Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale demande aux chefs traditionnels des régions anglophones de collaborer avec les autorités, pour mettre fin aux assassinats des civils.
Du fait de la recrudescence des assassinats dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso), Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a convié les chefs traditionnels de ces deux régions à une table de concertation. Au cours de cette concertation qui s’est tenue à la salle de conférence de la mairie de la ville de Yaoundé et à laquelle ont également pris part les parlementaires du Noso, le Minat a demandé à ses hôtes deux principales choses. La première c’est d’œuvrer de concert avec les autorités pour la fin des meurtres commis sur les civils par les groupes séparatistes. La deuxième est d’apporter leur soutien au plan de reconstruction de leurs deux régions.
La concertation avait également pour but de faire connaître aux chefs traditionnels et parlementaires du Noso, la détermination du gouvernement à les accompagner à rejoindre leurs territoires. Il faut souligner que du fait des violences dues à la crise anglophone de nombreuses populations du Noso parmi lesquels leurs autorités traditionnelles, se retrouvent dans les grandes métropoles du pays à l’instar de la capitale Yaoundé.
«Les chefs traditionnels sont des auxiliaires de l'administration. Donc normalement, ils occupent un territoire et doivent y exercer leur autorité. Donc les Fon du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont à Yaoundé, ont été victimes, pour la plupart, des atrocités des terroristes. Mais nous avons fait une évaluation sécuritaire, et il est évident que les choses sont en train de se redresser. Le calme revient progressivement dans plusieurs arrondissements et départements des deux régions», a rassuré Paul Atanga Nji.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale vient d’édicter des mesures conservatoires, qui ont pour but de restreindre la vente, l’utilisation et la possession des armes blanches au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Les mesures seront appliquées pour une durée de quatre mois éventuellement renouvelable.
Désormais la vente, l’utilisation et la possession des armes blanches vont se faire au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso) dans un cadre bien défini par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Le Minat a adressé ce mardi 18 août 2020, une correspondance à cet effet, à Adolphe Lele Lafrique et Bernard Okalia Bilaï les gouverneurs des deux régions anglophones en proie à une crise socio politique. Il précise dans ladite correspondance, que les mesures conservatoires qui seront ci-bas rapportées ont prises au vu des derniers assassinats horribles du Noso qui sont rendus publics par leurs auteurs.
Quincaillerie et magasins
Paul Atanga Nji le patron de l‘administration territoriale prescrit entre autres qu’il soit recensé dans les quincailleries et les magasins du Noso, les stocks de machettes, des haches et les fers qui sont disponibles. Les propriétaires de ces armes blanches vont devoir faire des déclarations sur l’honneur. «Il est évident que les personnes n’ayant pas de chantier de construction avec permis de bâtir, mais qui acquièrent du fer à béton sont des suspects ou de potentiels terroristes. De même les personnes ne disposant pas de plantations, de champs ou de boucheries, mais qui achètent une quantité importante de machettes ou de haches sont de potentiels terroristes et méritent de ce fait d’être suivis», peut-on lire dans la correspondance du Minat.
Achat des machettes
Le Ministre de l’Administration territoriale prescrit que dorénavant tout acheteur de machettes doit avoir une autorisation du Sous-préfet territorialement compétent. Il faut également que celui-ci puisse apporter une justification d’une activité agricole avant toute acquisition proprement dite à la quincaillerie ou au magasin. Aussi il est attendu du vendeur d’obtenir de l’acheteur les informations suivantes : son numéro de téléphone, la situation de son domicile. Et il ne doit pas vendre sans avoir au préalable vu la Carte nationale d’identité. Il en est ainsi pour l’achat du fer à béton de diamètres 6,8 et 10. Et les magasins et les quincailleries doivent conserver les copies de Cni, numéros de téléphone, adresses des acheteurs ou toutes autres coordonnées utiles.
Liliane N.
L’information a été rendue publique ce 14 juillet 2020 par le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Elle fait suite à la décision de l’Arabie Saoudite de restreindre la participation au Hadj à ceux qui résident dans le pays.
