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Dans un texte qui laisse transparaître la peine qu’il ressent suite au décès du grand Saxophoniste l’homme d’Etat a laissé de côté sa casquette de ministre pour magnifier les moments de complicité, de convivialité et  unique qu’il a partagé avec le disparu.

 

« Les cabarets « Tamtam à Douala » ou « le Cannibale Contrarié » à Yaoundé où tu officiais avec ta bien-aimée et regrettée épouse Coco sont les vrais témoins de nos premières rencontres qui datent de ces années là : plus d'une quarantaine d'années d'une amitié sincère et désintéressée, fondée sur la joie de partager des moments ensemble, des tranches de vie, rigoler, manger, chanter... danser -qui n'était pas ton fort- mais faire danser les autres oui, bien sûr. 

Vivre, oui, tu aimais la vie. Moi aussi. Au fait puis je faire un témoignage? Dois je en faire un? Que dire de toi? Manu l'artiste, l'homme, le père de famille, le papy, le chrétien, le grand frère, l'hyper- Patriote? Comment peut-on définir le Monument Mondial que tu es?

Je rends juste Gloire à Dieu d'avoir reçu le privilège de te connaître, de vivre cette joie et cette humilité, de découvrir cette endurance ; oui, un grand citoyen du monde, multidimensionnel, moulé à la foi chrétienne par des parents stricts et profondément croyants. Ce qui a fait de toi une belle âme d'où sortaient toutes les mélodies que nous réécouterons aujourd'hui et demain avec beaucoup plus d'attention, de plaisir et pour moi beaucoup de nostalgie et d'amitié... « Sango yesu christo »... « Munyengue ma ndutu »... « Soul makossa »...etc...Des titres qui traduisent beaucoup de joie de vivre et de philosophie mais certains évoquent aussi ta grande douleur de la perte de Coco. 

Alors que l'écho de ton départ résonne encore comme le son de ton saxophone avec lequel tu avais fini par faire corps, me viennent à l'esprit tes dernières confidences, au creux de mon oreille ce 21 janvier 2020, date de notre dernière rencontre à Paris sur le parvis de l'Eglise Saint François Xavier alors qu'on raccompagnait notre fille Patricia Berthelot.

Ironie du sort, comme un testament, notre prochain rendez-vous pris pour mars 2020... On ne se reverra plus!!! Hé oui ! Rendez-vous manqué pour cause de coronavirus. Je ne pourrai même pas remplir à ton endroit les obligations du petit frère que tu avais adopté: Te rendre un hommage des plus mérités lors des obsèques à ta Dimension. Absence pour cause de coronavirus!

Camerounais tu es resté, hissant toujours très haut le drapeau vert-rouge-jaune. A Saint-Calais, un village perdu de France et cher à ton cœur, un musée rend hommage à ton talent et à ton pays. Puisse ton pays te rendre cet ultime Hommage pour le camerounais pur et dur, viscéralement attaché à son passeport vert quelque soient les circonstances, les provocations et les tentations.

Du Mont-Febe ou de Japoma où ta place reste tristement vide, d'ici d'où je te parle je peux deviner ton grand éclat de rires inimitable ! L'escargot est rentré dans sa coquille, sans histoire, simplement, humblement, essayant d'être, comme il disait, un bon papy au cas où il n'aurait pas été un bon papa qu'il a cependant été quand on voit Michel, Georgia, James ou Marva !

Comme tu le disais si souvent « je suis un escargot je traine ma maison avec moi ». Fabuleux destin. Adieu Grand Frère. Toutes mes amitiés à Jean-Gaston Noah et à son frère Zacharie. Nous te confions, Constance ta sœur et moi-même à Dieu. A toujours dans la prière !
Fraternelles condoléances à toute la famille. 

Grégoire Owona, Ton Petit frère ».

Hommage : Richard Bona demande de rebaptiser l’aéroport de Douala au nom de Manu Dibango  

 

N.R.M

 
 
 
 
 
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Des bons points qui sont à mettre à l’actif des éléments de la Brigade nationale de contrôles et de la répression des fraudes (BNCRF).  Ceux-ci ont mené mi-février 2020 à Douala, une opération coup de poing. 

