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La journée mondiale de la santé bucco-dentaire s’est célébrée ce 20 mars. Dans le Nord, outre les soins dans les hôpitaux et les cliniques, les populations font de plus en plus confiance à la médecine traditionnelle.

 

Instituée par les Nations unies, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire vise à sensibiliser les populations sur la nécessité d’assurer la prévention des pathologies bucco-dentaires. Dans le Nord où les maladies dentaires se font de plus en plus présentes, l’on observe l’engouement des populations à faire appel au service de la médecine traditionnelle, bien que celle conventionnelle ne soit pas reléguée au dernier ressort. Et c’est tant mieux pour les tradipraticiens qui saisissent l’opportunité pour faire étalage de leurs connaissances des plantes et faire de bonnes affaires.

Les efforts des tradipraticiens

Chaque jour qui passe les acteurs de la thérapie traditionnelle font l’essentiel pour soulager leurs patients. Leur secret se trouve ainsi dans les plantes naturelles à travers des décoctions, une mixture ou encore une potion issue des racines, feuilles ou écorces. Les tradipraticiens proposent alors leurs gammes de produits.

Pour Abdoulaye Bouba et Mahama Kamba, tradipraticiens : « leurs produits sont efficaces et les populations trouvent une issue favorable à leur problème dentaire ». Ils ajoutent que, quand les dents sont déjà trouées, ils les envoient chez les dentistes avec qui la collaboration est étroite.

Nombreux sont donc ceux qui passent des nuits blanches dues aux douleurs dentaires. Aujourd’hui avec la médecine traditionnelle, ils peuvent retrouver le sommeil, car n’ayant pas les moyens disent-ils pour se référer aux hôpitaux faute de moyens. Gabriel Hachega dit : « j’avais la carie dentaire. J’ai eu une écorce que j’ai écrasée, mélangée et appliquée sur mes dents. J’ai retrouvé la guérison ».

Il n’est plus surprenant de voir les domiciles des tradipraticiens dans le Nord pris d’assaut par des personnes qui souffrent des maux de dents, à la recherche de la santé. Cependant, l’on ne doit pas penser que dans cette partie du pays, la médecine traditionnelle ait supplanté celle conventionnelle. L’esprit qui doit demeurer, c’est celui de la complémentarité qui doit exister entre les deux segments de la médecine comme l’ont d’ailleurs reconnu les tradipraticiens eux-mêmes à notre descente sur le terrain.

Innocent D.H

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Avec un rythme jugé lent, quelques structures étatiques parapubliques et privées répondent à l'appel incessant de la délégation régionale du Ministère de l’environnement, de la nature et du développement durable.

La région du Nord souffre  de plus en plus des conséquences de la déforestation  continue qui règne en maître dans ses localités où le bois est la seule énergie utilisée au sein des ménages .La nécessité pour tenter de tordre le coup  à ce phénomène de plus croissant. « Nous avons depuis quelques années encouragé les populations à reboiser. Ce message a atteint sa cible mais il reste encore à faire un travail de conscientisation par un approche de sensibilisation conjointe » espère Antoine Damou Lamtoing, délégué régional du ministère du ministère de  l’environnement, de la nature et du développement durable.

Le reboisement généralement dans cette partie du pays s'organise souvent par les communautés villageoises, des établissements scolaires  et d'autres structures. Dans le Mayo Louti cet appel est visiblement entrain de prendre corps avec succès grâce à une structure dont la vocation première n'est pas liée à la déforestation. Il s'agit d'une entreprise du nom Chaux Roca dirigée par Pierre Rocaglia de nationalité Française.

Installée à Figuil depuis quelques années l'action de cette entreprise dans la protection de l'environnement semble aujourd'hui une action d'une dimension citoyenne. Bénéficiant d'une approche méthodique centrée sur l'aménagement de ses lapinières cette structure s'est engagée à reboiser « nous avons plusieurs sites de reboisement dont celui de Bafouné situé à la sortie de Figuil d'une superficie de cinquante hectare dont vingt déjà entièrement reboisé » explique Jérôme Lakaye responsable de l'environnement dans cette structure.

