Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a été le porteur du message et de l'assistance du Chef de l'Etat aux populations touchées par la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a clôturé sa visite pour distribuer l'aide du chef de l'Etat aux personnes déplacées qui ont fui la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et ont trouvé refuge dans la région Ouest, le 28 août 2019 à Foumbot dans le département du Noun dans la région de l'Ouest au Cameroun.
Le premier jour de la visite, après que le ministre Atanga Nji eut quitté la capitale régionale de l'Ouest, Bafoussam, il s'est rendu directement à Dschang, chef-lieu du département de la Menoua, où il a présidé la cérémonie de distribution de l'aide à quelque 700 familles qui comptent environ 2 000 bénéficiaires.
Le message était pratiquement le même : il est venu sur instruction du chef de l'Etat, Paul Biya, pour distribuer son aide afin de sauver la situation des populations et leur assurer que le gouvernement a tout mis en place pour que la paix revienne dans les régions touchées afin que les personnes déplacées puissent retourner dans leurs localités respectives.
Mercredi après-midi, il s'est rendu à Foumbot après avoir présidé une réunion de sécurité pour évaluer la situation sécuritaire de la région Ouest à Bafoussam. L'aide était destinée à 700 familles. La directrice de la protection civile du ministère de l'Administration territoriale, Mariatou Yap, a indiqué que 500 des familles se trouvent dans l’arrondissement de Foumbot et 200 dans l’arrondissement de Kouptamo. L'aide comprenait 700 matelas, chacun pour une famille ; 1400 couvertures, 1400 sacs de riz, 175 cartons de savon, 100 cartons de poisson, 234 cartons d'huile et 34 cartons de sucre.
Le ministre Atanga Nji a profité de l'occasion pour dire aux personnes déplacées de faire confiance au gouvernement pour que des mesures soient prises afin que la situation revienne à la normale. Il a déclaré aux autorités éducatives du département du Noun que le Président Paul Biya leur a demandé de donner la priorité aux déplacés dans l'admission des enfants dans les écoles.
Il a ajouté que la vérité ne peut venir que du gouvernement. Le ministre a dit aux personnes déplacées que l'avenir est avec le gouvernement et non avec les sécessionnistes. Le ministre a annoncé que les 700 familles ont reçu les moyens de transport pour retourner dans leur localité d'accueil.
La dépouille de cet ancien Premier ministre, natif de Garoua a été accueillie lundi à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, en provenance de Genève en Suisse, avec tous les honneurs, par le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, représentant personnel du Chef de l’État. Le Minat était accompagné d’une forte délégation de hautes personnalités de la République.
Selon un reportage de la CRTV, c’est à 20h 15 que le vol de la compagnie Air France ayant à son bord la dépouille de l’ancien PM Sadou Hayatou a foulé le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé. Sur place, une forte mobilisation des personnalités, amis et membres de la famille pour soutenir les proches du défunt, sous la conduite du représentant du chef de l’État, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Entre autres personnalités présentes, apprend-on, le directeur de cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, le secrétaire général du comité central du RDPC, Jean Kuété, trois anciens Premiers ministres, Philemon Yang, Peter Mafany Musonge et Bello Bouba Maïgari. Parlementaires, dignitaires religieux et une forte délégation du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) ont aussi fait le déplacement. Cela marque le début des obsèques officielles décrétées en son honneur par le chef de l’État Paul Biya.
Une fois le cercueil de l’illustre disparu recouvert du drapeau national, celui que l’on surnommait affectueusement « le grand négociateur » a eu droit à des honneurs militaires. Puis, une brève prière pour confier son âme à l’Éternel. Après cette brève escale, direction du cortège funèbre pour le domicile de Sadou Hayatou situé au quartier du Lac à Yaoundé.
