Là où la nature reprend ses droits, là où l’incivisme de certains entraîne de lourdes conséquences, le président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, dans un communiqué publié ce Vendredi, pointe une fois de plus un doigt accusateur contre l’équipe dirigeante
« La ville de Douala subit depuis la nuit de jeudi 20 août une pluie diluvienne, à l’origine d’inondations aux conséquences humaines et matérielles innombrables.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun constate que bien que la ville de Douala soit la victime récurrente d’inondations dévastatrices, cette situation n’a pas reçu des autorités politiques et administratives supposées compétentes l’attention nécessaire pour limiter les dégâts multiformes à ce débordement climatique.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun regrette que les différents projets annoncés pour adresser ce problème d’inondation soient demeurés de simples déclarations et que les projets supposément réalisés apparaissent au mieux
comme des aménagements cosmétiques qui se révèlent, on le constate, largement inadaptés à l’ampleur des besoins.
Manifestement, une fois de plus, la catastrophe que subit Douala, étale au grand jour les insuffisances du gouvernement, des autorités administratives et politiques de la ville en matière de planification urbaine.
Ces énièmes inondations relancent le débat sur la destination réelle des fonds supposément alloués, dans le cadre du Contrat Désendettement et Développement (C2D), à l’amélioration de la voirie de la ville de Douala et des ouvrages connexes.
Tout ceci démontre, s’il en était encore besoin, que ce régime et ses démembrements sont en panne de solutions pour améliorer le cadre de vie des Camerounais.
Au nom du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, je tiens à dire aux populations sinistrées de la ville de Douala, toute ma compassion et la solidarité de tous nos militants ».
Une lecture qui vient conforter des antagonismes
Sur la toile, l’affrontement entre pro Kamto et ceux qui trouvent, à l’instar de Doungou Henri que le leader du Mrc est un « échec politique » fait feux de tous bois depuis la publication de ce communiqué.
Avec passion et parfois un soupçon de mauvaise foi, chaque partie veut prouver que la raison est sienne et des exemples hors contextes sont pris pour corroborer des analyses qui ne sont pertinentes que pour ceux qui les développent.
On a l’impression d’assister à une récupération politique malsaine de ce qui, au quotidien apparaît comme les prémices d’une catastrophe si rien n’est fait dans les plus brefs délais.
Les seules et uniques victimes, malheureusement sont ces populations qui pour certaines se considèrent comme de futurs martyrs alors que d’autres affichent un soutien indéfectible à ceux qui tiennent les reines du pouvoir, croyant encore à un avenir radieux.
Nicole Ricci Minyem
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral demande à tous de faire preuve de solidarité.
En tant que patron de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a tenu ce vendredi 21 août 2020, dans la mi-journée, un point de presse. De ce point de presse dont les conclusions ont été rapportées par la Crtv, il en ressort qu’il demande aux populations résidant dans les zones à risque d’évacuer. Il appelle aussi à la solidarité et à la collaboration de tous.
Il convient de rappeler que des quartiers autant mal lotis que résidentiels, sont plongés dans l’eau depuis ce matin. La circulation reste perturbée. Il est difficile d’aller aisément d’un point de la vie à un autre. La raison étant que l’eau a pratiquement envahi les rues. Certains internautes qui commentent les images et les vidéos mises sur la toile depuis ce matin, pensent qu’il y a aussi un problème d’insalubrité qui a favorise les inondations de l’ampleur constatée dans la capitale économique.
Toutefois Dieudonné Samuel Ivaha Diboua a indiqué que des mesures d’urgence vont être prises pour faire face à la catastrophe.
Liliane N.
Certains quartiers de la capitale économique sont complètement inondés après la forte pluie qui s’est abattue aux premières heures de ce 21 août 2020.
Les images de certains quartiers mal lotis tels que Makèpe Missokè, Bepanda, Mabanda, des quartiers résidentiels à l’instar de Bonapriso, Denver, Makèpe Orly sans oublier Akwa font le tour de la toile depuis ce matin. On y voit des localités totalement trempées dans l’eau. On aperçoit des personnes marchant dans une eau qui traîne au passage toute sorte de détritus, de déchets. Sur le réseau social Twitter, une vidéo amatrice présente même des habitants d’un quartier de la capitale économique qui ont recours à une pirogue. La scène provoque chez certains internautes un fou rire, qui se demandent si Douala est finalement devenue Venise la ville italienne.
