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Ces manifestations publiques du Rassemblement démocratique du peuple camerounais doivent débuter dès le 22 septembre 2020.

Dans l’arrondissement de Douala 2e, la section des jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) du Wouri II souhaite aussi organiser des manifestations publiques à partir du 22 septembre 2020. La date choisie pour ces manifestations n’est pas anodine. Il s’agit de celle qui a été choisie par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, qui a annoncé qu’elle va lancer à cette période de nouvelles manifestations.

Les jeunes du RDPC du Wouri II par le biais de Charles Elie Zang-Zang le président de leur section, ont donc à cet effet saisi le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e. Dans la correspondance adressée à l’autorité administrative, ils précisent que ces manifestations publiques qu’ils envisagent d’organiser doivent se passer dans tout le quartier New Bell. Dans cette même correspondance, ils justifient la raison d’être des évènements qu’ils veulent organiser.

«…Notre vivre-ensemble harmonieux est menacé depuis quelques jours par des individus en mal de reconnaissance politique dont les appels à l’insurrection et à la désobéissance civile sont de plus en plus légion dans nos quartiers. La principale raison avancée étant la convocation des collèges électoraux par le Président de la République SE Paul Biya pour les élections régionales du 6 décembre 2020 ; et les raisons secondaires étant par contre la crise dans le Noso et le Code électoral», peut-on lire dans la correspondance adressée au Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e.

Par ailleurs Charles Elie Zang-Zang justifie le choix porté sur le quartier New-Bell. Il fait remarquer que cette localité de Douala 2e a été par le passé négativement impacté par des agissements de ceux qu’ils mentionnent ci-haut.

«…New-Bell ayant connu par le passé des conséquences néfastes après de tels agissements s’est mué en barrière infranchissable de la bêtise. Tout en sachant que le pouvoir dans notre pays connaît des procédures légales, réglementaires et constitutionnelles de dévolution du pouvoir. Nous vous annonçons par ce biais des Contre manifestations énormes républicaines et patriotiques de défense des institutions de la République et les acquis de Douala 2e en particulier et de Douala en général par tout moyen et avec tous les moyens», peut-on lire dans la correspondance de Charles Elie Zang.

Liliane N.  

 

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Le consultant média et grand analyste de la scène politique camerounaise émet une série de questionnements. Il essaye ainsi de comprendre pourquoi le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) reste présent dans le jeu politique malgré les multiples bavures qui lui sont reprochées.

 

Sur la page de son compte Facebook, l’analyste du landerneau politique camerounais rappelle : « Les gens du pouvoir au Cameroun et tous leurs alliés claironnent à longueur de journées et depuis quelques années, que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, parti politique dirigé par Maurice Kamto, est très violent, qu’il menace en permanence l’ordre public, et prépare une insurrection ». Charles Mongue-Mouyeme est convaincu que les autorités camerounaises détiennent une liste des faits incriminant le MRC de plusieurs actes illégaux. Ce qui confirme selon lui, que le parti de Maurice Kamto soit dangereux pour la paix et la sécurité au Cameroun.

Ainsi, le consultant média formule des questionnements. « Pourquoi le pouvoir de Yaoundé, qui serait donc en possession de preuves patentes du caractère violent, dangereux, et donc nuisible du MRC pour le pays, ne dissout pas purement et simplement ce parti politique alors que la loi lui en donne le pouvoir ? », veut comprendre Charles Mongue-Mouyeme. L’analyste politique se démande également, « Qu’est-ce qui retient le Minat, depuis que le MRC est réputé violent avec des velléités insurrectionnelles, de le dissoudre, au lieu de mobiliser des moyens colossaux en hommes, en équipements, en argent et en temps pour contrecarrer la moindre de ses actions ? ».    