 

Les cartons de vins d’origine douteuse saisis sont de marque « Château Barreyres ». La photo de la cargaison appréhendée a été présentée à la presse. Selon les révélations faites par la BNCRF, « il s’avère que le vin mis en cause ne provenait pas de la société BVS (Boissons, Vins et Spiritueux), détentrice de l’exclusivité de la distribution de cette marque au Cameroun. Les entrepôts de cette surface de commercialisation ont été mis sous scellés pour cause de commercialisation des produits de contrebande », note-on. 

L’on apprend également qu’à Bonamoussadi, un réseau de commercialisation de whiskies frelatés a été débusqué par les agents de la BNCRF. A en croire des déclarations à la Brigade, « le présumé trafiquant s’apprêtait à exécuter une livraison des whiskies de marque Chivas (12 et 18 ans d’âge) et Jack Daniels estampillés de fausses vignettes auprès d’un snack-bar de la place. A la suite d’une dénonciation du responsable de cet établissement, les agents de la BNCRF ont également saisi ces liqueurs qui représentent un grand danger pour la santé des consommateurs ». 

Chaque année, le Cameroun perd environ 255 milliards de FCFA du fait des activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite, nous livre la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima). 

 

Innocent D H

 

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Dans une correspondance datant de ce mardi, 17 mars 2020 parvenue à notre rédaction, Manaouda Malachie, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) invite le Gouverneur de la région du Littoral à la mise en quarantaine de tous les passagers des vols en direction de Douala. 

 

« Conformément aux hautes instructions de monsieur le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République et en vue de prévenir l’accélération de toute nouvelle importation du Coronavirus dans notre pays. J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre désormais, en liaison avec les aéroports du Cameroun toutes les mesures de police administrative destinées à la mise en quarantaine systématique de tous les passagers débarquant à Douala », mentionne Manaouda Malachie dès l’entame sa lettre adressée au Gouverneur de la région du Littoral. 

Le Minsante fait par ailleurs s’avoir à l’autorité administrative, « vous voudrez bien réquisitionner les hôtels et/ou des espaces susceptibles d’héberger lesdits passagers pendant une durée minimum de 14 jours »

Cette correspondance du ministre Manaouda Malachie rentre dans le cadre de la palette des mesures prises par l’Etat pour prévenir la propagation du Coronavirus au Cameroun puisqu’en date, le pays a déjà enregistré 10 cas. 

En rappel, le Chef de l’Etat, Paul Biya vient d’inviter ses compatriotes à respecter scrupuleusement les prescriptions du Gouvernement et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les comportements civiques et responsables à observer visant à prévenir la pandémie du siècle que constitue désormais le Coronavirus (Covid-19). 

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus
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L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature s’engage à former et recycler le personnel de la Camwater aux techniques de rédactions et de gestions administratives.

 

La nouvelle formule de Camwater a à nouveau à sa charge toute la responsabilité de la production, de la distribution et de la commercialisation du service de l’eau au Cameroun. Une situation à laquelle son personnel doit s’adapter et développer des aptitudes qui donnent à l’entreprise d’être à la hauteur de ses nouvelles responsabilités.

La Camwater fait face depuis quelques mois à une recrudescence des coupures du service de l’eau potable dans plusieurs villes et régions. Des cessations de service d’approvisionnement d’eau potable dans la ville d’Obala, dues à des pannes survenues à la station de production de la ville ; des arrêts de station de traitement d’eau, le cas de la station de traitement d’eau de Tibati ; baisse de la production en eau potable dans la ville de Ngaoundéré, à Ebolowa et dans bien d’autres villes. Ces cas relevés précédemment sont des cas reconnus par la Camwater pour le seul mois de Février 2020. C’est dire que la réalité sur le terrain est bien plus grave que ça.

Et ce sont des problèmes que le top management de la Camwater souhaite résoudre. Mais plus encore, il souhaite aussi anticiper sur les différentes perturbations. Et c’est à ce moment qu’intervient les questions d’administration.

