Le Président de l’Assemblée Nationale de la précédente mandature est en évacuation sanitaire. Ses équipes et celles du RDPC se battent pour qu’il soit au moins à Yaoundé ce vendredi pour la cérémonie d’investiture et pour l’élection du Bureau de l’Assemblée Nationale.
Selon des informations puisées à bonne source, le Président de l’Assemblée Nationale est très malade. Il y a près de trois semaines qu’il a été évacué pour la France. Il y suit depuis lors un traitement intensif question de lui permettre de se remettre rapidement sur pied pour venir assister aux premières assises de l’Assemblée nationale.
Mais ce n’est pas si évident que cela. D’après des révélations faites ce matin sur les antennes de radio Equinoxe à Douala par le journaliste Marcellin Gansop, le PAN aurait dû regagne Yaoundé ce jeudi soir aux alentours de 21h par un vol Air France. Malheureusement, Cavaye aurait eu un autre malaise dans la nuit d’hier mercredi. Et le staff qui le suit s’interroge sur sa capacité à prendre le vol pour Yaoundé ce jour. La présence du Très honorable Cavaye devient dès lors hypothétique pour la journée de demain.
Certes la maladie est un fait humain, personne ne le souhaite à son prochain. Aussi, on aime à dire chez nous que la maladie ne prend pas de rendez-vous. Mais il faut reconnaître que l’Etat de santé d’une personnalité devrait donner à s’interroger sur ses capacités à assumer les responsabilités qui lui sont dévolues.
La question dans les couloirs de l’Assemblée Nationale aujourd’hui est celle de savoir si oui ou non Cavaye sera à nouveau le candidat du RDPC pour la présidence de la Chambre basse du parlement. Difficile à dire.
D'ailleurs certains observateurs estiment que c’est ce que pressentent les élites politiques du septentrion qui bien avant le début de la 10e législature ont demandé que leur soit remis le poste de Premier Ministre en remplacement de celui du Président de l’Assemblée Nationale.
Quand on observe les attitudes et les réflexes du chef de l’Etat, par ailleurs président du RDPC, on a envie de croire que Cavaye ne sera pas défait de son poste de président. Si l’on s’en tient à ce qui est observé avec le Président du SENAT qui malgré la précarité de son état de santé n’a pas été remplacé à sa fonction. Au contraire, à chaque début d’exercice, il sera toujours réélu par le parti. Il y a de fortes possibilités que le même scénario se reproduise à l’Assemblée Nationale.
Stéphane NZESSEU