La cérémonie y relative a eu lieu samedi 26 octobre 2019 dernier à Maga présidé par le gouverneur Midjiyawa Bakari.
Cette cérémonie faisait suite à l'annonce du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji du déblocage d’urgence de 150 millions du président de la République pour une intervention rapide.
Il était donc question pour le patron de la région de l'extrême-Nord de remettre à plus d’un millier de familles des denrées alimentaires, du matériel de couchage et d’hygiène, du nécessaire pour les interventions médicales d’urgence et d’autres biens. Les familles sinistrées du Mayo Danay et du Logone et Chari ont reçu le don du Chef de l’Etat avec soulagement. Une gamme de fournitures qui manquait pour leur remonter le moral au moment où le fleuve Logone continue de dicter sa domination.
En remettant les dons du Couple présidentiel aux familles sinistrées samedi dernier, Midjiyawa bakari les a rassurées que tout sera mis en jeu pour leur apporter du soutien. Le temps que le Logone rentre dans son lit traditionnel et que les dégâts s’estompent, pour entrevoir d’autres solutions plus durables et plus efficaces.
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Marcel Ndi
Le Ministre de l’Administration territoriale pense qu’une pratique judiciaire ferme est nécessaire pour contrer les hors-la-loi dans leurs activités.
Il faut avoir recours à une pratique judiciaire ferme. C’est l’une des principales recommandations données par Paul Atanga Nji aux autorités de la région de l’Est. Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion dans la région du soleil levant, pour évaluer la situation sécuritaire de ce côté du Cameroun. Après avoir suivi Grégoire Mvongo le patron de cette région, Atanga Nji a d’abord salué les actions de celui-ci qui ont permis de réduire la vague de criminalité qui allait grandissante.
Il a félicité Grégoire Mvongo pour la bonne coordination des cyclistes commerciaux et des citoyens. Parlant spécifiquement des hors-la-loi qui mettent en mal la région en général et la ville de Bertoua en particulier, il a demandé que la justice influence ces derniers. Car, a-t-il précisé, on ne saurait laisser les groupes de malfrats perturber davantage le fonctionnement normal de la région. Surtout que, a-t-il fait remarquer Bertoua accueille de plus en plus de gens. Et la ville tend à devenir rapidement un site touristique. Le Ministre de l’Administration territoriale a par ailleurs exhorté la population à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les autorités administratives pour des raisons de sécurité. Surtout que, la ville partage de larges frontières avec les pays voisins.
Au cours de cette réunion, Paul Atanga Nji a également parlé avec les autorités de la région de l’Est, des prochaines élections. Sur ce point, il s’est appesanti sur leur organisation, la situation de l'organe de gestion des élections au Cameroun. Il a indiqué qu’il est impératif que l’Est se tienne prêt pour ces échéances. Les différents démembrements d’Elecam doivent être pleinement opérationnels à tout moment et veiller à ce que les personnes enregistrées retirent leur carte.
Liliane N.
Une cérémonie a eu lieu hier mercredi 23 octobre 2019 à Garoua boulaï à l'occasion du départ des réfugiés qui vivaient dans la zone.
La cérémonie, était coprésidée par le ministre de l'administration territorial Paul Atanga Nji et le ministre centrafricain de l'administration territoriale et de la décentralisation Augustin yangana-Yahote.
En effet, quelque 4.000 réfugiés de la République Centrafricaine (RCA) vivant au Cameroun ont commencé à regagner leur pays hier mercredi dans le cadre d'un rapatriement volontaire organisé par le Cameroun, la RCA et l'agence onusienne pour les réfugiés HCR.
La première vague concerne 500 réfugiés centrafricains, les autres rentreront d'ici la fin de l'année, a indiqué le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Les réfugiés quant à eux ont exprimé l'espoir de retrouver la paix dans leur pays après plusieurs années d'atrocités qui les avaient poussés à s'échapper.
Rappelons que le rapatriement faisait suite à un accord tripartite signé en juin dernier entre le Cameroun, la RCA et le HCR pour un rapatriement volontaire de 285.000 réfugiés centrafricains dans la sécurité et la dignité.
Selon le HCR, jusqu'au 30 septembre, environ 290.000 réfugiés centrafricains vivent au Cameroun, soit près de la moitié du nombre total de réfugiés centrafricains dans les pays voisins.
Marcel Ndi
Plusieurs départements de la région de l’Extrême-Nord sont touchés par des inondations ces derniers temps, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels sont enregistrés. Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji est descendu sur les lieux pour mesurer l’ampleur des dégâts et transmettre le message de réconfort du Chef de l’Etat aux sinistrés.