En effet, le manque de formation administrative de ses différentes équipes dans certains centres urbains et même dans l’arrière-pays entraîne une lourdeur et un retard criard dans le service de l’eau. Il faut savoir et maîtriser les procédures des différentes tâches des équipes, connaître et respecter les normes de constructions ou d’implantation du réseau de tuyaux qui dessert les ménages camerounais.

Aussi, il faut savoir remonter avec précision l’information auprès de la hiérarchie. Et entre différent service, réduire au maximum les goulots d’étranglements et les postes de relais inutiles qui rendent le service défaillant.

Pour y parvenir, le Directeur Général de la Camwater a fait appel à son homologue de l’ENAM pour lui venir à la rescousse. Même s’il faut rappeler que cette initiative entre pleinement dans les missions de la prestigieuse école du Lac Central de Yaoundé.

La Camwater veut que l’ENAM forme son personnel à la connaissance et à la pratique des techniques de rédaction administrative et à la gestion d’une administration complexe comme la Camwater. C’est l’objets de cet accord signé ce lundi à Douala entre les deux hommes.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le roi des emballages en carton est passé de vie à trépas dans sa ville natale à Douala, la capitale économique du Cameroun.  L’opérateur économique était âgé de 90 ans, il tire sa révérence après un long séjour médical en France, apprend-on des sources dignes de foi. 

 

C’est le 11 mars 2020 que la nouvelle du décès du milliardaire camerounais est tombée comme un coup de massue. Connu comme roi des emballages en carton, la disparition de ce digne fils de Deido à Douala, est une grosse perte pour le Cameroun surtout pour le milieu des affaires du pays qui porte ainsi le deuil. 

Plusieurs éléments le présentent comme un milliardaire peu connu mais qui fut influent. La preuve, pendant des décennies Samuel Kondo a été président du Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam) et membre du Gicam, la plus importante organisation patronale du Cameroun. Il fut également, président du Conseil d’administration du Fonds national de l’Emploi (FNE). L’opérateur économique a dirigé plusieurs sociétés dans le pays. 

L’on découvre en outre que Samuel Kondo était le chef d’une famille issue de la bourgeoisie commerçante de Douala. Une position qui lui permettait d’ailleurs de contrôler la fabrication des emballages en carton non seulement au Cameroun, mais aussi dans la sous-région Afrique centrale. Un contrôle qui était facilité par la Société Socarto qui bénéficie encore du monopôle dans ce secteur. Le milliardaire était aussi propriétaire de plusieurs imprimeries et avait opté faire des investissements les secteurs lucratifs mais tapis dans l’ombre. 

 

Innocent D H

 

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De plus en plus on voit dans les rues des deux capitales camerounaises, des jeunes gens arborer des cache-nez. Ils ne sont pas malades, mais à l’annonce du premier cas de coronavirus sur le territoire, ils ont voulu anticiper sur les précautions à prendre. Mais pour d’autres, c’est juste un effet de mode.

 

Marché Sandaga à Douala, deux jeunes suscitent l’intérêt des vendeurs. Ils viennent de terminer le tour dans le petit marché et se dirigent vers l’entrée du Port. Ils ont chacun, un cache-nez. Et ils savent bien pourquoi les gens les regardent avec un sourire en coin. Nous nous approchons d’eux et nous leur demandons la raison de leur mise.

Pour Yohann Manga, l’un des jeunes « vous savez que le coronavirus est déjà au Cameroun. Si un malade a pu passer l’aéroport de Yaoundé et entrer chez nous, qui vous dit qu’ici à Douala il n’y ait pas de malade ? En plus, de ce que j’ai appris le malade a fait plus de 11 jours au pays avant qu’on ne l’identifie. Et là encore, je suis sûr que c’est lui-même qui est allé à l’hôpital. Donc moi je ne veux pas courir le risque d’être sur la liste des victimes. » Un argumentaire qu’agréé son compagnon.

Coronavirus : 95% des malades guérissent sans soins particuliers

Dans la ville de Yaoundé, les inquiétudes grandissent. Les citoyens sont plus nombreux à aller en pharmacie se procurer les fameuses protections des voies respiratoires. Mais aussi, ils sont bien nombreux qui disent éviter les coins de rassemblement. Ils prennent les mesures de prévention prônées par les médias et le ministère de la santé.

