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Telle est la substance d’un décret du Chef de l’Etat, Paul Biya, signé ce lundi, 11 mai 2020. Un second décret du Président pris à cette même date, organise la nouvelle Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala (ENSPD). 

 

Selon l’alinéa 2 du décret portant transformation de la Faculté de Génie industrielle (FGI) en ENSPD, celle-ci « est une grande école de l’Université de Douala ». L’organisation de cette institution universitaire de formation professionnelle est fixée par un texte particulier à savoir le second décret pris par le Chef de l’Etat. 

Le décret N°2020/273 du 11 mai 2020 portant organisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala précise les missions de cette grande école dans son article 2, titre I des dispositions générales. Elle assure « la formation des ingénieurs et des cadres supérieures dans les métiers de l’ingénierie ; la promotion de la recherche dans ses domaines de formation ; l’appui au développement sous forme de prestation de services ». L’article 3 ajoute que, dans le cadre de ses missions, l’ENSPD « entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ; peut négocier des conventions et accords de coopération avec des entreprises, des institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois et règlements en vigueur au Cameroun ». 

L’ENSPD comprend les organes suivants : Un Conseil de direction, une Direction, un Conseil d’établissement, une Assemblée d’établissement, des Départements, à en croire les dispositions de l’article 4 dudit texte. 

Rappel historique 

La FGI de Douala est située à Logbessou, au lieu-dit km 17 (route Douala-Yabassi). Elle est devenue « opérationnelle depuis décembre 2006 à la suite de l’arrêté ministériel N°06/0130/MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 portant ouverture de la Faculté de génie industriel à l’Université de Douala et du décret N°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de l’Université de Douala ». Ses diverses offres de formation qui ont évolué au fil des années sont : Hygiène, sûreté et sécurité industrielle ; Technologie et Construction industrielle ; Pêche industrielle ; Télécommunications et Technologies de l’information et de la Communication ; Génie civil ; Technologie automobile, Génie chimique et Génie des procédés. Cette faculté depuis sa création a eu à sa tête comme doyens, le Pr Robert Nzengwa Ekeri, et le Pr Adolphe Moukengue Imano (actuel doyen). 

Il faut indiquer que le Chef de l’Etat a également signé d’autres décrets ce lundi. Il s’agit tour à tour du décret portant changement de dénomination et réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSPY), ainsi que celui portant réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Maroua (ENSPM). Par ces actes présidentiels, les cursus de formation dans ces écoles être harmonisés (cursus de formation des ingénieurs et celui des sciences de l’ingénieur). Objectif, leur permettre d’être des pôles du savoir et du savoir-faire afin de mieux répondre aux attentes des entreprises, et par ricochet impulser le développement du Cameroun. 

 

Innocent D H  

 

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Les informations publiées par le quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune sont évocatrices à ce sujet. L’arrêt des travaux de la deuxième phase de cette pénétrante semble perceptible sur le site du fait de la pandémie de coronavirus qui ne cesse de se propager. 

 

Sur le tronçon routier allant de Boko jusqu’à la Dibamba, site de la deuxième phase des travaux de l’élargissement de la pénétrante Est de la ville de Douala, le constat est clair, les travaux semblent connaître une pause. « Sur le trajet, l’on peut voir les traces de terrassement, les balises de sécurité, les plaques signalétiques de chantier (…). A première vue, les travaux semblent à l’arrêt », écrit Cameroon Tribune

A en croire, les précisions faites par le Délégué régional des Travaux publics du Littoral, le chantier n’est pas aux arrêts, même si le rythme des travaux est lent. « Le chantier n’est pas à l’arrêt. Son évolution est seulement timide compte tenu du contexte sanitaire. Nous avançons, mais la vitesse n’est plus celle de la pression du CHAN, celle des gros rendements à partir des gros regroupements. Le terrassement est d’ailleurs à sa phase terminale côté droit, dans le sens Douala-Edéa », tranche-t-il. 

A propos de ce chantier d’aménagement de la route longue de 09 kilomètres, le journal ajoute, « sur les lieux indiqués par le délégué régional, des engins s’activent effectivement. Les travaux sont en cours mais en mode équipes réduites. Pour la suite, Joseph Ndjock annonce pour bientôt les travaux de terrassement dans le sens inverse. Les résultats de la réunion de chantier tenue le 29 avril dernier attestent de la vitalité du chantier. Il s’agit, entre autres d’un bon niveau d’atteinte des résultats des objectifs d’urgence ; d’une progression marginale des travaux de maintien, assainissement et de terrassement », note-on. 

