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Selon nos sources sur place à Ngaoundéré, la grève de ce lundi 16 mars 2020, « fait suite au ras-le-bol que les conducteurs de motos taxi ont voulu exprimer à la suite des mesures instituées par les pouvoirs publics, celles réprimant leur circulation dans la ville après 20 heures, qui dure depuis plusieurs mois ». Un mouvement d’humeur qui a donné lieu à un violent affrontement avec les forces de maintien de l’ordre et s’est soldé par la disparition de deux conducteurs de motos taxi, nous a-t-on confié. 

 

Les heurts entre la Police et les motos taxi dans la ville de Ngaoundéré ont entrainé la mort de deux motos taximen. Informé de la situation, le Gouverneur de l’Adamaoua Kildadi Taguieke Boukar a effectué une descente sur les lieux pour s’enquérir de la situation. L’autorité administrative a accusé l’opposition notamment l’UNDP d’être à l’origine de la manœuvre, renseignent nos sources. 

Dans la foulée, les ressortissants de la région de l’Adamaoua jugent peu courtois les propos du N°1 de la région. Certains d’entre eux ont même souhaité le départ de ce dernier car pensent-ils, l’autorité « voudrait envenimer la situation qui est déjà tendue en accusant l’opposition d’être à la manœuvre ». 

Ce mardi, la vie a repris son cours normal dans la ville de Ngaoundéré, le calme est revenu, à en croire nos sources qui précisent également que le Gouverneur a appelé les grévistes à se retenir, il promet que leurs réclamations seront prises en compte à brève échéance. 

 

Innocent D H 





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Dès les premières heures de ce mardi, les employés de la Société Hygiène et Salubrité du Cameroun ont engagé un sit-in devant les locaux de la direction générale à Yaoundé. Ils réclamaient le paiement de leurs arriérés de salaire.

 

Habillés en combinaisons orange, certains étaient assis à même le sol, sans tenir compte des gouttelettes de pluie qui arrosaient la ville aux sept collines. D’autres, se tenaient appuyés contre le mur de la canalisation de la rivière Mfoundi, qui ondoie derrière la clôture de la direction générale.

Aucune pancarte, aucun bruit, juste le silence. Mais, celui-ci était encore plus parlant, que tout autre bruit qui aurait été fait, par ces parents, responsables de familles qui n’ont pu envoyer leurs enfants à l’école alors que nous sommes rendus à la troisième semaine des classes maintenant. La raison principale de ce mouvement d’humeur, comme le révèlent ces quelques témoignages recueillis de façon anonyme : « Ce n’est plus supportable. Trois mois sans le moindre salaire, est ce que ces gens se préoccupent de savoir comment nous vivons, nous et nos familles ? Mes enfants, comme la plupart des enfants de mes collègues, sont encore à la maison ».

Un autre se pose lui aussi des questions : « Comment pouvons-nous nous les envoyer à l’école ? Avec quels moyens pouvons-nous les inscrire, alors que nous sortons chaque jour et leur disons que nous nous rendons au travail et pourtant, nous rentrons chaque jour, la queue entre les jambes ? »

En face d’eux, les responsables de cette entreprise se tiennent coït. Dans les deux camps, on se regarde avec méfiance. Devant ce qui ressemble à un garage, l’on note la présence d’une dizaine de camions garés sans aucun conducteur dans les cabines. Un peu plus loin, ce sont les bacs à ordures et des balaies jetés de manière éparse.

 

Des fonds déboursés pour l’achat du matériel

C’est ce que croient savoir ces employés qui ont résolu ce jour de faire part de leur colère à la direction générale de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun, puisque de ce côté, « ils n’ont pas trouvé opportun d’apporter une solution après avoir été saisi par, la plateforme des syndicats départementaux du secteur de l’assainissement du Mfoundi.

« Ils n’hésitent pas à débourser 150.000.000 Fcfa pour l’achat d’un simple camion et, sans tenir compte de la situation traumatisante que le chauffeur traverse, on le lui confie.  Et lorsque surviennent les accidents, les gens sont surpris. Ce n’est pas pour justifier quoi que ce soit, mais, je veux expliquer qu’un chauffeur ne peut avoir l’esprit tranquille, lorsque chez lui, il ne peut pas assurer… ».  

