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C’est le principal message de la déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord ce vendredi, 05 février 2021 à Pitoa. Hadidjatou Sadjo a présidé la cérémonie de clôture de la 16ème édition de la semaine nationale du bilinguisme. Occasion pour la communauté éducative de présenter et venter les multiples opportunités qu’offre la maîtrise des deux langues officielles du Cameroun.

 

Danse multiculturelle à n’en point finir dans la cour du lycée bilingue de Pitoa. Sur scène, prestent des élèves du lycée classique de cet arrondissement en symphonie avec leurs camarades des autres établissements des enseignements secondaires de la ville. Le temps de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme qui offre l’opportunité à la communauté éducative de la région du Nord de magnifier le vivre ensemble camerounais à travers les deux langues officielles. « Je suis heureuse que mon établissement soit l’épicentre de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme par Mme le délégué régional. Je demande à mes élèves d’appliquer les conseils que la haute hiérarchie vient de communiquer, c’est-à-dire être aptes dans toutes les deux langues, le français et l’anglais », conseille Amina Youssoufa, proviseur du lycée bilingue de Pitoa.

La semaine nationale du bilinguisme dans le Nord qui a connu d’intenses activités dans les établissements scolaires s’achève sur une note de satisfaction mais surtout un appel à l’endroit de la communauté éducative dans son ensemble à savoir, continuer de promouvoir l’usage du français et de l’anglais comme outil de communication par excellence au service de l’unité nationale et de l’émergence. « Les activités ont été bien menées dans le strict respect des mesures barrières contre le coronavirus. Nos élèves ont eu à pratiquer nos deux langues officielles, c’est-à-dire le français et l’anglais. Je voudrais les encourager à la pratique des deux langues, le bilinguisme étant une ouverture sur le monde », martèle Hadidjatou Sadjo, déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord.

La lecture du discours du ministre des enseignements secondaires à l’occasion de la 19ème édition de la journée nationale du bilinguisme, a permis à l’assistance de s’imprégner davantage des multiples opportunités des deux langues officielles du Cameroun notamment sur le plan de l’insertion socio-professionnelle.

Innocent D H   

 

 

 

 

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« Le bilinguisme : un tremplin incontournable vers l’unité nationale, un fondement de la paix et de l’émergence du Cameroun ». C’est sous ce thème que se célèbre cette année au Cameroun la 15ème édition de la semaine nationale du bilinguisme, une thématique dont l’importance épouse le contexte de l’heure. 

 

Dans les établissements scolaires primaires et secondaires, cette célébration est marquée depuis ce lundi par l’organisation de plusieurs activités. Il s’agit de la présentation des programmes intellectuels, culturels et artistiques à travers des élèves et enseignants qui s’expriment dans les deux langues officielles. Sont pris en comptent dans ces présentations, les sujets concernant l’éducation à la santé (VIH SIDA, la malaria, le choléra etc), la protection de l’environnement, l’éducation à la morale et à la citoyenneté, l’égalité du genre, l’accès à l’eau potable, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale. Tous ces aspects sont mis à l’étalage à travers des poèmes et récitations, des sketches, des chansons entre autres. 

Importance 

Les activités énumérées s’articulent autour du thème de cette édition de la semaine nationale du bilinguisme dont l'importance est visible. « Pour impulser le développement du Cameroun, il est important de maîtriser le français et l’anglais qui sont un héritage historique pour le pays. Le bilinguisme permet de consolider l’unité nationale, le vivre ensemble et la paix », explique Florence Manchang, inspectrice pédagogique régionale de l’enseignement et de la promotion du bilinguisme pour la région du Nord, qui tente un décryptage de ce thème.   

Contexte

Dans un contexte marqué ces derniers temps par l’escalade des violences et la dépravation des mœurs en milieu scolaire, le bilinguisme se présente comme un outil majeur de sensibilisation. « Pendant cette semaine nous nous donnons également pour devoir de faire savoir aux élèves en français et en anglais qu’ils ne doivent pas se considérer comme des étrangers à l’école, ils doivent être disciplinés et éviter des abus. Très souvent, c’est la mauvaise utilisation de l’internet et la prise des stupéfiants qui détournent les élèves au détriment de leurs études », ajoute Florence Manchang. 