Ici, l’on a assisté au recueillement, au service interreligieux suivie d’une lecture du Coran. Occasion de célébrer la vie d’un homme qui a presque consacré son existence au service de la République. A cette étape des obsèques officielles, l’actuel Premier ministre, Joseph Dion Ngute est présent aux côtés du représentant personnel du chef de l’État, le Minat Paul Atanga Nji. Le PM s’est incliné devant la dépouille et a procédé à la signature du livre des condoléances.
Programme du 13 août à Garoua
– 9h-11h : arrivée des personnalités et des connaissances à l’aéroport international de Garoua,
– 11h : décollage de Yaoundé de l’avion spécial ayant à son bord l’ancien PM,
– 12h30 : arrivée à Garoua du représentant du chef de l’État, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et de la dépouille mortelle.
Accueil par le gouverneur de la région du Nord, honneurs militaires, témoignages et départ du cortège funèbre pour la grande mosquée de Garoua. Ensuite, installation, prière, recueillement, transfert de la dépouille au cimetière familiale, inhumation et fin des obsèques officielles.
En rappel, l’ancien Premier ministre Sadou Hayatou est décédé à Genève en Suisse, le 1er août dernier des suites de maladie à l’âge de 77 ans. Ce haut commis de l’État aura joué un rôle majeur dans lors des opérations de « villes mortes » en 1990 au Cameroun.
Otric N.
Atanga Nji Paul, Ministre de l'Administration Territoriale du Cameroun, a présidé, sur les hautes instructions du Chef de l'Etat, le Président Paul Biya, une réunion cruciale sur la sécurité dans la capitale économique du pays, Douala.
La réunion sur la sécurité qui a eu lieu le vendredi 09 août 2019 dans la salle de conférence du Bureau du gouverneur du Littoral a réuni les autorités de sécurité et administratives de la région. Bien que la situation sécuritaire du Littoral serait sous contrôle, le ministre Atanga Nji a déclaré que certaines activités doivent être contrôlées.
Le ministre a exhorté les représentants d'organisations non gouvernementales et les professionnels des médias à être responsables et à contribuer à leur propre quota d'édification de la nation. Il leur a également conseillé d'éviter les propos désobligeants qui discréditent l'action du gouvernement.
"Je suis ici pour tenir cette réunion de sécurité sur les hautes instructions du président Paul Biya. Les autorités administratives ont attiré mon attention sur certaines activités dangereuses dans la région. Nous avons des actes malicieux dans des taxis municipaux où des passagers sont attaqués et privés de leurs biens. Nous avons demandé aux forces de sécurité d'examiner la question afin que tous ceux qui perpétuent ces activités dangereuses soient mis sous contrôle. Ceux qui ne veulent pas respecter les lois seront considérés comme récalcitrants et seront traités comme tels.
"Les autorités administratives ont attiré mon attention sur de nombreux organes de presse à Douala qui organisent des débats hebdomadaires. Ils ont un objectif principal qui est simplement de saboter l'action du gouvernement, de promouvoir les tendances sécessionnistes. Je les exhorte à être responsables."
Paul Atanga Nji a exhorté les organes de presse privés basés dans la région littorale à être plus responsables dans la manière dont ils mènent leurs activités - les avertir de construire et non de détruire la nation au cours de leurs émissions hebdomadaires de débats.
Le ministre de l'Administration territoriale a appelé les partis politiques de l'opposition à respecter les lois de la république tout en s'abstenant de toute activité qui pourrait pousser son département ministériel à les suspendre.
Atanga Nji a averti certaines organisations non gouvernementales qui se livrent à des activités sans scrupules de respecter le contrat qu'elles ont signé avec le ministère de l'Administration territoriale sous peine d’être suspendues.
Otric N.
