Le ministre de l’Administration territoriale rappelle que autorités administrative ont l’obligation d’encadrer les meetings politiques, pour éviter tout débordement.
En marge de la deuxième conférence semestrielle des Gouverneurs des régions, Paul Atanga Nji a tenu à clarifier le rôle des autorités administratives concernant les manifestations publiques. “Les autorités administratives ne sont pas là pour empêcher les manifestations. Mais elles ont l’obligation d’encadrer ces meetings politiques, pour éviter tout débordement”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à nos confrères de Cameroon Tribune.
Le ministre a tenu à rassurer les partis politiques sur la crédibilité des élections au Cameroun: “Nous avons également attiré l’attention des partis politiques, surtout au regard de ce qui s’est passé au lendemain du scrutin présidentiel d’octobre 2018. Nous rappelons d’Elecam est chargée de l’organisation matérielle, c’est un organe indépendant et nous assurons l’encadrement. Il n’y a donc pas de questions à se poser sur la crédibilité du système électoral au Cameroun. C’est un processus crédible, au regard de tout ce qui s’est passé. Nous devons faire confiance à Elecam”.
Aux politiciens véreux, qui en pareille circonstance brillent dans la provocation, la surenchère, qui veulent défier l’autorité de l’Etat, “qu’ils sachent qu’ils vont croiser le fer en face. Il faut que ce soit clair. Nous sommes là pour protéger les personnes et leurs biens. Nous devons veiller à la préservation des acquis de paix, de stabilité, d’unité nationale et de vivre ensemble”, a dit Paul Atanga Nji.
Pour lui, “si les partis politiques mènent leurs activités avec responsabilité, il n’y aura pas de problème avec les autorités administratives. Ils doivent avoir un comportement responsable. Les leaders doivent encadrer leurs militants, afin que nous ayons des élections harmonieuses. Car, en cas de dérapages, les autorités administratives prendront des mesures draconiennes pour neutraliser les fauteurs de troubles”.
Dans ce cadre des consultations électorales, le ministre de l’Administration territoriale a également attiré l’attention des hommes politiques sur le respect des lois de la République, durant cette période. “Vous savez que pendant la campagne électorale, les partis politiques doivent tenir des meetings, ou des manifestations publiques. Mais nous leur disons que toutes ces activités sont encadrées par des lois qui doivent être respectées par tous. Si par exemple, un parti politique veut aller tenir un meeting à la gare routière ou dans un marché, l’autorité administrative peut à juste titre s’interroger sur les possibles débordements dans ces lieux publics. Si le parti politique ne peut pas présenter des garanties dans ce sens, l’autorité administrative est en droit de vous demander de délocaliser votre manifestation, pour un endroit plus sécurisé. C’est ça le sens de la responsabilité”.
Lundi 25 novembre 2019 au cours de la conférence annuelle des gouverneurs, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a mis en garde ceux qu’il qualifie d’« hommes politiques spécialistes des excès verbaux », en cette période préélectorale.
Le patron de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji n’a pas dérogé à sa tradition, celle de faire prévaloir la fermeté de son ton. Il a passé un message s’inscrivant dans la dynamique des prochaines élections législatives et municipales. Ce message qui sonne comme un appel adressé aux hommes politiques. Le membre du Gouvernement fait savoir à ceux-ci, que l’Administration sera prête à répondre au moindre dérapage verbal. Selon ses déclarations à propos, « les hommes politiques spécialistes des excès verbaux, de la manipulation, de la provocation et de la défiance de l’autorité de l’Etat doivent savoir qu’ils croiseront le fer en face, au moindre dérapage ».
S’agissant des manifestations publiques
Bien avant même cette conférence annuelle des gouverneurs, Atanga Nji présidant la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala, le 15 novembre 2019, avait déjà attiré l’attention des leaders des partis politiques sur le sujet. Le Ministre, avait rappelé fort opportunément son souhait de voir ces hommes politiques respecter les lois qui encadrent les manifestations publiques au Cameroun.
« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois (…). Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées (…). Nous sollicitons des responsables des partis politiques, un comportement responsable pendant la campagne (…). Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a martelé Paul Atanga Nji.