Du côté du staff administratif, on veut présenter les employés comme des menteurs. Le responsable de la communication Joel Olomo Ndo assure que « les salaires sont payés chaque 25 du mois. Mais par souci d’humanisme, le top management a promis à ses collaborateurs de payer le salaire du mois d’août, courant semaine du 23 septembre. Mais il se trouve malheureusement que beaucoup n’ont pas bien saisi la nuance et ont cru qu’ils recevront leurs le 23 septembreQuelques heures après, ils se sont mis à manifester. Toutefois, la situation sera régularisée dans les prochaines heures… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Ils reprennent le chemin des salles d'audience après cinq journées de suspension du port de la robe.

 

Au terme de la grève de vendredi 20 septembre 2019, une réunion s'est tenue à Yaoundé entre les membres du Conseil de l'ordre et le ministre de la Justice (Minjustice) en vue de trouver une solution aux préoccupations des avocats qui ont «grevé» pendant cinq jours [16 au 20 septembre 2019].

Pour prêter une oreille attentive à leurs revendications, une autre réunion a été prévue après le « Grand dialogue national programmé du 30 septembre au 04 octobre prochain, afin qu’également toutes les propositions des avocats soient rassemblées et consignées dans un document », a confié un membre du conseil dans les colonnes de Mutations.

Ladite réunion qui aura lieu le 10 octobre prochains sera présidée par le Minjustice. Tout en espérant, que la suspension du port de la robe et la non fréquentation des cours et tribunaux vont porter des fruits, ils devront être présents dans les tribunaux dès ce matin.

Le 31 août 2019, les membres du Conseil de l'ordre des avocats avaient instaurés cinq jours de suspension du port de la robe et la non-fréquentation des cours et des tribunaux sur toute l’étendue du territoire national. Bien que le mot d'ordre ait été respecté, ils continuaient à exercer une partie de leur travail. Notamment faire des consultations et assister des justiciables dans les cabinets.

Il est à noter que cette absence a eu un impact négatif sur des clients qui n’ont pas été informés de cette grève, car quasiment impossible de se défendre seuls, ils étaient anéantis. Le volet positif de la grève sur d'autres est qu’ils ont pris la peine de dialoguer avec leurs avocats, et ces derniers leurs donnaient des directives à suivre pour minimiser les conséquences négatives.

La grève des avocats notamment paralysé le procès des 07 militaires accusés d’exécution sommaires dans la région de l’Extrême-Nord. L’audience devait se tenir le 16 septembre. Une audience pourtant primordiale, car censé ouvrir la phase des débats et faire comparaître les premiers témoins.

Ce 16 septembre, au Tribunal militaire, l’audience n’a duré qu’une dizaine de minutes. La présidente de la collégialité le colonel Abéga a procédé néanmoins à l’identification des parties avant de suspendre l’audience pour la renvoyer au 21 octobre prochain pour ouverture des débats en présence des avocats des prévenus. A cette audience également, il n’est plus question de disposer d’une quelconque autorisation pour couvrir le procès. Chacun peut entrer librement.

 

Liliane N.

 

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mardi, 17 septembre 2019 14:34

Grève effective au Barreau camerounais

Depuis ce lundi 16 septembre 2019, les avocats du barreau du Cameroun sont en grève. Les palais de justice de Yaoundé sont déserts, pas de robes noires dans les parages. La colère des spécialistes du droit a des conséquences qui se font déjà sentir.

 

Palais de justice de Yaoundé Ekounou, dans l’arrondissement de Yaoundé 4ème. Il est environ 11 heures ce mardi matin. A l’entrée et dans la cour du Palais de justice, quelques agents de la police camerounaise sont postés. On observe également des allées et venues des usagers de la justice. Il s’agit de citoyens qui se dirigent vers les bureaux des procureurs et autres magistrats pour des services administratifs courants, et pour suivre leurs différents dossiers en cours. D’aucuns qui viennent se faire établir des extraits de casier judiciaire Nro 3 pour le compte de certains dossiers d’examen. En somme, l’administration de la justice se poursuit visiblement sans grand soucis.

Dans la grande salle d’audience du palais de justice, on peut voir quelques prisonniers sortis des prisons de Yaoundé pour suivre leurs procès en cours. Encadrés par les gardiens de prison, ils attendent chacun être appelé. Seulement, ils ne sont pas aussi nombreux qu’à l’habitude. On peut également se rendre compte que quelques parents de prisonniers ont fait le déplacement pour s’assurer de l’état de santé d’un des leurs qui comparaît.