Bientôt on arrivera aussi chez nous au stade où il ne faut saluer personne au risque de chopper la maladie. Le fait qu’on ne puisse savoir avec précision les modes de déplacements du virus fait qu’il est difficile de le circonscrire avec exactitude. C’est pourquoi on peut croire que le virus peut être partout.

En considérant que durant les 11 jours de libre circulation du prétendu contaminé actuellement en quarantaine à l’hôpital central, ait échangé avec de nombreuses personnes, il est possible que le virus soit en ce moment en train de gagner silencieusement la population camerounaise.

Sur les réseaux sociaux, on a vu des jeunes camerounais arborer tout type de matériaux comme pour tourner en dérision cette maladie. Comme quoi, c’est juste une machination de plus, et qu’elle ne présente aucun danger réel. En tout cas pas plus qu’une vulgaire grippe.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Il a été élu avec un score de 235 voix contre 25 récoltées par Jean Jacques Ekindi du Mouvement progressiste son seul challenger.

 

Jusqu’ici aucune élection de Maire de ville n’a fait couler d’encre et de salive comme celle de Douala. Après de nombreux bruits et de discordes, la ville de Douala tient finalement son super Maire. Il s’agit du dénommé Roger Mbassa Ndine. Il a été élu hier 4 mars 2020. D’après nos sources, son élection n’a pas été facile parce que les Conseillers municipaux avaient une préférence pour le dénommé Jean Lengue Malapa. Cependant le sommet du Rassemblement démocratique du peuple camerounais voulait Roger Mbassa Ndine comme remplaçant du Dr Fritz Ntone Ntone à la tête de la ville de Douala. C’est ce qui aurait occasionné le renvoi de cette élection le mardi 3 mars 2020. 

Roger Mbassa Ndine est donc le tout premier Maire de la ville de Douala. Le Conseiller municipal de la Commune de Douala 5ème a battu Jean Jacques Ekindi du Mouvement progressiste. On a noté les présences lors de cette élection, de Benoît Ndong Souhmet le mandataire du Rdpc le parti au pouvoir et non moins Ministre chargé des Missions à la Présidence de la République, et celle de Laurent Esso. 

Pour la petite histoire, Roger Mbassa Ndine est un ancien Secrétaire général du Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire. Il est économiste planificateur. Il a également la casquette  d’expert en gestion financière des projets. Il est aussi ancien président du conseil d'administration ( Pca) de AES - Sonel est Pca du Fonds camerounais de la diaspora (Fcd), un établissement de microfinance.

Election du Maire de la Ville de Douala : Laurent ESSO fait pencher la balance

 

Liliane N.

 

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C’est finalement grâce à celui qu’on appelle familièrement « le cœur du pays » que la crise électorale à la Mairie de la Ville de Douala a connu l’épilogue que nous connaissons : l’élection de Mbassa Ndine Roger. Le tout premier Maire de la Ville de Douala lui doit beaucoup. Laurent Esso a pesé de tout son poids voici comment.

 

Mercredi 04 mars, au matin, la salle de fête d’Akwa est pleine. Dans la salle et dans la cour de nombreux citoyens sont venus vivre l’élection du Maire de la Ville. Mais les principaux acteurs ne sont pas encore tous présents. La nuit a été longue pour ces derniers, il aura été difficile de fermer l’œil. Entre discussions, négociations et autres, les principaux candidats en course doivent convaincre au maximum pour rallier le plus de personne autour de leur personne et de leur projet en cas d’élection.

L’élection, c’est justement la pomme de discorde. En fait, le parti politique RDPC a jeté son dévolu sur un candidat, Roger Mbassa Ndine et exige sur la base du principe de discipline du parti aux autres candidats qui s’étaient déclarés contre ce dernier de jeter l’éponge. C’est ce que feront les candidats Jérémie SOLLE et Ngwem Mode.

