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Samedi en après midi, plusieurs localités de la région du Nord au Cameroun ont été arrosées par les pluies.

 

Les souvenirs sont encore frais dans les mémoires, il y a un mois l'on assistait à une alerte de la nature dans la région du Nord avec des fines gouttelettes. C'étaient les arrondissements de Pitoa et de Tchéboa à Ngong qui en avaient plus bénéficié. Les informations donné par les services de la météorologie faisaient état de ce que 37 ans se sont écoulés et l'on n'a plus jamais assisté à une pareille surprise avec les premières pluies en mois de mars. Selon eux, il s'agirait d'un phénomène de changement climatique marqué dans cette partie du pays par le dérèglement du climat dû aux coupes anarchiques des arbres par certaines populations. Les mêmes sources expliquaient que les gouttelettes du mois de mars jugées trop tôt augureraient un retour imminent des pluies dans le Nord. 

 

Confirmation en est faite hier. Plusieurs localités ont été bien arrosées par les pluies pendant des heures. A en croire les uns et les autres, le département de la Bénoué, le Mayo-Louti et certaines parties du Mayo-Rey seraient les heureux bénéficiaires de ces pluies. 

 

Une nouvelle qui est non seulement bonne, mais tombe à pic pour les populations qui subissaient déjà les effets de la grande canicule qui rendaient difficile leur quotidien. "Après la pluie, c'est le beau temps", a-t-on coutume de le dire, un climat doux a cours depuis hier dans les différentes contrées qui ont reçu la visite de dame pluie.

 

Outre la plus value au plan de la température qui a considérablement baissé, les populations de la région du Nord constituées en majeure partie des paysans, le retour des pluies est un signe de la grâce divine les invitant à renouer dans les prochains jours avec les travaux champêtres. Objectif, assurer non seulement la survie en pitance quotidienne de la communauté, mais aussi songer aux cultures de rentes qui sont innombrables. Toutefois, selon les indiscrétions de ces paysans, ils attendent encore s'assurer de la régularité des pluies et de l'augmentation de la pluviométrie dans les jours à venir pour reprendre véritablement le chemin des champs.  

 

Innocent D.H

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Le Délégué régional des postes et télécommunications (Drtp) nouvellement installé Jonas Balfalbo a bouclé sa tournée de contact de deux jours le jeudi 11 avril. Pour l'ultime étape, il a visité les services postaux placés sous tutelle technique du ministère des postes et télécommunications installés à Garoua.

 

Après avoir été dans les entreprises de la téléphonie mobile, à qui, le nouveau Délégué a recommandé d'offrir un service de qualité aux usagers surtout dans un contexte marqué très souvent par la dégradation de la qualité de réseaux de télécommunications, le patron des postes et télécommunications dans la région du Nord a mis un terme à sa visite en faisant une descente dans les services postaux.

 

Instructions du Drpt aux exploitants postaux

C'est par un avertissement lancé aux exploitants postaux clandestins, que l'autorité administrative a donné le ton à son combat d'assainissement du secteur constitué de plusieurs brebis galeuses.

A ceux qui fonctionnent dans le respect des règles de l'art, Jonas Balfalbo instruit la permanence et la continuité des services publics postaux pour mieux pour mieux assurer le développement du secteur postal, un secteur miné ces derniers temps par la clandestinité. "Le premier problème majeur, c'est la clandestinité. Nous avons demandé à ses collaborateurs de sortir de cette situation, de sortir de l'économie souterraine qui n'honore pas le secteur postal camerounais et pour se conformer à la réglementation", a martelé sans état d'âme le numéro un des postes et télécommunications dans le Nord. 

 

Engagement des responsables des services visités

Les collaborateurs du Drpt des services visités se sont engagés à respecter la réglementation en vigueur en matière d'exploitation et de faire sienne, la numérisation des services afin que les services postaux soient plus proches des populations. 

 

Innocent D.H

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Une réunion de sensibilisation sur l'importance d'adhérer à cette société civile nationale de l'art musical vient d'avoir lieu à Garoua. Elle a réuni autour des responsables de cette structure, une bonne brochette d'artistes du terroir.

