Après avoir tout perdu et obligés de laisser derrière eux afin de sauver leur vie, à cause des exactions commises par des ambazoniens, nombreux sont les Camerounais qui ont trouvé refuge à Ebolowa et qui ont reçu avec reconnaissance les présents du ministre de l’Administration Territoriale.
La cérémonie de remise de dons s’est déroulée dans un climat sobre, bien qu’emprunt de solennité. Du matériel de première nécessité, de la literie, des denrées alimentaires, … Bref, tout ce qui est important pour alléger la souffrance de ces compatriotes qui vivent aujourd’hui comme des indigents, des personnes assistées en permanence qui ne veulent cependant pas baisser les bras.
Le membre du Gouvernement a rencontré des hommes et femmes qui refusent de baisser les bras. Pour ne pas mourir de faim, ils multiplient des petits commerces comme le révèlent ces témoignages recueillis par nos confrères de la Crtv :
« Nous faisons des beignets que les enfants vont vendre chaque jour. C’est le seul moyen que nous avons réussi à trouver pour l’instant pour ne pas mourir de faim. Certes, les frères et les sœurs que nous avons rencontré ici nous ont ouvert leurs portes, nous ont donné un toit au dessus de nos têtes ; Nous ne pouvons pas en plus, exiger qu’ils nous nourrissent… ».
« Pour l’instant, nous louons des lopins de terre. Cela peut être pour quelques mois ; certains nous permettent de travailler pendant une année et nous concèdent un petit coin pour construire une grande cabane. Nous cultivons et nous réussissons à nous nourrir… ».
L’espoir d’un retour chez eux
« Il est plus que jamais d’actualité », a laissé entendre le ministre de l’Administration Territoriale, qui a aussi « Loué la parfaite collaboration, la symphonie d’actions qui s’est nouée ces derniers mois entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations…
Nous voyons que nos frères retrouvent de plus en plus la raison et reviennent à de meilleurs sentiments. Le Gouvernement ne vous laissera jamais tomber et se tiendra à vos côtés pour vous accompagner, aussi souvent que ce sera possible ».
Des paroles qui mettent du baume au cœur
« Depuis que j’ai trouvé refuge ici à Ebolowa, j’ai été recruté comme enseignant dans un établissement de la place et, l’on me donne 35mille chaque fin de mois. Je n’arrive pas à subvenir aux besoins de ma famille avec ce que je gagne ; cet espoir de rentrer chez moi ne peut que me faire plaisir… ».
C’est le même message qui est adressé à tous ceux qui vivent dans cette situation et qui savent que désormais, les portes leurs sont ouvertes pour qu’ils rentrent à la maison.
Nicole Ricci Minyem
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale affirme que les responsables de l’attaque de Matazem auront à faire face à la justice.
En séjour dans la ville de Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) s’est entretenu avec le haut commandement de l’armée et de la gendarmerie de cette région. Le MINAT est aussi allé sur le terrain précisément à Matazem, une localité de la région de l’Ouest, limitrophe avec le Nord-Ouest. La descente du Ministre Atanga Nji dans ladite localité n’est pas le fruit du hasard. Il se trouve que le 8 janvier 2021, Matazem a connu une attaque des séparatistes. Durant cette attaque, 6 personnes ont été tuées. Parmi les victimes, on compte 4 militaires.
Le Ministre Paul Atanga Nji tout en se réjouissant du fait que certains responsables aient déjà été interpellés, il a rassuré qu’ils le seront tous.
«La bonne nouvelle est qu’il y a quelques assaillants qui ont été interpellés. Il y a certains complices qui ont été interpellés, et au cours des enquêtes, je crois qu’on finira par mettre la main sur eux. Ces gens qui ont tué les forces de défense et de sécurité et des civils innocents, seront traqués dans leur dernier retranchement. Ils ne vont pas nous échapper. Ceux qui ont commis ce drame seront rattrapés par la justice. Pour leur intérêt, il vaut mieux qu’ils aillent se rendre eux-mêmes à la police et à la gendarmerie avant qu’on vienne à leur recherche», a-t-il déclaré.
Lors de sa descente, le Ministre Atanga Nji a toutefois noté des failles dans le dispositif sécuritaire de ce check-point.