Dans son communiqué, Paul Atanga Nji informe : « en raison de la persistance de la pandémie Covid-19 un peu partout dans le monde, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé de restreindre la participation des pèlerins au Hadj 2020 aux seules personnes résidant en Arabie Saoudite ». Le ministre de l’Administration territoriale précise de ce fait, « les fidèles musulmans camerounais ne pourront pas effectuer cette année comme par le passé, le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam ».
Dans un précédent communiqué le 10 juin dernier, le Minat, président de la Commission nationale du Hadj indiquait déjà, « qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entraîné des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les lieux saints de l’Islam ». Le membre du Gouvernement avait alors demandé, « à tous les encadreurs qui servent notamment d’intermédiaires pour les fidèles, de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription des pèlerins au Hadj 2020 ».
Selon des chiffres officiels, le 29 juillet 2019 le Cameroun a enregistré 2 389 pèlerins candidats au départ. Ainsi, le nombre de pèlerins était en augmentation de 350 par rapport à 2018. Toujours l’année dernière, compte de la hausse des prix du Hadj pour le pèlerinage à la Mecque, le Président de la République, Paul Biya avait accordé une subvention d’un milliard de FCFA pour combler cette flambée. Les fidèles musulmans camerounais devaient alors payer 2,242 millions de FCFA comme l’année précédente (2018), au lieu des 2,529 millions de francs CFA.
Innocent D H
Le Tribunal administratif de la Région du Centre n’a pas donné gain de cause au Ministre de l’Administration territoriale, dans l’affaire qui l’opposait à Pierre Baleguel Nkot de l’Union des populations du Cameroun.
Le Tribunal administratif de la Région du Centre reconnaît Pierre Baleguel Nkot, comme le Secrétaire général (Sg) de l’Union des populations du Cameroun (Upc). De ce fait, il suspend les effets de la décision prise le 17 juillet 2018 par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pierre Baleguel Nkot est ainsi réhabilité dans ses droits.
Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler les faits. Il se trouve que lors de la période de l’élection présidentielle de 2018, soit précisément à 3 mois de cette échéance, le Minat a décidé de désigner Robert Bapooh Lipot comme le Sg de l’Upc en lieu et place de Pierre Baleguel Nkot, pourtant élu lors du dernier congrès du parti. Paul Atanga Nji indiquera par la même occasion, qu’il est dorénavant le seul habilité à représenter l’Upc. Seulement, Baleguel ne va pas en rester là. Il va se retourner vers la justice.
Le scénario dans l’affaire Pierre Baleguel Nkot contre le Minat est quasi le même avec le cas Edith Kah Walla. Ayant été enlevée à la tête du Cameroon people’s party (Cpp) par Paul Atanga Nji, la femme politique a été réhabilitée par la justice, le 16 juin 2020.
« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du Cpp. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré.
Liliane N.
L’Arrêté qui souscrit à cette action a été signé ce Jeudi.
« Est autorisée dans les villes de Douala – Bafoussam –Foumban – Yaoundé pour une durée de 45 jours à compté de la date de signature du présent Arrêté, l’organisation de madame Nourane Moluh Hassane epse Fotsing, Député à l’Assemblée Nationale d’une quête publique au titre de la mobilisation des ressources financières nécessaires à la riposte au niveau local contre la pandémie du Covid 19.
Cette quête sera organisée par les comités de collecte et de gestion institués à cet effet, sous le contrôle direct des autorités administratives… ».
Une victoire pour l’élue de la Nation
Comme elle le mentionne sur sa page Facebook, alors qu’elle remerciait Paul Atanga Nji d’avoir accepté que cette action se fasse afin de soulager les Camerounais qui, partout au Cameroun souffre du fait de cette crise sanitaire. Nourane Fotsing a en outre laissé entendre qu’à partir de mardi prochain, elle va se lancer dans une vaste campagne mais pour l’heur, il est question de recruter des bénévoles qui vont l’accompagner dans cette action.