 

La rencontre fortement courue a connu la participation d'un important nombre important d'artistes musiciens du Nord. Ceux-ci, ont dans un climat de convivialité échangé avec les responsables de la société civile nationale de l'art musical (Sonacam) qui, ne sont pas passé par quatre chemins pour faire porter à la connaissance des artistes, la volonté manifeste du top management de faire adhérer le maximum de professionnels possibles de la musique camerounaise. "Le Directeur général veut imprégner au maximum les acteurs dans le domaine musical en l'occurrence, pour que les artistes sachent au combien la Sonacam est décidée à apporter des solutions aux problèmes des droits d'auteurs chers aux artistes", a indiqué Daniel Haman de son nom d'artiste Isnebo, par ailleurs membre du Conseil d'administration de la Sonacam.

Les échanges ont permis de lever le moindre doute. Et les artistes ont suffisamment participé aux débats. C'est le cas de Yang Marthe, artiste musicienne qui estime que ça a duré longtemps sans que les artistes perçoivent leurs droits d'auteurs, heureusement que dernièrement, la Sonacam a permis aux acteurs de la musique d'avoir la répartition de leurs dûs.

Pour rassurer les artistes, le représentant du Directeur général de la Sonacam, précise que pour que chacun puisse bénéficier de ses droits et faire bénéficier ses veuves, les artistes de la région du Nord, doivent adhérer sans complexe à la Sonacam.

Narcisse Ndjock du Service de la documentation, de l'informatique et de la répartition déclare que la Région du Nord fait partie des régions qui ne sont pas mobilisées à temps. Selon lui, "il faut que les gens soient mobilisés à temps et présentent la preuve de leur adhésion pour percevoir leurs droits d'auteur".

Les artistes reconnaissent les efforts du Gouvernement qui se soucie de l'amélioration de leur statut, mais demandent la création d'une représentation régionale pour mieux faire entendre leurs préoccupations.

 

Innocent D.H

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Originaire de la chine, le soja est une plante herbacée appartenant à la famille des légumineuses. La région du Nord est considérée comme l'une des zones de production.

 

Selon les variétés et les climats, le soja a un cycle de vie qui oscille entre 90 et 120 jours. Dans la région du Nord, la culture du soja est pratiquée dans plusieurs zones.

"Dans la Bénoué on distingue plusieurs bassins de production notamment à Bibemi, dans l'arrondissement de Tchéboa, dans l'arrondissement de Garoua 3ème entre autres. Il y a deux sorte de variétés de soja qui sont cultivées dans cette partie du pays. La semence "houla" qui est une variété de soja mise sur pied par les chercheurs et qui résiste à une forte pluviométrie. Il y a également la semence traditionnelle, elle présente certes les mêmes contours que la semence améliorée, mais se distingue par le faite quelle est caractérisée par une peau plus dure", explique Dominique Medewa, chef section du développement de l'agriculture de la Bénoué.

Selon les agronomes, il est conseillé de mettre à terre les semences de cette légumineuse entre les mois de juin et juillet après avoir au préalable apprêté le sol.

Culture périssable par essence, la récolte du soja nécessite beaucoup d'attention. "Il est question de récolter précocement les graines de soja. S'ils murissent et restent longtemps au champ, ils s'éclatent surtout avec l'effet du soleil intense. Ce qui a un résultat réducteur sur le rendement", a ajouté Dominique Medewa.

Aujourd'hui, la transformation de cette graminée est en plein essor dans le Nord. Son industrialisation qui prend peu à peu corps vise à permettre une transformation optimale des grains de soja pour une commercialisation à grande échelle.

Plusieurs projets sont ainsi lancés dans la production du soja, c'est le cas notamment de la Sodecoton qui transforme le soja en huile et tourteaux.

 

 

Innocent D.H

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Le nouveau centre de santé intégré est un édifice constitué de trois salles d'hospitalisation, d'un laboratoire, d'une salle de soins, d'une pharmacie, entre autres.

 

Le centre de santé intégré dont il est question a été financé par le budget d'investissement public (Bip), à hauteur de 58.000.000 de francs Cfa. Cette formation hospitalière bien équipée vient à coup sûr répondre aux soucis des populations en améliorant les conditions d'accès à un soin de qualité. Ce qui n'échappe pas à Alim Madi, le Lawane (chef traditionnel de 2ème degré) de Mayami : "ça va aider beaucoup de gens à plus de dix kilomètres du village Pomla hamayero et de ses environs. Il y a Laddé Koléré, Laddé Nakon, Ouro Garga, Mayo Ndjarendi, toutes les populations vont venir au centre de santé".

