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Ils dénoncent entre autres les violations des droits de l’homme dans les procédures judiciaires ouvertes contre leurs clients devant le tribunal militaire de Yaoundé. 

 

L’annonce faite le 15 Novembre dernier et rapportée par de nombreux médias nationaux  renseigne que Me Amungwa Tanyi - chargé de la Communication du collectif d’avocats du prétendu président de la république fictive de l’ambazonie et de ses compères, décrit et dénonce “ la violation des Droits fondamentaux de leurs clients par les autorités judiciaires…”.

Leur décision a donc été prise à la fin de l’audience qui s’est déroulée ce même 15 Novembre devant les locaux du Tribunal militaire de Yaoundé car, des huits détenus attendus devant la barre et poursuivis pour leur implication dans la crise sécuritaire qui sévit dans les Régions dites anglophones, ( Nord Ouest et Sud Ouest), seuls cinq se sont présentés. 

 

L’homme de Loi ajoute que le 13 Octobre 2021, “Trois de leurs clients ont nuitamment été conduits dans les locaux du Service Central des recherches judiciaires au service d’Etat à la défense…

 

Ils n’ont dès lors pas été extraits de leurs cellules pour participer à l’audience alors qu’ils sont détenus sans titre signé par une autorité, ceci en toute violation des règles en matière de défense…

 

Nos clients sont en prison depuis 2018 et n’ont toujours pas été jugés. Ils ont été placés en détention provisoire par le commissaire du gouvernement…

Nous ne comprenons pas comment les gens qui sont en prison peuvent être déportés et qu’on les prive de leur droit d’être jugés…”.

 

Ultimatum 

 

Le collectif des avocats de Sissiku Ayuk Tabe et Cie exigent que “les trois prisonniers soient ramenés à la maison d’arrêt de Kondengui par les responsables du Sed”. Ils ajoutent ceci:  

 

“ Nous avons saisi le procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre pour le tenir informé de cette situation mais jusqu’à date, rien n’a été fait; Nos clients sont accusés de financer le “ général no pity” pendant qu’ils sont en prison; 

 

Comment les gens qui sont en détention et qui n’arrivent pas à manger peuvent financer le terrorisme”?

 

Nicole Ricci Minyem

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Il s’agit de Me Claude Siewe et Me Happi Julienne, qui selon les informations relayées dans le quotidien « le Jour » auraient extorqué la somme de 08 millions 400 milles à un haut gradé de l’armée.

 

Les faits de cet autre scandale tels que relatés par nos confrères

Tout a commencé en 2014. L’homme en tenue qui a porté plainte était en quête d’un terrain pour la construction d’une maison d’habitation. Il va confier cette responsabilité à l’un de ses frères du village.

Ce dernier, peu de temps après, lui confie qu’il a trouvé un terrain et que celui-ci est la propriété de Me Siewe. Les pourparlers vont s’engager et les deux parties vont finalement se mettre d’accord. Rendez – vous est pris dans le cabinet de Me Happi Julienne, sis au quartier Elig-Essono, afin de permettre à l’acquéreur de s’acquitter des modalités financières.

C’est ainsi qu’il va remettre la somme querellée à la dame que le démarcheur, une certaine madame Agnès va leur présenter comme étant Me Happi.

L’argent sera divisé en trois parts : six cent mille (600.000) pour dame Agnès ; trois (3) millions à la première acquéreuse du même terrain, car elle avait entamé la procédure d’achat ; Il est relevé à ce propos que dans l’incapacité d’éponger leur dette,  Me Siewe et Happi vont ainsi lui restituer l’argent déjà versé.

Après répartition, Me Siewe va délivrer à l’homme en tenue et à son frère, un reçu de quatre (4) millions (huit cent mille) 800 mille, pour  les formalités foncières, tout en leur assurant que le lancement de la procédure d’accès à la propriété d’achat est imminent.

Une grosse arnaque

Las d’attendre et fatigué des nombreux renvois ainsi que des rendez-vous jamais respectés, l’acquéreur va repartir dans le cabinet de  Me Happi. C’est à ce moment qu’il va se rendre compte que le titre foncier n’était pas au nom de Me Siewe.