La région du Littoral est calme et sous contrôle. C’est le constat fait par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji à la fin de la réunion de coordination administrative et sécuritaire qui s'est tenue dans les services du gouverneur de la région jeudi à Douala. Un constat fait sur la base de rapports réguliers qui lui parviennent et peu après un échange avec les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité, sous la conduite du gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
C’est pour d'amples informations que le Minat a décidé de réunir ces autorités. D’après Cameroon Tribune, peu avant la rencontre qui a eu lieu à huis clos, Paul Atanga Nji a expliqué qu’il était venu à Douala pour remercier, féliciter et encourager les autorités locales pour la bonne tenue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Mais surtout pour le professionnalisme des forces de maintien de l’ordre dans la gestion des mouvements avant et après ce scrutin. Malheureusement, dira le Minat, « des mauvais perdants tentent d'embarquer des citoyens dans une voie sans issue bien après le processus électoral ».
Et le ministre Paul Atanga Nji de rappeler : « Nous avons le devoir de protéger les citoyens et leurs biens ». Autre centre d’intérêt de cette réunion : la drogue en milieu jeune. En effet, selon le Minat, le Tramadol gagne du terrain, même en milieu scolaire. Il a invité les autorités à traquer consommateurs et trafiquants de drogue et autres stupéfiants dans le département du Wouri. Pour des résultats probants, le Minat a instruit une synergie d’actions. En début d’après-midi d’hier, le Minat a rencontré 44 représentants d’associations des motos-taxis de la ville de Douala.
Occasion pour Paul Atanga Nji d’évaluer en présence du gouverneur du Littoral et du préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache, la batterie de mesures prises en 2018. Il s’agit entre autres de l’identification des motos-taxis, l’immatriculation des motos, la formation et la délivrance des permis de conduire ; bref de l’organisation de ce secteur du transport urbain à Douala.
Le Minat a encore voulu les écouter, à la suite d’une lettre qui lui a été envoyée par les leaders d’associations réunis hier. « Tout évolue normalement. Nous avons apprécié l’attitude de ces conducteurs durant le processus électoral de l’année dernière. Parmi eux, il y a des irresponsables, nous leur demandons de tourner le dos à ceux-là », a déclaré Paul Atanga Nji, à l’issue de cette concertation.
Ils ont soulevé des préoccupations. Nous allons les étudier. Une démarche appréciée par ces conducteurs, par la voix de Dieudonné Pagal Baliba, porte-parole de la plateforme de coordination de ces motos-taxis.
Otric N.
Afin de promouvoir une plus grande responsabilisation dans la distribution de l'aide humanitaire dans le pays, le Premier ministre, chef du gouvernement, a créé le 22 novembre 2018 le Centre pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le bureau de terrain nord-ouest du centre et les responsables ont été commissionnés le 03 juin 2019 à Bamenda par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Le bureau est situé dans les anciens locaux du bureau du gouverneur du Nord-Ouest à Upstation. Il s'agit d'une structure de deux pièces comprenant un bureau et une salle de conférence équipés d'ordinateurs et d'un tout nouveau pick-up. Ses activités seront coordonnées par le secrétaire général du bureau du gouverneur du Nord-Ouest, Lanyuy Harry Ngwanyi, sous la supervision du gouverneur Adolphe Lele L'Afrique.
Selon l'édit du Premier ministre portant création du centre, celui-ci est placé au niveau national sous la tutelle du ministre chargé de l'Administration territoriale, le MINAT. Il existe une unité de coordination au MINAT et des bureaux régionaux à Bamenda et Buea dans la région Sud-Ouest. Le centre est chargé de coordonner toutes les activités liées à l'assistance aux victimes de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en particulier les personnes déplacées à l'intérieur du pays. Sont également inclus les blessés, les mutilés, les handicapés, les orphelins et les victimes de la destruction de biens, les communautés d'accueil et les réfugiés camerounais.
L'objectif est d'assurer la synergie des activités des différentes parties prenantes identifiées aux niveaux central et régional. De même, il est chargé d'organiser des réunions et de coordonner les activités des différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la mise en œuvre du plan d'aide humanitaire. Elle assurera également le suivi et l'évaluation du plan d'aide humanitaire, ainsi que d'autres tâches qui lui seront confiées dans le cadre de ses compétences.