L'inauguration de ce centre de santé intégré a permis au représentant du délégué régional de la santé publique pour le Nord Dr. Djamilatou, de procéder par la même occasion à l'installation du tout premier chef du centre de santé de Mayami. "Travailler dans une parfaite collaboration avec la communauté, d'être patient et de faire son travail avec dévouement dans ce centre totalement équipé", a recommandé le représentant du délégué régional de la santé au nouveau nouveau Chef de centre.

Une nouvelle ère qui vient donc de s'ouvrir pour les populations de Mayami qui ont promis faire bon usage de cette prestigieuse formation sanitaire.

Une réalisation qui vient mettre en œuvre la volonté émise par le chef de l'Etat lors de son adresse le 10 février 2019 à la jeunesse de faire enrichir la carte sanitaire du pays. 

 

Innocent D.H

Published in Santé

Une trentaine des administrateurs de contrôle viennent de séparer à Garoua après avoir acquis des connaissances sur le cadre réglementaire de commercialisation de ces  produits.

        

Développer les aptitudes de son personnel en service dans la région du Nord, dans la maîtrise des contrôles, l’échantillonnage et les analyses nécessaires sur les denrées alimentaires fortifiées, c’est en substance l’objet du séminaire qui s’est achevé ce jour à Garoua  il y a quelques jours. Il rentre dans le cadre de la feuille de route du ministère du commerce engagé depuis quelques années dans le programme de fortification alimentaire du fait de son rôle de régulation entre les entreprises de commercialisation des ces produits et les exportateurs de ces produits parmi les quels l’huile végétale raffinées, l’huile raffinée  de froment. 

« Il est question pour nous de montrer effectivement à ces participants le contenu proprement dit du programme de fortification alimentaire car au delà de la connaissance de ce contenu ils sont appelé à effectuer des contrôles ; et sachant qu’ils sont les fonctionnaires de l’état nous avons voulu les arrimer au cadre réglementaire institutionnel », explique l’un des facilitateurs à ce séminaire. Le constat fait sur le terrain ne s’éloigne pas de la réalité. Ce personnel ne maîtrise pas encore les procédures de contrôle de ces produits avant leur mise à la disposition des populations qui en les consommant avec ignorance sont exposées à certaines maladies.

Il fallait donc un plus pour la réduction de la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles ; les femmes et les enfants ; deux couches les plus exposées à cette menace de consommation de ces produits non contrôlés. Et dans la région du Nord, ces produits sont sur les marchés et parfois n’obéissent à aucune norme. les participants au séminaire de Garoua qui est la cinquième étape jugent  enrichissants  les enseignements, eux qui sont au contact permanent de ces réalités « nous sortons de ce séminaire grandit dans notre domaine de compétence, ce séminaire nous a apporté un plus ; nous sommes outillés parce que nous nous rendons compte que les produits comme les huiles végétales n’avaient pas de logos et nos agents n’étaient pas sensibles à ces données  et je crois qu’après cette initiative du min commerce, nous et nos agents de contrôles dans la région du Nord pourrons mieux nous en sortir et feront mieux le travail qui nous incombe », a estimé le  délègue départemental du commerce du Mayo Rey à Tcholliré. 

« Ce programme est un programme qui touche la santé des  populations dont l’état est garant, après avoir donné la base du bon travail à ces participants, nous plaçons en eux des attentes, d’espoir afin que leur rendement sur le terrain nous donne satisfaction mieux que par le passé en vue de l’atteinte des objectifs du programme », a renchérit  le facilitateur du séminaire . Les participants ont effectué des descentes sur le terrain dans le but de confronter la théorie à la pratique. Cette séance a permis aux défenseurs des associations des consommateurs invités au séminaire  de partager les inquiétudes et l’objet de leur lutte quotidienne.

 

Félix Swaboka

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Dans un communiqué rendu public, le Dr Arabo Saidou le délégué régional de la Santé publique confirme la résurgence de cette épidémie, après cinq mois d’accalmie.