 Au lendemain de la présidentielle de 2018 au Cameroun, le MRC s’est illustré par des démarches anticonstitutionnelles notamment la proclamation d’une victoire fictive de Maurice Kamto avant le verdict du Conseil constitutionnel. A cette atteinte, s’ajoute l’organisation d’une manifestation aux mépris des lois et règlements en vigueur. Ce qui avait d’ailleurs poussé le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji à envisager la dissolution de ce parti politique. Cependant, deux ans plus tard, le MRC reste présent dans le jeu politique camerounais. Seule une tolérance administrative large pour justifier la continuité des activités du parti de Maurice Kamto sur la scène politique camerounaise.

Innocent D H

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Ce message de l’activiste est contenu dans une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Le leader de la Brigade anti Sardinard (BAS), Thaim Abdoulaye alias « Calibri Calibro » menace ainsi d’incendier l’ambassade du Cameroun à Paris au cas où la manifestation insurrectionnelle projetée le 22 septembre prochain par Maurice Kamto venait à enregistrer des blessés dans les rangs des manifestants. Ce qui laisse donc désormais découvrir en mondovision, la collusion entre Kamto et les incendiaires du 26 janvier 2019.   

 

« Je le dis haut et fort, aux yeux et au su des autorités françaises : le sang d’un camerounais coule, l’ambassade du Cameroun à Paris prend feu. Je le dis et ce que Calibri dit, il le fait. Que je sois accompagné ou tout seul. Atanga Nji a dit, quand on touche une ruche, il faut être prêt à courir. Mais, on extrait aussi du miel avec du feu et avec de la fumée », lance le leader de la BAS dans cette vidéo devenue virale sur la toile.

A travers cette posture, Taim Abdoulaye alias « Calibri Calibro » menace d’incendier l’ambassade du Cameroun à Paris, au cas où la manifestation insurrectionnelle projetée le 22 septembre 2020 par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), enregistre des blessés dans les rangs des émeutiers.

Dans sa logique, Calibri Calibro appelle lâchement des renforts. « J’appelle mes frères de l’Allemagne, de Belgique. J’appelle mes frères de Youke, de Washington, de partout dans le monde à suivre l’exemple. Si les camerounais ne peuvent pas s’exprimer, c’est un droit constitutionnel, s’ils ne peuvent pas s’exprimer et qu’au-delà de cela, on les tue et on les blesse, les torture, alors il va falloir que nous prenons notre responsabilité », déclare-t-il.

L’activiste prend l’exemple du Général de Gaulle qu’il cite comme un exemple dans la lutte pour le changement en France. « Le Général de Gaulle a bafoué les lois pour changer la France et on ne l’a pas mis en prison. Il a bafoué les lois, aujourd’hui, c’est un héros. Tous ceux qui ont répondu à l’appel du général de Gaulle sont des héros. Il s’est battu contre l’oppresseur et je me bats contre la dictature », ajoute-t-il.

En écoutant religieusement Calibri Calibro, personne ne peut s’empêcher de découvrir la collusion entre Kamto et les incendiaires de l’ambassade du Cameroun à Paris.

En effet, le 26 janvier 2020, une cinquantaine de manifestants qui se présentaient comme des opposants au Président Paul Biya ont envahi la représentation diplomatique du Cameroun dans la capitale française à la suite de l’interpellation des militants du MRC au Cameroun, auteurs d’une manifestation non autorisée. Maurice Kamto était alors soupçonné d’être l’instigateur du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris.

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a toujours réfuté en bloc une telle idée.  Aujourd’hui, des observateurs avertis pensent que le temps donne finalement raison aux partisans d’un tel soupçon car comment comprendre que le leader de la BAS encourage la démarche insurrectionnelle projetée pour le 22 septembre prochain sous les auspices de Maurice Kamto, alors que l’homme politique a toujours mordicus refusé d’avoir un lien avec les activistes de la Brigade anti Sardinard ? Dans un tel contexte, difficile de parler d’une coïncidence, car comme le dit si bien l’adage, « Il n’y a pas de fumée sans feu ».