A propos d’Elecam
Paul Atanga Nji reste fidèle à ce qu’il avait dit au cours de la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala. En rappel, il avait demandé un accompagnement d’Elections cameroon (Elecam) au cours des élections législatives et municipales de 2020. Il a d’ailleurs tenu de préciser, « s’agissant du double scrutin de 2020, vous veillerez messieurs les gouverneurs à ce que Elections Cameroon, Elecam, organe indépendant chargé de l’organisation matérielle et logistique des élections, tout l’accompagnement et surtout de l’encadrement sécuritaire ».
Innocent D H
C’est ainsi que se présente l’ossature des travaux qui se sont ouverts ce Lundi, dans la salle des délibérations de la communauté urbaine de Yaoundé, travaux ouverts par le ministre de l’Administration Territoriale.
Avant l’exposé des patrons des régions et les débats généraux, la cérémonie solennelle d’ouverture a été marquée par quelques temps forts, à l’instar de :
La Communication du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire avec comme thème : Projets Filets Sociaux : Présentation et Contribution attendue de l’autorité administrative
La Communication du Délégué Général à la Sûreté Nationale et du Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie « L’encadrement Sécuritaire des Fêtes de fin d’année 2019 ainsi que des élections législatives et municipales du 09 Février 2020 ».
Par rapport à ce deuxième aspect, les deux patrons chargés de la sécurité ont attesté que toute l’armada sera mise en place, afin que ces différents évènements se déroulent dans un cadre paisible.
« Une assurance dont ont besoin les populations, dans leur grande majorité, et non pas simplement celles résidant dans les grandes métropoles », a affirmé le ministre Paul Atanga Nji, répondant aux questions des journalistes.
Au cours d’un débat télévisé Dimanche dernier, les panélistes se sont, comme d’habitude montré très alarmants, en évoquant la sécurité dans les régions en crise. Certains ont, entre autres affirmé que « A l’intérieur de Bamenda, l’armée est juste représentative et ne sort qu’à l’arrivée d’une autorité administrative. A ce moment, on assiste à une représentation de force. Mais par contre, les habitants dans certains villages sont abandonnés à eux-mêmes, lorsqu’ils ne s’éloignent pas totalement de ces sites qui les ont vus naître…Certains postes de contrôles sont entre les mains des combattants séparatistes qui rançonnent, enlèvent et assassinent les gens au quotidien… ».
Un tableau très sombre, certes mais, qui ne reflète plus la totale réalité
Et, le ministre de l’Administration Territoriale n’a eu de cesse de le marteler, en relevant que « l’armée est sur le terrain et, dans une attitude professionnelle et républicaine, assure la sécurité des populations qui, de plus en plus, démontre leur volonté de reprendre une vie normale. Ceux qui peignent ce sombre tableau refusent de voir la réalité en face. Vous assistez chaque jour, à la reconstruction des infrastructures, au désarmement des séparatistes, à l’accompagnement social et sanitaire des populations…Au lendemain du Grand Dialogue National, ils sont de plus en plus nombreux, ces jeunes qui déposent les armes et manifestent leur envie d’intégrer les programmes élaborés par le gouvernement, pour leur réinsertion dans la société… ».
Nicole Ricci Minyem
Le Ministre de l’Administration territoriale souhaite que les leaders des partis politiques affichent un comportement responsable pendant la campagne électorale qui s’annonce.
Si sur le terrain, les partis politiques se mobilisent déjà pour les élections législatives et municipales, le Ministère de l’Administration territoriale fait aussi pareil. Paul Atanga Nji a présidé le 15 novembre 2019, une réunion sécuritaire dans les services du gouverneur de la région du Littoral. Durant ladite réunion qui a été motivée par les élections législatives et municipales de 2020, le Ministre Atanga Nji a recommandé que les partis politiques se conforment à la loi, pour ce qui est de la tenue des manifestations publiques.
« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois…Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées », a-t-il déclaré. Le corps électoral ayant déjà été convoqué pour ces élections, très bientôt, le Cameroun va aller au rythme de la campagne électorale. Aussi Paul Atanga Nji qui souhaite le calme durant ladite période a décidé de lancer un appel aux leaders des partis politiques. « Nous sollicitons des responsables des partis politiques un comportement responsable pendant la campagne », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs fustigé une certaine attitude qui promeut le désordre et le trouble à l’ordre public. « Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a-t-il déclaré.