Au niveau des divisions et des subdivisions, les activités du centre seront coordonnées par des officiers supérieurs de division, des OEN et des officiers de division, respectivement. S'exprimant lors de la cérémonie de mise en service, le ministre Paul Atanga Nji a déclaré que le Centre pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest est venu renforcer les activités du Plan d'aide humanitaire d'urgence, EHAP. Il a réaffirmé que le centre évaluera toute l'aide reçue et fournira des directives sur sa distribution au public.
Le ministre a insisté sur le fait que dorénavant, toutes les agences humanitaires doivent rencontrer le gouverneur à son arrivée, qui fournira des conseils et une couverture de sécurité pour la distribution de l'aide. Il a dit que c'était dans le but d'assurer la traçabilité et d'empêcher qu'une telle assistance ne tombe entre de mauvaises mains.
Selon Paul Atanga Nji, la création du centre et son fonctionnement sont conformes aux normes internationales. De même, tous les organismes de bienfaisance, en particulier les organismes locaux offrant une aide humanitaire, doivent s'enregistrer auprès du gouverneur. Il a félicité les organisations humanitaires pour l'assistance offerte jusqu'à présent aux victimes de la crise, ajoutant que le gouvernement leur a ainsi facilité la tâche pour continuer à soutenir ses activités.
Otric N.
Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), président de la Commission nationale du Hadj, Paul Atanga Nji, a présidé une réunion de concertation lundi dernier à Yaoundé. Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, cette rencontre était ouverte aux chefs de communautés musulmans et encadreurs des pèlerins à la Mecque. Au menu, la lumière sur les mécanismes qui ont présidé à l’augmentation du prix du Hadj en 2019.
En effet, comme on le sait, le coût du Hadj 2019 est fixé à 2. 529 000 FCFA. Soit une augmentation de plus de 300.000 FCFA par rapport à l’année dernière. Mais comme l’a expliqué le Minat, « cet état de chose ne relève aucunement de la responsabilité du gouvernement camerounais ».
Il est lié essentiellement à trois facteurs exogènes majeurs à savoir : le transport interurbain en Arabie saoudite qui a connu une hausse de 175 000 FCFA; les frais de visa qui sont passés à 109 000F ; le cours du dollar revalorisé à 630 FCFA en 2019 contre 590 FCFA l’année dernière.
« L’Arabie Saoudite est le peuple qui communique les différents prix à appliquer. Nous ne savions pas que le dollar passerait de 590 à 630. Nous ne savions pas qu’il y aurait une augmentation des frais de transport. Notre devoir maintenant est de porter l’appel des dirigeants musulmans auprès des pouvoirs en place, en espérant que quelque chose puisse être fait », a déclaré Paul Atanga Nji.
Ces clarifications du Minat font suite à une dénonciation de certaines associations islamiques camerounaises, le 02 mai dernier. Elles avaient alors exhorté la Commission nationale du Hadj, présidée par Paul Atanga Nji, de trouver une solution pour revoir à la baisse les frais à payer le Hadj 2019. Des réclamations qui se fondent surtout sur le fait que 2017, le prix du Hadj est en constante augmentation.
En tout état de cause, le gouvernement camerounais, a souligné Paul Atanga Nji, tient à contribuer à une organisation harmonieuse du voyage des fidèles musulman en terre sainte. Dans cette optique, des facilités ont déjà été octroyées aux pèlerins pour le Hadj 2019 sur instructions du chef de l’Etat. Cependant, les encadreurs et chefs de communautés ont adressé une lettre au président de la République, afin de bénéficier d’une assistance plus consistante pour le Hadj 2019.
2389 pèlerins camerounais vont prendre part au Hadj 2019 soit une augmentation de 350 pèlerins par rapport à 2018. Le pèlerinage est prévu du 09 août au 14 août prochain.
Otric N.