A la barre, un prévenu s’explique devant la justice. Une pile de dossier sur la table du procureur de la république. Un magistrat du parquet est assis et consulte les dossiers qui sont devant lui en compagnie d’une assistante. La dame du greffe, la présidente du tribunal sont très affairées à écouter le prévenu. Tout semble bien se dérouler.

Mais une image reste frappante, pas de robe d’avocat dans la salle d’audience. Les seules robes noires sont celles du procureur de la république, du greffier et du juge du jour. On croirait à une machination pour tourner en dérision l’absence des avocats et meubler le tribunal de robes noires. Mais il n’en est rien.

Dans le déroulé des procès en cours, le juge entend les prévenus dont certains n’auront pas l’accompagnement de leur avocat. Mais quelques uns des parents nous font savoir que des consignes ont été données aux prévenus et ils savent quoi dire pour qu’au finish des renvois soient prononcés. Et manifestement, c’est le cas. L’essentiel des dossiers appelés en notre présence ont été renvoyés pour une date ultérieure. Ainsi va la justice en ce jour de grève.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Réunis en session extraordinaire, ce dimanche 15 septembre à Yaoundé, L’ordre des avocats a annoncé par voie de communiqué qu’il maintient le mot d’ordre de grève émis le 31 août dernier, ceux malgré les efforts du gouvernement.

 

Le conseil de l’ordre national des avocats a annoncé dimanche 15 septembre, par voie de communiqué le maintien du mot d’ordre de grève des hommes en soutane noire du 16 au 20 septembre. « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que la session extraordinaire du Conseil de l’Ordre convoquée pour ce jour du dimanche 15 septembre 2019 n’a pas pu, faute de quorum, donner lieu à délibération en respect de l’article 11 alinéa 2 de notre règlement intérieur », a écrit le Bâtonnier, Me Charles Tchakouté Patie

« En conséquence, la Résolution du 31 août 2019 conserve ses pleins et entiers effets. Toutefois, le Barreau du Cameroun remercie le gouvernement pour les efforts entrepris en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet », a-t-il expliqué.

« Le barreau du Cameroun remercie le gouvernement pour les efforts entrepris en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet. », a-t-il conclut. En clair, l’opération de boycott des tribunaux du Cameroun commence ce lundi 16 septembre et ce jusqu’au 20 septembre.

 

Rappelons que, les avocats ont dans une résolution du 31 août égrené un certain nombre de griefs pour lesquels ils observeraient une grève du 15 au 20 septembre. Parmi ces récriminations, l’absence d’accès libre à leurs clients dans les différents lieux de garde à vue et de détention, la violation des droits de la défense, notamment en phase d’enquête, d’instruction et de défense ; l’exigence des frais de justice abusifs, notamment des taux de consignation disparates et illégaux ; l’accaparement des dossiers par certains chefs de juridictions, cause des lenteurs judiciaires ; les interpellations et détentions arbitraires des Avocats dans l’exercice de leur ministère ; la récurrence des violences physiques contre les Avocats.

De suite, le gouvernement du Cameroun avait montré sa bonne foi en ouvrant le dialogue et en instruisant à tous les magistrats le respect du travail des avocats. Le ministre Jean De Dieu Momo, a, vendredi dernier, lors d’une réunion avec les protestataires, les responsables de l’armée de la police, et de la gendarmerie, réitéré ce dialogue.

L’on se souvient aussi que c’est une grève des avocats, des régions anglophones du Cameroun en octobre 2016, qui est à l’origine de la crise anglophone qui a dégénéré en émeutes puis en conflit armés entre les séparatistes et le pouvoir central et qui continue de faire des victimes au jour d’aujourd’hui.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Certains membres du gouvernement et des responsables de la chaîne judiciaire ont adressé des correspondances à leurs collaborateurs des services déconcentrés dans le but de désamorcer cette crise en gestation.

 

Selon le quotidien Mutations, sur du papier, les premières mesures d'urgence ont d'ores et déjà été prises. Le communiqué final ayant sanctionné les travaux du 04 septembre dernier entre les membres du gouvernement ou leurs représentants et les membres de l'Ordre national des avocats du Cameroun le prévoyait si bien.

« A bref délai, la chancellerie prescrira aux procureurs généraux des instructions pour mettre fin aux dysfonctions observés dans le libre exercice de la profession des avocats », a déclaré Jean de Dieu Momo. L’emboîtant le pas sur le même sujet, les représentants du ministre délégué à la présidence de la République en charge de la Défense et celui du secrétaire d'Etat à la Défense avaient promis des mesures d'urgence.