La production moyenne des plants est estimé en moyenne à dix milles et en plus des sites de reboisement, d’autres endroits en ville et dans d'autres villages de l'arrondissement. Malgré la définition des sites à reboiser faite de commun accord avec les responsables locaux des  services du ministère des forets et faune ,cette action a été suffisamment perturbée par les populations « En nous investissant pour le reboisement sur nos sites les populations peut être par manque de sensibilisation sur le biens fondés du travail ont vu en cela une occupation de leurs terrain et ont aussitôt commencer à y mettre du feu et mener d'autres activités susceptibles de détruire des jeunes plants ».Cette situation plus ou moins décourageante avait  conduit l'administration de la structure à envisager d'autres initiatives palliatives.

« Le gouvernement par le biais du MINFOF avait donc réorienté la politique du reboisement en nous invitant cette fois ci à intégrer les populations de manière directe à ce processus ; ce qui nous a permis de mettre en ouvre nos moyens pour faciliter cette action en remettant aux populations des jeunes plants et leur donner des connaissances pratiques » ajoute t-il. Le feed back de ces actions s'évalue de manière positive au vue du constat fait sur le terrain et les témoignages des populations.

« Nous nous félicitons de ce partenariat il rentre en droite ligne avec nos objectifs mais ce que nous regrettons c'est la récupération de ce travail par la municipalité qui serait entrain de faire des rapports qui disent en substance que ce reboisement est son initiative alors qu'elle décharge presque chaque jours  les plantes chez nous et ne s'occupent que de l'entretien. Cela à mon avis est comparable à une guerre dont l'explication nous dépasse », explique notre source. Entre la création des pépinières villageoises et l'ouverture d'esprit des populations sur la nécessite de reboiser le chemin est encore long pour cette structure qui n'entend pas céder aux menaces de toute sorte ou une probable déstabilisation dont le risque est minime du fait de l'adhésion des populations  à cette  politique qui présente déjà des conséquences propices au bien être social local.
                                                                                         

Felix swaboka

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Un atelier de trois jours a été organisé à leur intention a été organisé à leur intention à la Délégation régionale de la santé pour le Nord.

 

Animé par des experts du Fonds des Nations Unis pour la Population (UNFPA), cet atelier de formation a mis un point d’honneur sur les méthodes de planification familiale et le dépôt progestérone médroxy-acétate. Les participants repartent avec l’étoffe nécessaire pour impacter positivement sur la réduction des décès liés à l’accouchement. Si l’on s’en tient aux récentes statistiques dévoilées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les chiffres font froid au dos car le nombre de femmes qui perdent la vie en donnant naissance va de plus en plus croissant dans les régions du Centre, Est, Adamaoua, Nord et Extrême-Nord.

« Pour 100.000 naissances enregistrées, 782 femmes et enfants meurent des suites de complications ». Une réalité qui ne laisse indifférents les pouvoirs publics et les partenaires qui œuvrent dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Cet atelier intervient pour ce faire dans un contexte indiqué où le rôle des médias est indispensable. Il est question de trouver des solutions pour inverser la tendance.

Des travaux en atelier ont actionné les leviers d’une lutte efficace. Et c’est à compter sur les spots, magazines et microprogrammes conçus par les participants. Ces supports de communication qui traitent des causes, conséquences et solutions pour une meilleure lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, ont fait l’objet d’une longue étude préalable, et d’explications approfondies par les experts ayant conduit les travaux.  

Les médias communautaires ont été plus interpellés à s’impliquer davantage dans la cause, eux qui sont reconnus comme des entreprises de communication qui sont au contact direct des populations. C’est donc, une invite pour ces hommes et femmes de médias à désormais amplifier des messages d’information et de sensibilisation des populations sur les méthodes de planning familial surtout celle qui repose sur l’espacement des naissances.

Ces hommes et femmes de médias sont mieux fournies. A travers leurs spots, magazines et microprogrammes, ils vont tordre le coup à la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, une fois retournés dans leurs localités respectives. Tout cela pour que dorénavant la femme, reconnue par tous comme mère de l’humanité ne meure plus donnant la vie.

Innocent D.H.

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Elles ont comme un seul homme pris part à leur réunion préparatoire, occasion de jeter les bases des préparatifs de la célébration du 08 mars.