Vendredi dernier, Paul Atanga Nji en compagnie de Mme Allegra Maria Del Pilar Baiocchi la Coordonnatrice du Système des Nations unies au Cameroun, a procédé à l’évaluation de l'aide humanitaire d'urgence acheminée dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. En prenant la parole en présence d’autres chefs de missions onusiennes, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a laissé entendre, que les autorités administratives locales ont observé certains dérapages sur le terrain dans la conduite d’acheminement de cette aide humanitaire d’urgence. L’un des dérapages est que la quantité annoncée et attendue n’est toujours pas celle qui est partagée aux populations. Face à cette situation, Paul Atanga Nji a dit qu’il y a besoin de recadrer les choses et d’évoluer avec plus de transparence et de clarté dans la distribution des dons.
« La neutralité qui est de règle dans le Système des Nations unies doit être respectée. La transparence aussi. Mais cette transparence ne peut être garantie que par la traçabilité. J’insiste sur la traçabilité », a déclaré le Minat. Comme mesure à prendre, Paul Atanga Nji a suggéré la mise en place des relais locaux. Le rôle de ces derniers sera de veiller à la régularité des opérations de distribution de ces dons. « Si nous sommes très loin des théâtres des opérations, il faut cependant surveiller pour éviter des dérapages. Ces comités permettront de veiller aux mécanismes de contrôle des opérations afin de s’assurer qu’elles parviendront à leurs bénéficiaires », a ajouté le Minat.
A titre de rappel, c’est pour venir en aide aux populations des régions anglophones qui subissent les affres de la crise sociopolitique, que le gouvernement a décidé de lancer le Plan d’assistance humanitaire d’urgence. Ledit Plan a été lancé le 20 juin 2018 par Philemon Yang, Premier Ministre à cette époque. Celui-ci avait indiqué que ledit Plan visait des axes prioritaires. D'abord la protection des personnes déplacées, la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Ensuite, les soins de santé, l’éducation, la reprise des activités économiques, notamment agricoles et le logement. Enfin, la reconstitution des documents d’état civil et les pièces administratives et individuelles.
Liliane N.
Par Me Christian Ntimbane Bomo
Monsieur le Ministre,
Peut-être que vous vous souviendrez ou pas de moi. Vous m'avez personnellement remercié au cours d'une rencontre fortuite au hall de l'hôtel Mont-Fébé en 2011, après que j'avais écrit des articles très courus dans les journaux Mutations et le Jour, et, défendu sur les antennes de la chaîne de télévision STV lors de l'émission Cartes sur tables, animé par le journaliste Thierry NGONGANG , l'éligibilité juridique du président Paul BIYA, dont certains universitaires à la compétence avérée comme le professeur Didier Olinga avaient démontré avec une certaine dextérité l'inéligibilité.
En effet, le débat autour de la question était de savoir si, le président Biya, qui, avait été élu en 2004, sous le régime de la limitation des mandats pouvait encore se représenter sur la base de la constitution de 2008 laquelle avait levé le verrou de la limitation des mandats. Cette question était préoccupante au point où, non seulement vous, comme je l'ai indiqué plus haut , mais aussi de nombreux hauts responsables de la présidence de la République, y compris feu Monsieur le conseiller juridique de regretté mémoire et Monsieur le Directeur du cabinet civil sortant me remercièrent en reconnaissant que par la théorie des droits acquis que j'avais introduit dans le débat, une épine leur avait été enlevé sous le pied, ainsi, la candidature du Président BIYA ne souffrirait plus de contestation juridique.
Si je fais ce rappel, c'est pour vous dire Monsieur le Ministre que je suis un défenseur de la justice et du droit, et ceci sans acception de personne ou de couleur partisane. J'ai opté pour la profession d'Avocat pour défendre la justice et le droit tant des faibles que des forts, des pauvres que des riches.