Conseils

Il est donc nécessaire pour la société camerounaise en général et les jeunes en particulier d’utiliser le bilinguisme pour un avenir radieux et responsable. « Aujourd’hui, l’anglais et le français s’imposent à tous. C’est désormais difficile par exemple pour un Camerounais qui ne maîtrise pas les deux langues de pouvoir s’insérer sur le marché de l’emploi, d’où l’urgence de se mettre à l’école du bilinguisme », conseille l’inspectrice régionale.

Pendant une semaine d’activités, il est donc question pour la communauté éducative d’éveiller les consciences sur la place fondamentale qu’occupe l’usage du français et de l’anglais dans la vie des citoyens camerounais. La semaine nationale du bilinguisme prend vendredi, 07 février 2020 avec la célébration de 18ème édition de la journée. 

 

Innocent D H

 

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Une loi sur le bilinguisme a été votée au sortir de la dernière session parlementaire clôturée le 11 décembre à Yaoundé. Cette loi vient en complément de d’autres décisions dont la mise en application a pour objectif de permettre la concrétisation du bilinguisme au Cameroun.

 

La session budgétaire du camerounais a été clôturée hier mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat. La loi de Finances a été adoptée et n’attend plus que la promulgation du chef de l’Etat. En plus du budget de 2020, les parlementaires se sont penchés sur d’autres projets de lois portant notamment sur : le tribalisme, les Droits des enfants, certaines dispositions du Code Pénal, la décentralisation, la Promotion des langues officielles.

Le bilinguisme qui fait l’objet du deuxième projet de loi, vient d’après Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, « renforcer le caractère bilingue du Cameroun et son multiculturalisme. Selon le PAN, l’heure est venue à la pratique véritable du français et de l’anglais au Cameroun. Il est temps que les camerounais à tous les niveaux puissent se être intégrés, sans aucune barrière linguistique comme cela a souvent été le cas.

Cette décision qui a été prise en réponse aux préoccupations et revendication des ressortissants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront salutaires pour tous les autres camerounais. Elle consacrera l’égalité à tous les citoyens. Ajouté à cette loi, nous avons la décision du chef de l’Etat, Paul Biya, autorisant le 20 novembre dernier un recrutement de 500 traducteurs et traducteurs-interprètes par le gouvernement. Des recrues qui seront déployées dans toutes les administrations qui nécessitent leur présence.

La présence de ces agents dans les services publics permettre ainsi aux usagers de décider dans quelle langue ils souhaitent être servis. La mise en application de ces nouvelles décisions marquera une grande avancée car elle apportera un grand changement dans le quotidien des populations.

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Après l’annonce par les avocats de reprendre un mouvement de grève, le gouvernement cède et retire le projet de loi sur la promotion du bilinguisme de la table des députés.

 

La rédaction de Agence Cameroun Presse l’a appris dans la mi-journée de ce jeudi. C’est une nouvelle rassurante. Visiblement, les responsables de l’Etat cette fois n’ont pas fait la sourde oreille à la remarque pertinente faite par les avocats du barreau du Cameroun hier dans la ville de Bamenda. Une réaction à saluer. Une réaction qui contraste avec la condescendance généralement observée chez les tenants du pouvoir de la République. Si l’on s’en tient à la remarque faite par les avocats, et la prompte action de retrait du texte de ce matin, il va de soi que ce sera pour rectifier le détail sémantique demandé par les hommes en robe noire. Notamment, d’inscrire dans cette proposition de loi l’obligation pour la justice de se rendre ses décisions dans les deux langues.

Fallait-il en arriver là ?

