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Le Président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) est formel, les déclarations contenues dans le communiqué rendu public en mi-journée par la cellule de communication de l’armée est truffé de « mensonges ».

 

Sur son compte Twitter, quelques minutes après la lecture du communiqué du Capitaine de frégate Cyrille Atonfack, le syndicaliste Denis Kwebo rebondit : « Le communiqué du gouvernement sur la mort de WAZIZI est un tissu de mensonges et une ultime provocation. Les journalistes vont prendre leur responsabilité dès cet instant. »

Le premier mensonge que relève le président du SNJC c’est que « WAZIZI n’a jamais été arrêté au cours d’une opération militaire. Mais il a été appelé au téléphone alors qu’il était dans son lit, pour être mis aux arrêts. Nous l’avons vu au commissariat. » Effectivement, le communiqué de l’armée camerounaise dit bien ceci « le samedi 03 Août 2019 à EKONA, les forces de sécurité avaient procédé à l’arrestation, au cours d’une opération de sécurité sur le terrain, du nommé Samuel Ebuwe Ajieka alias Samuel Wazizi, soupçonné d’intelligence avec les terroristes et de complicité d’actes de terrorisme ».

D’autres questions que posent la communication de l’armée camerounaise porte sur l’information sur le décès du jeune journaliste. Pour l’armée la famille était informée pratiquement « minute by minute » de ce que vivait Samuel Wazizi. Puisque le communiqué nous apprend « il convient de signaler que ce dernier était en contact étroit avec sa famille de Buea (quand il était… ndlr) à Yaoundé, et que, même de son lit de malade à l’Hôpital Militaire de région nro 1 (Hôpital Militaire de Yaoundé ndlr), il avait régulièrement échangé avec plusieurs de ses proches. »

Affaire Samuel Wazizi : D'après le Mindef, « Il est mort de suite de maladie et non de torture ... le 17 Août 2019 » 

Or, jusqu’à il y a quelques jours ses proches et ses parents continuaient de mener des actions de recherches auprès des autorités judiciaires du Nord-Ouest. Et même le collectif d’avocat qui suivait son affaire n’avaient pas de nouvelles et pourtant ils continuaient de suivre au tribunal des à son sujet. Si la famille était informée, comment se fait-il que la justice ne soit pas informée et continue d’ordonner des renvois en attendant sa comparution ?

Pourquoi avoir décidé de garder la dépouille d’un citoyen décédé de suite de maladie, pendant plus de 10 mois ? des questions et bien d’autres qui donnent de s’interroger sur l’exactitude des informations que nous servent aujourd’hui l’armée du Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est par une lettre signée ce lundi 02 septembre que le président Denis Kwebo a signifié le désarroi du Snjc face à cette situation d’arriérés de salaires à l’endroit des journalistes de leurs rédactions. Les médias concernés sont LE JOUR, LE MESSAGER, LA NOUVELLE EXPRESSION et MUTATIONS.

 

C’est de toute évidence, l’expression d’un ras-le-bol. Denis Kwebo, président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun est par ailleurs journaliste au sein de la rédaction du quotidien Le Jour qu’il met à l’indexe. C’est dire que les voies internes de discussions sont épuisées et qu’il est difficile de trouver une autre solution que la menace via cette missive.

Les patrons desdites presses ont huit (08) jours pour payer les salaires des mois derniers et dire des échéances pour la suite des paiements des aérés de salaires restants. Sinon, le syndicat se verra dans l’obligation de conduire un mouvement de grève dans lesdits médias. Le Snjc souhaite que ses membres qui exercent dans ces médias puissent tout au moins avoir de quoi envoyer les enfants à l’école à l’occasion de cette rentrée scolaire pour le compte de l’année 2019/2020.

La question des paiements des salaires des employés de presse est de plus en plus récurrente. Alors que les patrons évoquent des questions de conjonctures, plusieurs observateurs y voient une volonté des patrons de sevrer et martyriser leurs journalistes, et au même moment, la conséquence de la politique du gouvernement camerounais à paupériser la presse privée au Cameroun.