C'est toujours animé de cet état d'esprit de justice que j'ai pris des positions juridiques assumées pour demander la libération du professeur Maurice Kamto et de ses soutiens politiques au motif que les procédures d'arrestations et les fondements des infractions évoquées contre eux sont inappropriées. La seule action qui pourrait être soutenue sur le strict plan du droit à la suite des marches du 26 janvier 2019, c'est celle que l'Etat du Cameroun pourrait engager en France contre ceux des manifestants qui ont saccagé nos ambassades.
Monsieur le Ministre, cette fois-ci, mon intervention bénévole va au profit de Monsieur Cabral LIBII dont des informations concordantes sur les réseaux sociaux font état de réelles hésitations de votre administration à procéder à la légalisation du parti politique qu'il a décidé de promouvoir et dont le nom est : LES CITOYENS.
Même s'il vous reste encore quelque temps pour décider, il est judicieux de faire certaines précisions.
Est-il besoin de rappeler que la loi camerounaise notamment celle du 19 Décembre 1990 sur les partis politiques oblige la légalisation de tout parti politique dont le dossier remplit les conditions fixées par la loi?
Article 7.- (1): " La décision autorisant l’existence légale d’un parti politique est prise par le ministre chargé de l’Administration territoriale."
Article 8.- (1) : " L'autorisation visée à l’article 7 ci-dessus ne peut être refusée que si le dossier ne remplit pas les conditions énumérées aux articles 5, 9, 10 et 11 de la présente loi.
(2) Tout refus d’autorisation doit être motivé et notifié au déposant par tout moyen laissant trace. "
En réalité à la lecture de cette loi, le Ministre de l'administration territoriale ne dispose d'aucun pouvoir discrétionnaire pour légaliser un parti qui remplit les conditions.
En droit administratif, on parle de pouvoir lié. En d'autres termes, il vous est impossible de refuser de légaliser un parti politique qui remplit toutes les conditions exigées par la loi.
Si le Ministre de l'administration territoriale refuse de le faire, il se porte en faux contre les lois de la république dont il est pourtant le garant. Une telle attitude devenant tout simple une forfaiture.
Je voudrais en outre, appeler humblement votre attention sur le statut de Monsieur Cabral LIBII qui, somme toute n'est plus un citoyen lambda, même si aucune loi n'accorde de statut protégé aux anciens candidats aux élections présidentielles. Dans une république, aux côtés des lois écrites, il y a celles non écrites qui constituent le socle des traditions et usages républicains unanimement partagés.
Le troisième rang à l'élection présidentielle qu'il a occupé selon les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel en fait indubitablement un des grands acteurs de notre démocratie et de notre vie politique, qui mérite une certaine considération auprès de notre administration.
Ne perdons pas à l'esprit qu'il aurait pu aussi être le Président de la République du Cameroun.
Des centaines de milliers de nos compatriotes ont voté Monsieur Cabral LIBII pour diriger notre pays.
Sa personnalité affable, sa mine aux apparences inoffensives et sa modestie en termes de moyens matériels ne doivent pas être vues comme des portes ouvertes aux attitudes méprisantes à son égard.
Ailleurs, des personnes ayant eu de tels rangs aux élections présidentielles sont prises avec beaucoup de délicatesse.
Au cas où, la création du parti dont Monsieur LIBII est le promoteur serait empêché, ce serait une attitude déloyale, injuste et antidémocratique, d'exclure ses centaines de milliers de nos compatriotes qui le suivent de notre vie politique.
Car comment expliquer que dans un pays dit démocratique, un candidat classé troisième à l'élection présidentielle, soit interdit de création d'un simple parti politique alors qu'il respecte toutes les conditions fixées par la loi, si ce n'est une volonté de fausser le jeu démocratique?
Quel avantage, la république tirerait-elle d'avoir frustré non seulement, ce jeune compatriote, si courageux qui aura eu l'audace d'affronter une élection présidentielle, sans véritables moyens pour battre campagne, mais aussi cette jeunesse qui le suit et dont il incarne aujourd'hui une sorte d'espérance ?