Toutefois, une chose devrait faire au moins l’unanimité. C’est que le Cameroun qui évolue avec assurance sur la voie de son émergence sous l’égide du Chef de l’Etat, Paul Biya, n’a pas besoin des antipatriotes. Il ne sert donc à rien de toujours revendiquer, même quand l’on s’inscrit délibérément dans une démarche illégale (manifestation non autorisée par exemple).

Chaque camerounais sans distinction de chapelle politique ni ethnique, avant de réclamer, devrait d’abord avoir la clairvoyance de reconnaître les acquis du système en place et de se demander en toute circonstance, qu’est-ce que je peux moi aussi faire pour construire le pays plutôt que de le détruire par des revendications aveugles ?

 

Innocent D H

 

 

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Dans  un ouvrage intitulé « Et maintenant Maurice Kamto…Comme Moïse », l’ancien avocat inscrit au Barreau du Cameroun, dans un style laudateur, vante les qualités du président du Mrc et invite instamment tous les leaders de l’opposition à s’aligner derrière son nouveau « champion » afin de chasser le Chef de l’Etat Camerounais.  

 

Extrait

« Personnellement, je ne suis ni du parti politique de Maurice Kamto, ni de sa communauté ethno-tribale, et ne suis membre avec lui de quelque organisation sociale que ce soit.

Mais par amour de la patrie et dans l’intérêt de la Nation, j’appelle le peuple de l’opposition à lui apporter son soutien, tout son soutien, comme cela s'est vu sous d'autres cieux, afin que de nos efforts communs et de la volonté de tous, naisse un Cameroun Nouveau.
.
J’affirme humblement que le Professeur Maurice Kamto est une chance pour le Cameroun en ce début du siècle. Dans le monde politique, il apparaît en effet, comme le meilleur du moment ;

Le meilleur parce que par ces temps difficiles où une autocratie confisque tout sans partage et n’hésite pas de mettre à mort, le Président Maurice Kamto a un discours rassembleur.

Il ratisse large, il nourrit un rêve pour son pays et ceci n’est guère surprenant, car avec son « Urgence de la Pensée », il avait déjà élaboré dans sa tête l’idée du Cameroun qu’il voulait.

Il sait, sans les rendre, recevoir des coups de la part de ceux qui, par amour propre, ne veulent pas reconnaître qu’ils ont perdu. Il sait éviter toute polémique qui ne serait qu’une débauche sans intérêt d’énergie à une passe de la vie où le pays a besoin de la contribution de ses enfants, de tous ses enfants.

Il est venu faire la politique autrement, ce qui l’expose à la vindicte de la vieille école où la compromission, le clanisme, le népotisme, la corruption, la secte sont à la base de toute promotion sociale ».

Une belle utopie !

C’est ainsi que l’on pourrait considérer le point de vue de l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, lorsqu’on sait que jusqu’à présent, ils sont nombreux, les partis politiques de l’opposition qui vont prendre part aux élections Régionales, les premières qui seront organisées en terre Camerounaise.

Après la tenue, en début d’année des élections Législatives et Municipales, ceux qui ont sollicité le suffrage de leurs compatriotes ont ressenti le besoin de ces derniers, de voir l’implémentation de la Décentralisation.

Avec cette dernière, ils espèrent vivre de manière concrète, le développement de leurs contrées respectives. Ils crient au quotidien, leur raz le bol des discours politiciens, dont certains font planer au dessus de leur tête, le spectre de la Côte d’Ivoire, de la Lybie et de tous les autres pays de l’Afrique qui ont connu la guerre.

Les Camerounais aspirent à un mieux être, et pour y parvenir, leur quasi majorité a fait le choix des solutions républicaines.

Elections: ces partis politiques qui tournent le dos aux 1ères régionales du Cameroun  

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a choisi Joseph Emmanuel Ateba comme le nouveau Secrétaire national chargé de la Communication, de son parti politique.