L’une de nos sources qui vit au village Massombo rapporte que de ce côté-là, des arbres sont tombés sur des véhicules garés. Une autre de nos sources raconte qu’il est impossible de voir le goudron sur l’avenue du Lycée Akwa et sur les ruelles avoisinantes. A Bonabèri dans le 4ème arrondissement de Douala, par endroits de cette zone, le volume des eaux a atteint plus de 50 centimètres de hauteur. Du côté de Nyalla dans le 3ème arrondissement, les rigoles sont débordées. Le spectacle fait craindre une montée de l’épidémie de choléra. Car les déchets ménagers sont drainés par des eaux qui bouchent les voies de canalisation.
Circulation
Les faits ci-haut rapportés, sont la conséquence de la pluie diluvienne qui s’est abattue dès les premières heures de cette journée du 21 août 2020. Elle a laissé derrière elle, d’énormes bouchons par endroits de la ville de Douala. La circulation étant perturbée. C’est le cas des axes Sandaga-Ancienne direction des douanes, Bonakouamouang-Salle des fêtes d’Akwa, Nouvelle route Bonabassem – Makèpe.
L’alerte inondation
Les dégâts de la pluie de ce matin, n’étonnent pas ceux des habitants de la ville qui ont été informés de l’alerte inondation lancée par le Ministère de la Décentralisation et du Développement Local. Georges Elanga Obam a fait parvenir aux Maires du Cameroun, un message fax, dans lequel, il recommandait à ceux-ci de prendre toutes les mesures jugées utiles pour éviter les inondations. Dans ledit message, il indiquait que l’Observatoire national des changements climatiques met en garde contre des inondations qui peuvent survenir dans les grandes villes du pays. Le Ministre Obam avait alors prescrit le drainage en milieux urbain et périurbain et l’organisation des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les Communes et les Communautés urbaines, sans oublier le curage régulier des drains.
Liliane N.
Cette quantité de carburant de la contrebande a été appréhendée au quartier Bonabéri par les éléments de l’Opération Halte au commerce illicite (HALCOMMI) zone 1 de la Douane le 07 août dernier lors d’un contrôle de routine.
C’est un camion contenant une centaine de bidons de 200 litres, soit 12.000 litres de carburant frelaté saisi à Douala par les éléments de la Douala. Selon les sources douanières, les auteurs du trafic ont dissimulé le produit illicite entre les sacs de sciure de bois. Transférée sous escorte à l’ancienne direction de la douane de Bonanjo, la cargaison va être acheminée à la délégation régionale de l’Eau et de l’Energie du Littoral pour la suite de la procédure, apprend-on des mêmes sources. C’est aussi ce que confirme le délégué régional de l’eau et de l’Energie, Fidèle Makonda qui précise, « nous allons effectuer des analyses de ces produits et si la qualité est bonne, ils seront vendus aux enchères et l’argent de la vente reversée au trésor public ».
Rappelons que le 29 juin dernier, c’était la Marine nationale qui avait saisi une cargaison de carburant frelaté au large de Limbe dans la région du Sud-Ouest. En effet, une pirogue transportant à son bord 58 fûts de 250 litres chacun, soit 14. 000 litres de carburant frelaté. L’embarcation avait été escortée vers le port de Limbé et sa marchandise prohibée a été saisie, puis remise aux autorités compétentes conformément à la règlementation en vigueur, renseignait la Cellule de la communication de la Marine nationale.
Il faut dire que la contrebande et la contrefaçon sont à l’origine de nombreux préjudices pour l’Etat. Elles polluent non seulement l’environnement des affaires, mais également freinent les opérateurs économiques du domaine qui œuvrent dans la légalité. Des chiffres officiels, ces deux délits sont responsables d’au moins 100 milliards de FCFA de pertes annuelles de taxes à l’Etat du Cameroun.
Innocent D H
Il s’agit d’une campagne spéciale initiée par la Direction générale de Finexs voyage, après le décès du gendarme Armel Liem Pime, dans son agence de Douala.