Des inondations sévissent dans la région de l’Extrême- Nord depuis deux mois pratiquement. Les eaux de la digue de Maga dans le Mayo-Danay se sont déchaînées. Cette digue n’a pas pu supporter la furie des eaux. « Il pleut abondamment, deux à trois précipitations par jour comme à Douala. C’est rare. Depuis 40, 61 ans il n’y a pas eu ce genre de pluies selon des fins observateurs. La digue n’est pas inefficace, c’est l’abondance des pluies qui l’a fait lâcher », martèle le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord Midjiyawa Bakari. Selon les informations relayées par Equinoxe Télévision, ce sont 35.000 personnes en moyenne qui sont impactées par ces inondations. Il s’agit principalement de deux départements, le Mayo-Danay avec Maga et Kaïkaï, le Logone et Chari avec la localité de Zina.
Les populations touchées avouent avoir enregistré de nombreux dégâts matériels. « Nous avons perdu beaucoup de matériels surtout des infrastructures. L’eau a inondé des maisons, il y a des bêtes qui sont perdues. Il y a aussi des gens qui ont perdu beaucoup de fortunes tel que l’argent », déplore Jean-Claude Barama, habitant de Maga.
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Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji s’est rendu à Maga pour mesurer l’ampleur de ces dégâts et transmettre le message de réconfort du Président Paul Biya aux sinistrés. « Il y a une digue longue de 50 kilomètres qui a lâché. Il faut comprendre qu’il y a eu de fortes pluies. On peut parler du changement climatique parce généralement, au 15 septembre, il n’y a plus de pluies ici », explique le membre du Gouvernement.
Selon Equinoxe Télévision, l’aide du Chef de l’Etat estimée à 1 million 500.000 F CFA, a été mobilisée pour être acheminée aux populations afin de faire face à ces inondations qui ont causé des conséquences énormes dans la région de l’Extrême-Nord. « Nous allons distribuer les dons du Chef de l’Etat aux sinistrés. Ils doivent faire confiance au Gouvernement et c’est la preuve qu’à chaque fois que les populations sont sinistrées, le Chef de l’Etat agit promptement », assure Paul Atanga Nji.
Pour les populations bénéficiaires, l’aide est la bienvenue. « C’est ce que nous attendons le plus. Mais, ce qui nous perturbe le plus souvent, c’est qu’il y a beaucoup qui ne perçoivent pas cette aide », signale Jean-Claude Barama.
En rappel, il faut noter que la dernière grosse inondation qui a touché la région de l’Extrême-Nord remonte en 2012. Ce qui avait d’ailleurs fait déplacer le Président de la République pour la zone sinistrée de Guirvigig dans le Mayo-Danay.
Innocent D H
Cinq personnes ont été tuées à cause des inondations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, suite aux pluies diluviennes enregistrées vendredi et samedi.
Les inondations ont frappé, vendredi et samedi, les départements du Mayo Danay et du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord du Cameroun. « Près de 50.000 personnes ont été évacuées », a annoncé vendredi le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, lors de sa visite dans la localité. Il a par ailleurs informé que le gouvernement envisage de déplacer ces personnes qui se sont installées au long de la rivière Logone qui déborde régulièrement après des fortes pluies.
« Les eaux continuent à monter suite aux pluies torrentielles. La situation reste critique. Les écoles sont fermées jusqu'à nouvel ordre. En dehors des personnes décédées, les inondations ont également causé d'énormes dégâts aux habitations, aux cultures, aux routes et aux autoroutes dans de larges zones du pays », a déclaré dimanche à Anadolu, le maire de Maga, Ibrahim Boukar. « Le taux de mortalité pourrait augmenter. Les gens n’ont plus à manger ou à boire. Nous craignons des épidémies », a-t-il ajouté.
Cinq personnes ont été tuées. « Le dernier corps sans vie à avoir été retrouvé est celui d'un directeur d’une école primaire », a déclaré Adoum Moussa, l’un des responsables des secouristes dans le Logone et Chari. « Le directeur allait se rendre à des funérailles avec trois personnes à bord d’une pirogue qui s’est noyée dans les eaux. Vendredi, nous avons repêché deux corps et samedi, nous avons retrouvé le corps du directeur », a souligné Adoum.
« Plus tôt dans la journée de vendredi, deux autres corps ont été découverts entre les localités de Maga et Kai-kai dans le département du Mayo Adanay », a indiqué le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.