«Chaque fois qu’il y a un check-point, il y a un périmètre de sécurité. Donc si le périmètre de sécurité fait son travail, les assaillants peuvent être neutralisés. Voilà pourquoi le Chef de l’Etat insiste sur la vigilance, la vigilance de tous les instants», a déclaré le membre du gouvernement.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale affirme qu’en plus d’avoir mis sur pied les régions, accordé au Nord-Ouest et au Sud-Ouest un statut spécial, le Président de la République est allé au-delà des demandes des enseignants et des avocats, qui sont le point de départ de la crise anglophone.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) actuellement en séjour à Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest, a tenu une réunion sécuritaire ce lundi 18 janvier 2021. Le MINAT a saisi l’occasion pour parler des actions posées par Paul Biya le Président de la République pour résoudre la crise anglophone. De son point de vue, le Chef de l’Etat est même allé au-delà de ce que les avocats et les enseignants réclamaient.
«Le chef de l’Etat est allé au-delà de ce que les enseignants et les avocats demandaient. Je pense qu’avec la création des régions, avec l’élection des conseillers régionaux, le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, Père de la nation, donne la chance à tout le monde dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à travers le statut spécial, à travers la Réhabilitation de la *House of Chiefs *, de participer concrètement au développement de ces régions dès la base», a déclaré le membre du gouvernement.
En demandant à ceux qui se restent encore dans la brousse d’y sortir, le Ministre Atanga Nji a interpellé les parents d’enfants. Il a affirmé que le Chef de l’Etat a déjà vaincu les séparatistes. Ceux qui dérangent actuellement sont des bandits.
«Je lance solennellement un appel à ces petits groupes terroristes qui sont encore en brousse de déposer les armes, et de suivre le chemin honorable des ex-combattants qui sont dans les centres de DDR (Démobilisation, Désarmement et Réintégration)…Les parents doivent être sincères car ces enfants qui sont en brousse, sont les enfants de nos familles, et les familles doivent collaborer sincèrement avec les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité, pour que ces enfants sortent de la brousse. Les récalcitrants qui ne veulent pas sortir doivent être punis et remis à la disposition de la justice. Le double-jeu a trop duré. Nous ne gagnons rien dans ce double jeu…Les terroristes vont attaquer les écoles, kidnappent les enfants, prennent même des rançons, et viennent donner à leurs parents. C’est l’argent du diable…Le Chef de l’Etat a gagné la guerre contre les sécessionnistes, contre les terroristes. Maintenant, nous avons affaire à des bandits de grand chemin qui ne veulent pas suivre le chemin tracé par le Chef de l’Etat», affirmé le patron de l’Administration territoriale.
Liliane N.
Hier dimanche 27 décembre 2020, les Ministres de l’Administration territoriale et des Transports sont allés s’enquérir de la situation sur le terrain.
Les images de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (MINTRANSPORT) et de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) circulant sur la toile depuis hier, ont confirmé de leur présence sur le lieu de l’accident de circulation de Ndiki. Les deux membres du gouvernement devaient avoir plus de détails par rapport à ce qui s’est réellement passé dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 décembre 2020. Ils devaient aussi évaluer la situation sur le terrain. Et par la même occasion, transmettre le message de compassion du Chef de l’Etat aux familles endeuillées.
Le MINTRANSPORT s’est également rendu à l’hôpital central de Yaoundé. Accompagné de son Ministre délégué et du Gouverneur de la région du Centre, il s’est agi pour eux de procéder à l’identification des corps des victimes. Cela a été fait en présence des proches des décédés et des administrations compétentes.
Le communiqué officiel du gouvernement, rendu public hier soir, dresse le bilan officiel de 35 morts et 18 blessés graves. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé, où des opérations d’identification ont débuté. Les blessés sont pris en charge dans les hôpitaux de district de Bafia et de Ndikiniméki.
«Ce malheureux accident est la conséquence d’une collision entre un bus de la compagnie de transport interurbain de personnes «Avenir Voyage» immatriculé DU-149-AA, circulant dans le sens Bafia-Yaoundé et d’un camion DU-149-AA, circulant dans le sens inverse», peut-on lire dans le communiqué du gouvernement.
Une enquête a été ouverte. Et le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena dit attendre les résultats de cette enquête, pour connaître les responsabilités. Le gouvernement appelle à plus de respect des règles du code de la route.
Liliane N.
Des propos tenus ce Dimanche, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote établis sur l’ensemble du Triangle National. Face à la presse réunie dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge, le membre du gouvernement, en plus de la sécurité ayant émaillée le scrutin, a évoqué de nombreux autres sujets.
Le point
« L’élection des Conseillers Régionaux, convoquée par Décret présidentiel le 07 Septembre 2020, s’est déroulée dans toutes les 58 circonscriptions électorales correspondant aux 58 Chefs lieu des Départements du Cameroun.