Le processus de rédaction des propositions de lois au Cameroun est très complexe. Selon les disciplines que convoquent les textes en questions, il sera fait appel aux services juridiques des départements ministériels concernés. Ou encore, la conception du texte est confiée à une commission transversale constituée de plusieurs acteurs du domaine à codifier, ou comme c’est souvent le cas, à un cabinet d’experts sur les questions à codifier. Seulement, à la vérité des faits, il est très souvent arrivé que quelques personnes confisquent le projet de rédaction, espérant empocher tout seul les dividendes financiers affectées aux recherches et nécessités liées à la rédaction dudit texte. C’est la part du gain qui intéresse les rédacteurs. Conséquences, les principaux acteurs ne sont pas impliqués dans toutes les étapes de la conception et de la rédaction du texte qui sera déposé sur la table des députés de l’Assemblée Nationale.

Résultats des courses, on obtient des textes qui contiennent de nombreuses fautes élémentaires de littératures. Des textes avec des contre sens évident, pour lesquels on se demande s’il n’y a pas eu une simple commission de relecture pour corriger ledit texte. Tout ceci aboutit très souvent à l’obtention de texte inopérant. Des textes inapplicables en l’état, ou alors des textes qui tuent l’esprit de la loi pour laquelle ils sont confectionnés. Et c’est ce à quoi on a failli arriver une fois de plus nul été la vigilance des avocats camerounais.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les hommes en robe noire sont encore sortis des tribunaux ce jeudi 04 décembre à Bamenda. Ils protestent contre les dispositions de l’article 26 de la loi en étude à l’Assemblée Nationale. Une autre étincelle qui risque de remettre le feu aux poudres.

 

Le texte querellé énonce « l’anglais et le français sont indifféremment utilisées devant les juridictions de droit et spéciales (1). Les décisions de Justice sont rendues dans l’une ou l’autre langue officielle (2) ». Ce sont les alinéas de l’article 26 qui créent les remous au sein du corps d’avocats à Bamenda dans le Nord-Ouest ce 4 décembre 2019. Ces derniers estiment qu’il est anormal de stipuler dans un texte comme celui-ci que le juge a le choix de la langue dans laquelle il rendra le verdict, sans tenir compte de la langue dans laquelle s’exprime l’accusé. Les avocats exigent que le texte de loi dise plutôt : (2) les décisions de justice sont rendues dans l’une et dans l’autre langue officielle.

Pour se faire comprendre, ils ont réuni la presse pour signifier leur mécontentement et annoncé des mouvements de grève au cas où cette disposition ne serait pas corrigée. Or l’on se souvient que c’est dans les mêmes circonstances qu’est née la crise qui secoue jusqu’à ce jour les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. En Novembre 2016, les avocats demandaient juste que soit traduit en langue anglaise le code OHADA. Face à la sourde oreille et à la condescendance de certains membres du gouvernement, les villes se sont embrasées. Même la traduction apportée par le ministre de la justice en Mars 2017, rien n’y a fait, il était tard pour sauver les meubles.

Réagissant à cette nouvelle, l’ancien bâtonnier du barreau camerounais, Me AKERE MUNA s’est offusqué de l’attitude des administrateurs camerounais qui ont le courage, dans un contexte socio-politique aussi tendu et sachant les conséquences de la guerre, ils ont le courage de mettre sur la table des députés une loi qui nous ramène au point de départ. De plus, cette disposition de l’article 26 viole la Constitution car elle propose le bilinguisme comme une option, or c’est une obligation constitutionnelle. Il faut également rappeler que cette situation d’incompréhension est le lot des justiciables camerounais arrêtés dans le cadre de la crise anglophone et jugés à Yaoundé. Au cours du procès des prisonniers ayant participé aux émeutes du 22 juillet à la prison de Kondengui, plusieurs parmi eux (d’origine et d’expression anglaise) ont eu beaucoup de difficultés dans leurs interactions avec le parquet et la cour.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Afin de mieux cerner les contours des différentes problématiques que pose leur implémentation réelle dans le processus de réhabilitation de l’identité socio culturel du Cameroun, L’Unesco a décidé d’accompagne le processus.  

