Le Ministre de l’Administration territoriale vient de signer un communiqué relatif à cette mesure.
Le dimanche 9 février 2020, les camerounais iront aux urnes, dans le cadre des élections législatives et municipales. Comme cela est prévu par la loi, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) informe la communauté que les frontières seront fermées à quarante-huit heures, du jour du double scrutin. Le Minat sur la base de la constitution et des lois mentionnées dans le communiqué rendu public, précise que lesdites frontières ne seront rouvertes qu’au lendemain du jour du vote. C’est-à-dire le 10 février 2020.
Il est également dit dans le communiqué, que les personnes et les biens ne pourront plus circuler comme en jours ordinaires, à partir de minuit du 8 février 2020. La mesure va jusqu’à 18 heures du 9 février 2020. Les voies de circulation interdites sont aérienne, ferroviaire et routière. Toutefois, il est précisé que la mesure ne s’applique pas aux voitures des Forces de défense et de sécurité. Elle ne s’applique non plus aux personnes et aux biens circulant dans un périmètre urbain ou dans une même localité située en zone rurale. Le Minat indique que les gouverneurs des régions doivent veiller à l’application des mesures prises.
Découvrez ci-dessous le communiqué du Minat.
Le montant a été dévoilé par le leader de cette formation politique, dans un tweet publié ce Mardi
« Juste à titre d'information, le PCRN a reçu au titre de l'appui financier public à la campagne électorale, la somme de 49 300 000 FCFA ».
Cabral Libii souhaite ainsi, selon ses proches « rester dans la même dynamique que celle qu’il a initié lors des présidentielles de 2018, parce qu’il est conscient que les questions d’argent dans ce pays sont très délicates et, le pas est souvent très vite franchi, lorsqu’il s’agit de le dénigrer et de lui coller des étiquettes qui n’ont rien à voir avec sa personnalité et la politique qu’il veut implémenter dans ce pays… ».
Dans la même logique, le Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a ajouté : « Cette somme ne représente que la moitié des cautions payées par le PCRN pour déposer les listes… ».
Jean Emmanuel Kengne, électeur se dit très admiratif : « Vous savez, j’ai 50 ans aujourd’hui et je n’ai pas honte de le dire mais après la déception de 1992, c’est en 2018 que j’ai à nouveau ressenti un intérêt certain pour la chose politique dans ce pays. Cabral Libii m’a convaincu et après avoir donné toutes les informations relatives à cet élan de cœur de ses concitoyens, il prouve une fois encore qu’il est un grand homme politique, un leader né, un homme qui malgré son jeune âge mérite que nous lui fassions confiance. Je suis très admiratif et, je suis certain, convaincu qu’il fera du bien à notre pays… ».
« Cabral Libii n’est pas un extra terrestre. Il est un Camerounais qui vit et connait nos réalités. Il se limite à répondre à nos aspirations, à ce que chacun de nous voulait voir comme homme politique dans ce pays qui regorge de richesses, des richesses dont se sont accaparés quelques individus. Si chaque homme politique, qui aspire à un poste électif avait agi comme lui, le Cameroun ne serait jamais tombé dans cette décrépitude totale. C’est donc normal à mon sens qu’il nous dise combien il a reçu et à la fin, nous savons qu’il va nous dire comment cet argent a été utilisé … », soutient Pierre Batcham – Electeur.
A titre de rappel, c’est le 28 Janvier dernier que Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale avait annoncé le déblocage du financement public pour la campagne électorale, en vue des élections législatives et municipales qui auront lieu le 9 février 2020 au Cameroun. 1,7 milliard de FCFA, est le montant qui a été reparti aux partis politiques en lice pour ce scrutin. La moitié de cette somme, 850 millions de FCFA, a été débloquée pour la campagne, repartie au prorata des listes validées.
Nicole Ricci Minyem
L’annonce a été faite hier mardi, à travers un communiqué rendu public par le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.
A partir de ce Mercredi, tous les partis politiques en lice pour le double scrutin du 09 Février prochain sont invités à prendre la première partie de ce qui leur revient comme fonds de campagne. Dans le document, il est précisé que : « Conformément aux dispositions de l’article 285 de la loi du 19 avril 2012 portant code électoral, modifiée et complétée par la loi du 21 décembre 2012, une dotation a été allouée au titre du financement public de la campagne électorale… ».
Par ailleurs, le ministre de l’Administration Territoriale ajoute que « La première tranche dudit financement leur sera servie au prorata des listes présentées et définitivement acceptées… Quant à la seconde tranche, elle sera répartie après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus ».