Nos confrères informent que le 05 septembre dernier, soit un jour après les assises, le ministre d'Etat, ministre de la justice, garde des Sceaux, par le biais de son secrétaire d'Etat, Jérôme Pen-Baga, a saisi, par correspondance les délégués régionaux de l'administration pénitentiaire. « J'ai l'honneur, écrit-il, de vous demander, à titre de rappel, de bien vouloir veiller à la stricte application des dispositions pertinentes du code de procédure pénale en matière d'exercice de la profession d'avocats. A cet effet, vous devez veiller à ce que les mesures de police prescrites par le règlement intérieur de chaque prison soient implémentées de manière à faciliter l'accès des avocats à leurs clients détenus ».

Lire aussi : Grève des avocats le gouvernement ouvre le dialogue

Allant dans le même sens, le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la justice, Garde des Sceaux, Jean de Dieu Momo, toujours au nom du patron de son département ministériel, a adressé une correspondance aux procureurs généraux près des 10 cours d’appels du Cameroun, les sommant « de veiller au respect du droit de défense par une saine application des dispositions du code de procédure pénale et des instruments juridiques internationales ». Entre autres entraves à l'exercice de la profession d'avocat évoquées dans la correspondance, sont cités, « les garde à vue et détentions abusives illégales prolongées, l'accès de l'avocat à son client, le suivi des requêtes et des dossiers procédures, entre autres ».

Se fait l'écho des précédents responsables, le directeur de la justice militaire, le colonel Didier Sipa, a également prescrit, aux personnels de son ressort de compétence, « le respect scrupuleux des droits humains, des droits de défense, de traiter les avocats ou leur conseil dans leurs offices avec égards dus à leur rang».

La correspondance date du 6 septembre dernier. Les mesures ayant déjà été prises par les hiérarchies respectives, leur effectivité sur le terrain s’impose avec acuité, si l’on veut éviter les grèves des avocats annoncées du 16 au 20 septembre prochain.

 

Otric N.

 

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Plus d'une centaine de travailleurs de la société Brasseries du Cameroun qui ont perdu leur emploi à la suite des troubles en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se préparent à aller protester, après plusieurs mois au chômage.

 

Fatigués de rester chez eux et de faire face à leurs obligations financières, ils se sont rencontrés ce week-end à Bamenda, à huis clos, où ils ont élaboré une stratégie pour lutter contre le chômage, causé par la guerre en cours dans les régions anglophones.

L'un d'entre eux, qui s’est confié aux médias locaux sous anonymat, dit qu'il en a assez de rester chez lui et veut que le gouvernement appelle au dialogue, afin que le calme revienne dans la région, pour qu'ils puissent continuer à gagner leur vie.

Les séparatistes ont décidé de saboter les produits SABC et ont attaqué les fournisseurs et détaillants qui osent les vendre. Certains de ces séparatistes ont déclaré que l'entreprise était un ennemi pour les anglophones et prétendaient que les hauts fonctionnaires du gouvernement possédaient des actions dans l'entreprise.

Au début de cette année, une vidéo montrant des séparatistes torturant un détaillant SABC à Bali, dans la région du Nord-Ouest, a été diffusée sur Internet et Human Rights Watch a condamné la violence.

Les mains d'un détaillant de produits SABC à Chomba, un village de la région du Nord-Ouest, ont été coupées par des séparatistes armés qui l'ont accusé d'aller à l’encontre leurs ordres. De ce fait, les activités de l'entreprise ont été interrompues, renvoyant des centaines de travailleurs au chômage.

Dans la région du Nord-Ouest, SABC exploite un centre commercial à Bamenda, avec quatre sièges divisionnaires à Kumbo, Nkambe, Wum et Fundong.

Plus de 400 personnes sont employées directement par l'entreprise dans le Nord-Ouest et s'occupent de fournir des boissons directement aux détaillants à leur porte. 200 de ces travailleurs sont basés à Bamenda, 50 d’entre eux sont situés dans des communautés où se trouvent les quatre dépôts.

Plus de 3000 personnes vendent au détail les produits SABC dans le Nord-Ouest. Dans le Sud-Ouest, leurs principaux centres se trouvent à Ombe, Kumba, Mamfe, etc.

 

Otric N. 

 

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Un groupe de Camerounais, comprenant des partis politiques et des organisations de la société civile, ont déclaré leur solidarité avec l'ordre des avocats du pays et ont ainsi exprimé leur soutien total à la grève des avocats prévue du 16 au 20 septembre 2019.