 

C’est à travers un atelier ouvert ce Jeudi, dans la salle des Conférences de cet organisme. Un cadre d’échanges idoine pour les experts et praticiens qui, pendant deux jours, vont réfléchir sur les meilleures stratégies et options devant sous – tendre, l’élaboration et la mise en œuvre d’une pertinente politique du bilinguisme et du multiculturalisme au Cameroun.

Contexte

L'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture a à ce jour, recensé environ 3000 langues en danger, dont plusieurs en situation critique et 230 langues complètement éteintes depuis 1950. Et avec la perte de ces dernières, disparaissent des patrimoines inappréciables de l’humanité.

Le Cameroun, encore appelé Afrique en miniature, se caractérise par une grande diversité linguistique, constituée d’un enchevêtrement de langues des familles nigéro – congolaise, nilo – saharienne, bantoue et afro – asiatique (chamito – sémitique). Si tous les camerounais parlent l’une de très nombreuses langues nationales (239), selon Charles Binam Bikoî, Secrétaire Exécutif du Cerdotola, « Il n’est pas possible de s’adresser à tous dans l’une de ces langues. Dans une certaine mesure, cette lacune est comblée par quelques langues véhiculaires comme l’ewondo, le douala, le bassa, le bakweri, le bulu, le pidgin english… ».   

Et pourtant, l’Union Africaine n’a de cesse de recommander à ses membres, l’’élaboration et la mise en œuvre des politiques linguistiques. Ces dernières  visent à garantir l’utilisation des langues nationales dans le processus de développement de la nation, aux côtés des langues officielles. Tout en promouvant leur sauvegarde, car elles véhiculent et perpétuent les cultures de même que les identités des peuples.

Il est important de relever que les politiques linguistiques et pratiques éducatives, contribuent aussi à la réalisation des objectifs de développement durable, dont celui relatif à l’éducation (UN2030) et, l’Agenda 2063 de l’Union Africain : « L’Afrique que nous voulons » et, dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement national portés par le DSCE et le PND en vue de l’atteinte de l’émergence 2035.

Le Programme

Il est composé par des ateliers aux thématiques diverses portant notamment sur : Le Partage des Options de Politiques Linguistiques et Bonnes Pratiques en la Matière (Politique Linguistique du Cameroun : Etat des lieux, leçons, défis et perspectives – Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme : Situation et Stratégie…) - Partage sur les Choix et les Pratiques de Gestion des Langues au Cameroun – Partage sur une Ebauche des Axes stratégiques de la Politique Linguistique et du Cadre de Mise en Œuvre Inclusif – Les langues d’Instruction au Cameroun …

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Peter Mafany Musonge affirme avoir été marqué parfois positivement parfois négativement lors de ces descentes.

 

La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, revendique 37 descentes effectuées dans les Ministères du pays et 28 visites dans des établissements et entreprises publics situés dans la ville de Yaoundé. En sa qualité de président de cette Commission, Peter Mafany Musonge après lesdites descentes et visites, précise que l’on parle de l’établissement du bilinguisme, du multiculturalisme ou du vivre-ensemble, il faut savoir qu’on est dans une construction permanente.

Peter Mafany révèle dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, que les descentes effectuées par les membres de son équipe ont marqué, lorsqu’il s’est agi d’évaluer la pratique des deux langues officielles dans les transactions officielles des Ministères et établissements publics ainsi que dans le service qu'ils rendent au public.

« Aussi bien dans les Ministères que dans les établissements publics, nous avons fait comprendre aux chefs des structures respectives que notre option nationale pour le bilinguisme n'est pas, conformément à notre Constitution, négociable. Nous avons appelé ceux qui traînent les pieds à faire désormais des efforts pour intensifier la pratique du bilinguisme au sein de leurs entités dans le respect strict des dispositions constitutionnelles y relatives. Bien sûr, conformément à nos règles de base, nous avons transmis au président de la République un rapport sur ce que nous avons constaté et formulé des propositions sur la façon d'améliorer la situation », déclare Peter Mafany Musonge.

