Denis Emilien Atangana le président du Front des Démocrates Camerounais affirme que le «régime RDPC) est tributaire de la mal gouvernance, de la corruption rampante et endémique, de l’incompétence structurée et structurelle, de la navigation à vue.
Sur sa page Facebook, Denis Emilien Atangana le président national du Front des Démocrates Camerounais (FDC) a publié un message de fin d’année 2020, qu’il adresse à ses compatriotes. L’homme politique qui dresse une sorte de bilan de la vie politique, économique, sociale du pays, indexe le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qu’il associe au régime. Il affirme que le «régime RDPC) est le responsable des maux dont souffre le pays et ses citoyens.
«Notre pays a malheureusement continué à souffrir des maux aussi anciens que le régime RDPC qui les provoque depuis près de 40 ans. Vous savez qu'ils sont largement tributaires de la mal gouvernance, de la corruption rampante et endémique, de l’incompétence structurée et structurelle, de la navigation à vue dont les principaux corolaires résident dans la perte des investissements productifs, la mauvaise répartition des richesses, le chômage massif des jeunes en particulier et l’appauvrissement continu des populations. Il ne saurait en être autrement dans un régime où l’incompétence et la tricherie ont été érigées en mode de gouvernance à toutes les strates de la vie sociopolitique, administrative et économique. Les crises à caractère politique sont créées et entretenues par le régime pour divertir les populations et les éloigner des questions vitales qui engagent leur avenir», a écrit Denis Emilien Atangana.
Le président national du FDC demande aux camerounais de se décider à se battre et de n’attendre l’aide de personne. Toutefois, il précise qu’il faut se battre dans les cadres appropriés.
«N’attendez point que quelqu’un vienne se battre pour vous. Il le fera certainement sans Vous et contre Vous ! Prenons nos destins en mains dès maintenant. Nous devons le faire dans les cadres associatifs, socioculturels, professionnels, syndicaux et même politiques appropriés et tournés vers le Changement sous toutes ses formes», a écrit Denis Emilien Atangana.
Liliane N.
Sur les 90 sièges de la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec 70.
Dans la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a largement remporté les élections régionales du 6 décembre 2020. Le parti au pouvoir comptabilise 70 sièges sur les 90 disputés. Il faut noter que le RDPC a compéti dans la région du Littoral avec quatre autres partis politiques à savoir : le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba, le Mouvement pour la liberté et le développement du Cameroun (MLDC) et l’Union des populations du Cameroun (UPC). Ces formations politiques n’ont obtenu aucun siège.
Du côté du commandement traditionnel, on note que les 20 sièges ont été remportés par les listes des Majestés Maurice Ndjoke Essawè et Alexandre Martin Edimo. Ils ont gagné chacun 5 sièges respectivement dans les départements du Moungo et du Nkam. Tandis que celles des Majestés Jean-Marie Mbog Balema et Charles David Dika (décédé le 8 décembre 2020 NDLR) triomphent avec 5 sièges respectivement dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri.
Sur les 90 nouveaux conseillers régionaux, 18 femmes font leur entrée, toutes déléguées départementales. La session de plein droit sera tenue le 22 décembre prochain pour élire le président du Conseil régional et acter le début du mandat de cinq ans des conseillers régionaux.
Liliane N.
Célestin Bedzigui le président du Parti de l’Alliance libérale affirme que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais a remporté les élections régionales, dans la circonscription de la Lékié, en ayant recours à l’intimidation jusqu’à un intéressement matériel et financier.
Célestin Bedzigui reconnaît que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a remporté les élections régionales dans la circonscription de la Lékié. Cependant dans un communiqué qu’il a rendu public, il affirme que la victoire du RDPC est le résultat des moyens qu’il a employés. Ces moyens vont de l’intimidation à un intéressement matériel et financier. Le président du Parti de l’Alliance libérale (PAL) indique qu’il a été donné de constater que même certains élus locaux de sa formation politique sont faibles face à la corruption.
Tout compte fait, tout comme Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale, il dit fixer le cap pour le prochain scrutin.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de Célestin Bedzigui
Le Rdpc a largement remporté cette élection dans cette circonscription. Tous les moyens, allant de l’intimidation jusqu’à un intéressement matériel et financier auront été mobilisés pour atteindre ce résultat.
En cette occasion notamment, il nous été donné de constater comment certains élus locaux y compris de notre formation politique sont fragiles devant la corruption par quelques billets de 10 000 F et devant l’intimidation, tous actes en négation d’un pratique citoyenne saine.
Notre objectif était de faire partager à l’opinion les perspectives d’un changement imminent et inéluctable dans la paix et sans tension civile. Notre campagne de communication a permis de l’atteindre largement.
En revanche, l’objectif de nos adversaires était de nous dépouiller des 5 conseillers municipaux acquis de haute lutte en Février dernier. Ils ne l’ont pas été atteints.