Du 3 août 2020 au 3 septembre 2020, les membres de l’armée, les policiers et les militaires qui iront à la compagnie de transport interurbain Finexs, paieront des tarifs qui ont été revus à la baisse. Après avoir présenté leur Carte nationale d’identité et leur carte professionnelle, ils seront admis à ne payer que 1500 au lieu de 3000 FCFA pour un voyage en classe économique. Et pour voyager en classe Vip, ils vont payer 3000 au lieu de 6000 FCFA.
Visiblement, Finexs voyage veut apaiser et calmer les esprits, après l’agression du gendarme Armel Liem Pime qui s’est soldée par la mort de celui-ci. Le 30 juillet dernier, l’administration de la compagnie a organisé un service œcuménique au cours duquel Mr Felix Etoundi a condamné l’agression qui a fini par ôter la vie au soldat, qui revenait d’une mission à Buéa dans la région du Sud-Ouest, et mis son collègue qui a été conduit dans un hôpital de la place, dans un état critique. M Felix Etoundi avait aussi demandé à tous d’apporter leur soutien à sa compagnie dans ces moments difficiles et délicats.
A titre de rappel, le gendarme Armel Liem Pime a été battu à mort par un groupe de badauds parce qu’il n’a pas pu payer la somme de 100 FCFA, après avoir utilisé les toilettes publiques de l’agence de Douala de Finexs voyage. Selon des sources, le défunt a juste manqué de petite monnaie.
Liliane N.
Les scellées qui ont été apposées à l’agence de voyage de Douala de Finexs ont été toutes enlevées hier dimanche 2 août 2020.
L’agence de Douala de Finexs voyage a repris son fonctionnement des jours normaux. Les scellés qui y avaient été apposés ont été enlevés hier dimanche par la police. L’évènement s’est passé dans le calme loin des feux de projecteurs. Il convient de rappeler que cette agence avait été scellée le 23 juillet 2020, après la mort du gendarme Armel LIEM PIME décédé dans ses locaux.
On se souvient que pour des besoins d’enquête, ladite agence a été momentanément scellée. Le gendarme Armel Liem Pime y a été tabassé à mort pour une histoire d’une somme de 100 FCFA, qu’il devait payer pour avoir utilisé les toilettes publiques de cette compagnie de voyage de transport interurbain. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu le faire. Et c’est alors qu’il a été roué de coups par des badauds. Le 30 juillet dernier, au cours du service œcuménique Mr Felix Etoundi a condamné les actes ayant ôté la vie au soldat qui revenait d’une mission à Buéa dans la région du Sud-Ouest. Il a aussi demandé à tous d’apporter leur soutien à sa compagnie dans ces moments de compassion.
Après ce tragique évènement qui s’est soldé par la mort du gendarme, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a sorti un communiqué dans lequel, il a rappelé la gratuité des toilettes publiques. Le membre du gouvernement a rappelé que selon les dispositions de la loi sur la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain, et d’après l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, il n’est donné aucun droit aux agences de voyage interurbain de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.
Liliane N.
L’agence de Douala de Finexs est scellée pour des besoins d’enquête.
Tout n’a pas encore été tiré au clair, dans les évènements malheureux survenus à l’agence de voyage Finexs de Douala, entre minuit et 3 heures de ce jeudi 23 juillet 2020. Les événements dont il est question portent sur l’agression de deux gendarmes en civils. Agression au cours de laquelle, l’un Armel Lipembe a perdu la vie et l’autre interné et étant dans un état critique se bat contre la mort.
Dans son édition du journal de la mi-journée de ce 23 juillet 2020, Equinoxe Radio rapporte que l’agence a été mise sous scellée aujourd’hui. La raison étant que la gendarmerie a ouvert une enquête devant élucider les contours de cet évènement et permettre de mettre la main sur les auteurs de cette agression qui a viré au drame.
Pour revenir au fait, le Maréchal des logis Armel Lipembe mortellement agressé était en civil au moment de sfaits. Il revenait d’une mission à Buea et devait se rendre à Yaoundé. Il s’est rendu dans les toilettes de l’agence. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu payer. La vidéo qui a circulé sur la toile montre qu’il a été pris à part par des badauds. Ils l’ont battu avec des objets à leur portée. Son collègue Armel Lipembe, qui officiait à la Direction technique et logistique de la Gendarmerie Nationale aussi roué de coups par ces badauds, est décédé quelques instants après. Selon Radio Equinoxe, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital de la Garnison Militaire de Bonanjo.