Il lui est dit que ce dernier ne pouvait dès lors signer un quelconque  certificat de propriété. Comprenant qu’il a été escroqué, il va dans un premier temps exigé qu’on lui restitue son argent mais rien n’est fait dans ce sens ; au contraire, on le tourne en bourrique, ce qui l’emmène à saisir le tribunal de grande instance du Mfoundi.

Bien que convoqués à plusieurs reprises afin de s’expliquer sur cet autre scandale qui vient ternir l’image de ce corps de métier, Me Happi et son compère, Me Siewe n’ont pas jugé opportun de se présenter au cours de l’audience du 2 Juin dernier.  L’affaire a été renvoyée au 7 juillet 2021.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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Le Conseil de l'Ordre note qu'il n'y a pas d'avancées au sujet des revendications des avocats, et envisage de sanctionner ceux des leurs qui se sont désolidarisés de la grève censée s’achever ce vendredi 4 décembre 2020.

Même en connaissance de ce qui a meublé les échanges du Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun qui s’est réuni le 2 décembre 2020, il est impossible de répondre avec certitude ce qui se passera après ce jour de vendredi 4 décembre. Les avocats vont-ils poursuivre avec la grève. Ou alors vont-ils mettre fin à ce mouvement d’humeur initié en guise de dénonciation des persécutions policières sur leur corps de métier ?

Tout compte fait le Conseil de l'Ordre des avocats qui s’est retrouvé, dit avoir «pris acte des jugements de condamnation prononcés contre les quatre confrères poursuivis devant le Tribunal de Première Instance de Douala». Il indique avoir aussi pris acte de leur libération. Le Conseil de l’Ordre des avocats dit avoir relevé «opportunément que jusqu’à ce jour aucune mesure n’avait été prise pour que les responsables des brutalités policières perpétrées dans la salle d’audience de la juridiction suscitée (Tribunal de première instance de Bonanjo NDLR) soient identifiés et punis en conséquence.

En raison de cette absence de sanctions, le Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun dit maintenir l’application de la suspension du port de la robe jusqu’à la date de ce vendredi 4 décembre tel que prévu. Et d’autre part, il dit maintenir la suspension des prestations exclusivement devant les juridictions statuant dans les matières criminelle et électorale du 7 au 11 décembre 2020.

Le Conseil de l’Ordre envisage par ailleurs de demander la réactivation du groupe de travail Minjustice/Barreau du Cameroun sur l’amélioration du système judiciaire. Il affirme en outre avoir mis en mouvement des procédures disciplinaires contre les avocats s’étant manifestement inscrits en marge des résolutions arrêtées, soit en les violant soit en les contestant de manière inappropriée.

Liliane N.  

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Les avocats dans la ville de Yaoundé sont effectivement entrés en grève hier 30 novembre 2020.

Dans la capitale, le mot d’ordre de grève lancé par le Barreau du Cameroun a été respecté hier. Dans un communiqué paru, il y a de cela une semaine, Me Marie Claire Atangana Bâtonnier par intérim annonçait dès le 30 novembre 2020, la suspension du port de la robe jusqu’au 4 décembre prochain, ceci en riposte des violences policières sur les avocats. Au Tribunal de Yaoundé centre administratif, Ekounou et Mfou, les avocats étaient effectivement absents des salles d’audience.    

Au centre administratif, selon le quotidien Le Jour édition de ce 1er décembre 2020, juste un seul avocat a été vu hier. Il s’agit de Me Ndem. Et, il était au Tribunal pour s’assurer que les instructions du Conseil de l’Ordre des avocats sont respectées.

«Les avocats ont décidé la suspension du port de la robe à partir de ce jour (30 novembre NDLR). Comme vous pouvez le constater, tout est au ralenti. Je suis là pour superviser. Après Yaoundé, cap sur Mfou pour m´assurer que les choses sont respectées. Nous sommes la voix des sans voix, pour ceux qui pensent qu´on peut ballonner les avocats, alors on assistera une fois de plus à cette situation », déclare l´avocat inscrit au Barreau du Cameroun.

Tribunal de grande instance

La grève des avocats impacte négativement sur la tenue des multiples procès programmés. Par exemple, on apprend qu’hier, par exemple au Tribunal de grande instance, les personnes poursuivies par la justice et qui ont été extraites des cellules de prison hier, se sont vues dans l’obligation de solliciter des renvois de leurs affaires. La raison étant qu’ils ne peuvent pas eux-mêmes assurer leur défense.