 

Considérées par certaines opinions comme des femmes entièrement à part, les femmes handicapées ont abouti à une stratégie commune à savoir mieux se préparer pour la journée de la femme. Une synergie d’action qui vise à montrer de quoi est capable vivant avec un handicap afin de mieux briser les préjugés. Cette réunion préparatoire était idéale pour penser les voies et moyens en vue de l’atteinte dudit objectif surtout au moment où les inégalités sociales ont tendance à prendre le pas sur la justice et la tolérance.

Les résolutions pertinentes de la rencontre

Les assises ont ainsi permis d’informer et de sensibiliser les femmes sur les possibilités de vulgarisation du thème de la 34ème édition de la journée internationale de la femme aux femmes handicapés. « Cette année nous osons cibler la couche jeune. A cet effet, deux causeries éducatives ont été prévues pour faire une sensibilisation sur la cybercriminalité. Des activités qui doivent insister sur les droits et les devoirs de la femme », selon Marceline FADI, responsable des affaires transversales au Programme Intégré pour l’Amélioration des Conditions des Personnes vivant avec un Handicap dans les régions septentrionales du Cameroun.

La rencontre a eu pour plus-value, la tenue des activités notamment la marche sportive, la courses des tricycles et bien d’autres.

Des promesses pertinentes émises par les femmes

Les femmes repartent mieux préparer pour le jour dit. Elles ont d’ailleurs promis apprêter leurs pagnes pour vintage le jour dit. Cette réunion dote les femmes vivant avec un handicap les armes fatales pour contrecarrer toute forme de violence à l’égard. Une manière de dire que leur présence sera marquée d’une tache indélébile à la grande parade du 08 mars. Les femmes handicapées du Nord ont aussi compris par cette réunion l’importance d’évoluer en association pour prôner une solidarité tous azimut en leur faveur.

Et les activités devraient se poursuivre dans l’optique de peaufiner les préparatifs de la célébration chez les femmes handicapées du Nord pour donner un éclat particulier à la fête.

Innocent D.H.

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Le groupement actif des Douanes de Garoua a abrité le vendredi 22 Février 2019 la célébration de la journée de la Douane au Nord, sous la coordination du chef secteur des douanes du Nord Bello Séraphin.

Le secteur des douanes du Nord  pour l’année 2018 a pu réaliser, plus de 4 milliards 435 millions  de recettes douanières  réalisés  dans la région du Nord. Les troubles inter religieux au Nigeria et la conséquente fermeture de la frontière par le gouvernement d’Abuja avait laissé la sueur froide au secteur de la douane du Nord, car la région partage une très longue frontière avec la République sœur du Nigeria et que de nombreux produits passent par là. Selon les services du commerce, près de 80% des produits consommés dans le grand Nord proviennent du Nigeria.

 En tête de ces produits se trouve le carburant, le sucre, les médicaments, les motos-cyclistes, appareils électroniques, cigarettes, etc. Certains de ces produits qui sont souvent chargés sur des motos ou des camions paient les taxes douanières, par contre d’autres contournent carrément les postes des douanes vue la porosité de la frontière ou la situation géographique de la région du Nord qui en saison sèche garde l’image du désert de Sahara. Malgré ces difficultés le secteur du Nord est sorti du lot. « Nous avions pu réaliser  4 milliards 435 millions 067 mille 247 FCFA malgré un contexte très difficile des recettes.

En ce début de l’année 2019, le secteur des Douanes du Nord s’est vu assigner les prévisions de recettes budgétaires de l’ordre  de 6 milliards 370 millions .Les affaires contentieuses au cours du premier trimestre 2018 sont en hausse. Et la plupart des infractions relevées concerne la  contrebande. », indique Bello Seraphin chef secteur de douane du Nord. Cette performance a été qualifiée d’exploit par les autorités  douanières, dans la mesure où l’activité économique tourne au ralenti depuis plusieurs mois dans cette partie du Cameroun, à cause des exactions de la secte islamiste nigériane Boko Haram, qui ont paralysé l’économie locale.

En rappel en 2019, le gouverneur du Nord Jean Abate Edi ‘i, à travers des monnayages a réussi à créer une perte estimé à centaines des millions dans les recettes des Douanes du Nord en 2018 .

Laissant ainsi libre, à la commercialisation des faux médicaments dans la région du Nord et la circulation des objets douteux pour le bien n’être de la population du Nord. Le secteur des douanes du Nord  s’inscrit dans la logique de ses triples missions dont la sécurisation et facilitation des marchandises dans les pays sous régionaux, la lutte contre la pratique commerciale et la réalisation des recettes budgétaires sur les marchandises exportées.