 

L’épidémie du choléra est de retour dans la région du Nord. Les autoritaires sanitaires de la place ont confirmé l’information. En date du 1er avril 2019, un gendarme est décédé de suite de cette maladie à l’hôpital de la garnison militaire de Garoua. Et depuis le 27 mars dernier, 19 cas sont suspectés. Parmi les 19, on enregistre un mort. D'après nos sources, il y aurait trois foyers concernés dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er. « Nous aurons toujours des cas tant que cette maladie sera toujours présente dans les pays voisins. Et le septentrion demeurera partie à risque de survenue du choléra », indique dans les colonnes de notre confrère L’œil du Sahel, un cadre du Ministère de la Santé.

A l’heure actuelle, donc pour faire face à l’épidémie, la délégation régionale de la santé du Nord et ses partenaires conduisent des activités de prévention, de promotion d’hygiène et d’assainissement ainsi que la prise en charge dans toutes les formations sanitaires et ou des unités de traitements du choléra. Le dispositif de riposte mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la Santé a donc été renforcé.

Toutefois il convient de noter que les autorités sanitaires craignent le fait que le choléra resurgisse dans cette région en pleine saison sèche. Du fait de cette saison, la menace pourrait perdurer encore quelques mois. D’où la prescription du Délégué régional du Minsanté pour le Nord aux populations qui est, de respecter plus que jamais les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible toute personne présentant des symptômes suspects dans la formation sanitaire la plus proche.

La région du Nord est présentée comme étant la plus touchée parce qu’on y enregistre plus de 40 morts depuis le début de l’épidémie. Elle devance ainsi l’Extrême-Nord et même le Centre. 

 

Liliane N.

Published in Santé

Issa Tchiroma Bakary vient de boucler une visite de travail dans cette partie du pays. Le membre du Gouvernement a pu toucher du doigt les réalités de ses services déconcentrés.

 

Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle a tenu à venir découvrir de plus près les conditions de travail de ses collaborateurs, mais aussi des réalités de l'enseignement professionnel dans le Nord du Cameroun.

Premier arrêt, le centre de formation professionnelle aux métiers industriels de Pitoa. Là bas, le patron de la formation professionnelle a été clair: "vous n'avez rien, mais le gouvernement a décidé de vous donner tout". Des propos du ministre pour rassurer personnel de cette institution de formation, un établissement d'enseignement professionnel dont les équipements et infrastructures seraient frappés de plein fouet par la vétusté.

L'autre établissement professionnel ayant reçu le passe du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, c'est la Sar/Sm de Garoua, considérée comme creuset de la formation professionnelle dans le Nord. Une réunion lui a permis de noter les difficultés auxquelles est confronté le personnel de cet établissement. Issa Tchiroma Bakary a promis l'amélioration de la situation.

Le Minefop accompagné de ses proches collaborateurs, a aussi visité le centre technique de Djamboutou, le centre de formation professionnelle rapide des employés de bureau de Garoua. Dans ces centres, la mise en œuvre de la mécanique, des technologies innovantes et surtout l'existence des filières de développement durable, a le plus retenu l'attention du ministre. De cette étape de la visite de travail du Minefop, des perspectives et des opportunités. "Nous avons recensé plus de 260 000 emplois qui vont être créés dans le secteur privé, puis il y a des ONG, des coopératives et des collectivités territoriales décentralisées qui sont de véritables niches d'emplois", a indiqué Ibrahima Abba chef de la Division des études, des prospectives et de coopération au Minefof.

Cette visite de travaille que vient d'effectuer le Minefof dans le Nord constitue donc des esquisses de solutions pour lutter contre le chômage des jeunes dans le Nord. 

 

Innocent D.H

Published in Education

Le programme ACEFA octroie des centaines de millions aux  producteurs, de la Bénoué, du Faro, du Mayo Louti et du Mayo Rey, et du Diamaré  pour financer des projets d’amélioration de la compétitivité dans le septentrion.

 

« Nous avons fait face au problème de place pour conserver nos productions. C’est pour cela que nous avons monté un projet et demandé l’aide d’ACEFA pour la construction d’un magasin. Nous voulons faire le stockage du maïs, du riz, des arachides. Nous stockons aussi la nourriture des animaux, car nous faisons aussi l’élevage. Avant on revendait vite à vil prix parce qu’il n’ya pas de place, on mettait dans les chambres des enfants. Avec le stockage, nous pourrons attendre que les prix montent sur le marché avant de revendre. Je suis très émue, et je remercie beaucoup ACEFA et ses conseillers », se réjouit Madame Maidouwe Marie, déléguée du Gic Nyass des agro éleveuses de kanadi, bénéficiaire d’un chèque de 5.100.000fcfa.