Maurice Kamto a procédé à des changements au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Parmi ces changements, il y a celui qui touche le Secrétariat national chargé de la communication de son parti politique. Cet organe était dirigé par Sosthène Médard Lipot désigné Conseiller spécial lors des premières nominations effectuées le 18 août 2020. Pour certains observateurs ce changement au niveau du Secrétariat national chargé de la communication du Mrc vient mettre fin d’une façon définitive aux querelles qui ont souvent existé entre Sosthène Médard Lipot et Olivier Bibou Nissack le porte-parole de Maurice Kamto. Il est parfois arrivé qu’après des communications faites par celui-ci, l’ancien Secrétaire national Médard Lipot le reprenne en précisant qu’il est la seule personne habileté à communiquer au nom du Mrc.

Dans ces nouvelles nominations, Maurice Kamto a également choisi de renouveller sa confiance à Célestin Djamen, pourtant présenté comme un caillou dans la chaussure du Mrc, du fait de ses positions opposées depuis un certain temps à celles du leader. On se rappelle bien que Célestin Djamen fait partie des cadres du Mrc qui ont publiquement démontré qu’ils n’ont pas été d’accord avec le boycott des élections législatives et municipales du 9 février 2020. Et tout récemment, il s’est opposé au projet de lancement d’un nouveau plan de résistance nationale voulu par Maurice Kamto au cas où les élections régionales sont organisées.

Sur les antennes de Dynamo Fm, il a déclaré le 28 août dernier «je répète que le boycott est une véritable stupidité. Aujourd’hui on est au quartier et la suite c’est quoi ? », s’est-il demandé. Revenant sur le boycott du double scrutin il a déclaré «au contraire, on a permis au RDPC d’avoir plus de 150 sièges. La voie des urnes est la seule voie en république. Il faut que les gens le comprennent définitivement ». Tout compte fait Célestin Djamen reste le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance. Cependant il aura à ses côtés, un Secrétaire national délégué, en la personne de Désiré Sikati.

Liliane N.

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Jean Louis Batoum le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’avec juste 5 Députés, sa formation politique se fait remarquer sur le terrain.

C’est sur les antennes d’Abk radio qui émet à partir de Douala que Jean Louis Batoum le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) s’est exprimé ce matin de 2 septembre 2020. Le militant du parti du Député Cabral Libii fait remarquer que de par les actions de sa formation politique, le Pcrn est devenu le seul crédible pour ce qui est du changement à la tête de l’Etat. Et il affirme que les camerounais sont parfaitement au courant de cela.

« Aujourd’hui Il y’a une ruée des militants d’autres partis et notamment de ceux du parti au pouvoir qui rejoignent aujourd’hui notre parti. Plusieurs Camerounais ont compris que le PCRN est la seule alternative crédible. Nous avons cinq députés, mais nos actions sont visibles sur le terrain », a-t-il déclaré.

Jean Louis Batoum s’est également exprimé sur la non-participation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aux élections municipales et législatives, qui se sont déroulées le 9 février 2020. Le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Pcrn pense que si le Mrc avait pris part à ces élections, l’opposition serait de moitié représentée à la chambre basse du parlement.

« Si les gens du MRC le voulaient, nous serions aujourd’hui au moins 50 à l’Assemblée nationale. Mais ils ont préféré rester au quartier à critiquer et demander des Orange Money qui sont d’ailleurs non vérifiables. Le MRC qu’on a connu à sa genèse reste pour moi attirant. Aujourd’hui je ne veux pas faire de commentaires. Mais j’estime qu’ils ne sont plus dans la logique normale. Quand un parti n’est pas représenté, je n’aimerais pas parler de ce qui va avec », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

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Abel Elimbi Lobe l’ancien Conseiller municipal de Douala 5e remarque que Maurice Kamto ne pouvant pas battre le parti du Renouveau, veut seulement se servir de la rue pour accéder au pouvoir.