Le Parti des flammes a débauché deux Conseillers municipaux du PAL. Notre parti en réplique lui en a débauché 5. Au final, nous progressons de 60% en nombre de Conseillers Municipaux à nous favorable avec en plus un capital de sympathie auprès du peuple grandissant; des ingrédients significatifs pour l’avenir.
Nous restons optimistes et nous nous mettons au travail pour la « mère des batailles » à venir.
Liliane N.
Joseph Espoir Biyong adjoint au maire de la commune de Douala 5 accuse le Rassemblement démocratique du peuple camerounais d’avoir pactisé avec des partis politiques de l’opposition.
Joseph Espoir Biyong regrette la participation du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sa formation politique aux élections régionales qui se sont déroulées le 6 décembre 2020. Il s’excuse auprès de Maurice Kamto qui a appelé au boycott de ces élections mais n’a pas été écouté par des politiques comme lui qui se définissent comme des républicains.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», a déclaré l’élu du PCRN, parti politique de Cabral Libii.
Joseph Espoir Biyong est très remonté contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il accuse le parti au pouvoir de complot ayant conduit à ce que le PCRN ne sorte pas vainqueur dans le département du Wouri. L’adjoint au maire de la commune de Douala 5 indexe également des partis politiques de l’opposition qui selon lui, ont accordé leur voix au RDPC, au détriment du PCRN.
«(…) aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC. Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
« Nous sommes derrière vous, nous avons besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté… ».
La quintessence de sa prise de parole
« Quand vous demandez un changement, faites vraiment le vrai changement. La personne qui a commencé à gâter le Cameroun, c’est Bello Bouba Maîgari. Une fois que nous l’avons voté, il est allé se rallier au Rdpc. Voilà la chute et c’est la raison pour laquelle quand vous venez maintenant, vous parlez, on vous regarde comme la télé, comme les faux billets de dix mille…
Donc, je vous dis maintenant, n’acceptez jamais cela. Vous êtes très courageux, vous avez une dame derrière vous, qui est très forte. Je l’ai vu quelque part dans un village situé dans une zone enclavée, n’hésitant pas à entrer dans la boue, pour apporter le développement à ses frères et sœurs, cela m’a beaucoup encouragé…
Les femmes Bakassa, sont derrière vous, elles ont besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté. Regardez l’exemple du Sdf qui avait pourtant bien commencé, nous en sommes où aujourd’hui ? Si un jour, vous vous déviez du chemin, vous connaîtrez le même sort ».
Une position que le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et ses Camarades, disent avoir parfaitement compris ; et, d’ailleurs, ils ont tenu, chacun à son niveau à renouveler l’engagement pris auprès des militants et sympathisants depuis que les électeurs leurs ont fait confiance.
Une vérité qui méritait d’être dite
Car, au-delà des aspects festifs de la descente d’un candidat ou leader politique, les Camerounais en ont vu de toutes les couleurs, entendu des discours avec des promesses fallacieuses, mais qui n’ont jamais été suivies par la moindre action concrète.
Il suffit de voir la situation dans laquelle vivent les populations qui sont installées dans l’arrière pays. Grands producteurs, avec un énorme potentiel qui peut leur permettre de nourrir suffisamment leurs concitoyens ; ils ne disposent malheureusement pas des moyens pour écouler les vivres vers les marchés.
Ailleurs, ce sont des femmes qui donnent naissance sur des amas de branchages recouvert d’un fin matelas, alors que pendant les périodes électorales, les hommes politiques défilent, en leur faisant miroiter des conditions de vie décentes.
Le message de la présidente des femmes Bakassa a trouvé un écho favorable auprès de tous ceux qui aspirent à vivre une vie meilleure, tout en respectant les institutions du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Dès le samedi 21 novembre 2020, le RDPC, le PCRN, l’UDC, le PAL pour ne citer que ces partis politiques vont essayer chacun de convaincre le plus grand nombre d’électeurs.
C’est demain samedi 21 novembre 2020, que la campagne pour les toutes premières élections régionales du Cameroun va débuter. Elle va durer deux semaines. Cameroon tribune rapporte qu’uune dizaine de partis politiques vont essayer de conquérir les voix des 10 632 conseillers municipaux qui constituent le collège électoral de ce que l’on appelle à ce niveau, les délégués des départements alors que les représentants du commandement traditionnel vont briguer les deux cent sièges qui leur sont attribués dans les dix Conseils régionaux, à raison de 20 par région.
Les partis politiques qu’on verra sans nul doute sont le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), le Parti de l’Alliance libérale (PAL), entre autres.
Dans son édition de ce 20 novembre 2020, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics tente de parler des figures bien connues de la scène camerounaise, qu’on verra au cours de cette campagne électorale.