Liliane N.
Leur arrestation s’est déroulée aux premières heures de cette matinée à Finexs voyages. Ils sont accusés d’avoir copieusement battus deux gendarmes et l’un est mort sur place alors que l’autre est en soins intensifs dans un hôpital de la cité économique du Cameroun.
Retour sur les faits racontés par un témoin
« En attendant le départ de leur bus pour Yaoundé, les deux gendarmes sont allés se soulager dans les toilettes de l’agence.
Sortant de là, ils n’avaient pas les pièces sur eux pour payer chacun les 100 FCFA liés à l’usage des toilettes. Ils ont demandé en vain aux vigiles de Finexs qu’on leur donne le temps d’aller faire la monnaie. Ce que ce dernier n’a pas accepté et le ton est vite monté.
Malheureusement, la situation au fur et à mesure n’a fait que s’envenimer. Les agents de gardiennage de Finexs se sont mis ensembles pour donner des coups violents à ces deux jeunes gendarmes qui pourtant, ont fait montre dès le départ des échauffourées de beaucoup de maîtrise… ».
Il faut relever que les deux gendarmes revenaient d’une mission à Buea – chef lieu de la région du Sud Ouest et, c’est l’enquête ouverte par la légion de gendarmerie du Littoral qui a conduit à l’interpellation d’une dizaine de personnes dont le chef d’agence Finexs de Douala.
Comment comprendre une telle montée de violence ?
Difficile, avant le résultat des enquêtes, de comprendre les mobiles qui ont conduit les vigiles de cette agence de voyage, pourtant prisée par des milliers de Camerounais à se livrer à de tels actes de barbarie.
Sur les commentaires lus sur les réseaux sociaux, certains ne comprennent pas que les passagers qui empruntent les bus dans les agences de voyages, soient obligés pour se mettre à l’aise, de débourser la somme de 100 frs alors qu’ils achètent déjà un ticket de voyage.
Néanmoins, c’est un fait qui a été acquis par les voyageurs car, ils se disent qu’il faut assurer une certaine hygiène des lieux et, c’est un geste qui est devenu automatique pour eux.
Mais alors, le fait de faire une doléance, comme c’est le cas avec ces deux gendarmes et plusieurs autres personnes confrontées à maintes occasions à la même situation doit – il réveiller dans l’esprit des vigiles peut être complexés, une telle violence ?
Car, ils sont plus nombreux encore, à travers leurs commentaires, qui croient que c’est « ce sentiment de dépit, de jalousie, de conscience d’avoir été incapables comme ces deux vaillants gendarmes, engagés à défendre leurs compatriotes ainsi que l’intégrité nationale du Cameroun » qui a amené les vigiles de l’agence Finexs à poser ces actes barbares.
Nicole Ricci Minyem
Les cris de détresse, de colère, les actes de violence des hommes et femmes, filmés Jeudi dernier dans la morgue de cet auspice semblent ne laisser aucun doute sur la question.
Les scènes, telles que décrites dans des vidéos devenues virales sur la toile, se déroulent dans un premier temps, à l’intérieur d’une salle. Bien qu’elles ne soient pas très claires, l’on peut néanmoins voir les images d’un monsieur couché dans un cercueil dont l’accès est interdit au personnel de la morgue, par des jeunes gens qui les d’avoir prélevé les organes du disparu.
Les appels au calme et à plus de tempérance ne produisent pas l’effet escompté ; au contraire, certains de ces jeunes tancent les travailleurs de la morgue de tous les noms et exigent que leur soit restitué les parties manquantes sur la dépouille sans quoi, ils vont abandonner le corps.
Une situation qui créée un tollé général et, la présence des forces de maintien de l’ordre ne semble émouvoir personne, au contraire, cela suscite plus de tension.