Monsieur le Ministre, en optant pour une lettre ouverte, j'ai aussi voulu parler à tous vos collaborateurs qui ont entrepris depuis un certain temps d'empêcher la mobilisation citoyenne qui se construit autour de certains partis politiques d'opposition en vue des échéances électorales futures.
Cette façon de faire exacerbe davantage de tensions au lieu de les calmer.
Le Cameroun, notre pays traverse des moments incertains. Nous avons plus que besoin de consensus démocratique que des exclusions.
Parfaite considération.
Maître Christian NTIMBANE BOMO
Avocat
Hier lundi 15 avril 2019, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a présidé une réunion qui a été suivie par les encadreurs des fidèles musulmans qui désirent se rendre au Hadj qui se déroule chaque année en Arabie saoudite. Paul Atanga Nji a parlé des innovations de ce rendez-vous annuel. Des innovations considérées comme des facilités.
On retient premièrement que du fait des négociations engagées par les autorités camerounaises, l’Arabaie saoudite a décidé cette fois ci de revoir à la hausse le nombre de pèlerins camerounais. Le pays de Paul Biya a droit à 2839 pèlerins soit une augmentation de 350 places. Deuxièmement les autorités camerounaises ont pu obtenir que leurs citoyens lors de l’étape de Médine, la deuxième ville sainte en l’Islam, soient logés dans un hôtel situé à seulement 400m de la Mosquée du Saint prophète Mohammed. Aujourd’hui donc les pèlerins n’auront qu’à effectuer quatre minutes de marche au lieu de plus d’une heure dans le passé.
Troisièmement on retient des propos du Minat que le départ pour le Hadj pourrait avoir lieu le 29 juillet prochain et le retour pourrait se faire le 24 août 2019. La durée du séjour reste inchangée. Elle est de 26 jours. Les dates du départ et du retour sont incluses dans cette durée.
Toutefois au cours de cette réunion, Paul Atanga Nji a donné un certain nombre de recommandations aux encadreurs du Hadj 2019. L’une des recommandations concerne les femmes enceintes. Le Ministre demande de ne pas admettre celles dont la grossesse est déjà visible. Car elles auront des soucis pour l’obtention du visa.
Certains encadreurs ayant soulevé le problème relatif à l’obtention des visas, le Ministre s’est voulu rassurant. Il a indiqué que les autorités compétentes feront de leur mieux pour que les documents de voyage soient remis à temps aux voyageurs. En ce qui concerne l’enregistrement biométrique, des guichets seront ouverts dans la zone du septentrion et dans la région du Centre.
Liliane N.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) souhaite obtenir l’annulation de la décision de Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale.
Le Mrc conteste fermement la décision d’interdiction de ses marches prévues les 06 et 13 avril 2019. Les avocats de ce parti politique de l’opposition ont saisi le président du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 9 avril 2019, par une requête aux fins d’annulation de ladite décision. Pour mieux comprendre cette action du Mrc, il convient de rappeler qu’en date du 05 avril dernier, Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a décidé d’interdire les manifestations publiques annoncées par la formation politique de Maurice Kamto.
Dans la requête du Mrc portée au président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, les conseils du parti parlent de l’incompétence du Minat à interdire une manifestation publique. Qui cependant a été déclarée auprès des autorités compétentes que sont les Sous-préfets. Les avocats citent l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Dans ladite requête, ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».
Les avocats du Mrc soulignent que la décision d’interdire les manifestations publiques du parti a été annoncée dans les médias, sans que les responsables de la formation politique n’aient été notifiés d’un quelconque document administratif.
Dansson communiqué de presse, Paul Atanga Nji a formulé une pléthore d’accusations contre le Mrc. Le Ministre a affirmé que c’est ce parti qui a «programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral» et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.
Les conseils du Mrc rejette et condamne ces propos du membre du gouvernement. Le parti de Maurice Kamto précise que les auteurs des saccages des représentations diplomatiques camerounaises ne sont pas leurs militants. Les responsables de ces actes ne se cachent pas.
Liliane N.