Des précautions sont néanmoins prises, afin que cet argent ne tombe pas entre les mains du tout venant
« Le ministre de l’Administration territoriale invite les responsables des partis politiques concernés ou leurs représentants dûment mandatés, munis des pièces officielles, à bien vouloir se présenter à la Direction des Affaires Politiques, porte 317 … pour décharger leurs montants respectifs de la première tranche du financement ».
Et pourtant
Les différents partis politiques n’ont pas attendus ce financement pour se lancer dans la course. Depuis cinq jours aujourd’hui, le Cameroun vibre au rythme des meetings et autres programmes d’approche mis en œuvre par les différents candidats pour convaincre le plus grand nombre d’électeurs.
Certes, tous ne disposent pas des mêmes fonds comme le parti proche du pouvoir qui a dans ses rangs, des ministres, directeurs généraux et autres autorités… Les contributions de ces derniers, selon la conception des autres candidats, « proviennent parfois des fonds insoupçonnés et c’est ce qui leur donne un gros avantage sur les autres, malgré le fait que leur passif ne plaide pas en leur faveur… ».
Vincent Ayene, militant d’un parti politique de l’opposition croit pour sa part savoir que : « Vous savez, on aura beau dire ce qu’on veut, su les gens ne veulent pas sortir de leur souffrance, s’ils se complaisent dans la décrépitude dans laquelle le RDPC a plongé ce pays depuis des décennies, on ne peut rien y faire…Il y a fort heureusement une nouvelle classe politique qui est née, celle qui n’est qu’au début d’une carrière prometteuse. Cette nouvelle classe politique qui sait que dans l’avenir, le peuple ne pourra lui accorder sa confiance qu’à travers les actions et les concrétisations des cinq prochaines années. Nous, nous avançons et le financement du Minat est certes important mais, au sein de notre formation politique, nous n’avons pas attendu… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre de la première Conférence semestrielle des patrons des régions, au titre de l’année en cours et, lors de la cérémonie protocolaire d’ouverture, Paul Atanga Nji a relevé que ces assises permettent de faire le point « des mesures prises ou envisagées en vue de permettre un encadrement sécuritaire optimal du double scrutin législatif et municipal du 09 février prochain ».
Ce d’autant plus que ces municipales et législatives vont se dérouler dans un contexte sécuritaire particulier dans certaines Régions de notre pays. Or, il est important de relever le challenge, laisse entendre le Minat : « Les élections doivent avoir lieu sur l’ensemble du Territoire National, à savoir dans les 10 Régions, les 58 Départements et les 360 Arrondissements… ».
Il est important que toux ceux qui veulent exercer leurs droits et devoirs citoyens le fassent en toute sérénité et, dans des cadres sécurisés. Le Président de la République a à cet effet, pris un engagement ferme et qui interpelle toutes les parties prenantes à l’organisation de ces élections : « Des dispositions sécuritaires ont été prises pour que, sur toute l’étendue du territoire, tous nos concitoyens puissent exercer leur droit de vote. Si cela s’avère nécessaire, elles seront davantage renforcées…».
Le rôle des gouverneurs des régions par rapport à cette exigence présidentielle
Faudrait-il le rappeler ? Les élections permettent à chacun de participer à la construction de son pays et à l’édification d’un destin commun. Elles consolident le processus démocratique et l’Etat de droit. Boycotter une élection, c’est lutter contre le développement, prêcher le boycott des élections, c’est afficher un comportement anti-constitutionnel et anti-républicain.
Les Gouverneurs de région ont donc l’impérieuse obligation de tout mettre en œuvre, pour que les élections législatives et municipales du 09 février 2020 se déroulent partout dans le calme, la transparence et la sérénité.
Et, au-delà du scrutin, chaque patron de région doit collaborer avec les Préfets et des Sous-préfets, afin d’ « exploiter le communiqué issu du Conseil de Cabinet, afin que les populations soient davantage édifiées sur l’action gouvernementale. C’est aussi la meilleure façon de combattre la désinformation répandue au quotidien dans les réseaux sociaux par certains médias privés à la solde des détracteurs du Régime… », a souhaité le ministre de l’Administration Territoriale, avant de déclarer ouvert, les travaux de la Première réunion semestrielle des Gouverneurs.