Même Abel Elimbi Lobe l’ancien militant du Social democratic front (Sdf) n’est pas pour l’appel à un Plan de résistance nationale que Maurice Kamto brandit pour menacer le régime, au cas où le corps électoral est convoqué. De passage à la chaîne de télévision LTM, il ne s’est pas fait prié pour user de son habituel franc-parler pour lancer une pique au président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

«Maurice Kamto est incapable de mobiliser sur le terrain et de battre le Rdpc au pouvoir, mais compte sur une insurrection pour diriger le Cameroun. Le destin du Cameroun est au-dessus des intérêts des villages… nous opposerons le patriotisme », a-t-il déclaré le mercredi 26 août 2020 sur cette télévision privée.

La réaction d’Abel Elimbi Lobe épouse celle du Pr Shanda Tonme qui a aussi indiqué que le destin du Cameroun doit être mis au-dessus des intérêts individuels et communautaires. «Face aux appels à la violence et à l’intolérance, nous opposerons le patriotisme tout court, et nous prêcherons sans relâche le dialogue et la Réconciliation. Le destin du Cameroun est au-dessus des ambitions personnelles et des intérêts des villages, et notre sécurité collective ne saurait être bradée, hypothéquée, ni soumise au chantage des individus ou des villages», peut-on lire dans la tribune qu’il a sortie en réaction des déclarations de Maurice Kamto.

L’Honorable Jean Michel Nintcheu du Sdf a plutôt pour sa part indiqué qu’il était favorable à l’idée d’insurrection de Maurice Kamto.

Liliane N.

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Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun pense que les partis politiques de l’opposition doivent se retrouver pour analyser et apporter quelque chose au code alternatif, qui a été sorti au niveau de l’opposition, la société civile et les syndicats.

 

L’homme politique Cyrille Sam Mbaka n’est pas pour la non-organisation des élections régionales comme Maurice Kamto. Cependant, il pense qu’il est important que l’opposition se réunisse pour parler du code alternatif qui a déjà été sorti. Il faut préciser que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a posé la réforme du Code électoral comme l’une des conditions préalable avant l’organisation de toute élection au Cameroun.

« Le processus électoral au Cameroun est vissé et cadenassé, et nous pensons qu'un travail a été fait au niveau de l'opposition, la société civile et les syndicats pour sortir un code électoral alternatif. Ça date depuis des années. Nous n'avons pas réussi à le mettre sur la table de l'Assemblée nationale. Je crois que la première chose qu'il faut faire c'est que l'opposition se retrouve pour analyser et apporter quelque chose à ce code alternatif, s'il est nécessaire, parce que plusieurs partis politiques se sont créés après que nous ayons fait ce travail. Donc c'est important de réactualiser cela », déclare le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dans une réaction publiée dans le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 27 août 2020.

En parlant précisément des élections régionales annoncées par le Président de la République, Cyrille Sam Mbaka a indiqué qu’elles ne correspondent pas à l'idée qu’ils se faisaient de la démocratie et des mécanismes de fonctionnement des territoires décentralisés. Pour lui, il y a des aménagements à faire sur le Code de la décentralisation.

« En ce qui concerne la région, aujourd'hui, je peux vous garantir que c'est source de conflits et de problèmes, dualisme, bicéphalisme et autres. Est-ce qu'on a déjà amené les fonctionnaires à comprendre qu'il y a des élus locaux qui doivent désormais impulser le développement ? Tant que nous n'avons pas atteint ce stade, nous irons aux élections, mais ça ne va pas changer grand-chose. Donc il faudrait revoir tout ça. Il y a beaucoup de réformes à apporter. C'est notre point de vue », déclare le vice-président de l’Udc.

 

Liliane N.

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La réaction du Président de l’Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp) est contenue dans les colonnes du journal Le Jour en kiosque ce jeudi, 27 août 2020. Olivier Bilé estime que les élections régionales peuvent se tenir sans problème majeur dans le contexte actuel au Cameroun.