 

"Nous reconnaissons et saluons le rôle crucial de l'Association nationale du barreau dans le respect des droits des accusés à un procès équitable et dans la garantie de l'application de l'état de droit au profit de tous les Camerounais", a déclaré le cerveau du groupement lors d'une conférence de presse à Douala aujourd'hui ce mercredi, 4 septembre 2019.

Le 31 août 2019, l'Ordre des avocats du barreau du Cameroun a déclaré qu'il allait entamer une grève de cinq jours au cours de laquelle il suspendra toutes ses activités professionnelles sur l'ensemble du territoire national, en raison, entre autres, du non-respect des droits de la défense, des cas de torture ou de brutalité policière, de l'arrogance des juges, essentiellement du déni de justice dans le pays.

"Le Conseil de l'Ordre des Avocats, en signe de protestation, appelle tous les avocats à observer une grève nationale de 5 jours à partir du 16 au 20 septembre 2019", peut-on lire dans une résolution signée par le président du Barreau Tchakouté Patié Charles et 12 autres membres du Conseil.

Ils disent que le Conseil de l'Ordre doit évaluer la situation et prendre toute autre mesure qu'il juge nécessaire. "Le Conseil de l'Ordre des Avocats appelle par la présente tous les représentants du bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Cameroun à veiller au strict respect de ces résolutions par les avocats dans leurs juridictions respectives", termine le document.

Les avocats s'étaient réunis le samedi 31 août 2019 pour examiner les questions relatives aux difficultés qu'ils éprouvent dans l'exercice de leur profession.

Au cours de la réunion, ils ont noté que les avocats se sont vu systématiquement refuser l'accès à leurs clients et aux personnes se trouvant dans les différents centres de détention - Secrétariat d'État à la défense, prisons, postes de police et brigades de gendarmerie.

Les avocats du pays sont d'avis que les droits des accusés protégés par les instruments nationaux et internationaux ratifiés par le Cameroun sont constamment violés par les autorités judiciaires comme suit :

"Procès dans une langue qui n'est pas comprise par les plaideurs ; les accusés en violation de leur dignité sont amenés nus devant les tribunaux de première instance ; l'extraction de déclarations confessionnelles des accusés par la torture et des incitations ; la détention prolongée illégale des accusés ;

"Transformation de la détention judiciaire en détention administrative ; refus fréquent par les procureurs de la République de libérer des personnes lorsqu'elles sont libérées sous caution ou ont été libérées par un tribunal ; refus récurrent de reconnaître la signification des demandes présentées par des avocats aux autorités judiciaires et refus de répondre à certaines demandes des avocats ; frais exorbitants de locus et autres frais judiciaires ; maintien et refus de certains responsables judiciaires de rendre une décision.

Les avocats notent avec consternation qu'en dépit des plaintes antérieures, des avocats sont continuellement menacés, arrêtés et détenus dans l'exercice de leurs fonctions.

Ils ont ensuite noté avec regret "la violence barbare récurrente infligée aux avocats par des membres des forces de l'ordre", condamnant avec la plus grande fermeté toutes ces violations.

La résolution porte les signatures des avocats Tchakoute Patie Charles, Atangana Bikouna Claire, Tam Bateky Suzanne Evelyne, Mbuyah Gladys Fri epse Luku, Nzoh Divine Mbokeh, Enow Agbor Benjamin, Fojou Pierre Robert, Deugoue Raphael, Mohamadou Souleymanou, Mbah Eric Mbah, Souop Sylvain, Ngos Daniel Blaise et Akum Michael Nche.

Les acteurs de la société civile et les partis politiques affirment que ces violations et pratiques citées par les avocats sont contraires au droit camerounais et reflètent la culture de l'intimidation, du harcèlement et de la coercition qui a complètement compromis le système judiciaire au Cameroun.  

"Il est ironique que ceux qui sont censés protéger les droits de tous les Camerounais et assurer la primauté du droit soient ceux qui violent de manière flagrante la loi et les processus judiciaires", ont-ils déclaré, ajoutant que "nous applaudissons l'Association nationale du barreau pour avoir défendu avec force leur pratique professionnelle et les droits des personnes au sein du système judiciaire du Cameroun".

 

Otric N.