Et une de plus pour le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« J’ai commencé par le Mouvement Onze millions de citoyens et, sous la houlette de notre leader, l’Honorable Cabral Libii, chaque pas qui a été franchi a été un travail commun et de longue haleine. Je l’ai dit ailleurs, « SolidaritéCovid19 237 » est l’une des dernières initiatives que le PCRN a mises en place depuis le début de cette pandémie. Mes Camarades mènent des actions sur le terrain et, nous allons continuer dans la même lancée. Nous travaillons en parfaite symbiose, en accord parfait pour le bien être des populations, celles qui nous ont donné leur voix et les autres. Nous sommes là pour tous les Camerounais et c’est l’idée maîtresse que nous communique au quotidien, notre leader… ».
Main dans la main afin de venir à bout du Covid 19
L’action de l’honorable rentre en droite ligne avec le souhait émis par le Chef de l’Etat Camerounais qui, le 19 Mai dernier, a invité les uns et les autres, à se mettre ensembles afin de venir à bout de cette crise sanitaire qui n’a de cesse de faire des victimes.
Dans cet élan de solidarité, tous doivent faire abstraction des chapelles politiques, des divergences de tout ordre mais, chacune des actions doit se dérouler dans le strict respect de la loi en vigueur dans le 237.
Nicole Ricci Minyem
L’annonce a été rendue publique ce Mardi à travers un communiqué signé par Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale.
« Le Ministre de l’Administration Territoriale porte à la connaissance des partis politiques ayant pris part au double scrutin du 9 Février et du 22 Mars 2020 en vue de l’élection des députés et des conseillers municipaux qu’une dotation a été mise à disposition au titre de la deuxième tranche du financement public de la campagne électorale.
Cette seconde tranche sera servie aux partis politiques proportionnellement au nombre de siège obtenus par scrutin… ».
1 milliard 700 millions de Fcfa alloués au financement public de la campagne électorale.
C’est le montant global alloué pour le financement de la campagne des différents candidats en Janvier 2020, quelques jours avant le double scrutin.
La première tranche (850 millions de FCFA) avait été distribuée à cinquante huit (58) formations politiques. Du cash pour appuyer les efforts de campagne des uns et des autres, notamment les dépenses sur le terrain.
La loi sur le financement des partis politiques
Il est inscrit chaque année dans la loi de finances, une subvention destinée à contribuer à certaines dépenses de fonctionnement des partis politiques légalement reconnus. Ces fonds sont repartis en deux tranches d’égal montant dont la première est destinée aux partis politiques représentés à l’assemblée nationale, au sénat et/ou au conseil municipal. La deuxième tranche est allouée aux formations politiques en fonction de leurs résultats aux dernières élections dans les deux chambres du parlement et aux élections municipales.
Selon l’article 282 alinéa 1 du code électoral, la part destinée aux partis représentés au parlement et/ou au conseil municipal est proportionnelle à leurs nombres de sièges respectifs. Ce financement concerne aussi bien les dépenses couvrant les activités permanentes que celles consacrées à l’organisation des campagnes électorales. Toutefois l’article 286 alinéa 2 précise que tout candidat qui désiste avant le scrutin ; tout candidat qui ne participe pas effectivement à la campagne électorale est tenu de reverser au Trésor public la totalité de la somme reçue au titre de la première tranche.
L’alinéa 3 de l’article 276, précise que ces fonds qui sont des deniers publics, ne peuvent être source d’enrichissement personnel. Par conséquent, il est institué une commission de contrôle habilitée à vérifier sur pièce que l’utilisation des sommes allouées est conforme à la loi.
Nicole Ricci Minyem
Alain Fogue et Christian Penda Ekoka vont devoir s’expliquer sur l’opération Survie Cameroun Survival Initiative, jugée illégale par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Alain Fogue le trésorier national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de l’opération suscitée, seront entendus à la police judiciaire, les 14 et 15 mai prochains. De façon précise, ils doivent être à la Direction de la police judiciaire sous-direction des enquêtes économiques et financières à la porte 220 aux dates sus mentionnées. Les hommes politiques ont reçu leur convocation respective. Dans les documents qu’ils ont reçu, il est précisé qu’ils sont appelés suite à une enquête ouverte sur l’opération Survie Cameroun Survival Initiative (Scsi).