La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme indique qu’en plus des descentes sus mentionnées, avoir effectué des missions d'écoute des populations dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

« Il s'agissait d'une sortie majeure pour la Commission, compte tenu de la crise sociopolitique et sécuritaire qui secoue ces deux Régions. Au cours de ces missions, les populations ont donné leurs points de vue et formulé des propositions sur la situation du bilinguisme dans les deux Régions. Elles ont fait des commentaires sur le multiculturalisme et le vivre ensemble, et sur la façon dont elles pensaient qu'ils pourraient être améliorés dans le pays. Puis, concernant la crise qui secoue les deux Régions, elles ont fait un ensemble de suggestions sur la façon dont elles souhaiteraient qu'elle soit pacifiquement résolue », ajoute Peter Mafany Musonge.

 

Liliane N.

 

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Une délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme vient d’effectuer un séjour au Canada. Le but de ce séjour a été d’apprendre de l’expérience de ce pays en matière de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.

C’est par un communiqué parvenu à notre rédaction, que Peter Mafany Musonge le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm), fait savoir à l’opinion nationale, le récent séjour des membres de l’institution qu’il dirige en terre canadienne. Dans le communiqué, il est dit que cette délégation qu’il a lui-même conduite, a eu une mission enrichissante de «Benchmarking» au Canada.  

«Le but de la mission était de s'imprégner de l'expérience canadienne en matière de promotion du bilinguisme, du multiculturalisme, de protection et de promotion des minorités linguistiques et du vivre-ensemble. L'expérience acquise au Canada permettra de mieux outiller la Cnpbm dans l'élaboration des cadres juridiques de promotion du bilinguisme, du multiculturalisme et du vivre-ensemble adaptés au contexte camerounais», peut-on lire dans le communiqué.

Le séjour qui s’est étendu du 23 juin au 2 juillet 2019, a été meublé par la visite des institutions qui ont des spécificités en matière de promotion du bilinguisme, des langues officielles et de la Francophonie, le Ministère de la Justice et la Cour suprême. La délégation de Peter Mafany Musonge s’est également rendue au Commissariat aux langues officielles, à la Faculté de Common Law de l'Université d'Ottawa, à la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, aux services de traduction et d'interprétation.

«À chaque étape, la délégation de la Cnpbm a reçu un accueil chaleureux de la part des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires en charge des politiques publiques de la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme, et du vivre-ensemble au Canada. Pendant leur séjour dans ces institutions, les autorités canadiennes et les membres de la délégation de la Cnpbm ont tenu des réunions et des séances de travail», écrit Peter Mafany Musonge.

Pour la Cnpbm, le séjour a permis de jeter les bases d'une coopération. De cette coopération, il est attendu de possibles demandes d'expertise en matière de bilinguisme, de multiculturalisme et de vivre-ensemble des institutions canadiennes spécialisées dans chacun des domaines mentionnés ci-dessus.

Il convient de rappeler, que le Canada fait partie des pays qui proposent leur aide au Cameroun, pour non seulement la résolution de la crise anglophone, mais aussi la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Lors de l’audience du 10 décembre 2018 accordée à une délégation canadienne, composée de Jennifer Goosen Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien des affaires étrangères et de Nathalie O’Neil le Haut-commissaire, il avait été dit que l’expérience du Canada en matière de pratique de bilinguisme et de multiculturalisme, peut être d’un grand apport pour le Cameroun, qui fonctionne aussi avec deux langues officielles à savoir le français et l’anglais.

 

Liliane N

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S.E Ran Gidor l’ambassadeur d’Israël au Cameroun a effectué le 25 avril 2019, une visite à la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, dont le président est Peter Mafany Musonge.

 

C’est pour s’enquérir au mieux du travail qu’abat la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm), que S.E Ran Gidor est allé à la rencontre de Peter Mafany Musonge, qui lui a accordé une audience. Au terme de ladite audience, le Diplomate israélien a tenu à indiquer l’importance du travail assigné à la Cnpbm pour la promotion du vivre ensemble au Cameroun et au-delà de ses frontières.