Dans la salle, outre la présence des Gouverneurs des régions, on a noté celle des personnalités, chargées d’assurer la sécurité, notamment le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé de la Gendarmerie Nationale et le Délégué Général à la Sûreté Nationale.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de l’Administration territoriale semble à chaque fois ramer à contre courant des initiatives et de la volonté du peuple camerounais. Alors que les citoyens cherchent tous les moyens d’apaisement possible pour un retour à la paix dans ces deux régions en crise, tout porte à croire que Mr le ministre se complaît dans une attitude manifestement provocatrice et incitatrice à la révolte. Des propos de nature à mettre de l’huile sur le feu.
La dernière sortie publique du ministre Paul Atanga Nji est révoltante. Récital d’intimidation et de menace à peine voilée à de mauvaises cibles. Comment comprendre que le ministre dans son adresse en ouverture de la première rencontre de sécurité avec les gouverneurs pour cette année choisisse de répondre et menacer les partisans du MRC plutôt que les ambazoniens qui brûlent et kidnappent sur le terrain chaque jour ? A en croire que le ministre craint plus le boycott annoncé par le MRC que les actions de blocages orchestrées par les milices ambazoniennes. Qui est plus dangereux à la fin ?
Au même moment, Mr le ministre nous donne des chiffres de ceux qui sont pour le boycott de ces élections à venir. Il déclare que « les rapports reçus à ce jour des Gouverneurs de Région démontrent clairement que ceux qui prônent le boycott des élections ne représentent même pas 0.0075% de l’électorat national. Il est donc évident que l’immense majorité des Camerounais répondra à l’appel lancé par S.E. Paul BIYA lors de son message du 31 décembre 2019 et prendra massivement part aux élections du 09 février 2020. » Si ces chiffres sont avérés, comment comprendre qu’une proportion aussi minime préoccupe autant le ministre de l’administration territoriale.
Un discours belliqueux à souhait : « Chacun dans sa vie doit choisir entre deux choses : le choix de construire ou le choix de détruire ; le choix de servir Dieu ou le choix de servir Satan. Ceux qui font le choix de la destruction, de la haine, de la désinformation et pour qui, le complot contre les institutions républicaines est le sport favori, ont fait le choix de servir Satan, et finiront tôt ou tard dans le pays de si je savais. » Que peut-on attendre de cet administrateur ? sinon que les tensions soient plus vives dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Que recherche vraiment Mr le ministre ? La paix ou l’embrasement ?
Lire aussi : Paul Atanga NJI menace à nouveau le MRC
Stéphane NZESSEU
Le ministre de l’Administration territoriale s’en est pris de nouveau au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et à ses militants. Dans un style qui lui est propre, il a réitéré quelques menaces déjà entendues à l’endroit de Maurice Kamto et de son parti.
En ouvrant la première conférence semestrielle des gouverneurs de région ce matin à Yaoundé, le ministre de l'administration territoriale a remonté les bretelles aux partis qui sont selon lui agissent "contre le développement " en refusant d'aller aux élections. Allusion à peine voilée au parti de Maurice KAMTO qui boycotte le double scrutin législatif et municipal du 09 février prochain ajoutant que le boycott des élections est "anti constitutionnel" au Cameroun.
Paul Atanga NJI est clair. Parlant en des mots à peine voilés, il va sans ambages prévenir le MRC de ce qui l'attend. Il affirme : « Malgré les écarts de comportement de certains acteurs politiques qui prônent le boycott du double scrutin du 09 février 2020, l’Etat respecte leur choix, car ils sont libres de participer ou de ne pas participer à une élection. Par contre, ce qui est inacceptable et intolérable, c’est de dire par exemple que « je n’irai pas aux élections et je ferai tout pour empêcher les autres Camerounais d’exercer leur droit de vote le jour de scrutin. Face à de tels comportements rétrogrades et obscurantistes, les muscles de l’Etat se mettront en branle et toute velléité de désordre venant de quiconque, indépendamment de son statut social, sera traitée avec fermeté et conformément aux lois de la République. »
Une condescendance à nul autre pareil…
Le ministre de l’Administration Territoriale a poussé plus loin le bouchon en disant publiquement que ceux qui sont pour le boycott des élections travaillent pour « le satan ». Et pour se justifier, Mr le ministre est allé convoquer la Parole de Dieu. Notamment le livre de Romain 13 Versets 1-5, qui parle de la soumission à l’autorité et de la crainte du magistrat. Dans le même état d’esprit, Paul Atanga NJI dévoile sa condescendance et son extrême orgueil.