Un rapport, de la mission du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, (OCHA) relève que « Plus de 40.000 personnes sont directement affectées par les inondations dans les arrondissements de Zina (Logone et Chari), Maga et Kai-Kai (Mayo Dany) et l’accès aux populations affectées est très difficile, essentiellement par voies fluviales ».
L’OCHA estime que les besoins prioritaires des populations affectées par les inondations concernent « l’accès aux soins, à l’eau potable, à l’hygiène, les abris et les biens de première nécessité ».
Notons que, chaque année, les pluies diluviennes des dégâts dans la région de l’Extrême-Nord du pays. Des pluies pourtant bienfaitrices sont l’objet de cauchemars pour les riverains. On se rappelle qu’en août dernier, le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès était arrivé en catastrophe dans cette partie du pays pour aller voir de près la situation de deux ouvrages de franchissement (le pont de Mizoa à Maroua et celui de Tombéré) qui s’étaient affaissés après les inondations.
C’est dire combien les inondations restent un problème majeur dans la région de l’Extrême-Nord.
Danielle Ngono Efondo
Lors de sa visite à Sangmelima le 17 octobre 2019, le ministre de l’Administration territoriale a exhorté la population à être tolérante entre elle et à surmonter les différences ethniques au nom des intérêts nationaux.
Suite aux tensions sociales qui ont récemment éclaté à Sangmelima, dans le département du Dja et Lobo, Région Sud, le Ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, le 17 octobre 2019, a visité la localité en prêchant l'évangile de paix et de vie commune. Le ministre a également eu une réunion de sécurité avec les responsables administratifs de la région, conduite par le gouverneur. Il a rencontré l'élite, les gardiens de la culture, les motos-taximen… Il s'est entretenu avec les allogènes résidant à Sangmalima et a visité leurs commerces.
Lors de chaque réunion, Paul Atanga Nji a souligné l'importance de la paix et de la cohésion sociale, notant que le vivre ensemble est au centre de la stratégie de gouvernance du chef de l'État. « Je vous apporte le message du Président de la République sur le vivre ensemble. Après une réunion d'évaluation avec le gouverneur, on m'a dit que le calme régnait maintenant. Nous devons tous consolider la paix dans notre pays et accompagner le chef de l'Etat dans la réalisation de l'aspect du vivre ensemble », a-t-il déclaré.
Le Ministre a cité différentes occasions au cours desquelles le Chef de l'Etat s'est rendu dans différentes régions pour différentes activités, la dernière en date étant la visite dans la région du Grand Nord pour lancer sa campagne en tant qu'exemple de promotion du vivre ensemble.
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Paul Atanga Nji a déclaré que les Camerounais sont dans leur patrie et devraient pouvoir se sentir à l'aise partout où ils décident de s'établir sur le territoire national. « J'ai rencontré un homme, originaire de la région du Nord-Ouest, qui vit à Sangmalima depuis environ 60 ans. Tous ses enfants sont nés à Sangmalima et il parle correctement la langue maternelle Bulu. Un autre de la région de l'Ouest a passé plus de 20 ans ici. Nous ne pouvons pas les séparer parce qu'ils sont nos frères et sœurs. Nous formons tous une grande famille », a encouragé le ministre.
Le Ministre Atanga Nji a exhorté la population à toujours recourir à la justice dans les situations d'incompréhension car le Cameroun est un Etat de droit et non pas plutôt le résultat de confrontations physiques ou brutales. Il a donc profité de l'occasion pour remercier tous ceux qui se sont rendus dans la région du Sud pour demander la coexistence pacifique.
Alors qu'il visitait quelque 52 magasins sur le marché, le ministre Atanga Nji s'est arrêté dans chaque magasin cassé et pillé à cause de la tension sociale, réconfortant les propriétaires de magasins et faisant un geste symbolique d'assistance. Pour mieux illustrer la politique de paix et de cohésion sociale, le ministre s'est rendu à la station-service avec des motos-taximen originaires du Noun et ceux de Sangmalima, a fait remplir et parader leurs motards avec les mots « Nous sommes ensemble » imprimés sur les flyers. Un repas commun comprenant des mets traditionnels des deux régions a été partagé, le ministre proposant que ces repas soient préparés sur une période de trois ou six mois, réunissant les habitants des deux régions ainsi que d'autres régions pour communier.
Otric N.
Les autorités à l’occurrence du Ministre de l’Administration territoriale affirment que le bilan de cette opération est positif.