 

 

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Prés 80 % de la population n’a pas accès à l’eau potable dans la capitale régionale du Nord-Cameroun.

Ce n’est plus un secret pour un visiteur qui frôle la ville de Garoua pour la première fois. Le constat est clair, l’extension exponentielle de la ville du fait de l’arrivée massive des populations complique la tache aux autorités municipales, aujourd’hui responsables de l’extension du réseau d’adduction d’eau dans leurs communes respectives d’après l’esprit de la décentralisation.

Dans la région du Nord, une partie de la population avalent de longs kilomètres en saison sèche à la quête de ce précieux liquide. Dans certains villages c’est dans les marigots où s’abreuvent les bétails que les ménages s’approvisionnent, dans d’autres, un seul point d’eau sert à ravitailler tout le village. La quasi-totalité des ménages se ravitaille dans les puits.

Se procurer de l’eau potable y est un véritable chemin de croix pour les populations de Garoua. Amina Moussa, âgée de 15 ans, habitant le quartier Takasko à Garoua parcourt par jour au moins quatre kilomètre pour obtenir 20 bidons d’eaux pour satisfaire ses besoins journaliers en eau de sa famille. Elle n’est pas la seule à faire cette corvée dans le quartier. Hadja, qui habite le quartier Ouro Labo, doit en faire le double de la distance de Amina c’est à dire l’aller et le retour.

Si les branchements de la camerounaise des eaux se constatent un peu partout dans les chefs lieux de départements, environs 80% de la population du Nord n’a pourtant pas accès à l’eau potable .Le manque des moyens financiers s’avère être l’une des raisons de ce déficit. « Tout le monde ne dispose pas des moyens pour faire le branchement de la Camwater à la maison. Donc les ménages se ravitaillent aux puits » explique Hadja Habiba, une habitante du quartier plateau à Garoua.

Outre si l’épidémie de choléra se propage de plus en plus dans la région du Nord et à Garoua en particulier, c’est effectivement parce que l’eau potable est une denrée  rare dans certains quartiers de la ville de Garoua. A cela s’ajoute la négligence des règles d’hygiène par les populations.

 

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La révélation a été faite, le vendredi 23 février par le Maire de la Commune de Ngong, Ahmadou Ahiwa, au cours d’une cérémonie de remise de 1000 tables bancs aux différents établissements.

 Ce n’est plus un secret pour personne, dans l’arrondissement de Tcheboa dans la région du Nord. Plus de 25 000 élèves ont étudiés, assis à même le sol pour l’année scolaire 2018/2019 dans l’arrondissement de Tcheboa . Des écoles situées dans les localités  ont vu leurs effectifs triplés voire plus, du fait de l'accueil des élèves  des parents. Le déficit énorme en enseignant s’est encore aggravé par l’instabilité au poste des enseignants en cours d’intégration et des affectations effectuées en milieu d’année dans cet arrondissement.

«  Au total, il s’impose un besoin de  200 personnels administratifs dans le département du Tchéboa , 500  personnels enseignants, toutes disciplines confondues. Au niveau des infrastructures, certains établissements fonctionnent dans des locaux d’emprunt. Les besoins en construction s’élèvent à 350 salles de classe, 20 ateliers, 52 blocs administratifs, 200 logements d’astreints et en réfection de 34 salles de classe  et plus de 25 000  élèves étudiés au sol  », constate  un proche collaborateur du délégué d’arrondissement   des enseignements secondaires.

Pour résoudre une partie des problèmes dans son arrondissement , le vendredi 23 février 2019 le Maire de la Commune de Ngong, Ahmadou Ahiwa a remis plus de 1000 tables bancs aux différents établissements maternels, primaires et secondaires de cette unité administrative dirigée par le Sous-préfet Nkolo Eva Emmanuel : « Le don de 1000 tables sur fond Feicom n’est qu’un début de solution, nous recherchons encore d’autres sponsors pour améliorer les conditions d’apprentissage aux enfants »,indique le maire de la commune de Ngong avant de renchérit , « un banc prend trois élèves et si l’on fait le ratio, il nous faut au moins 8334 tables. En cette année 2019, sur fond propre de la Commune, il est prévu la confection de 600 autres ».

