Un atelier de trois jours a été organisé à leur intention a été organisé à leur intention à la Délégation régionale de la santé pour le Nord.
Animé par des experts du Fonds des Nations Unis pour la Population (UNFPA), cet atelier de formation a mis un point d’honneur sur les méthodes de planification familiale et le dépôt progestérone médroxy-acétate. Les participants repartent avec l’étoffe nécessaire pour impacter positivement sur la réduction des décès liés à l’accouchement. Si l’on s’en tient aux récentes statistiques dévoilées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les chiffres font froid au dos car le nombre de femmes qui perdent la vie en donnant naissance va de plus en plus croissant dans les régions du Centre, Est, Adamaoua, Nord et Extrême-Nord.
« Pour 100.000 naissances enregistrées, 782 femmes et enfants meurent des suites de complications ». Une réalité qui ne laisse indifférents les pouvoirs publics et les partenaires qui œuvrent dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Cet atelier intervient pour ce faire dans un contexte indiqué où le rôle des médias est indispensable. Il est question de trouver des solutions pour inverser la tendance.
Des travaux en atelier ont actionné les leviers d’une lutte efficace. Et c’est à compter sur les spots, magazines et microprogrammes conçus par les participants. Ces supports de communication qui traitent des causes, conséquences et solutions pour une meilleure lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, ont fait l’objet d’une longue étude préalable, et d’explications approfondies par les experts ayant conduit les travaux.
Les médias communautaires ont été plus interpellés à s’impliquer davantage dans la cause, eux qui sont reconnus comme des entreprises de communication qui sont au contact direct des populations. C’est donc, une invite pour ces hommes et femmes de médias à désormais amplifier des messages d’information et de sensibilisation des populations sur les méthodes de planning familial surtout celle qui repose sur l’espacement des naissances.
Ces hommes et femmes de médias sont mieux fournies. A travers leurs spots, magazines et microprogrammes, ils vont tordre le coup à la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, une fois retournés dans leurs localités respectives. Tout cela pour que dorénavant la femme, reconnue par tous comme mère de l’humanité ne meure plus donnant la vie.
Innocent D.H.