Les deux cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack seront situés aujourd’hui, sur la suite donnée par la Cour d’Appel du Centre, à leur demande de libération immédiate.
Lors de leur dernière audience à la Cour d’Appel du Centre, les avocats d’Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack, cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont introduit une demande de récusation du vice-président de la Cour d’Appel du Centre.
Pour justifier leur demande, les avocats qui défendent les militants du MRC parmi lesquels les deux cadres suscités, ont indiqué que le juge avait déjà jugé cette affaire dans le cadre d’une procédure d’habeas corpus. Et, il convient de noter que concernant cette première procédure, le vice-président de la Cour d’Appel du Centre avait déclaré irrecevables 22 requêtes introduites par les militants du MRC pour exiger leur libération immédiate.
« Lorsqu’un juge se retrouve dans une affaire qu’il a déjà jugé, les dispositions de l’article 592 du code de procédure pénal l’autorise à saisir sa hiérarchie pour demander à ce que le dossier puisse être confié à un autre juge. Lors de la dernière audience nous avons attiré l’attention de la Cour d’Appel sur cet aspect.
A défaut de le faire, la loi permet aux justiciables de le récuser et ce que nous avons fait. Le fait que l’affaire a été mise en délibérée ce jour nous laisse croire que notre demande de récusation du juge n’a pas été prise en compte », explique Me Hyppolyte Meli le président du Collectif des avocats des militants du MRC.
Il faut noter qu’Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack ne sont pas les seuls annoncés à la Cour d’Appel du Centre aujourd’hui. Ils y seront avec 25 autres militants du MRC. A titre de rappel, ils ont été été inculpés par le Tribunal militaire de Yaoundé pour tentative de rébellion, révolution, attroupement aggravé et défaut de carte nationale d´identité.
Ces manifestants sont privés de liberté depuis le 22 septembre 2020 à Yaoundé. Ils prenaient part à une marche pacifique organisée par le MRC dont l’objectif était d’appeler au boycott des élections régionales de décembre 2020.
Liliane N.
Depuis que le trésorier du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a été arrêté la veille du jour de la marche alors qu’il venait au domicile de Maurice Kamto s’enquérir de l’évolution de la mise en résidence surveillée du leader du MRC, personne ne sait précisément où se trouve jusqu’ici le Professeur.
C’est dans la nuit du 21 au 22 septembre dernier que le Pr Alain Fogue a été interpellé aux abords du domicile de Maurice Kamto à Santa Barbara à Yaoundé. Ça va faire plus de six jours maintenant que l’on est sans nouvelle du Pr Alain Fogue.
Alerté en tant que citoyen et responsable politique il s’est rendu à Santa Barbara pour s’enquérir de la situation avec des dizaines de camerounais qui considéraient qu’il s’agissait d’une énième violation des droits de Maurice Kamto. Sur place l’escouade policière a procédé à des arrestations. Alain Fogue fut parmi les militants interpellés ce soir-là. Il n’a donc pas participé aux marches du 22 septembre 2020.
L’on sait aujourd’hui que ceux des militants du MRC arrêtés ce soir du 21 septembre 2020 dans la nuit chez Maurice Kamto ont été transféré au commissariat de MOKOLO à Yaoundé où ils subissent un traitement qui interroge sur le respect des droits humains dus à tout être humain. Alain Fogue a été conduit vers une destination inconnue.
Au-delà de tout, il ne faut pas oublier que le Pr Alain Fogue est d’abord un citoyen camerounais avant d’être un responsable politique. Quelles que soient ses opinions politiques ou ses idéologiques, il n’en demeure pas moins qu’il a des droits et que ses avocats sont en droit de demander où se trouve leur client. Question d’assurer à ce dernier le droit de répondre de ses actes devant la justice au cours d’une procédure qui respecte la loi en vigueur au Cameroun.
Où est ALAIN Fogue ? Certains camerounais, les militants du MRC, ses avocats et sa famille sont aux abois, ils cherchent leur parent. L’histoire nous apprend que dans toutes les sociétés à un moment donné des hommes et des femmes se sont posées cette question: Que voulons-nous pour nous et nos enfants? Une justice qui respecte le droit.
Avec Alain Fogue, ils sont nombreux les personnes arrêtées ce 22 septembre dont les familles ne sont pas informées de leur lieu d’incarcération. Et ils continuent de chercher.
Stéphane NZESSEU
Dans un communiqué – Radio – Presse publié ce Mercredi, le ministère de la Défense a tenu à rétablir la vérité des faits, alors que les spécialistes des fake avaient une fois de plus démontré leur talent.
« Depuis quelques temps, le professeur Fogue Tedom Alain est régulièrement présenté dans les réseaux sociaux – Facebook et Watsapp) comme Enseignant permanent à l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Yaoundé… » ;
Usurpation de titre
C’est de cela qu’il s’agit, selon le ministère de la Défense qui « informe le public que Fogue Tedom Alain ne fait plus partie du corps enseignant de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre depuis l’année académique 2009/2010…
Il avait été associé au corps enseignant du Cours Supérieur Interarmées de Défense (CSID) devenu plus tard ESIG alors qu’il était jeune docteur chargé de cours assistant à l’Université de Yaoundé II…
Il y a donc fort longtemps qu’il ne collabore plus, ni de près, ni de loin, avec le Commandement et le Corps Enseignant de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Yaoundé ».
A qui profitaient de telles allégations ?
Au regard du contexte politique qui prévaut actuellement au Cameroun et vu le comportement des responsables du parti politique dans lequel milite Alain FogueTedom, on est très vite tenté de dire que de telles assertions ne peuvent que lui être profitable.