Faisant la réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral et de nombreuses autres autorités administratives de la région, Paul Atanga Nji a demandé à ces derniers à leur tour, de travailler avec Elections cameroon (Elecam). « Les autorités administratives doivent accompagner Elecam. Dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement, qui doit aider à la préparation matérielle du scrutin », a-t-il fait savoir.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale a profité de sa descente dans la ville de Douala, pour échanger avec les conducteurs de motos-taxis.
En fin de semaine dernière, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a eu une rencontre avec les conducteurs de motos-taxis de la capitale économique. Ladite rencontre s’est tenue dans les services du gouverneur de la région du Centre. D’après notre source, le Minat voulait sensibiliser ses hôtes du jour sur leur apport dans le maintien de la sécurité de leur ville.
Paul Atanga Nji n’a pas que sensibilisé, il a prescrit de nouvelles mesures aux conducteurs de motos-taxis, pour une pratique saine de leur activité dans la ville. Le Minat a demandé aux responsables des syndicats de mototaximen, de développer une collaboration saine et franche avec les autorités de la Douala. L’objectif étant qu’il faut assainir leur secteur d‘activité. Et ils doivent avoir une part active dans le processus.
Comme recommandé à Yaoundé, le Minat a demandé que les conducteurs de motos-taxis vulgairement appelé «benskineurs», soient identifiables. Cela peut se avec le port des chasubles. Sur ces chasubles on pourra avoir l’indication de leur zone de travail. Sachant qu’il se pose un problème de permis de conduire dans les rangs des motos-taximen, le Ministre a promis un accompagnement personnel à ses interlocuteurs.
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A titre de rappel, la réunion que le Ministre a eue avec les conducteurs de motos-taxis, n’est pas un fait du hasard. Elle a été inspirée par les évènements qui ont eu lieu la semaine passée à Yaoundé. Les conducteurs de motos-taxis ont initié une série de mouvements d’humeurs. Il fallait donc que le Minat en sa qualité de patron de l’Administration territoriale arrivé à Douala pour une réunion sécuritaire, fasse de la prévention. Car à Yaoundé, les conducteurs de motos-taxis manifestaient parce qu’ils ne souhaitent pas respecter le plan de circulation qui leur interdit à l’accès à certains axes de la capitale. Au cours de leur manifestation, ils ont eu à bloquer la circulation.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale a tenu une réunion avec les responsables d’Elections cameroon le 12 novembre 2019 à Yaoundé.
Il faut tout faire pour éviter d'éventuelles fausses notes, en ce qui concerne le déroulement des élections législatives et municipales de 2020. C’est cet objectif qui justifie la réunion récemment tenue par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) avec les différents responsables d'Elections Cameroon (Elecam). Les cadres de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun ayant pris part à ladite réunion, Enow Abrahms Egbe le président du Conseil électoral, le Erik Essoussè Directeur général des Elections.
«Vous savez tous que dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement. Et c'est à ce titre que nous tenons cette réunion avec Elections Cameroon qui est un organe indépendant chargé de l’exclusivité de la conduite des élections dans les 10 régions, les 58 départements et 360 arrondissements. La convocation du corps électoral est le train qui est désormais en marche », a déclaré le Ministre Paul Atanga Nji.
Il a donc été indiqué que, pour que les choses se passent bien, dans l’ensemble du pays, les autorités administratives, au niveau des régions, devront accorder aux élections, un encadrement et la sécurité nécessaires qui s'imposent. Le but étant qu'elles soient libres, crédibles et transparentes. Sur ce le Minat a réaffirmé l’engagement de son département ministériel à y mettre du sien. « Nous réitérons notre entière disponibilité à accompagner Elecam dans la conduite du processus en lui accordant l’assistance nécessaire dans l'accomplissement de ses missions », a-t-il déclaré. Avec les responsables d’Elecam suscités, Paul Atanga Nji a procédé à l’évaluation des défis.