Mais le dernier Lengue MALAPA va refuser d’abdiquer. C’est sa volonté à rester candidat à la course qui va obliger les pontes du RDPC à s’impliquer, à se mouiller pour assurer le passage en douce de leur « chouchou », Roger Mbassa Ndine. Le problème, même si Mbassa Ndine est le choix du parti, il n’en demeure pas moins que Lengue MALAPA jouit d’une grande popularité et d’une importante sympathie de la part de la majorité des conseillers municipaux présents. Donc, aller à une élection contre lui, c’est courir le risque de perdre la face. Et ça, le RDPC ne pouvait plus se le permettre après les échecs de Sangmelima et d’Edéa.

Après un premier jour sans obtenir de résultat probant, le RDPC va se mobiliser pour parvenir à une conciliation. C’est alors que tous les candidats vont dans un premier temps se rendre à l’hôtel Akwa Palace. Les discussions vont y être houleux. Mais rien n’avance. Jusqu’ici, Laurent Esso qui intervenait à distance va inviter les protagonistes dans sa résidence à Douala.

On apprendra que Lengue MALAPA sera au centre des discussions. Car considéré comme celui qui veut « salir l’image du parti à Douala ». De sa position de patron politique du RDPC dans la région du Littoral, il va peser de tout son poids pour faire abdiquer Lengue MALAPA. On ne sait pas encore avec précision ce qui a été dit au Maire de Douala 1er. Certains parlent même de menace proférée à son endroit au cas où il insistait. Et de toutes évidences, il aurait cédé.

Au bout d’un certain temps, les délégations vont partir de la résidence de Laurent Esso pour la maison du parti. C’est à ce niveau que les arrangements vont être peaufinées. Puis retour à la salle des fêtes d’Akwa. Et on aboutira peu après 19 heures, à l’élection de Roger Mbassa Ndine comme Maire de la Ville de Douala.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Alors qu’ils se préparaient à convoler en justes noces samedi dernier, un homme et sa promise ont vu arriver dans la salle des actes de la mairie de l’un des arrondissements de Douala, une dame et deux enfants en bas âge.

 

Devant une assemblée ébahie, surprise, dépassée et croyant assister à une scène sortie d’un roman à l’eau de rose, elle a interrompu le maire en affirmant, d’après les témoins que le « monsieur qui se marie est sorti de la maison depuis quelques heures à peine, sans rien lui dire et qu’il est le géniteur des deux gamins… ».

Alors que le temps semble marqué un arrêt pour les nombreux invités et autres membres des familles venus célébrer l’union des deux fiancés, elle ajoute : « Je ne comprends pas ce qu’il fait là. Donc il doit nous épouser toutes les deux ou alors aucune mais qu’il prenne ses responsabilités et je ne serais pas une de plus qu’on a trompé et abandonné avec des enfants… ».  

Débandade totale, colère de la fiancée et de ses parents. C’est le même sentiment qu’on éprouve du côté de l’homme tandis que certains n’hésitent pas à proférer des insultes à la femme, lui reprochant en passant de forcer un homme à rester avec elle alors qu’il a clairement choisi une autre. D’aucuns ont même remis en cause, la paternité du monsieur qui pendant ce temps, est resté comme cloué sur sa chaise, incapable de proférer le moindre son.

Le maire quant à lui a été obligé d’interrompre la cérémonie, afin de voir plus clair dans cette histoire rocambolesque. La jeune maman pour sa part, a décidé de faire fi de tout ce qui lui est dit et a pris place à coté des fiancés du jour, résolue à se faire elle aussi épouser.   

Devant cette impasse, toujours d’après les témoins le célébrant a décidé de sortir de la salle, en demandant à tout le monde de libérer les lieux car d’autres cérémonies étaient prévues.

Alors que les invités obtempèrent, les membres des différentes familles et quelques amis restent sur place, essayant de trouver une solution et nos sources indiquent que jusqu’en début d’après midi, c’était le statut quo. La demoiselle qui a interrompu la cérémonie suit au pas, scrutant ses moindres faits et gestes du papa de ses enfants ; refusant de le laisser seul malgré les insultes dont il l’abreuve en plus des menaces. Peut être craint–elle qu’il décide d’aller ailleurs célébrer ce mariage sans qu’elle ne soit plus en mesure de faire quoi que ce soit.