Le personnel enseignants n’est pas en reste, obligé de travailler debout des journées entières fautes de siège, dans ces écoles abandonnées à elles-mêmes depuis plusieurs années. Ces derniers se sont exprimés au cours de la dite  cérémonie de remise d’un don de tables-bancs effectué par la mairie de Ngong « C’est une bonne chose que nous puissions enfin voir un geste aussi minime soit-il.

Nous souhaitons surtout que les choses ne s’arrêtent pas là, que les pouvoirs publics nous viennent véritablement en aide, parce que nous évoluons dans des conditions vraiment difficiles » confie le directeur de l’école publique de Tcheboa.

 

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Les militants du  Mrc n’échappent pas aux démissions massives et ralliements collectifs au parti de Issa Tchiroma Bakary dans le département de la Bénoué dans la région du Nord. Une vague de démissions massives et de ralliements collectifs 350 militants et militantes du Mrc déferle sur le parti du Fsnc dans les arrondissements de Garoua 1,2 et 3 depuis la relance des inscriptions  sur les listes par Elecam dans la région du Nord.

 

Quelques jours, après le séjour du président du Front pour le salut du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary au Nord, les résultats sont déjà visibles sur le terrain.  C’est à une véritable danse bafia que se livrent les acteurs du landerneau politique nordiste. Entre démissions massives ou individuelles et ralliements collectifs, la transhumance politique est un phénomène actuellement à la mode dans le milieu politique nordiste. Reçus en grande pompe  par le secrétaire à l’organisation du Fsnc accompagné du président de base du Fsnc de Garoua, les démissionnaires du Mrc avaient justifié leur départ du parti de Maurice Kamto par les démarches de vouloir à tout prix, prendre le pouvoir par la force de leur désormais ex-leader.

Des raisons assez gravissimes selon eux pour aller voir ailleurs, c’est-à-dire, rejoindre une autre formation politique où on espère trouver de l’herbe encore plus verte et les privilèges qui vont avec. « La transhumance est la migration périodique d’une part du bétail de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d’autre part des abeilles d’une région florale à une autre, et ce, en fonction des conditions climatiques et de l’alternance des saisons. Mais lorsque l’on parle de transhumance politique au Nord, c’est surtout pour désigner ces personnes qui du jour au lendemain passent d’un parti politique à un autre, d’une idéologie à une autre, très souvent pour des intérêts égoïstes », explique un analyste politique à Garoua.

Le Fsnc continue de piocher au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. L’urgence d’un assainissement du milieu politique s’impose. Les partis politiques doivent probablement en plus de la formation doctrinale et idéologique des militants, mettre également un accent sur l’éthique et l’honneur.

Félix Swaboka

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Malgré la volonté des autorités en charge de l’éducation au Nord, le bilinguisme  semble boycotté dans cette partie du pays.

 

Selon les autorités en charge de l’Education au Nord-Cameroun, les populations préfèrent le fulfuldé à l’anglais. L’anglais n’est pas la chose la mieux partagée dans la région du Nord où la langue officielle dominante reste le français. Ce constat a été fait il y a quelques semaines à Garoua, lors de la clôture de la semaine du bilinguisme, au collège Moderne de la Bénoué .

L’hymne national entonné en anglais a été proprement malmené. "C’est le Cameroun qui est bilingue et non les Camerounais. Même le français dépasse les élèves combien de fois l’anglais", relève ironiquement un enseignant du lycée Bilingue de Garoua . Le discours de lancement du délégué régional des Enseignements secondaires pour le Nord, a été partiellement rédigée en anglais.

Le délégué régional a servi en anglais à l’assistance des phrases détachées, le tout dans une lecture saccadée et émouvante. A l’analyse, la semaine du bilinguisme dans la région du Nord se réduit aux activités sportives, tables rondes, activités culturelles et autres ripailles pendant cinq jours. Même si l’inspecteur pédagogique régional chargé de la promotion du bilinguisme n’en est pas convaincu.

"La  région du Nord  compte plus de 20 écoles primaires bilingues, collèges et lycées. Chaque département dispose d’un établissement scolaire bilingue. C’est le signe de notre souci de la promotion du bilinguisme", déclare-t-il.