«On retrouvera ainsi des noms comme Hermine Tomaino Patricia Ndam Njoya pour l’UDC, Célestin Bedzigui pour le PAL, Marcel Yondo du MLDC, Gilbert Tsimi Evouna, André Siaka, Zacharie Perevet, Anne Marthe Mvoto, Lisette Elomo Ntonga, Zacharie Ngniman, Etienne Owono Owono du RDPC pour ne citer que ceux-là. A côté de ceux-là, l’on a des ‘’têtes couronnées’’ comme Alim Garga Hayatou, le Fon Angwafor III de Mankon, Guy Tsala Ndzomo ou Honoré Djomo...», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Du fait de la pandémie, la stratégie qui paraît adéquate est celle du porte-à porte. Il ne sera pas évident de voir des meetings organisés ci et là.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, questionne le bilan de Joseph Alphonse Bibehe en colère après le rejet de sa candidature pour les élections régionales du 6 décembre 2020.
Grégoire Owona a décidé de répondre à Joseph Alphonse Bibehe le frère aîné du Ministre des Transports, qui se plaint de Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Il convient de noter que le frère du Ministre Ernest Ngalle Massena Bibehe militant du Rdpc a vu sa candidature déposée dans la région du Littoral pour les élections du 6 décembre 2020 être rejetée. Il a ouvertement accusé Jean Nkuete, en indiquant que celui-ci commettait une faute politique et qu’il le sacrifiait avec Perrial Nyodog dont la candidature a été aussi rejetée.
«Monsieur le Secrétaire général. Lorsque vous sacrifiez des cadres du parti démocratiquement choisis par la base en toute connaissance et lucidité, au moment où nous vivons de véritables mutations, vous empêchez aux jeunes de rêver en s’identifiant à ces cadres et vous affaiblissez de ce fait le parti», a déclaré Alphonse Joseph Bibehe, au cours de la conférence de presse, qu’il a donné la semaine dernière.
Grégoire Owona trouve à l’attitude de Joseph Alphonse Bibehe une sorte de chantage. Dans une publication faite le 13 octobre 2020, sur sa page Facebook, il questionne le bilan de celui-ci.
«Le Chantage ne passera pas au Rdpc. Quel est le bilan du militant qui parle ainsi après que le Rdpc ne lui ait pas accordé l’investiture aux régionales ? Où sont les propositions qu’il a faites un jour pour « transformations structurelles et profondes » ? Qui est-il pour faire du chantage à un grand parti politique ? », a écrit le Sga du Comité central du Rdpc.
Poursuivant dans sa réplique aux différentes sorties d’Alphonse Bibehe qui a affirmé hier soir sur Vision 4, que le rejet de sa candidature par Nkuete brisait sa légitimité même au niveau de la base du parti, Grégoire Owona lui demande ce qu’il a fait pour le Rdpc.
«Demandons-nous ce qu’on a fait pour notre Rdpc et non ce qu’il fait pour nous s’il vous plaît ! Militantisme de chantage, quand tu nous tiens ! Le chantage ne passera pas au Rdpc et je vous invite à lire et à relire les circulaires du Président national et les instructions du Secrétaire général du Rdpc : ça pourrait aider à ne pas tomber dans le chantage et la colère ! Rappelez-vous qu’on entre au Rdpc sans condition par un contrat d’adhésion », a conclu le Sga du Comité central.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que le pays est un Etat de droit régi par des lois et des règlements codifiés.
Dans une déclaration intitulée «le Chef d’Etat n’est pas le valet des anarchistes», le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sous la plume du Pr Jacques Fame Ndongo indique au Mouvement pour la renaissance du Cameroun du Pr Maurice Kamto, que le pays n’est pas régi par la rue, plutôt par des lois et règlements codifiés. Le parti au pouvoir rappelle au Mrc que ce n’est que par la voie des urnes, qu’on peut arriver à faire partir un Président de la République démocratiquement élu.
«Quelle est la règle (dans notre arsenal juridique), qui permet de «marcher» voire de «courir», pour «chasser» du pouvoir un Président démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin? Au Cameroun, aucune règle, en matière de droit positif n’accorde ce droit. Le RDPC veut qu’on lui prouve le contraire, en s’appuyant sur les lois et règlements de la République. Seules les urnes permettent de faire partir du pouvoir un président de la République élu démocratiquement. Celui qui « chasse » un chef d’Etat démocratiquement élu, en faisant fi des lois et règlements de la République, court le risque d’être, à son tour, « chassé » le lendemain ou le même jour, dans un tohu-bohu infernal et tonitruant (l’anarchie appelle l’anarchie)», peut-on lire dans la nouvelle déclaration du Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc.
Crise anglophone et Code électoral
Le Mrc de Maurice Kamto ayant demandé la réforme du Code électoral, le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait noter qu’il faut être au Parlement pour procéder à de tel changement. Et pour ce qui est de la résolution de la crise anglophone, le Pr Jacques Fame Ndongo fait constater que le sujet a fait l’objet d’un examen lors des assises du Grand dialogue national.