«On a toujours besoin d´avocat pour défendre sa cause tel que prévu par la loi. Aujourd´hui on assiste à un match en période de Covid sans spectateurs », déclare Me Ndem. Même au Tribunal criminel spécial, l’atmosphère était morose. Pas d’avocats, conséquence aucune audience ou procès tenu.

Cour d´appel

Toutefois on apprend du confrère Le Jour, édition suscitée, que des procès se sont tenus à la chambre correctionnelle de la Cour d´appel. Ils se sont déroulés dans la salle 3 et ont été conduits par la présidente Fernande Prisillia Singui.

«La présidente a dit qu´ici, on n´a pas forcément besoin d´avocats, c´est à la juridiction supérieure qu´on exige. Nous nous plions à la décision du juge. Comme vous avez constaté il y a quelqu´un qui a sollicité le renvoi parce que son avocat n´était pas là, madame la présidente a refusé et décidé de juger », déclare un justiciable approché par le confrère Le Jour.

Liliane N.

 

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Les obsèques du défunt Bâtonnier Me Charles Tchakounte Patie étaient prévues du 26 au 28 novembre 2020.

La situation actuelle des avocats impacte sur la programmation des obsèques de Me Charles Tchakounte Patie. Un communiqué signé conjointement par Tchakounte Patie née Zesseu Clarisse l’épouse du défunt Bâtonnier et Sa majesté Roger Nkamadjou II chef supérieur du groupement Bahouoc, indique que lesdites obsèques n’auront plus lieu du 26 au 28 novembre 2020 comme prévu. Aucune date n’est avancée. Et aucun motif justifiant l’annulation de ces cérémonies funèbres au défunt Bâtonnier n’a été donné.

Selon des indiscrétions, il y a un rapport avec la grève annoncée des avocats. Déjà que dans le communiqué de l’Ordre des avocats du Cameroun, il est dit que les hommes en robe renoncent «aux hommages judiciaires initialement programmés sur les parvis de la Cour d’Appel du Littoral et de la Cour Suprême du Cameroun du Bâtonnier Tchakounte Patie Charles pour les orienter en d’autres lieux plus accueillants pour les avocats». Le même communiqué parle aussi d’une suspension du port de la robe qui va aller du 30 novembre au 4 décembre sur toute l’étendue du territoire.

Cette décision prise au cours de ma réunion du conseil de l’Ordre des avocats le samedi 21 novembre 2020 est en rapport avec les violences policières que ce corps dénonce. On sait que l’affaire des avocats a commencé le 10 novembre 2020 au Tribunal de Première Instance de Bonanjo, à Douala. Des hommes en robe avaient été violentés. Et certains ont dû faire face à la justice. L’ordre veut donc protester contre les persécutions dont elle affirme être victime depuis ces dernières semaines.

Liliane N.

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Ils sont réunis depuis lundi dernier à Yaoundé. Les avocats stagiaires recalés à l’issue de l’examen de sortie de 2018 sont en cours de préparation d’une session de rattrapage que tient l’ordre des avocats de Cameroun.

 

Ils ont pour un temps ravaler leurs colères. Les avocats stagiaires au barreau du Cameroun, recalés lors de la dernière session de sortie ont eu deux ans pour méditer sur leurs attitudes. Après moultes discussions avec les responsables du Conseil de l’ordre et la médiation des pouvoirs publics, les stagiaires à la profession d’avocats ont une deuxième chance. Ils sont en tout 874. Le barreau donne la possibilité à ces candidats qui ont exprimé leur mécontentement en écrivant au chef de l'État de passer à nouveau l'examen.

Une conférence internationale des stages s'est ouverte à Yaoundé à leur intention. " c'est une démarche que nous avons entreprise pour mettre les avocats stagiaires dans les meilleures conditions de préparation de l'examen de fin de stage qui sera organisé. Dans la philosophie du conseil de l'ordre, un examen n'a pas pour vocation première de déboucher sur des échecs. Nous souhaitons que tous les avocats stagiaires qui en ont les compétences puissent réussir" a expliqué Me Charles TCHAKOUTE PATIE, le Bâtonnier.