A titre de rappel, en fin de semaine dernière, Paul Biya le Président de la République a convoqué le corps électoral le 9 février 2020, pour les élections municipales et législatives.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale a présidé hier 07 novembre 2019, une réunion d’évaluation sécuritaire.
Paul Atanga Nji paraît certain sur le fait que la région du Nord-Ouest en proie à une crise socio-politique, participera aux prochaines échéances électorales. En sa qualité de Ministre de l’Administration territoriale (Minat), il a tenu hier, une réunion visant à évaluer la situation sécuritaire dans cette partie du pays. En compagnie d’Adolphe Lele Lafrique, le Gouverneur du Nord-Ouest, les autorités des Forces de défense et de sécurité et le Délégué régional d'Élections Cameroon (Elecam), il a passé au peigne fin la situation sociopolitique de la région.
Sortant de ladite réunion, Paul Atanga Nji a été convaincu que les élections municipales vont se dérouler dans les 34 communes du Nord-Ouest. Et que les 20 sièges de députés de la région seront également pourvus. Le cadre étant approprié, le Minat a passé aux autorités administratives et locales, les félicitations du Chef de l’Etat, pour leurs efforts à maintenir la région stable et en paix. « La célébration du 37e anniversaire du Renouveau national mercredi s'est déroulée dans tous les sept départements de la région, dans le calme et la sérénité. Nous n'avons enregistré aucune attaque ni débordement. Il y a une accalmie à renforcer. La haute hiérarchie est satisfaite », a-t-il déclaré.
Au chapitre des recommandations, le Minat a fait savoir que le Président de la République instruit à ces autorités, de marquer la présence de l'Etat dans tous les arrondissements, et surtout de veiller à ce que ces unités administratives soient prêtes pour les élections. Tenant en compte le fait que certains déplacés de la crise anglophone revienne dans la région, Atanga Nji a demandé pour eux, un encadrement conséquent. Il faut les protéger car cela fait partie des prérogatives de l’Etat.
« On a observé un retour massif des déplacés internes. Chacun de ces concitoyens doit se sentir en sécurité et vaquer librement à ses occupations. Et il revient aux autorités administratives et militaires de garantir cette sérénité et quiétude », a-t-il déclaré.
Liliane N.
La place des fêtes de la cité capitale siège des institutions de la région de l'ouest, à abriter la cérémonie solennelle de remise des dons du couple présidentiel, ce mardi 05 Novembre 2019 aux sinistrés et rescapés de la catastrophe de Gouache.
Une semaine après l'éboulement de terrain qui a ôté la vie à 43 personnes et ravagé une dizaine de maisons, Paul Atanga Nji ministre Camerounais de l'administration territoriale au nom du couple présidentiel Paul et Chantal Biya, vient de procéder à la distribution des kits de première nécessité à 141 familles sinistrés et rescapés du drame de Gouaché.
Étalé sur la place publique,une centaine de Sceaux contenant chacun des bouteilles d'huiles, des boîtes de conserve, du Riz, du savon sans oublier les denrées de première nécessité notamment, des matelas et couvertures, ont été distribués équitablement aux familles concernées par cette tragédie survenue dans la nuit du 28 octobre 2019.
"C'est la preuve une fois de plus que le chef d'État est très touché quand les populations sont victimes des catastrophes. Il y a quelques jours, le président de la République a débloqué la somme de 200 millions de francs CFA pour accompagner les sinistrés. Le couple présidentiel m'a encore dépêché sur le terrain aujourd'hui afin d'apporter ce grand geste aux sinistrés. Pour les déplacés, il faut des matelas, des couvertures, un kits sanitaire, l'aide alimentaire et des médicaments", a déclaré le super chef terre.
Ce matériel remis par le ministre de l’Administration territoriale, vient en complément de la somme de 25 millions de Fcfa débloqués par Georges Elanga Obam, ministre de la décentralisation et du développement local et 200 millions de Fcfa offerts par le président Paul Biya pour venir en aide aux familles éprouvées.