On a encore en mémoire, la sinistre comédie montée il y a quelques mois, alors que le leader du mrc et bon nombre de ses lieutenants étaient en tournée dans la région du Nord.
Dans une démonstration de force burlesque, l’homme que les militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun considère comme spécialiste des questions de guerre, et qui plus est, dispense des cours en tant qu’enseignant à l’Ecole de Guerre de Yaoundé a contribué à ternir l’image d’un vaillant élément de la Gendarmerie Nationale, en tentant de lui imputer un crime qu’il n’a jamais commis.
Alain Fogue Tedom a-t-il une seule fois démenti ces affirmations ?
SI cela avait été le cas, le Capitaine de Frégate Atonfack Guemo Cyrille Serge – Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense n’aurait pas trouvé opportun de rédiger ce communiqué afin de rétablir la vérité.
Quel est le but recherché par Alain Fogue en taisant la véracité des faits ? Son silence visait à terme quel résultat, lorsqu’on sait que depuis la clôture des élections d’Octobre 2018, la formation politique dans laquelle il appartient multiplie des actes de provocation vis-à-vis des Institutions du Cameroun ?
Le Cameroun est un havre de Paix : Et aucune insurrection ne saura prospérer
Nicole Ricci Minyem
Réagissant sur les antennes de ABK Radio ce mercredi matin, Paul Eric Kingue s’indigne de ce que les cadre du MRC, Maurice Kamto et Alain Fogue ont reçu énormément d’argent pendant qu’ils étaient en prison. Au point où le jour où ils sortaient de pison, les deux précités avaient entre les mains la rondelette somme de 36 millions de FCFA qu’ils se sont partagés sans tenir compte de lui, Paul Eric Kingue.
Au cours d’une interview fleuve, menée par l’irrévérencieux Luc Ngatcha, l’ancien directeur de campagne de Maurice Kamto pendant la présidentielle de 2018 a fait de nouvelles « révélations » sur les faits qui ont mis du sable dans la relation qu’il entretenait avec le leader du MRC. Alors qu’à plusieurs reprises, il lui est demandé pourquoi il en veut autant au président du MRC, celui qui a décidé de se faire appeler le « Donald Trump de la politique camerounaise », dans un ton proche de l’accès de colère, choisit pour répondre à la question en proposant quelques anecdotes illustratives.
« La veille du jour où on devait sortir de prison, nous avons fait la comptabilité de ce qui a été géré comme argent pendant notre séjour en prison. Et au terme des comptes, il restait plus de 36 millions de FCFA. Et le lendemain, Maurice Kamto et Alain Fogue ont mis cet argent dans leurs poches. Sans tenir compte que moi aussi j’ai passé des mois avec eux en prison et que je pouvais avoir quelques factures impayées. » Des déclarations empreintes de déceptions. Comme pour signifier que les leaders du MRC ont été égoïstes, incapables de soutenir et d’accompagner leur partenaire politique mis en difficulté avec eux.
Par ailleurs, le Maire de la Commune de Djombé Penja a fait savoir que pendant leur séjour en prison « Patrice Nganang a vraiment mouillé le maillot ». Il a contribué à nourrir la centaine de militants du MRC incarcérés dans les geôles de Kondengui.
Au cours de la même interview, Paul Eric Kingue annonce des « révélations » plus cinglantes. De nature à mettre à mal le mouvement pour la renaissance du Cameroun et son leader. Des « révélations » qu’il se réserve de verser sur la place publique instamment. Pour l’instant, il se contente d’arborer sa nouvelle casquette autoproclamée, celle de « Donald Trump de la politique camerounaise ».
Stéphane NZESSEU
Alain Fogue et Christian Penda Ekoka vont devoir s’expliquer sur l’opération Survie Cameroun Survival Initiative, jugée illégale par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Alain Fogue le trésorier national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de l’opération suscitée, seront entendus à la police judiciaire, les 14 et 15 mai prochains. De façon précise, ils doivent être à la Direction de la police judiciaire sous-direction des enquêtes économiques et financières à la porte 220 aux dates sus mentionnées. Les hommes politiques ont reçu leur convocation respective. Dans les documents qu’ils ont reçu, il est précisé qu’ils sont appelés suite à une enquête ouverte sur l’opération Survie Cameroun Survival Initiative (Scsi).
« Dans le cadre de l’enquête en cours à la Direction de la police judiciaire et suite aux instructions de Monsieur le Procureur près le Tribunal de Grande instance du Mfoundi contenues dans son soit transmis 20-A-692/PPR/TGI/MFDI/638 du 15 avril 2020 prescrivant l’ouverture d’une enquête minutieuse et approfondie relativement à l’appel à générosité public lancé par les responsables du programme humanitaire « Survie Cameroun-Survival Cameroon », Monsieur Penda Ekoka Christian et Monsieur Fogue Tedom Alain sont invités à se présenter à la Direction de la police judiciaire « sous-direction des enquêtes économiques et financières à la porte 220 pour être entendus », peut-on lire dans la convocation signée par Jacques Dili le Directeur de la police judiciaire. La convocation servie à Alain Fogue et à Christian Penda Ekoka indique qu’ils peuvent venir avec le conseil de leur choix.
Il faut souligner que Penda Ekoka et Alain Fogue sont convoqués à la Police judiciaire au moment où, environ une dizaine de membres de l‘opération de Scsi ont été arrêtés au marché Mokolo à Yaoundé. Les faits remontent à la journée du lundi 11 mai 2020. Ces personnes arrêtées procédaient à la distribution des masques et des gels hydro alcooliques issus de l’opération jugée illégale par le Ministre de l’Administration territoriale.
Liliane N.