Toutefois, le quota d’heures allouées à la langue de Shakespeare dans les emplois du temps sont infines. Cinq heures de cours par semaine au Lycée de Pitoa. Par ailleurs, “Comment voulez-vous que les élèves soient bilingues lorsque ces derniers fuient les cours. D’abord qu’ils ont de la peine à s’exprimer en français. Ils préfèrent le fulfulde à tout. Bien sûr que le bilinguisme n’est pas l’affaire de tous les Camerounais, mais le cas de la région du Nord est grave", se plaint un enseignant de langue anglaise  à Garoua.

La préférence des citoyens de la région du Nord, voire de toute la partie septentrionale du pays pour le fulfulde, langue véhiculaire plutôt populaire, repose le problème du multilinguisme au Cameroun et, partant, de l’appropriation d’une ou de plusieurs langues nationales comme langue officielle à côté des langues coloniales importées. Il est peut-être temps, face à la résistance des peuples du Cameroun à se voir imposer certaines langues, d’envisager comment prendre en compte les réalités linguistiques locales pour réinventer une pédagogie fonctionnelle de pénétration des langues officielles. Mais pour le moment, on est bien obligé de constater que c’est encore le rejet de l’anglais dans  la région du Nord-Cameroun. Ce qui suscite des critiques d’observateurs avertis.

Dibe Hamadou , un parent d’élèves croit savoir qu’il n’existe d’établissement bilingue public que de nom à Garoua : "C’est deux blocs séparés. On enseigne en anglais dans l’un et en français dans l’autre. Cela ne promeut pas le bilinguisme". La proportion d’enseignants de langue anglaise dans la région du Nord-Cameroun est l’une des plus faibles du pays. Les écoles primaires ne disposent presque pas d’enseignant dans cette matière. "C’est chaque maître qui donne le cours d’anglais aux élèves. Ce n’est qu’au secondaire qu’ils peuvent véritablement connaître ce que c’est que l’anglais", confie un enseignant de l’école primaire.

 

Félix Swaboka

 

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C’est désormais vers les médicaments de la rue, que les malades se dirigent quand ils ont des prescriptions médicales.

 

Selon les spécialistes en charge de la santé dans la capitale régionale du Nord, la vente illicite des médicaments fait donc partie du quotidien des populations qui s’en accommodent, d’autant plus qu’il leur semble que ces gélules, comprimés, cachets et sirops achetés a la sauvette sont moins onéreux que ce que les pharmacies légales proposent. Hamadou Dibe pharmacien dans la ville de Garoua,  explique la prolifération de ce commerce :

« Le constat est clair, depuis un certain temps, La pharmacie des centres de santé  de Garoua n’attirent  plus et pour cause : les petits vendeurs ambulants des médicaments de cette localité sont omniprésents. Désormais, les  malades, face à une ordonnance se tournent plutôt vers ces pharmaciens sauveurs », affirme le chef de district de santé de Garoua 2eme.

« Le chômage qui tenaille les jeunes autochtones et la pauvreté dont souffrent les populations de la  ville de Garoua, poussent des jeunes diplômés ou non  afin de joindre les deux bouts à se livrer à cette activité de vente de médicaments de la rue qui vraisemblablement rapporte, puisque la demande est forte ! », renchérit-il. 

Pourtant les médicaments de la rue ne présentent aucune garantie. Il peut s’en suivre un risque d’intoxication, car il est impossible de connaitre leur origine.
Excepté, certains médicaments s’avèrent efficaces ; comme pour dire chez certains ; on trouve une garantie pour la santé.  Souffrante d’un mal de tête, Fadimatou  se souvient avoir acheté du "Doliprane" qui l’a soulagé. Contrairement, Moussa s’est procuré du "Paracétamol" qui avait plutôt les effets du Tramol.  

La confusion est grande. Face à ses constats, la nécessité de sensibiliser sur les génériques et de dissuader les populations d’acheter ces produits dangereux s'impose, d’autant plus qu’à la pharmacie des centres de santé il est possible d'acheter des médicaments génériques à moindre coût. Il faudrait juste que la population de Garoua et ses environs soient informés.

Pour les adeptes de ces artères, ils doivent faire preuve de sagesse. Comme l’a souligné  Hamadou Dibe  : « La santé n’a pas de prix, alors  êtes-vous convaincus que ces produits que vous avez à moindre coût ne vont pas compliquer davantage votre état ? ».

Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01