Après la cérémonie de distribution, une réunion d'évaluation s'est tenu dans les services du gouverneur de la région de l'Ouest en présence des autorités administratives et forces vives de la région, question d'évaluer la situation afin de fixer une date pour les enterrements : "Pour cette dernière réunion, j'ai sollicité la présence du procureur général de la République pour qu'il nous accompagne dans cet exercice, car il faut des instruments juridiques en cas de décès". À souligner le ministre Paul Atanga Nji.
Marcel Ndi
Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest avec s’est tenue vendredi dernier, avec le gouverneur du Sud-Ouest et les autorités administratives des six départements du Sud-Ouest.
C’est le chef-lieu de la région, Buea, qui a abrité la réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué après observation, que « les populations de la région du Sud-Ouest ne veulent qu'une chose: le retour à la stabilité d'il y a trois ans ». La preuve, est que le jour de ces assises, le vendredi 1er novembre 2019, il a été noté que « premièrement sur l'axe Douala-Buea, tout semblait «normal». Dans les principales villes telles que Mutenguene, Tiko et Buea, les commerces étaient ouverts. Motos-taxis, taxis et populations vaquaient à leurs occupations ».
La réunion à laquelle a été convié le haut commandement militaire de la région, a permis de relever que si dans l’ensemble des localités du Sud-Ouest le calme semble revenir, tel n’est pas le cas dans le département du Lebialem. Ledit département passant pour être l'épicentre de la violence sur le terrain, la situation de ce côté reste préoccupante. Le Minat a fait savoir à la presse qu’un certain nombre de mesures vont être mis en application. « Des stratégies sont en train d'être implémentées. Nous savons exactement ce qu'il faut faire et le nouveau Préfet qui sera installé bientôt va y restaurer l'autorité de l'Etat. Les populations du Lebialem doivent collaborer avec les autorités administratives et les forces de défense », a-t-il déclaré.
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La réunion qui avait pour mission principale, évaluer la situation sécuritaire de la région, devait également permettre à Paul Atanga Nji de prendre le pouls et de préparer, en collaboration avec Elections Cameroon (Elecam), les futures échéances électorales. A ce niveau le Ministre note une amélioration due à la collaboration qui existe entre la population et l’armée.
Liliane N.
Via le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, le président Paul Biya et son épouse, Madame Chantal Biya adressent dans un télégramme officiel, leurs condoléances les plus attristées.
En effet Paul Biya à publié le mardi 29 octobre 2019 en fin de soirée sur Facebook et Twitter un message de compassion envers les victimes du terrible éboulement de terrain survenu à Bafoussam la veille.
Le président de la République :
"J'ai appris avec émoi, le décès de plusieurs compatriotes, suite à un éboulement de terrain survenu au quartier Gouachié 4 dans la commune de Bafoussam. Je tiens en cette dramatique circonstance, à adresser aux familles des victimes, mes sincères condoléances", a écrit son Excellence Paul Biya.
Suite à l'éboulement de terrain dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019 au quartier Gouatchié situé dans l'arrondissement de Bafoussam 3e. 42 corps sans vie soit 15 filles, 11 garçons et 10 femmes donc 4 étaient enceintes ont été retirés.
Ce chiffre à été révélé par le ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji lors d'une réunion de crise qu'il a tenu personnellement dans les services du gouverneur de la région de l'Ouest à Bafoussam. Il avait a s'est côtés, la ministre de l'Habitat et du développement urbain Célestine Ketcha Courtes.
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"Ce grave sinistre qui est survenu aux environs de 22 h, à causé de nombreuses pertes en vies humaines. Le bilan provisoire qu'on peut faire pour l'instant est de 42 personnes décédées donc 6 hommes adultes, 10 femmes adultes dont 4 enceintes, 11 enfants garçons et 15 enfants filles. Sur les 42 corps seuls 36 ont été identifiés", a déclaré à la presse, le super chef terre.
Pour rappel, le drame s’est produit dans la nuit du lundi 28 octobre. Un pan d’une colline sur laquelle étaient bâties des habitations a été emporté à la suite de deux journées consécutives de pluies intenses et incessantes. Suite à cette catastrophe naturelle, le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local a effectué une visite sur les lieux. Il a ordonné le déblocage de 25.000.000 de francs comme appui a la Commune sinistrée.
Marcel Ndi