Dix mille deux cent trente six (10236) Conseillers Municipaux et quatorze mille deux (14002) Chefs traditionnels, membres des deux collèges électoraux étaient appelés à élire les neuf cent (900) premiers Conseillers régionaux de l’histoire politique du Cameroun.
Les premiers devaient choisir sept cent (700) délégués de Département tandis que les seconds devaient élire deux cent (200) représentants du Commandement traditionnel.
A l’occasion de cette élection, le ministre de l’Administration Territoriale a accrédité deux mille quatre cent cinquante sept (2457) observateurs qui se sont librement déployés dans toutes les circonscriptions électorales. Leurs rapports sont attendus.
Conformément aux textes en vigueur, le scrutin a effectivement commencé dans les deux cent soixante douer (272) bureaux de vote à 8heures et a pris fin à 18heures.
Compte tenu du contexte édicté par la pandémie du Covid-19, Elections Cameroon a prévu dans chaque bureau de vote, un dispositif permettant de respecter les mesures barrières conformément au protocole sanitaire élaboré par le Gouvernement…
En sa qualité d’agent du Gouvernement dans le processus électoral, le ministre de l’Administration Territoriale, à travers les autorités administratives, assuré un encadrement sécuritaire optimal à Elecam – Organe indépendant chargé de l’organisation des élections aux candidats, aux électeurs, ainsi qu’à l’ensemble du processus.
De l’ouverture des bureaux de vote à leur fermeture, les Autorités Administratives ont rendu compte, heure par heure, au déroulement des opérations électorales.
Le ministre de l’Administration Territoriale peut dire avec certitude que l’élection des Conseillers Régionaux s’est déroulées dans la sérénité, le calme et la tranquillité.
Aucun incident, susceptible d’apporter atteinte à la crédibilité du scrutin, ou à la sincérité des résultats prévu, n’est à relever…
Conformément aux dispositions légales, les sessions de plein droit se tiendront incessamment pour les élections des organes régionaux. La mise en place desdits organes consacrera le Statut spécial pour les Régions du Nord et du Sud Ouest, l’une des recommandations fortes du Grand Dialogue National ;
Ainsi, la House of Chief sera une grande spécificité dans les Régions suscitées…Une fois de plus, je confirme que l’élection des Conseillers Régionaux de ce jour s’est déroulée dans le calme, la sérénité et la transparence ».
Nicole Ricci Minyem
Le journaliste, qui se présente à l’entame de sa missive comme un « Digne fils du Septentrion », rappelle entre autres, au membre du Gouvernement que : « Les seules motions qui intéressent aujourd’hui les populations touchent à l’eau, à l’électricité, aux routes, aux nominations des Nordistes dans la haute administration, au respect des quotas dans les concours...
« Monsieur le ministre, dans une précédente lettre, je vous ai souhaité un bon séjour dans le Grand-Nord. Je constate qu’il se passe très bien. Les Nordistes sont des camerounais épris de paix. Partout où vous passez, vous êtes accueilli, comme il se doit. Vous êtes ministre de l’Administration territoriale et les populations vous doivent cette marque de respect.
Mais détrompez-vous Monsieur le ministre, le temps où on réunissait quelques personnes pour signer des motions en faveur de ça ou de ceci et qu’on brandissait dans les journaux télévisés où à la Une des journaux pour manipuler les populations est révolu. Vous en faites l’amère expérience.
Les seules motions qui intéressent aujourd’hui les populations touchent à l’eau, à l’électricité, aux routes, aux nominations des Nordistes dans la haute administration, au respect des quotas dans les concours...
Nous avons désormais les yeux qui brillent, comme des moutons dans la nuit. Retenez qu’à chaque fois que vous viendrez nous voir dans ce folklore, nous prendrons toujours vos cadeaux sans aucune gêne. Mes amis moto taximan vont encaisser leur part, Dieu soit loué; les chefs traditionnels vont prendre leurs enveloppes; les jeunes que vous pensez manipuler vont toujours prendre ce que vous leur donnerez.
C’est aussi ça, l’hospitalité. Vous demanderez à certains de signer des motions, ils les signeront, mais méfiez-vous des Nordistes Monsieur le ministre, méfiez-vous ! Ils ne sont plus ce qu’ils étaient hier. Si vous persistez dans de vieilles méthodes, vous serez surpris Monsieur le ministre ! Le Septentrion d’hier n’est plus celui de ce matin et manifestement, vous ne le connaissez pas !
Ressaisissez-vous, la question du Mouvement 10 millions de Nordistes n’est pas celle du maintien de l’ordre, ni une question d’être pour ou contre le Chef de l’Etat comme vous vous évertuez à insinuer.