 

Il est important d’assumer ses actes

C’est certainement un cliché mais nombreux sont ceux qui pour avoir une femme, sont capables de promettre monts et merveilles, alors qu’ils n’ont qu’un seul objectif, mettre leur conquête dans un lit et continuer la « chasse ».

Crédulité, envie maladive de se faire appeler « Madame », foi aux promesses qui sont faites sous le coup de la passion… Toujours est–il qu’elles sont nombreuses qui se laissent au quotidien embobiner par ces messieurs.

De l’autre côté, il existe malheureusement des femmes qui pensent que le fait d’avoir un, deux ou plusieurs enfants avec un homme assure une place dans la vie de ce dernier. Les exemples sont pourtant légions pour démontrer le contraire.

Dans chaque relation, ce qui compte c’est le fait d’être sincère et ce, en toute circonstance. Point besoin de laisser croire qu’on est riche, beau, célèbre, homme ou femme parfait (e) alors qu’au fond, on est simplement hypocrite, fourbe et immature.

Voilà un mariage qui va à vau l’eau, malgré les sacrifices consentis et les dépenses faites. Tout n’a cependant pas été sombre. Chaque famille, en attendant de trouver une solution au problème posé par la femme et ses deux enfants, a pu se régaler des mets apprêtés pour l’occasion et quelques amis ont pu assister au festin.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Alors que les enquêtes sont encore en cours pour rattraper les 07 malfrats qui ont ôté la vie à cet homme d’affaire vivant au quartier Bonabéri à Douala, on a plus de détails sur les circonstances de son agression fatale dans la nuit du 25 au 26 février 2020.

 

On en sait un peu plus sur les circonstances de l’assassinat brutal et violent de Mr André Weladji, homme d’affaire reconnu sur la place de Douala. Les enquêtes se poursuivent et quelques langues se délient, les membres de la famille ont des souvenirs plus clairs du drame qu’ils ont vécu cette fameuse nuit.

Les faits se déroulent dans l’arrondissement de Douala 4e, à Bonabéri. Précisément au niveau de l’entrée face Camwater, non loin du Collège Nabico. Dans la nuit du 25 au 26 février, le pire s’est produit au sein de la famille Weladji. Dans la nuit de ce mardi à mercredi, le papa de la maison était revenu de ses activités comme à la normale. La famille s’était retrouvé et les uns et les autres sont allés se coucher sans rien s’imaginer ce qui allait arriver au milieu de la nuit.

Alors que le jour se pointait déjà, vers 4 heures du matin, une bande d’hommes munis d’armes blanches (machettes, couteaux et autres objets tranchants) font irruption dans le domicile des Weladji. Après être parvenu à entrer dans la maison par effraction, ils vont dans un grand bruit proférer des menaces et rassembler toute la maisonnée dans le salon. Des menaces, des injures, les malfrats qui sont en tout au nombre de sept (07), demandent dans un premier temps « où est le coffre-fort qu’il y a dans cette maison ? ».

Mais de toute évidence, les hommes armés semblent connaître à l’avance la réponse. Il n’existe aucun coffre-fort dans cette maison. Mais les bandits, visiblement sous l’effet de drogue vont s’en prendre au papa de la maison. André Weladji sera pris à partie par ces malfrats. Dans une brutalité inouïe, ils vont arroser le père de la maison de coup de poing, coup de pieds pour par la suite lui asséner de manière très violente des coups de couteaux. Ils vont laisser pour mort Mr André Weladji.

Les traces de sang présents sur les lieux au matin du 26 février attestent de la sauvagerie des malfrats. André Weladji sera transporté à l’hôpital de Bonassama, tout près de la Mairie de Bonabéri, après le départ des agresseurs. Malheureusement, il va y rendre l’âme, en raison notamment d’un coup de poignard reçu au dos qui lui aura fait perdre trop de sang. Les autres habitants de la maison ont également été blessés, dont un de ses fils assez grièvement. Mais leurs vies sont hors de danger.

Plusieurs hypothèses énoncent le règlement de compte. Mais à ce stade des investigations, difficile à prouver.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01