« Dans le cadre de l’enquête en cours à la Direction de la police judiciaire et suite aux instructions de Monsieur le Procureur près le Tribunal de Grande instance du Mfoundi contenues dans son soit transmis 20-A-692/PPR/TGI/MFDI/638 du 15 avril 2020 prescrivant l’ouverture d’une enquête minutieuse et approfondie relativement à l’appel à générosité public lancé par les responsables du programme humanitaire « Survie Cameroun-Survival Cameroon », Monsieur Penda Ekoka Christian et Monsieur Fogue Tedom Alain sont invités à se présenter à la Direction de la police judiciaire « sous-direction des enquêtes économiques et financières à la porte 220 pour être entendus », peut-on lire dans la convocation signée par Jacques Dili le Directeur de la police judiciaire. La convocation servie à Alain Fogue et à Christian Penda Ekoka indique qu’ils peuvent venir avec le conseil de leur choix.
Il faut souligner que Penda Ekoka et Alain Fogue sont convoqués à la Police judiciaire au moment où, environ une dizaine de membres de l‘opération de Scsi ont été arrêtés au marché Mokolo à Yaoundé. Les faits remontent à la journée du lundi 11 mai 2020. Ces personnes arrêtées procédaient à la distribution des masques et des gels hydro alcooliques issus de l’opération jugée illégale par le Ministre de l’Administration territoriale.
Liliane N.
Ernest Dieudonné OBAMA NANA OBAMA, avec lui, la chaîne de télévision VISION 4 ainsi que le journal L’ANECDOTE ont reçu ce mardi 05 Mai 2020, une citation directe. Ils sont appelés à comparaître en personne le 12 Mai 2020 à partir de 7 heures de 30 minutes devant le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif.
Ils vont répondre des accusations de diffamation faites à leur endroit par le patron de la fondation Ayah Fondations. Ayah Ayah Abine, le directeur de la fondation qui porte le nom de sa famille avait porté plainte au journaliste et aux différents médias pour « diffamation et dénonciation mensongère ». En effet, Ernest Obama et le média qui l’emploi, dans un commentaire des déclarations faites par le ministre de l’administration territoriale faisant savoir que Ayah Fondations serait complice des actes terroristes, a entériné les propos du ministre Paul Atanga NJI.
Dans quelques jours, le 12 Mai précisément, toutes ces personnes vont se présenter devant le juge du Tribunal de grande Instance (TGI) Centre Administratif. La première audience de ce procès sera essentiellement une question de procédure. Il faut rappeler que le président de ladite fondation, Ayah Ayah Abine, et non moins fils du magistrat à la retraite, accuse le journaliste de Vision 4, ainsi que sa structure, entre autres, de « diffamation et dénonciations mensongères ». Il leur est reproché d’avoir véhiculé au sein de l’opinion que la Fondation Ayah finance des activités terroristes dans les régions en conflit du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans preuves. Il sera donc question pour les journalistes de présenter les preuves en leur possession.
Le procès va enfin s’ouvrir, après un premier report dans des conditions inextricables. Mais avant le démarrage de la procédure judiciaire contre le journaliste Francis Njume, le journal l’Anecdote et le Pasteur Success Nkongho, d’autres coaccusés, Ayah Ayah devra déférer le 6 mai prochain à une convocation à la Police Judiciaire (PJ), pour une audition relative aux « soupçons de financement du terrorisme ».
Pour cette même affaire, il avait déjà été auditionné le 19 février 2020 au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Une procédure qui pourrait aider les autres accusés si au final il est établi dans cette démarche, que la fondation Paul Ayah est coupable de complicité d’actes terroristes. Ce qui augure une procédure qui va s’étendre dans la durée. Reste à savoir si certains vont comparaître emprisonnés comme c’est le cas pour Paul Chouta, qui est en prison pour les mêmes chefs d’accusations.