« Nous l’Ambassade d’Israël au Cameroun ainsi que la communauté internationale, pensons que le travail effectué par la Cnpbm est d’une importance critique non seulement pour le Cameroun, mais pour l’ensemble de la sous-région. C’est pourquoi nous souhaitons à la Commission, de même qu’à son président, beaucoup de succès », a-t-il déclaré. En rapportant face à la presse ce qui a meublé son échange avec Peter Mafany Musonge, le Diplomate israélien a indiqué qu’Israël est prêt à apporter sa contribution « dans des programmes qui participent au dialogue au niveau scolaire et universitaire ».

A titre de rappel, il convient de préciser que de nombreux pays amis et partenaires du Cameroun se sont déjà montrés résolus à apporter leur aide pour la promotion du vivre ensemble et le maintien de la paix dans notre pays. C’est le cas du Canada qui s’est proposé de partager son expérience du bilinguisme avec le Cameroun. Lors de la rencontre du 10 décembre 2018, S.E Nathalie O’NEIL le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a indiqué qu’il a été question de rencontrer plusieurs autorités locales, pour prendre connaissance d’importants dossiers sur le Cameroun et de chercher à mieux cerner les contours de la crise anglophone pour accompagner le pays dans la recherche des solutions adéquates.

La diplomate canadienne a déclaré face à la presse que le Canada veut apporter au Cameroun, sa riche expérience en s’appuyant sur l’exemple appliqué dans les Provinces canadiennes en matière de Bilinguisme.

Rappelons par ailleurs que la principale recommandation lors des assises de la 4ème session de la Cnpbm  a été qu’il faut accélérer l’implémentation des activités de la Commission en 2019, dans l’optique de répondre aux attentes du Président de la République, qui tient au renforcement du vivre-ensemble et de l’unité nationale.

Cette session a été consacrée à l'examen du projet de rapport du comité, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à la présentation et à l'adoption du projet de plan d'action pour l'exercice 2019 et à la récapitulation des obligations des membres, dans l'exercice de leurs fonctions.

 

Liliane N.

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Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. C’est pour y remédier qu’une journée de réflexion sur les stratégies et mécanismes de promotion du vivre-ensemble a eu lieu jeudi à Yaoundé.

 

Il s’est agi, au cours de cette journée, de circonscrire le champ sémantique et le contenu pratique de cette notion. Par ailleurs, l’on a examiné son encadrement juridique, institutionnel et politique, en identifiant ses atouts et les menaces auxquelles il est exposé.

Les experts se sont également penchés sur des actions concrètes susceptibles d’être menées par les différents acteurs publics, privés, de la société civile, des collectivités traditionnelles, des confessions religieuses, entre autres. La Cnpbm, conformément à l’une de ses missions, soumettra les actes de cette journée au président de la République, assortis « des recommandations pour sanction ».

Selon Cameroon Tribune, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) envisage le vivre ensemble sans trait d’union. C’est-à-dire cet état d’harmonie atteint par les habitants vivant dans un environnement de diversité sociale et culturelle. Surtout lorsqu'ils développent avec succès une culture de paix entre eux, comprenant le respect et l’appréciation mutuels, le bon voisinage, et un désir commun de paix et d’apaisement.

L’urgence de la pensée profonde sur le vivre ensemble, comme l’a relevé Peter Mafany Musonge, est dictée par la situation sociopolitique de l’heure. Le constat fait est que les populations sont en proie aux fléaux tels que le tribalisme, la xénophobie, le terrorisme, la sécession… « Des maux qui vont grandissants dans notre société et contribuent à la montée du discours de la haine, du rejet de l’autre, de la négation de l’unité nationale si chère au Cameroun », déplore Peter Mafany Musonge.

Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, « où on a même vu une classification de certains Camerounais par des termes de stigmatisation et de rejet », regrette-t-il. Et le diagnostic fait par la Cnpbm est que le vivre ensemble est de plus en plus mis à mal au Cameroun. Il faut donc tirer la sonnette d’alarme. Car, s’il est repris par les uns comme un idéal, présenté par les autres comme une valeur et par certains comme un slogan, « cette notion apparaît sans doute comme une notion vague dans les esprits de la majeure partie des Camerounais ».

 

Otric N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01