Il s’agit d’une prise de conscience profonde qui a pénétré toutes les couches de la population. Retenez bien Monsieur le ministre, je parle bien de toutes les couches de la population, Toutes.
Monsieur le ministre, vous n’avez pas à sortir les muscles quand vous êtes chez nous, dans le Septentrion. Il n’y aura pas de désordre chez nous, nous sommes bien malins pour ne pas tomber dans le piège du désordre.
Monsieur le ministre, vous avez interdit le Mouvement 10 millions de Nordistes, et c’est encore vous qui laissez des banderoles sur le Mouvement 10 millions de Nordistes être affichées sur votre parcours.
C’est encore vous qui organisez de nombreuses rencontres sur le Mouvement 10 millions de Nordistes. C’est encore vous qui suscitez dans les médias des reportages sur le rejet du Mouvement 10 millions de Nordistes.
Monsieur le ministre, je dois dire que vous ne connaissez pas les Nordistes, vous méprisez leur dignité et leur honneur par vos agissements. Ils vous regardent et rient. Ils vous regardent et se moquent même de vous. Ils vous regardent et comprennent pourquoi leur problème persiste.
Monsieur le ministre, votre désarroi est perceptible et tous les Nordistes rient. Pour les travaux du pont Palar à Maroua qui ont attendu des mois pour être lancés, deux ministres sont venus à Maroua. Un pont attendu depuis des lustres, un simple pont. Un petit pont !
Qu’en sera-t-il pour la voirie urbaine de Maroua délaissée dans la poussière depuis 10 ans ? Pour la digue route promise par le Chef de l’Etat et qui n’est toujours pas sortie de terre ? Pour la barrage de Bini Warak ou le barrage de Lagdo encore dans les tiroirs de la République ? …
Le Mouvement 10 millions de Nordistes est dans les cœurs et dans les consciences. Vous ne m’en voudrez pas de prononcer ce nom, puisque vous-même, depuis votre arrivée dans le Grand-Nord, ne cessez de le faire matin, midi et soir.
Bon séjour parmi nous Monsieur le ministre ».
N.R.M.
Selon Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, les populations du Grand-Nord, ont indiqué que leurs doléances vont se régler dans un cadre institutionnel.
Profitant de sa descente dans la ville de Maroua du fait des inondations qui mettent en mal le bien-être des populations, Paul Atanga Nji a eu une réunion avec des chefs traditionnels, des responsables politiques, des leaders de jeunes et des représentants des syndicats de moto taxis des trois régions du septentrion, à savoir : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua. Cette réunion s’est déroulée hier dimanche 29 novembre 2020 dans les services du Gouverneur de l’Extrême-Nord. Au terme de la concertation, le Ministre de l’Administration territoriale s’est dit porteur d’un message du Grand Nord. Un message en rapport avec l’interdiction du Mouvement 10 Millions de Nordistes coordonné par le journaliste Guibaï Gatama, qui disait parler au nom du septentrion.
«Les populations du Grand-Nord ont dit que leurs doléances vont se régler dans un cadre institutionnel et je suis fier d’être le porteur d’un message aussi important. Les jeunes du Grand-Nord se sont aussi exprimer pour dire qu’ils n’ont jamais mandaté quelqu’un pour porter des revendications en leur nom. Ils ont dit que ces gens sont des imposteurs», a déclaré le patron de l’Administration territoriale.
A titre de rappel, le 18 novembre 2020, le Ministre Atanga Nji a interdit le Mouvement 10 Millions de Nordistes. Les publications, les activités et manifestations initiées ou soutenues par ce mouvement sont proscrites dans toute l’étendue du territoire. Dans le communiqué de presse qu’il a sorti à cet effet, il a indiqué que «plusieurs ressortissants des régions concernées ont saisi le Ministre de l’Administration territoriale pour dénoncer ces manœuvres obscures auxquelles ils ne sont ni de près ni de loin associés et dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas».
Le Mouvement 10 Millions de Nordistes a dénoncé le non-respect du quota attribué par les textes au septentrion pour ce qui est de l’admission à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature. Ledit mouvement est allé jusqu’à saisir la justice pour ce problème. Seulement avec l’interdiction la procédure ne pourra pas prospérer.
Liliane N.
Le Ministre Paul Atanga Nji indique aux partis politiques qui vont compétir lors des prochaines élections régionales, que la première tranche du financement public alloué pour la campagne électorale, leur sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées.