Stéphane NZESSEU
Le matériel contenu dans le don du Chef de l’Etat aux 360 communes a quitté le ministère de l’Administration territoriale ce mardi en mi-journée. La cérémonie de répartition et d’envoi de dons vers les différentes régions du pays s’est tenue ce matin à Yaoundé. Des activités dirigées par le ministre de l’Administration territoriale en lieu et place de son collègue de la Décentralisation et du Développement local.
Ceux qui se posent cette question et s’interrogent sur le pourquoi ce n’est pas le patron des communes qui coordonne une opération dirigée vers les 360 communes du pays, ne sont pas au fait des subtilités de l’administration camerounaise. Il est vrai que la séparation entre les deux départements ministériels n’est pas encore complètement étanche. Mais, ici l’action est bien de la compétence du ministre de l’intérieur.
En effet, il faut rappeler que les dons du Chef de l’Etat entrent dans le cadre des mesures prises du fait d’une crise importante. Une crise qui est de la compétence de la protection civile. De plus, on peut inscrire cette action dans le registre de l’humanitaire qui une fois de plus ressorte du domaine de compétence de l’administration du territoire. Il paraît donc évident que ce soit le patron de ce département ministériel qui coordonne cette activité.
Pour revenir au don proprement dit, les camions transportant ces dons du Chef de l’Etat ont pris la route. Mis à part les communes du département du Mfoundi qui n’auront pas beaucoup de kilomètres à parcourir, c’est dans les jours prochains que les différents arrondissements du pays vont recevoir les différents packages. Ils seront reçus par les préfets des départements concernés puis remis aux différents sous-préfets qui coordonnent les comités de distribution locale.
Un comité de distribution où on retrouve, un pasteur, un prêtre, un imam, un chef traditionnel, le commandant de brigade, le commissaire du commissariat central et celui du commissariat spécial du coin, ainsi que le magistrat municipal de la circonscription. Ils ont la responsabilité de distribuer ces dons aux populations sans distinctions de religion ou d’appartenance tribale. Le ministre de l’Administration territoriale et son collègue de la Décentralisation et du Développement local vont veiller à la bonne répartition de ce don de deux (02) milliards de FCFA accordé par Paul BIYA aux populations pour leur donner de lutter efficacement contre le Covid 19.
Stéphane NZESSEU
Le Ministre de l’Administration territoriale demande par ailleurs à ces opérateurs de téléphonie mobile de geler les fonds de Survie Cameroun.
Tout comme il avait adressé une correspondance au Directeur général (Dg) d’Afriland first bank, Paul Atanga Nji vient aussi de saisir les administrations de Mtn et Orange Cameroun. Le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) demande les fermetures des comptes de Survie Cameroun et les gels des fonds collectés. Pour le Minat, Survie Cameroun est une association illégale. Dans lesdites correspondances, Atanga Nji explique ce qui motive ses demandes.
Le Minat parle entre autres du fait que son département ministériel qui se charge des partis politiques et des associations, n’a pas connaissance de celle dénommée Survie Cameroun. Sur la base de la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et de son décret d’application N°85/1131 du 14 août 1985, Paul Atanga Nji précise que l’appel à générosité publique pour quelque raison que ce soit, n’est autorisé que par son département ministériel. Aussi, le Minat cite la loi N°90/56 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques, qui interdit aux formations politiques de recevoir des fonds de l’extérieur. Paul Atanga Nji souligne à Mtn Cameroun qu’au cas où, il maintient le compte est actif, il pourrait être susceptible d’être considéré comme co-auteur ou complice de cette activité illégale.
Il faut savoir que le compte qui est ouvert chez Mtn, a été suspendu de façon temporaire. Le leadership de Survie Cameroun avait dénoncé cela. La suspension n’a duré que 24 heures. Le compte a été activé. Et à ce jour, il est redevenu opérationnel.
Liliane N.