Le programme d’amélioration de la compétitive des exploitations familiales agropastorales sous l’impulsion du gouvernement Camerounais, en remettant des chèques du 21 au 22 Mars 2019  aux producteurs du Nord et Extrême-Nord. Le but étant d’intensifier les systèmes de production ; les mesures d’accompagnement ainsi que la modernisation des unités de production à travers l’appui-conseil et le financement des investissements productifs des organisations de producteurs.

Selon le Directeur régional de l’AFD, les résultats atteints depuis 10 ans par ACEFA ne doivent pas occulter les défis à relever au cours de cette 3e phase pour toucher 1 million F CFA d’ici 2035. Dans son allocution à l’occasion des remises chèques à Garoua, le  délégué de l’agriculture et du Développement Rural s’est félicité du chemin parcouru par ACEFA, en rappelant que le DSCE accorde une place importante au secteur rural qui reste le principal pilier sur lequel repose l’économie camerounaise. Il a également souligné que la contribution du sous-secteur agriculture à la relance économique du Cameroun est très importante et qu’il ne saurait y avoir une modernisation de l’agriculture sans un service de conseil agropastoral moderne et performant à la hauteur des ambitions de la croissance.

Et tout en observant qu’« il est impératif d’aider les producteurs à développer et consolider leurs systèmes d’exploitation par une meilleure maîtrise des paramètres de production », il a invité chacun, en ce qui le concerne, à adhérer aux objectifs du PCP-ACEFA. En rappel, dans la région du Nord-Cameroun en ce qui est de ACEFA 2.282 projets ont été financés pour un montant global d’environ 1028.270.331 et 04 projets des organisations Professionnelles Agropastorales. Pour un montant global de 66.590 580 F CFA. Les principaux domaines de production concernant l’Agriculture, l’élevage, la pêche, la pisciculture et l’environnement et les investissements portent principalement sur les bâtiments de production, les bâtiments pour stockage et transformation et commercialisation.

Félix Swaboka

Published in Economie

En cette journée mondiale dédiée à l’arbre célébrée ce 21 mars 2019, la circonstance sied de s’interroger sur le rôle des pouvoirs publics et des partenaires au développement dans la nécessité de promouvoir la plantations d’arbres.

 

Il est une vérité d’évidence que dans le Nord, le couvert végétal est caractérisé par une extrême pauvreté d’arbres et une dégradation avancée. Ces réalités qui portent un sérieux coup à l’environnement entraînant le phénomène de réchauffement climatique et la désertification, des réalités qui peuvent laisser personne indifférente, que ce soit les pouvoirs publics, les partenaires au développement en générale, et la population en particulier.

« L’arbre crée un microclimat qui ne nous permet pas d’être en contact direct avec les rayons solaires. Il permet non seulement la fixation mais aussi l’enrichissement des sols qui par leurs engrais organiques permettent de nous donner les produits alimentaires pour les utilisations dans les ménages ». Ces propos sont de Jean David Djickba, Délégué régional des forêts et de la faune qui indique l’importance non négociable de l’arbre dans l’environnement au niveau de la nutrition de l’Homme. En plus, l’arbre joue un rôle indéniable dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Les espèces d’arbres dégagent l’oxygène dont nous avons tant besoin pour respirer. Elles captent le Co2 que nous rejetons dans la nature et le transforme en oxygène », ajoute le Délégué pour insister sur l’apport de l’arbre dans la préservation de la vie à travers la respiration qui est une fonction vitale également non négociable.

Les efforts conjugués des pouvoirs publics, partenaires au développement et populations.

Il convient de reconnaître qu’en 2018, les pouvoirs publics avec la collaboration de ses partenaires au développement et les populations, ont permis la plantation d’environ 5000 arbres sur une surface d’environ 4000 hectares. Cette opération salutaire continue d’ailleurs de recevoir l’adhésion des acteurs dans la région du Nord du Cameroun.

Les opérations de sensibilisation des populations sont aussi en cours pour que chacun au moins à son niveau puisse mettre sous terre un arbre. Tout cela pour que l’environnement puisse être protégée grâce aux essences d’arbres. Des actions à encourager vivement.

Innocent D.H

Published in Société
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Sunday, 05 June 2022 11:01