C’est l’occasion de rappeler que ces avocats exploitent ainsi leur deuxième chance pour sortir du stage. Ils en auront une troisième et dernière pour ceux qui ne seront pas reçus au terme de ce deuxième rattrapage.

Un examen d’aptitude au stage d’Avocat est organisé chaque année (en principe car le dernier date de 2014). Ceux qui sont admis à cet examen effectuent, faute d’école de formation du Barreau, un stage de deux années auprès d’un maître de stage. A l’issue de ce stage théorique et pratique, les stagiaires sont soumis à un nouvel examen de fin de stage sanctionné par le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA).

L’obtention du CAPA permet de prêter serment et d’exercer la profession d’Avocat. Sans ce précieux sésames, il est impossible, interdit de se prétendre avocat au Cameroun. Impossible aussi de s’inscrire au tableau de l’ordre. A moins d’utiliser les autres voies d’accès à la profession, autre que le concours.

En attendant, les cours se poursuivent et les stagiaires sont édifiés sur des questions fondamentales en rapport avec la justice et la déontologie de la profession. Vivement que la sérénité revienne au milieu des stagiaires.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun en séjour dans la capitale française, n’a pas souhaité se prononcer pour le moment sur le décès de Me Sylvain Souop. 

 

Me Sylvain Souop était un avocat incontournable pour le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), qui a des militants incarcérés à Yaoundé, à Douala, à Mbalmayo. Aussi depuis son décès, la prise de parole de Maurice Kamto le président du Mrc est fortement attendu. Actuellement en séjour à Paris en France, il a donné une conférence de presse en relation avec le meeting qu’il organise le 1er février 2020 sur la place parisienne. Interrogé sur la mort de Me Souop, il n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Cependant il a rassuré qu’il en parlera. «Je ne souhaite pas parler du décès tragique de mon frère, fils et confrère Me Souop Sylvain maintenant mais rassurez vous, je le ferai en temps opportun», a dit Maurice Kamto.   

 

Les déclarations de Maurice Kamto se font attendre. Parce que les circonstances qui entourent la mort de Me Sylvain Souop ont créé la polémique à l’annonce de son décès. A titre de rappel, Me Souop était le président du collectif des avocats qui défendent les militants du Mrc arrêtés dans le cadre des marches dites blanches. Ces marches ont été organisées en janvier et en juin 2019. Le défunt avocat a été victime d’un accident de circulation. 

 

«Il a été victime d’un accident de circulation à l’entrée de la ville de Bafoussam alors qu’il revenait de Dschang. Il est tombé sur un dos d’âne dans la nuit qui n’était pas du tout signalé et qui provoque, selon les informations que nous avons reçues, de nombreux accidents et très souvent mortels. La route donc qui est mal matérialisée a été à l’origine de cet accident malheureux», raconte Me Emmanuel Simh dans une interview qu’il a accordée au quotidien Le Jour. 

 

Transporté au Centre des urgences de l’hôpital central de Yaoundé, il devait être opéré pour une fracture au bras. «La question qu’on se pose en réalité c’est que comment on explique que pour une fracture du bras samedi, on puisse arriver à la mort de quelqu’un le jeudi c’est-à-dire 5 jours après dans un centre faut-il le dire, qui est réputé être un centre d’excellence en matière de prise en charge urgente des personnes accidentées, des personnes victimes d’Avc et puis généralement des personnes malades nécessitant des soins d’urgence ? La question à l’évidence mérite d’être posée. Et tout le monde l’a posé. Pas seulement les avocats, même le gouvernement, ai-je appris, à travers le ministre de la Santé, a demandé l’ouverture d’une enquête administrative, le barreau du Cameroun a déposé une plainte et le collectif des avocats également du Mrc attend avoir des informations plus précises avant de réagir», ajoute Me Emmanuel Simh.

 

Liliane N. 

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Réunis en session extraordinaire, ce dimanche 15 septembre à Yaoundé, L’ordre des avocats a annoncé par voie de communiqué qu’il maintient le mot d’ordre de grève émis le 31 août dernier, ceux malgré les efforts du gouvernement.

