects dans la formation sanitaire la plus proche.

La région du Nord est présentée comme étant la plus touchée parce qu’on y enregistre plus de 40 morts depuis le début de l’épidémie. Elle devance ainsi l’Extrême-Nord et même le Centre. 

 

Liliane N.

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Les populations du village Lopéré un quartier de Pitoa prêts pour contester l’intronisation  de leur chef. Celui-ci a fait l’objet d’une condamnation ferme.

 

La contestation de Alim Issa comme chef traditionnel de 3e degré de Lopéré remonte au 08 mai 2018 lors de la tenue de palabre en vue de sa désignation. Avant cette consultation, Alim Issa, un bon corrupteur avait déjà acheté la voie de plusieurs individus contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Ce qui automatiquement a renversé la tendance le jour- j. C’est beaucoup plus l’article 1er de l’arrête préfectoral N0 022/AP/D21/SAAJP qui dispose que : « c’est homologuée, pour compter du 08 mai 2018, la désignation faite selon les règles d’usage, de Monsieur Alim Issa en qualité  de chef traditionnel de 3e degré de Lopéré (Pitoa), arrondissement de Pitoa », signé en date  du 09 novembre 2018 par l’ancien préfet de la Bénoué  d’alors, qui fait problème.

En fait la quasi-totalité des habitants connaissent bien leur « nouveau chef » pour ses actes hors la loi. Les autorités administratives ignorent elles l’état judiciaire d’Alim Issa ? Lors de la constitution des dossiers de la candidature ont elles vérifié toutes les pièces versées au dossier ? Quoi qu’il en soit, ce qui est clair et reste gravé dans les archives, plus particulièrement dans le greffe du tribunal de première instance va à l’encontre de la décision d’homologation d’Alim Issa comme chef traditionnel de 3e degré.

A la lecture du jugement N0 793/P du 04/02/86, il se dégage la conclusion suivant : « Statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en premier ressort ; déclare Alim Issa coupable de corruption ; lui accorde des circonstances atténuantes. En conséquence, le condamne à 2 ans d’emprisonnement et 100.000 francs d’amende », précise la décision rendue par Tonda Tchoua Zacharie, juge  au tribunal de première Instance, en qualité  de président.

Il était reproché à Issa  Alim en ce 04 février 1986 d’avoir perpétré des actes de corruption à travers plusieurs individus le 17 décembre 1985, pour obtenir soit l’accomplissement, l’ajournement ou l’abstention d’un acte, il soit une des faveurs ou avantages. En sa qualité de délinquant primaire, il aura bénéficié des circonstances atténuantes qui témoignent de la légèreté de sa peine.

« Nous avons signalé lors de la tenue de la palabre au sous-préfet que Alim Issa est un repris de justice. Il a refusé de le croire. On ne sait pourquoi peut-être  le chef de terre avait reçu quelque chose de la part de ce citoyen non respectable », s’indigne Oumar Moussa. Pour ceux qui ne voudraient pas voir introniser le chef, certains attendent semer tout simplement du désordre lors de son Intronisation.

D’autres, plus pacifiques entrevoient d’autres pistes comme le souligne Issa Mamoudou : « Nous allons saisir le nouveau préfet de la Bénoué pour lui expliquer ce qui se passe dans notre quartier .Ce faux est flagrant. Nous ne pouvons pas être sous les commandes d’un prisonnier. C’est triste ! », clame –t-il.

Félix Swaboka

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01