Rendu à ce jour, l’opération de distribution de denrées alimentaires et de produits de première nécessité aux victimes de la crise anglophone, comptabilise déjà 14 mois de travail non-stop sur le terrain. C’est une affirmation de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pour parler en bref du bilan de cette opération, qui se fait dans le cadre du Plan d’assistance humanitaire d’urgence, de façon circonscrite, à Bafoussam dans la région de l’Ouest où on retrouve des déplacés, 4500 familles ont été assistées. A Bamenda dans la région du Nord-Ouest, près de 3000 déplacés ont reçu des matelas, des couvertures, des denrées alimentaires. Ces denrées étaient composées de riz, de farine, du sucre, d'Huile, des conserves, etc…sans oublier des kits sanitaires.
Approché par la presse pour avoir le ressenti des populations bénéficiaires de ces dons, Paul Atanga Nji en sa posture d’autorité en charge de la conduite de l’opération déclare en ce qui concerne les deux villes suscitées : « On a pu témoigner un engouement certain. A chaque fois, des familles ont été servies dans un premier temps mais la demande était forte. Nous étions obligés de repartir au magasin du Minat pour servir des déplacés jusqu'à pratiquement minuit. Ces populations déplacées m'ont demandé de transmettre au chef de l'Etat leur profonde gratitude pour ce don. C'est un plan qui se déroule normalement ».
Pour dresser le bilan de l’opération dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, le Ministère de l’Administration territoriale revendique respectivement six et sept départements touchés, à ce jour. « Nous avons déjà distribué plus de 100 000 matelas, 150 000 couvertures et des centaines de tonnes de denrées alimentaires à 150 000 familles destinataires de l'aide du président de la République. Dans certaines localités, nous avons remis du matériel pour reconstruire des maisons, des engrais pour la reprise des activités agricoles. Par ailleurs, nous sommes encore dans la phase d'assistance mais le président de la République songe déjà à la deuxième phase qui sera dédiée au développement. Celle-ci permettra à tout un chacun de s’autogérer », indique Paul Atanga Nji.
Liliane N.
La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Dans celle-ci, on peut vivre en direct, le meurtre barbare et l’enterrement d’une femme dont l’oraison funèbre porte sur des accusations de traîtrise dont elle se serait rendue coupable, selon ses assassins.
Un acte d’une cruauté insoutenable Paul Atanga Nji attribue aux terroristes, comme le stipule un communiqué rédigé par ses soins, quelques heures après le drame : « Les terroristes ont torturé une dame, lui ont tiré une balle dans la tête et l’ont enterré vivante … ».
Et pourtant, quelques auparavant, le Président de la République, dans une posture humble lors de son adresse à la Nation, avait invité ses compatriotes des régions du Nord et du Sud Ouest, engagés sur le chemin de la destruction, qui assassinent, sèment la terreur à revenir à de meilleurs sentiments, en prenant part aux assises dont les préalables sont posés depuis quelques jours, à travers les audiences que le Premier ministre accorde aux différents acteurs de la scène socio politique camerounaise .
Un point sur lequel le ministre de l’Administration Territoriale s’est appesanti : « Cet acte barbare intervient au moment où le Chef de l’Etat a convoqué un Grand dialogue national approuvé et salué par l’immense majorité des Camerounais… ».
Des mesures drastiques envisagées par le membre du gouvernement à travers des instructions fermes aux autorités administratives de cette localité
« Au regard de la gravité de cet acte odieux, perpétrés par des terroristes sans foi ni loi, je vous prescris d’engager immédiatement toutes les mesures visant à retrouver ce groupe de terroristes barbares, de les interpeller et de les mettre à la disposition de la justice… Je vous instruis, en liaison avec les chefs militaires de votre Région, à déployer un effectif conséquent des éléments des forces de défense et de sécurité dans cette localité que les terroristes veulent transformer en sanctuaire… ».
Offrir une sépulture digne à la victime
« Je vous demande de retrouver dans les plus brefs délais, le lieu où cette dame a été enterrée par ces terroristes, de l’exhumer afin de lui réserver des obsèques et une sépulture dignes… ».
L’engagement des populations pour un retour à la paix, à laquelle aspire la quasi majorité des camerounais reste d’actualité
« Dans la même veine, vous inviterez les populations de votre circonscription administrative de continuer à apporter leur collaboration honnête et sincère aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité en vue de dénoncer et de traquer les terroristes dans leur dernier retranchement… ».
A la fin de cette lettre dont l’urgence a été signalée aux destinataires, le ministre de l’Administration Territorial n’a pas manqué de saluer l’action des comités de vigilance « qui, en relation avec les chefs traditionnels travaillent à assurer la sécurité et la propreté autour des établissements scolaires. Leur exemple devra se généraliser dans les villages et quartiers. L’objectif étant de mettre hors d’état de nuire, ces bandits qui désespérément, cherchent à perturber la quiétude des populations… ».