Le ministre vit certainement dans un nuage doré. Il fait savoir que « ce que les rapports reçus à ce jour des Gouverneurs de Région démontrent clairement que ceux qui prônent le boycott des élections ne représentent même pas 0.0075% de l’électorat national. Il est donc évident que l’immense majorité des Camerounais répondra à l’appel lancé par S.E. Paul BIYA lors de son message du 31 décembre 2019 et prendra massivement part aux élections du 09 février 2020. »
Manifestement, Paul Atanga NJI n’a pas tiré les leçons de cette crise. Au contraire, son discours belliqueux tend toujours à raviver les rancœurs et la violence.
Stéphane NZESSEU
Sa Majesté Biloa Effa a répondu au ministre de l’administration territoriale. Le Chef traditionnel renvoie le patron des chefs de terre à ses cours de droit administratif.
Voici ce qu’a dit précisément le chef traditionnel récemment destitué par le ministre Paul Atanga Nji de l’administration territoriale : « Ce torchon relève de la farce. Je suis le chef coutumier des Mvog -beti du clan Mvog Tsoung Mballa, le 5è de la dynastie. Ce n'est pas un acte administratif qui fait de moi ce que je suis. C'est par dévolution héréditaire que je suis Chef Coutumier. Le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji gagnerait à réviser ses cours de droit administratif. C'est pénible pour un personnage comme celui-là. Il n'échappe à personne, le rôle que joue ce personnage dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le Chef traditionnel démis de ses fonctions de chef du 3è degré du quartier Messa Nko'aba n’a aucune considération pour la décision du ministre qu’il qualifie de « torchon ». C’est pour amuser la galerie et faire l’intéressant pourrait-on dire. Une farce. Dans la suite de ses propos, le chef traditionnel fait une opposition entre le pouvoir temporel et le pouvoir atemporel qui est celui dont est revêtu les chefs traditionnels, les représentants des ancêtres auprès de la communauté dont ils ont la responsabilité. Il est évident et personne ne saurait le contester, un chef est le dépositaire du pouvoir spirituel et des tradition d’une communauté. Il tire sa légitimité de sa naissance et non des conditions administratives qui pourraient lui conférer cette fonction. Il ne tire son pouvoir encore moins d’une élection au cours de laquelle il serait désigné pour un mandat qui prendra fin à un moment précis. Un chef ne cesse ses fonctions que par sa mort. D'ailleurs, il est admis dans de nombreuses sociétés qu’aucune personne ne peut « s’asseoir sur la chaise » du monarque pendant qu’il est encore vivant.
Des réalités et bien plus que le ministre Paul Atanga NJI a omis au moment où il prenait sa décision. C’est pourquoi, le Chef coutumier des Mvog–Beti du clan Mvog Tsoung Mballa a renvoyé monsieur le ministre à ses classes, en lui faisant remarquer que ce n’est pas un acte administratif qui fait de lui le chef qu’il est. Et pour sortir, le chef de 3e degré semble accuser Atanga NJI d’être responsable d’un certain nombre de forfait dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais quoi ? peut-être le saura-t-on très prochainement.
Stéphane NZESSEU
Le ministre de l’Administration territoriale semble avoir fait des partis d’opposition et singulièrement du MRC, son principal cheval de bataille. Ses prises de positions et de décisions tendent à laisser croire au sein de l’opinion publique qu’il en veut personnellement à certains acteurs politiques.
Depuis sa nomination comme ministre de l’administration territoriale, le ministre Paul Atanga NJI semble avoir décidé de faire de la déstabilisation de certains partis politiques son principal cheval de bataille. Et le principal parti auquel a décidé e s’en prendre monsieur le ministre est le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Entre coup de gueules à l’endroit des militants et dirigeants de ce parti, et des prises de décisions contestables mettant à mal certains membre du MRC, ou visant les intérêts de ce parti qui comme tous les autres participent à l’épanouissement politique des citoyens camerounais.
Les derniers actes et dernières prises de paroles en date le prouve à suffire. D’abord, l’acte de destitution d’un Chef traditionnel, du fait de son appartenance à un parti politique et suite à ses activités politiques dans la vie du parti en question. Paul Atanga NJI a fait preuve d’une violence inouïe en prononçant à l’endroit de Sa Majesté Effa une sanction lourde sans au préalable être passé par les étapes intermédiaires de sanction que sont les avertissements, les blâmes, suspensions avant la destitution. De plus, à titre de comparaison, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les régions en crise, il y a de nombreux chefs traditionnels qui seraient alliés aux sécessionnistes. Mais Paul Atanga NJI estime que ces ralliements avec des forces qui combattent l’armée régulière sont mineures. Et qu’aucune de ces autorités traditionnelles ne méritent ne serait-ce qu’un avertissement.