 

« En toute franchise, les élections régionales dont vous faites mention sont sans enjeu pour notre système politique, étant donné que leur mode de scrutin entérinera le contrôle, en hyper obésité, que nous savons profondément vicié du Rdpc sur notre paysage politique », réagit Olivier Bilé à l’appel au boycott des élections régionales, lancé il y a quelques jours par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc).

Le Président de l’Ufp pense que les régionales peuvent se tenir compte tenu du fait que ce scrutin ne se fait guère au suffrage universel et rien ne garantit qu’elles permettront d’apaiser la crise en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.  

Olivier Bilé fait néanmoins observer qu’en l’état actuel des choses, la réforme du Code électorale est une urgence. L’homme politique soutient, « cela dit après le cycle électoral, il va se relever indispensable de procéder au réforme de fond préconisées lors de la conférence post-électorale de l’Ufp de mars 2020 ». Le parti informait en effet, qu’il est urgent de reformer profondément le code électoral, mais surtout l’ensemble du système politique camerounais. Le président de l’Ufp affirmait lors de cette conférence, « au premier rang desdites reformes, le démantèlement consensuel de la survivance scandaleuse du monolithisme, qu’est le parti Etat qu’est au cœur de toutes les aberrations et dysfonctionnements : démocratiques constatés ».

Cette conférence était également une tribune pour Olivier Bilé d’indiquer, qu’il sera indispensable de confier la formulation et la mise en œuvre de ces reformes à un gouvernement de transition mettant ensemble les enfants et les meilleures intelligences du Cameroun sous le règne du Président Paul Biya. Pour le politique camerounais, il s’agit des actions qui vont éviter au Cameroun, d’autres crises pouvant déboucher à une guerre civile dans l’avenir.

Innocent D H

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Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale rappelle à Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que l’action politique en République s’exerce dans les instances prévues à cet effet.

C’est sa deuxième réaction qui porte sur la double menace de Maurice Kamto. En tout début de cette semaine, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a menacé de lancer une grande campagne de résistance nationale et d’appeler au départ du Président de la République, si des élections fussent-elles régionales, sont organisées au Cameroun. Grégoire Owona dans sa toute première réaction, indiquait à l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 que le pouvoir parcimonieusement construit, ne s’obtient pas dans la rue mais par la voix des urnes. Aujourd’hui, le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) affirme qu’il ne comprend même plus Maurice Kamto, dans sa façon de parler du Cameroun mais aussi de voir son futur.

«Je suis surpris et indigné en même temps. Surpris par la facilité avec laquelle Maurice Kamto, intellectuel accompli peut parler du Cameroun et de son devenir. Je l'ai dit il y’a quelques jours sur les réseaux sociaux, l'action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. On ne peut pas s'autoproclamer leader de l'opposition dans un pays et se muer ex nihilo en chef rebelle menaçant ouvertement de déstabiliser les institutions, et partant le Cameroun. Il est temps que ces provocations cessent et qu’ensemble nous continuons à bâtir notre pays. Toute chose qui est une oeuvre continuelle, sans fin, au-delà des régimes et mandats politiques», déclare Grégoire Owona dans une interview accordée au quotidien Le Jour édition du 27 août 2020.

Kamto sous pression

Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique pense que les agissements de Maurice Kamto sont dus à la pression que lui font les cadres et les militants du Mrc. Et cette pression provient du fait de l’erreur qu’il a commise, en boycottant les élections municipales et législatives qui se sont déroulées le 9 février 2020.

«Le MRC a refusé d’aller aux élections locales et se retrouve aujourd’hui sans élus et par conséquent sans électeurs pour certaines élections. Il est évident que le leader de cette formation fait face à une pression des cadres et militants de son parti qui auraient pu être aujourd’hui des députés ou conseillers municipaux mais ne le sont pas à cause de ce choix visiblement égoïste et qui était un gros mensonge politique. On se souvient que certains ont publiquement exprimé cette frustration», déclare Grégoire Owona.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01