 

Le conseil de l’ordre national des avocats a annoncé dimanche 15 septembre, par voie de communiqué le maintien du mot d’ordre de grève des hommes en soutane noire du 16 au 20 septembre. « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que la session extraordinaire du Conseil de l’Ordre convoquée pour ce jour du dimanche 15 septembre 2019 n’a pas pu, faute de quorum, donner lieu à délibération en respect de l’article 11 alinéa 2 de notre règlement intérieur », a écrit le Bâtonnier, Me Charles Tchakouté Patie

« En conséquence, la Résolution du 31 août 2019 conserve ses pleins et entiers effets. Toutefois, le Barreau du Cameroun remercie le gouvernement pour les efforts entrepris en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet », a-t-il expliqué.

« Le barreau du Cameroun remercie le gouvernement pour les efforts entrepris en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet. », a-t-il conclut. En clair, l’opération de boycott des tribunaux du Cameroun commence ce lundi 16 septembre et ce jusqu’au 20 septembre.

 

Rappelons que, les avocats ont dans une résolution du 31 août égrené un certain nombre de griefs pour lesquels ils observeraient une grève du 15 au 20 septembre. Parmi ces récriminations, l’absence d’accès libre à leurs clients dans les différents lieux de garde à vue et de détention, la violation des droits de la défense, notamment en phase d’enquête, d’instruction et de défense ; l’exigence des frais de justice abusifs, notamment des taux de consignation disparates et illégaux ; l’accaparement des dossiers par certains chefs de juridictions, cause des lenteurs judiciaires ; les interpellations et détentions arbitraires des Avocats dans l’exercice de leur ministère ; la récurrence des violences physiques contre les Avocats.

De suite, le gouvernement du Cameroun avait montré sa bonne foi en ouvrant le dialogue et en instruisant à tous les magistrats le respect du travail des avocats. Le ministre Jean De Dieu Momo, a, vendredi dernier, lors d’une réunion avec les protestataires, les responsables de l’armée de la police, et de la gendarmerie, réitéré ce dialogue.

L’on se souvient aussi que c’est une grève des avocats, des régions anglophones du Cameroun en octobre 2016, qui est à l’origine de la crise anglophone qui a dégénéré en émeutes puis en conflit armés entre les séparatistes et le pouvoir central et qui continue de faire des victimes au jour d’aujourd’hui.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Suite à la session ordinaire du 31 août dernier, l’ordre des avocats au barreau du Cameroun a annoncé par voie de communiqué, qu’une grève des avocats aura lieu du 16 au 20 septembre. Les avocats comptent ainsi dénoncer les entraves à l’exercice de leur profession et aussi, condamner les atteintes physiques contre eux.

 

Le ton monte au sein de l’ordre national des avocats du Cameroun. Après de multiples dénonciations sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur profession, les avocats passent à l’action. À l’issue d’une session ordinaire du barreau tenu le 31 août dernier à Yaoundé, les avocats ont décidé, à l’unanimité, d’une opération « tribunal mort » qui s’étendra du 16 au 20 septembre sur l’ensemble du territoire.

En effet, dans un communiqué rendu public, les avocats au barreau du Cameroun notent plusieurs maux qui minent la justice du pays. Parmi lesquels : les atteintes physiques récurrentes des forces de l’ordre contre les avocats. Le barreau du Cameroun constate aussi que très souvent, le libre accès des avocats à leurs clients dans les lieux de détention (Secrétariat d’État à la défense, commissariats de police, brigade de gendarmerie et prison) leur est refusé.

Par ailleurs, le barreau indique que les droits de la défense, consacrés par les lois et traités internationaux ratifiés par le Cameroun, sont de manière récurrente violés tant à la phase d’enquête préliminaire qu’à celle d’instruction de jugement. Il relève en plus que, malgré les dénonciations antérieures, les avocats continuent d’être victimes d’interpellations et détentions arbitraires dans l’exercice de leur ministère, au sein de certaines unités de gendarmerie et de police. Et de relever que, le maintien abusif en détention de certaines personnes malgré les décisions de mise en liberté est récurent etc.

Si rien n’est fait, avant les dates arrêtées, les hommes en robes noires comptent, à l’expiration de cette période, prendre d’autres mesures. Avertissent-ils dans ledit communiqué.

Pour le moment, le ministère de la Justice n’a pas encore réagi à toutes ces récriminations.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Lors de la conférence de presse de Me Eric Dupont-Moretti, avocat français du leader du Mrc et Cie, donnée samedi dernier Yaoundé, l'homme a aussi annoncé le dépôt d’une nouvelle requête de remise en liberté pour ses clients.