Le 02 décembre 2019, au cours d’une conférence de presse, le ministre déclare : « Nous faisons face à toutes sortes d’impostures. Un parti annonce qu’il ne prendra pas part aux élections législatives et municipales dans les conditions de sécurité actuelle. Or, je me rends compte que les militants de cette formation politique ne peuvent même pas faire le plein d’une cabine téléphonique. » des propos manifestement moquant à l’endroit d’un parti politique qui est arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle avec plus de 14% des suffrages exprimés. Une volonté manifeste de dénigré de la part d’un ministre de la république qui devrait être l’exemple de la neutralité et le garant de l’équilibre dans le jeu démocratique. A côté de ces propos, le ministre a très régulièrement proféré des menaces à l’endroit des militants du MRC. Des propos qui ont le plus souvent participé à radicaliser certains camerounais. A la fin on se demande bien quelles sont ses intentions réelles ? Promouvoir la démocratie ou la saborder ?
Stéphane NZESSEU
La décision a été prise ce Vendredi par le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.
Les motifs relevés dans le document sont entre autres : Instigation et Incitation à l’insurrection - Insubordination caractérisée à l’endroit des autorités administratives - Participation active à une manifestation publique interdite.
Jusqu’à la décision ministérielle, l’homme qui milite au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun occupait les fonctions de de chef de 3ème degré dans l’arrondissement de Yaoundé 2ème.
La position du gouvernement est claire : Après la prorogation à deux reprises du mandat des députés et des conseillers municipaux, conformément à l’article 15 de la Constitution et à d’autres textes encadrés par la loi, notamment l’article 170 du code électoral, les élections vont se dérouler à la date prévue
C’est la quintessence de la communication faite ce lundi, par le ministre de la Communication et Porte parole du gouvernement, qui avait à ses côtés, le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.
Ils ont été relevés par René Emmanuel Sadi : « La convocation du Corps électoral dans la perspective de la tenue des prochaines élections législatives et municipales. Elle est intervenue fort opportunément, dans une totale prise en compte des interpellations des Camerounais, en application de l’ordre légal et des prérogatives de droit dévolues par le Président de la République, et qui ouvre des perspectives nouvelles dans le jeu démocratique, avec l’élection imminente d’une Assemblée nationale rénovée et de nouveaux Conseils Municipaux… ».
« Il est en effet incontestable que les prorogations successives ont tenu compte du contexte socio-politique, et partant, du sentiment de la classe politique nationale, au sujet notamment, de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le Président de la République, a dûment pris en compte l’évolution actuelle de la situation dans les régions concernées, et qu’il saura prescrire toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement des élections dans ces régions… ».
Après avoir invité les différentes formations politiques à faire preuve de « civisme et d’une conscience nationale, citoyenne et républicaine, et à consacrer leurs efforts à la mobilisation de leurs militants pour prendre part dignement aux scrutins qui les attendent, et qui seuls confèrent la légalité et la légitimité nécessaires à la conduite des affaires de l’Etat… », le ministre de la Communication a estimé que « Tous les candidats ont été soumis aux mêmes contraintes, ont fait face aux mêmes difficultés, et ont dû tous se conformer aux exigences de la loi… ».
« Le Gouvernement entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage et à de la surenchère, tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieures ou ces velléités d’interférences contraires à nos lois et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective… Aux leaders des partis politiques, il n’est pas superflu de rappeler qu’un processus électoral codifié et normé par le législateur, ne saurait être biaisé au gré des intérêts particuliers…Le Gouvernement invite donc tous et chacun, à s’abstenir de tout acte pernicieux susceptible de compromettre cette grande opération d’intérêt national… ».
Une sortie qui n’a pas été du goût de certains leaders de l’opposition qui estiment que le jeu politique est biaisé par le parti proche du pouvoir. Cependant, « aux citoyens électeurs et électrices, le Gouvernement recommande de se préparer à accomplir, en leur âme et conscience, leurs devoirs envers la patrie, en allant massivement, le 09 Février 2020, exprimer leur choix démocratique, dans la discipline, le calme et la paix… ».
Nicole Ricci Minyem