«Si quelqu’un veut changer la loi (le code électoral, en l’occurrence) qu’il se fasse élire au Parlement (ce que le MRC a refusé de faire le 09 février 2020) et soumette à l’Assemblée Nationale une proposition de loi (le projet de loi, lui, émane du gouvernement). Mais, encore faut-il qu’il puisse obtenir la majorité des voix (article 70 de la loi du 9 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Mieux, il faut que la proposition de loi soit déposée au Bureau de l’Assemblée Nationale. La recevabilité de ce texte est décidée par la conférence des présidents (article 38 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Quant à la question anglophone, elle a été examinée, avec rigueur et méthode lors du Grand Dialogue National (sans sujet tabou) par les divers segments sociaux du Cameroun (Partis politiques, haute administration, société civile, Camerounais de l’intérieur et de la diaspora etc)», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
Liliane N.
Le document en question est intitulé «Stratégie de conservation du pouvoir au Cameroun, de générations en générations par le régime Biya-RDPC».
C’est un document de 8 pages qui indique que les Forces de maintien de l’ordre avaient reçu la consigne de «procéder aux arrestations au faciès Bamiléké et colorier seulement avec les autres tribus», lors des marches du 22 septembre 2020. Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a apporté hier jeudi 24 septembre 2020, un démenti au sujet dudit document qui porte le logo du parti au pouvoir. Le cadre du Rdpc est ferme. Ce document à caractère tribal n’appartient pas au parti du Renouveau.
«Ce document sans entête…circule à travers les réseaux sociaux depuis ce jour (24 septembre Ndlr), après l’échec historique des marches illégales projetées le 22 septembre 2020 au Cameroun, par le Mrc (qui redoute les urnes, passage obligé pour conquérir le pouvoir dans une démocratie avancées). Le Rdpc rappelle que la politique noble et authentique ne s’accommode guère du viol des consciences, de la désinformation et de l’intoxication», peut-on lire dans le démenti du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le document réfuté par le Rdpc traitant des marches du 22 septembre 2020, il convient de préciser que celles-ci ont été initiées par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposés à l’organisation des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 et son parti politique demandent la résolution de la crise anglophone et la réforme du code électoral avant la tenue de toute élection au Cameroun.
Revenant donc au document tribal, le Rdpc demande à l’opinion de n’y accorder aucune importance. «Camerounais de l’intérieur et de la diaspora ce document est faux. Il s’agit de ce que l’on appelle, dans la nouvelle communication, une «infox» (néologisme communicationnel récent, par rapport à intox qui est plus ancien ou, encore, Fake news). N’y accordez aucune considération», peut-on lire dans le démenti du Rpdc.
Liliane N.
Bernard Mbougueng le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, porte atteinte à l’intégrité territoriale, à l'unité nationale, à la forme républicaine de l’Etat, à la souveraineté nationale et à l'intégration nationale.
Bernard Mbougueng a adressé une correspondance à Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Cette correspondance a comme objet, «recours gracieux préalable aux fins de dissolution du parti politique dénommé Mouvement pour la Renaissance du Cameroun». Le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut que l’autorité compétente qui est le Minat, dissous la formation politique de Maurice Kamto.
Entre autres choses, Bernard Mbougueng trouve que le Mrc porte atteinte à l’intégrité territoriale, à l'unité nationale, à la forme républicaine de l’Etat, à la souveraineté nationale et à l'intégration nationale, notamment par toutes sortes de discriminations basées sur les tribus, les provinces, les groupes linguistiques ou les confessions religieuses. Il indique que le parti de Maurice Kamto «prône le recours à la violence ou envisage la mise sur pied d’une organisation militaire ou para-militaire, reçoit les subsides de l’étranger ou dont l’un des dirigeants statutaires réside à l’étranger, favorise la belligérance entre les composantes de la Nation ou entre des pays».
Basant son plaidoyer sur les textes, le militant du Rdpc cite l’Article 10 de la loi portant création des partis politiques. Cet article stipule qu’ «il est formellement interdit à un parti politique de recevoir des financements de l’extérieur». Il cite également l’article 17 qui stipule que le Minat peut d'office suspendre par décision motivée pour une durée de trois (3) mois l’activité de tout parti politique responsable de troubles graves à l'ordre public.
Il cite aussi l’article 18 qui stipule que tout parti politique peut être dissous par la volonté de ses membres conformément à ses statuts, par décision du ministre chargé de l’Administration Territoriale agissant en vertu de l'article 17. Et il mentionne en outre l’article 20 qui fait valoir que la dissolution d'un parti politique ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires qui peuvent être engagées contre ses dirigeants.
Liliane N.