D’après des informations relayées il y a quelques mois sur la scène publique, cela fait de nombreux mots que certains employés des presses privées n’ont pas eu accès à leur salaire. Pour d’aucuns, l’irrégularité de la paie dure depuis plus de 08 mois. Dans ces conditions, il devient difficile de travailler, et de mener des enquêtes équilibrées et en bonne et due forme. Dans ces conditions, il devient plus facile de corrompre un journaliste qui est prêt à sacrifier les principes liés à l’éthique et la déontologie pour quelques subsides.

Les raisons pour lesquelles les salaires sont impayés dans ses médias sont également du fait que certains annonceurs ont du mal à payer leurs factures publicitaires. Plus encore, il y a cette éternelle question de la confiscation de la publicité gouvernementale par la presse à capitaux publics Cameroon Tribune. De toutes les façons il faudra bien pouvoir entretenir et rémunéré sa force de production au risque de voir ces médias fermer boutique.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Télécommunication
mercredi, 12 juin 2019 15:17

"Paul Chouta n’est pas membre du SNJC"

L’opinion publique s’interroge sur la lourdeur observée, de la corporation des journalistes à porter secours à celui qu’elle (l’opinion publique) considère comme l’un des leurs.

 

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun par la voix de son président, Denis Kwebo a signifié dans un post publié sur son compte Facebook, que le syndicat ne soutient que ses membres. « Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) est une organisation qui défend les intérêts socioprofessionnels de ses membres. Nous faisons la promotion des bonnes pratiques professionnelles. Nous sommes engagés au respect des règles d'éthique et de déontologie. Le SNJC n'est pas la Croix Rouge ». Dixit Denis Kwebo.

 

Le journaliste blogueur incarcéré depuis peu à la prison centrale de Kondengui n’était pas membre du Snjc. D’après le président du Snjc pour la région du Centre, Thierry EBA, Paul Chouta avait été plusieurs fois approché par les responsables du syndicat question de le recadrer dans son travail de journaliste. De plus, nous avons appris que Paul Chouta avait sollicité une inscription dans les fichiers du syndicat. Seulement, il lui avait été demandé de choisir entre la casquette de journaliste ou d’activiste politique. Deux fonctions incompatibles. Pour la simple raison que l’activiste ne s’encombre pas du respect des principes de neutralité et d’objectivité, principes cardinaux pour l’exercice du métier de journaliste. Face à cette requête, Paul Chouta était resté silencieux et poursuivant dans le type de diffusion de l’information qui a construit sa popularité.

 

Paul Chouta est-il journaliste ou pas ?

La question relance le débat sur qui est journaliste et qui ne l’est pas au Cameroun. Seulement, pour certains journalistes, le Snjc (qui n’a pas encore de position ouverte et définitive sur le cas Paul Chouta), se retrouve dans une position ambivalente, notamment : soit rester légaliste et ne pas le défendre puisqu’il n’en est pas membre, soit mettre en avant le principe déontologique de solidarité confraternelle et de défense des droits des journalistes abusés. En attendant, il n’y a jusqu’ici aucune mobilisation des acteurs de la presse comme ce fut le cas pour la journaliste d’Equinoxe Télévision, MIMI MEFO.

 

De toute évidence, Paul Chouta semble récolter l’inimitié qu’il a souvent entretenue avec cette organisation de défense des droits des journalistes au Cameroun. De plus, au regard des chefs d’accusations à son endroit qui ont évolués depuis son arrestation, même s’ils se décidaient à le faire, il devient compliquer pour un syndicat de journaliste de porter secours pour des accusations de chantage et autres qui se sont rajoutées au dossier Paul Chouta. Toutefois, en tant que journaliste, il faudra veiller à ce que le citoyen Paul Chouta ait droit à un procès juste et équitable.

 

Stéphane Nzesseu

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01