Bon gré, malgré, le cercueil est remis à la famille qui reste campée sur ses positions. Elle va même jusqu’à déshabiller le défunt afin de montrer aux curieux « la profanation du corps » de leur parent. Un corps nu, retourné sur le ventre, alors que les accusations se font plus persistantes et l’on entend parler du prélèvement des parties intimes du défunt.
Un moment de colère qui fait oublier la considération due à une personne qui s’en est définitivement allée
Engagés dans leur envie d’en découdre avec « ces trafiquants d’organes humains qui n’éprouvent aucune honte », les membres de la famille de la personne disparue ont choisi d’exposer au regard du tout venant, la dépouille de celui qu’ils sont pourtant venus pleurer. Ce qui a semble le plus les intéresser, ce sont les casses, causer un scandale avec la prise des photos et vidéos qu’ils se sont empressés de partager sur les réseaux sociaux, enlevant toute dignité au défunt.
Le démenti
Dans un communiqué publié le 04 Juillet dernier, Mme Engome Joëlle, chef de la cellule de communication de l’hôpital de district de Nylon a estimé que « Les accusations circulant sur les réseaux sociaux par rapport à une organisation de trafic d’organes humains ne sont que de simples allégations…
Elle continue en affirmant que : « Le mouvement de foule partant de la morgue Jeudi le 03 Juillet est déclenché par des personnes assistant à une levée de corps et qui prétendent que le corps du défunt aurait subi des mutilations…L’examen dudit corps, effectué en présence de l’équipe de la direction de l’hôpital, des responsables de la famille concernée ainsi que des forces de l’ordre a permis de constater séance tenante, l’absence de toute anomalie suspecte ».
La responsable de la communication parle également d’une lettre d’excuses qui aurait été rédigée par les membres de la famille du disparu avant que le corps ne leur soit remis afin que ce dernier reçoive un enterrement digne.
Nicole Ricci Minyem
Au delà de sa belle voix perçante, la belle Kribienne a décidé de percer désormais dans une activité économique qui n'est que le continuum de ce qu'elle sait si bien faire : cuisiner d’alléchants petits plats.
Tous ceux qui ont une fois de leur vie goutter à la cuisine d'Annie Anzouer ne vous diront pas le contraire. C'est une "as" des marmites et des couteaux. Cette douceur et ce charme qu'on ressent à chaque fois qu'on écoute ses belles productions musicales, elle les transportes à toutes les occasions dans les assiettes qu'elle prépare. C'est toujours avec le même regard vif et séduisant qu'elle veille à servir à ses convives le meilleur des richesses culinaires de chez nous, mais aussi d'ailleurs.
Pour en faire profiter ce talent et cette vertu au plus grand nombre, Annie Anzouer a mis sur pied tout un petit village. Un village autour de la musique et de la cuisine. On y mange et on écoute de la bonne musique camerounaise. Le restaurant dénommé "Anzouer Village" est avant tout un espace pour se restaurer et se sentir bien. Air conditionné de qualité, décoration colorée, une disposition harmonieuse des meubles. Un cadre agréable à vivre. On n'est pas pressé de partir. Ce d'autant plus que de belles sonorités viennent nous bercer les tympans...
A la cuisine, c'est Maman Annie elle même qui tient les casseroles. Ses spécialités, les divers plats d'escargots, le folong et d'autres légumes de chez nous, des variétés de viande de brousse (pour les connaisseurs), sans oublier le poisson que ce soit d'eau douce ou autre. Qui pourrait imaginer le village d'Annie Anzouer sans poisson.
Plusieurs grands noms de la communication et de la musique y ont déjà défilé et pourtant le restaurant n'a que quelques semaines d'existence. Cyrille Bojiko et tout le personnel de Radio Balafon, Salatiel pour ne citer que ceux là. Pour y aller c'est très simple. Il suffit de prendre la route pour le quartier Kotto à Douala. Une fois aux lieux dits "fin goudron mbangue" et "entrée Johannesburg" vous n'allez pas louper ce merveilleux espace : Anzouer Village.
Dans un contexte où de plus en plus d'artistes musiciens ont du mal à gérer leurs fins de carrière, cette belle initiative apparaît comme une belle solution palliative. Permettant à la star de multiplier des sources de revenus pour ne pas se trouver en grande difficulté financière en cas de maladie.
Stéphane NZESSEU