Les choses se précisent de plus en plus pour les élections régionales du 6 décembre 2020. Alors que la campagne électorale a débuté depuis le samedi 21 novembre 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration (Minat) vient de sortir un communiqué relatif au financement alloué aux partis politiques en lice pour ces élections, au terme desquelles le Cameroun aura pour la toute première fois de sa vie, des conseillers régionaux.
Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, le Minat indique que «la première tranche dudit financement leur (partis politiques NDLR) sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées. Quant à la seconde tranche, elle sera répartie après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus».
De ce fait, le Ministre Paul Atanga Nji demande aux responsables des partis politiques concernés ou leurs représentants dûment mandatés, munis des pièces officielles, de se présenter dès ce mardi 24 novembre 2020 à la Direction des Affaires politiques, pour décharger leurs montants respectifs de la première tranche du financement.
Il faut noter que le financement public est prescrit par l’article 285 de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012. Cependant, les textes sont restés muets sur le cas des chefs traditionnels aussi concernés par les élections régionales. Cet aspect ne réjouit pas ces derniers qui pour certains sont aujourd’hui obligés de puiser dans leurs propres économies ou de faire appel à leurs élites de villages.
«Nous comprenons très mal que nous soyons exclus des financements publics de la campagne électorale. Nous sommes quelque peu dans l’embarras par rapport aux dispositions légales qui sont muettes en ce qui concerne le financement de la campagne électorale des chefs traditionnels », a confié au journal Stopblablacam, Firmin Jean Benoît Etundi Atanga, candidat et chef de 2è degré du groupement Yanda de Yaoundé.
Liliane N.
Le sujet était au cœur d’une réunion que le Ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) a tenu ce mercredi, 18 novembre 2020 avec les experts chargés du projet. Selon Paul Atanga Nji, le Cameroun souhaite démarquer et sécuriser ses frontières avec le Congo, le Gabon, la Centrafrique, le Tchad, « avec une possibilité d’extension à la frontière avec la Guinée-équatoriale ».
L’ambition du Cameroun de démarquer et sécuriser ses frontières avec les autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, rentre dans le cadre du Programme d’appui aux réformes et au renforcement des capacités institutionnelles de cette institution sous régionale et bénéficie de l’appui financier et technique de l’Union européenne (UE) et de l’Allemagne.
Concrètement, le projet va consister en des opérations de démarcation, de réaffirmation ou de réhabilitation des frontières, la densification des bornes frontières, la coopération transfrontalière, le renforcement des capacités en matière de gestion des frontières. Il faut d’ailleurs indiquer dans ce régistre que le 21 février 2020 à Douala, le Cameroun et le Congo ont signé un mémorandum d’entente relatif au projet de démarcation de leur frontière commune. C’était dans le cadre la 3ème réunion de la commission mix chargée du suivi de ce projet.
A titre de référence historique, les frontières du Cameroun avec ses pays limitrophes de la Cemac ont été délimitées et démarquées pendant la période coloniale il y a plus d’un siècle (plus de 100 ans).
Innocent D H
Célestin Djamen du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que tout Etat a le devoir de mettre hors d’état de nuire toute association qui menace la stabilité et l’unité nationale.
Pour Célestin Djamen le cadre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), la décision d’interdire sur toute l’étendue du territoire, les activités, les manifestations et les publications du Mouvement 10 Millions de Nordistes de Guibaï Gatama est bonne. Il en va de la stabilité de l’Etat et l’unité nationale.
« On ne plaisante pas avec L’Unité et la stabilité d’une Nation. Tout État, digne de ce nom a par conséquent le devoir de mettre hors d’état de nuire toute association (déclarée ou non) qui porte atteinte à cette stabilité et au renforcement de cette unité nationale », a-t-il écrit sur son compte Facebook, hier 19 novembre 2020.
Pour Célestin Djamen, le Mouvement 10 Millions de Nordistes visait une quête de l’argent au détriment du bien être de cette région. « Il est inadmissible que certains mercantilistes, dans la recherche effrénée du bon « gombo » ou du bon réseau ternissent l’image de tout une région et tente de raviver le communautarisme qui pour moi est un cancer », a ajouté le cadre du Mrc, qui trouve par la même occasion que le ministre Paul Atanga Nji, est lent dans la gestion de certains dossiers.
A titre de rappel, le Ministre de l’Administration territoriale a interdit le Mouvement 10 Millions de Nordistes dont le coordonnateur est le journaliste Guibaï Gatama, par ailleurs Directeur de publication de L’œil du Sahel. Dans l’arrêté qu’il a signé, le Ministre demande aux gouverneurs, aux Préfets et aux Sous-préfets de veiller à l‘application de cette décision.
Liliane N.