 

« Maurice Kamto est prêt à négocier avec Paul Biya ». L’annonce a été faite par Me Eric Dupont-Moretti, durant une conférence de presse donnée à Yaoundé par le pool des avocats de Maurice Kamto et Cie. « Nous avons rencontré nos clients à la maison d’arrêt, les choses ont été assez simples. Parmi eux, le Pr. Kamto. Il redit ici par ma voix, qu’il est tout à fait prêt à discuter avec le président Paul Biya », a déclaré Dupont-Moretti, tout en expliquant que : « quelqu’un qui revendique sa victoire peut discuter avec celui qui la conteste ».

Maintenant, on se demande bien si Paul Biya peut accepter de rencontrer le leader du Mrc qui, embastillé dans le cadre des marches blanches qu’il a organisées le 26 janvier dernier, fait face à des poursuites judiciaires devant le tribunal militaire de Yaoundé. « Il est parfaitement possible qu’une rencontre soit organisée. C’était presque naturel dans la bouche du Pr. Kamto car il disait, j’ai été ministre de Paul Biya, j’ai déjà conversé avec lui, je souhaite pouvoir discuter avec lui les yeux dans les yeux, lui dire un certain nombre de choses et entendre ce qu’il a à me dire », ajoute-t-il.

Les avocats français, Me Dupont-Moretti accompagné de son associé Me Antoine Vey, disent vouloir œuvrer pour apaiser une situation ubuesque. On peut ainsi constater qu’avant la conférence de presse de Yaoundé, il y a préalablement eu une rencontre entre ces conseils occidentaux de Maurice Kamto et l’ambassadeur de France à Yaoundé. A-t-on voulu utiliser ce dernier comme intermédiaire entre Maurice Kamto et Paul Biya afin de faciliter une rencontre ou autre chose ? 

Dans tous les cas, Dupont-Moretti et son associé ont botté cette hypothèse en touche, estimant que « je suis ressortissant français, je suis en terre étrangère. Je suis allé saluer le représentant de la France. C’est une visite de courtoisie. Pour le reste, la France s’est exprimée parce que l’Europe s’est exprimée et ne le fait pas sans la voix de la France ». Peut-on penser qu’avec l’ambassadeur de France, ils n’ont pas évoqué lors de leurs échanges l’affaire Maurice Kamto ? 

Dans tous les cas, ils ont promis d’introduire une nouvelle de remise en liberté, après le malheureux destin de la requête en habeas corpus qu’avaient déjà initiée les avocats camerounais de Kamto.

 

Procès politique

D’autres volets ont été évoqués aucours de cette conférence de presse, notamment les accusations d’incitation au saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris. « Nous allons voir si les autorités camerounaises ont déposé une plainte entre les mains du procureur de Paris. Si le parquet de Paris est saisi par l’ambassadeur, il met en branle l’action publique. Là, on n’a aucun nom et on nous dit que le Pr Kamto est complice par instigation du saccage de l’ambassade, sans que l’on ne sache rien sur ce saccage. Une culpabilité se démontre ou encore une complicité par instigation », souligne l’avocat.

Selon notre confrère Kami Jefferson « L’une des préoccupations des journalistes aura été celle liée au caractère hautement politique de cette affaire. Le Mrc n’ayant de cesse de clamer que l’affaire Kamto est politique, cela présuppose que la décision à venir sera politique ».

Autrement dit, doit-on encore accorder de l’importance à l’aspect judiciaire de la chose ? « Quand les droits sont bafoués, on est dans un cadre juridique. Ce que nous dénonçons, c’est le respect de ce que le Cameroun affiche près de la communauté internationale, c’est-à-dire d’être un Etat démocratique », a répondu Me Antoine Vey.

Dupont-Moretti a clairement indiqué qu’il y a des procédures internationales à envisager, notamment à l’Onu avec le groupe de travail sur la détention arbitraire, à l’Union européenne ou encore des procédures franco-françaises « Il n’est pas possible que cette situation perdure. Nous souhaitons rencontrer la présidence camerounaise pour évoquer cette situation », a-t-il dit.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01