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Le Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique recommande de ce fait, que la non toxicité des produits faits à base de plante présentés par nos tradi praticiens soit évaluée.

La position du Conseil Scientifique des Urgences de Santé publique paraît sentencieuse. Aucun traitement fait à base de plantes proposé par nos tradipraticiens dans le traitement de la pandémie du Coronavirus n’est efficace. L’efficacité de ce type de traitement n’a pas été prouvée, précise-t-il. Aussi, il recommande que la non toxicité des produits faits à base de plantes soit évaluée et leur efficacité, ceci pour assurer la sécurité des populations.

Réuni pour étudier les propositions de traitements à base de plantes (médicaments traditionnels améliorés) pour le Coronavirus, le Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique émet les recommandations qui suivantes: mettre en place un répertoire des Tradipraticiens de la santé et inventeurs et un registre des remèdes à base de plantes présentés par ceux-ci pour la prévention et la prise en charge de la Covid-19 par les instances réglementaires. Pour ce qui est des traitements à base de plantes dont la promotion est faite auprès des populations, le Conseil indique que «le tradipraticien de santé qui souhaite mettre à la disposition (à titre onéreux ou non) auprès du grand public un produit à base de plantes doit être muni d’une autorisation de mise sur le marché délivré par la Commission Nationale en charge du Médicament traditionnel amélioré du Ministère de la Santé.   

Toutefois le Conseil Scientifiques des Urgences de Santé publique qui dit reconnaître le rôle joué par les Tradipraticiens de la santé dans la médecine traditionnelle en Afrique et au Cameroun dans la gestion des maladies en général et le Coronavirus en particulier. Seulement, cela dit que même les produits de Mgr Samuel Kleda n’ont pas été reconnus efficaces. Pourtant l’archevêque métropolitain de la ville de Douala revendiquait plus de 1200 personnes soignées et guéries en mai 2020, avec aucun décès.

Liliane N.

Published in Corona Virus

Depuis le lundi 21 octobre 2019, le Centre Pasteur de Yaoundé abrite la première réunion des laboratoires travaillant sur cette maladie tropicale négligée. L'ulcère de buruli est désormais au cœur des recherches en Afrique.

 

Ce sont 40 experts des laboratoires en Afrique qui prennent part depuis lundi 21 octobre à la première rencontre du réseau LabaNet. La réunion a été ouverte par le représentant de l’organisation mondiale de la santé (Oms) au Cameroun, le Dr Pha-nuel Habimana.

La rencontre de Yaoundé intervient après la décision de l’Oms de procéder au transfert de la recherche sur l’ulcère de buruli (Ub) aux laboratoires des pays endémiques à cette maladie tropicale négligée.Cette mesure a été prise le 27 mars dernier, à la faveur de la réunion de l’institut de médecine tropicale.

Précisons qu'au  Cameroun, l’ulcère de buruli, causé par le mycobacterium, se rencontre dans des principaux foyers généralement situés dans les zones environnantes des cours d’eau à faible débit. L’on a notamment, les villes d’Akonolinga, Ayos, Bankim et bien d'autres. Des centres de prise en charge des malades existent dans les localités évoquées.

Dans un entretien accordé au quotidien Mutations en mois de mars 2019, le Dr Ernest Nji Tatah, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre la lèpre, l'ulcère de buruli, le pian et la leishmaniose, a indiqué: « on se rend compte que l’ulcère de buruli ne se trouve pas seulement dans ces endroits. Plusieurs cas viennent des différents districts pour se faire traiter dans les centres susmentionnés ».

Pour le Dr, il est question d’éviter que les patients aillent perdre du temps chez le tradipraticien et arrivent à l’hôpital quand la maladie est déjà grave avec des risques de handicap.Quant au Pr Elisabeth Carriel, directrice du Centre Pasteur de Yaoundé, les tradipraticiens devront intervenir dans la détection des malades en communautés afin de les référer aux scientifiques pour confirmation du diagnostic. Elle avertit d'ailleurs, « il y a des maladies, comme le pian, qui présentent les mêmes symptômes que l’ulcère de buruli. Si le diagnostic n’est pas posé, le patient va perdre du temps ». 

 

Innocent D H

 

Published in Actualité

La journée mondiale de la santé bucco-dentaire s’est célébrée ce 20 mars. Dans le Nord, outre les soins dans les hôpitaux et les cliniques, les populations font de plus en plus confiance à la médecine traditionnelle.

 

Instituée par les Nations unies, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire vise à sensibiliser les populations sur la nécessité d’assurer la prévention des pathologies bucco-dentaires. Dans le Nord où les maladies dentaires se font de plus en plus présentes, l’on observe l’engouement des populations à faire appel au service de la médecine traditionnelle, bien que celle conventionnelle ne soit pas reléguée au dernier ressort. Et c’est tant mieux pour les tradipraticiens qui saisissent l’opportunité pour faire étalage de leurs connaissances des plantes et faire de bonnes affaires.

Les efforts des tradipraticiens

Chaque jour qui passe les acteurs de la thérapie traditionnelle font l’essentiel pour soulager leurs patients. Leur secret se trouve ainsi dans les plantes naturelles à travers des décoctions, une mixture ou encore une potion issue des racines, feuilles ou écorces. Les tradipraticiens proposent alors leurs gammes de produits.

Pour Abdoulaye Bouba et Mahama Kamba, tradipraticiens : « leurs produits sont efficaces et les populations trouvent une issue favorable à leur problème dentaire ». Ils ajoutent que, quand les dents sont déjà trouées, ils les envoient chez les dentistes avec qui la collaboration est étroite.

Nombreux sont donc ceux qui passent des nuits blanches dues aux douleurs dentaires. Aujourd’hui avec la médecine traditionnelle, ils peuvent retrouver le sommeil, car n’ayant pas les moyens disent-ils pour se référer aux hôpitaux faute de moyens. Gabriel Hachega dit : « j’avais la carie dentaire. J’ai eu une écorce que j’ai écrasée, mélangée et appliquée sur mes dents. J’ai retrouvé la guérison ».

Il n’est plus surprenant de voir les domiciles des tradipraticiens dans le Nord pris d’assaut par des personnes qui souffrent des maux de dents, à la recherche de la santé. Cependant, l’on ne doit pas penser que dans cette partie du pays, la médecine traditionnelle ait supplanté celle conventionnelle. L’esprit qui doit demeurer, c’est celui de la complémentarité qui doit exister entre les deux segments de la médecine comme l’ont d’ailleurs reconnu les tradipraticiens eux-mêmes à notre descente sur le terrain.

Innocent D.H

Published in Santé






Sunday, 05 June 2022 11:01