 

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C’est par une lettre signée ce lundi 02 septembre que le président Denis Kwebo a signifié le désarroi du Snjc face à cette situation d’arriérés de salaires à l’endroit des journalistes de leurs rédactions. Les médias concernés sont LE JOUR, LE MESSAGER, LA NOUVELLE EXPRESSION et MUTATIONS.

 

C’est de toute évidence, l’expression d’un ras-le-bol. Denis Kwebo, président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun est par ailleurs journaliste au sein de la rédaction du quotidien Le Jour qu’il met à l’indexe. C’est dire que les voies internes de discussions sont épuisées et qu’il est difficile de trouver une autre solution que la menace via cette missive.

Les patrons desdites presses ont huit (08) jours pour payer les salaires des mois derniers et dire des échéances pour la suite des paiements des aérés de salaires restants. Sinon, le syndicat se verra dans l’obligation de conduire un mouvement de grève dans lesdits médias. Le Snjc souhaite que ses membres qui exercent dans ces médias puissent tout au moins avoir de quoi envoyer les enfants à l’école à l’occasion de cette rentrée scolaire pour le compte de l’année 2019/2020.

La question des paiements des salaires des employés de presse est de plus en plus récurrente. Alors que les patrons évoquent des questions de conjonctures, plusieurs observateurs y voient une volonté des patrons de sevrer et martyriser leurs journalistes, et au même moment, la conséquence de la politique du gouvernement camerounais à paupériser la presse privée au Cameroun.

D’après des informations relayées il y a quelques mois sur la scène publique, cela fait de nombreux mots que certains employés des presses privées n’ont pas eu accès à leur salaire. Pour d’aucuns, l’irrégularité de la paie dure depuis plus de 08 mois. Dans ces conditions, il devient difficile de travailler, et de mener des enquêtes équilibrées et en bonne et due forme. Dans ces conditions, il devient plus facile de corrompre un journaliste qui est prêt à sacrifier les principes liés à l’éthique et la déontologie pour quelques subsides.

Les raisons pour lesquelles les salaires sont impayés dans ses médias sont également du fait que certains annonceurs ont du mal à payer leurs factures publicitaires. Plus encore, il y a cette éternelle question de la confiscation de la publicité gouvernementale par la presse à capitaux publics Cameroon Tribune. De toutes les façons il faudra bien pouvoir entretenir et rémunéré sa force de production au risque de voir ces médias fermer boutique.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Télécommunication

Ils voulaient dénoncer les lenteurs administratives observées dans le traitement de leurs dossiers et les procédures de recrutement à la Fonction publique.

 

C’est le lundi 02 septembre 2019, jour de rentrée scolaire, que les enseignants d’écoles et lycées avaient prévu entrer en grève. Le mouvement d’humeur a été évité de justesse. Cela a été possible grâce à la concertation, que les syndicats de ce secteur ont eu avec Joseph Le, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).  

Au cours de la dite concertation d’urgence convoquée par le Minfopra, les syndicats au nombre de dix ont énuméré les raisons pour lesquelles, ils souhaitaient faire grève. « Quand vous êtes sorti d'une Enieg et que dix ans après vous êtes toujours au quartier alors qu'un autre enseignant qui est sorti cinq ou six ans après vous est recruté, il y a de quoi être frustré. Nous espérons que dans les prochains recrutements, l'ancien Capiem sera respecté et pour ceux qui sont déjà contractualisés, nous déplorons des lenteurs administratives dans le traitement des dossiers », a déclaré Nicodème Abena Bouli, membre de l'Association camerounaise des instituteurs vacataires de l'enseignement technique.

Charles René Koung en sa qualité de président national des instituteurs contractuels et maîtres des parents, a pour sa part dénoncé la non-considération des diplômes de certains de ses camarades. « On a rejeté les dossiers d'intégration de ceux qui étaient titulaires des licences en psychologie et option psychologie sociale, option psychopathologie clinique en disant que leurs licences ne sont pas conformes à la profession exercée », a-t-il expliqué.

Joseph Le a rassuré les syndicats sur le fait que le gouvernement va se pencher sur leurs complaintes. Cependant cela fait en prenant en considération les contraintes budgétaires. Concernant le traitement des dossiers, le patron de la Fonction publique et de la Réforme administrative fait savoir que « le Ministère s’est fixé comme objectif qu'aucun dossier normal ne reste pas plus de 60 jours dans cette administration ».

Les enseignants au terme de cette concertation, se sont dits rassurés et prêts à gagner les salles de classe.

 

Liliane N.

 

Published in Education
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Sunday, 05 June 2022 11:01