Nicole Ricci Minyem
Des dons issus de l'aide humanitaire d'urgence remis aux familles des personnes qui ont trouvées refuge à Bafoussam après avoir fui les atrocités de la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji a présidé ce mercredi dans la capitale régionale de l'Ouest, la cérémonie de distribution de ces dons.
Ces dons du Chef de l'Etat issus de l'aide humanitaire d'urgence mis à la disposition des déplacés internes de la crise anglophone à Bafoussam étaient constitués essentiellement: des matelas, des couvertures, du riz, du sucre, d'huile de table, des savons, de l'argent pour le transport vers les lieux d'hébergement. Pendant plus de 5 heures d'horloge, toutes les familles concernées ont été désintéressées. Le Ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji qui présidait la cérémonie de distribution des dons était accompagné du Gouverneur de la région de l'Ouest Awa Fonka Augustine.
Un moment arrosé de bout en bout par dame pluie qui n'a aucunement entravé l'objectif de l'événement. La douceur de la température et les dons octroyés ont suscité des réactions de remerciement et de soutien au Chef de l'Etat et dans le même temps d'appel par les familles des déplacés, au vivre ensemble pour un Cameroun prospère, un et indivisible.
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A propos de la dame sauvagement brûlée vive par les sécessionnistes à Ngusan récemment, le Ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji a rassuré les déplacés internes de ce que cet autre crime de trop est inacceptable et ne restera pas impuni. Une minute de silence a été d'ailleurs observée en mémoire des disparus de la crise anglophone, mais surtout en mémoire de cette dame.
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale a exprimé le satisfecit de la haute hiérarchie sur deux faits majeurs : la neutralisation de présumés terroristes et l'encadrement des milliers de déplacés internes.
En matière de maintien de sécurité, la région de l’Ouest du Cameroun s’en sort avec une note satisfaisante. C’est ce qu’il faut retenir de la réunion du mercredi 28 août 2019. Une réunion qui a rassemblé autour de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Awa Fonka Augustine le Gouverneur de l’Ouest, les six Préfets de la région, deux premiers adjoints préfectoraux intérimaires, le Commandant de la légion de gendarmerie de l'Ouest, le Commandant du secteur militaire N°9, le Délégué régional de la Sûreté nationale, entre autres.
Deux points d’une grande importance valent à l’Ouest, la note satisfaisante qui lui a été accordée par le Minat. Il y a d’abord la neutralisation de présumés terroristes. Il convient de rappeler que sur ledit point, cette région a souvent été victime d’attaques orchestrées par les groupes séparatistes qui sévissent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Les localités du Noun et de la Menoua ont principalement connu ces attaques venant précisément du Lebialem et de Ngokentunjia. De façon officielle, on sait que la Menoua pour ne parler que d’elle, enregistre depuis que les sécessionnistes ont commencé à faire leurs incursions à l’Ouest, plus de 15 villages attaquées.
La ville de Bafoussam elle aussi a parfois été visitée par ces séparatistes. Au mois d’avril 2019, ceux-ci voulant instaurer un climat de terreur, avaient distribué des tracts dans lesquels, ils indiquaient qu’ils allaient égorger une cinquantaine de personnes. Dans le cas où les populations ne participeraient pas à l’effort de guerre. Seulement pour toutes leurs attaques, les assaillants ont toujours fait face à des ripostes bien menées par les autorités administratives et l'intervention prompte des Forces de défense et de sécurité.
Autre point de satisfaction: l’accueil des déplacés de la crise anglophone. C’est aujourd’hui un secret de polichinelle. L’Ouest du Cameroun fait partie des régions où on trouve de nombreuses familles anglophones qui en quête de paix, ont décidé de s’y installer. Le Ministre a noté qu’en dépit du flux massif de ces déplacés internes notamment dans les départements de la Mifi, du Noun et de la Menoua, il y a une intégration et une cohabitation harmonieuse au sein des populations. Pour lui, c'est le fruit de l'encadrement permanent et bienveillant des « chefs de terre ».
Les autorités de l’Ouest en somme ont été conviées à poursuivre dans la même lancée, tout en renforçant la vigilance et la pro activité. « Développer et intensifier le renseignement prévisionnel. Rester proche des populations et surtout veiller à l'encadrement des populations déplacées. Car l'ennemi ne dort pas. Nous devons tout faire pour barrer la voie à ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a déclaré Paul Atanga Nji.
Liliane N.