 

Innocent D H  

 

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Les 10 employés ont été réintégrés par Roger Mbassa Ndine, le tout premier Maire de la ville de Douala.

 

Le bras de fer auquel ils ont été soumis a duré jusqu’à la prise de pouvoir de Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala, qui a remplacé le Dr Fritz Ntone Ntone à la tête de la Communauté urbaine. Les 10 employés en fait des délégués du personnel qui avaient été licenciés par l’ancien Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, ont repris le service hier 04 mai 2020.

« Je vous rappelle ma démarche vis-à-vis du personnel. Il s’agit tout d’abord de la préservation de la qualité du climat social. C’est ainsi que je vous ai annoncé  mon désir de travailler avec tout le monde, sans chasse aux sorcières. J’ai décidé de réintégrer les ex-délégués du personnel qui étaient en conflit avec la communauté urbaine de Douala, après la perte de leur emploi », a déclaré Roger Mbassa Ndine. 

Koussoh Andrianne, Charly Ekanga Ntongla, Sosso Samuel, Doume Elolongue Louis, Bioto Paolo Isidoro, Ngwa Elombo Jean Narcisse, Douala Sosso George, Mekinda Valentine, Piakiari Paul et Balla née Ngo Tchek Hermine avaient été suspendus de leurs fonctions en avril 2017. Ensuite le 17 janvier 2020, ils ont officiellement été mis à la porte de la Communauté pour «faute lourde». En fait il était reproché à ces délégués du personnel, le fait d’avoir observé un mouvement de grève. Ils revendiquaient la mise sur pied au sein de la Communauté urbaine de Douala, une police d’assurance-maladie au profit du millier d’employés de la grande mairie du Wouri. 

Selon l’une de nos sources, les 10 ex-délégués du personnel ont été réintégrés après de longues négociations. Il a été créée une Commission ad hoc mise par le Maire de Douala. C’est cette Commission qui a conduit le processus ayant abouti à a réintégration. Ladite commission présidée le secrétaire général de la Mairie de Douala, Georges Wangue Liberté, était composée, du receveur municipal, du contrôleur financier, du conseiller technique en charge des ressources humaines et des services juridiques, et la directrice des ressources humaines. 

Roger Mbassa Ndine élu Maire de la ville de Douala  

 

 

Liliane N.

 

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Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA, médecin à l’hôpital CEBEC de Bonabéri a failli laisser sa blouse dans un affrontement qui l’a opposé aux membres d’une famille frustrée par la mention que celui-ci a inscrit sur le certificat de genre de mort de leur mère.

 

Le médecin chef de l’hôpital CEBEC de Bonabéri a été roué de coups par une famille qui estime que leur maman ne peut pas être atteinte de Covid 19. D’après le témoignage de la journaliste Annie Payep, il s’agit d’une situation rocambolesque consécutive non seulement au défaut de tests rapides du Coronavirus sur les personnes décédées ces derniers jours dans différents hôpitaux, mais aussi de l’insécurité dans nos hôpitaux. Insécurité qui expose les soignants à tout type d’agression.

 Maman Cathérine, 62 ans, diabétique est arrivée à l’hôpital la nuit du 16 au 17 avril souffrant de problème cardiaque, asthénie intense, douleur thoracique. Samedi le médecin au vu des signes que présentent la dame mourante et des mouvements des derniers jours, soupçonne Covid 19. La dame décède le même samedi soir. Alors, le médecin chef de l’hôpital CEBEC décide d’informer la famille et leur fait savoir qu’au vu des soupçons et selon les procédures en vigueur, il ne peut pas leur remettre le corps et on doit enterrer. Tout se gâte. A partir d’ici, les versions du médecin et de la famille commencent à diverger.

Du côté de la famille on fait savoir que le médecin n’avait pas délivré le certificat de genre de mort qui attestait effectivement que la dame est décédée de suites de Covid 19 et qu’en l’absence du document, le gardien du cimetière a refusé que la tombe soit creusée la nuit de samedi.  C’est alors que la famille décide de tout remettre au lendemain matin. Et c’est le dimanche matin que le médecin remet le certificat de décès sur lequel on peut lire « cas suspect Covid 19 ». Sauf que le Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA signale que malgré le certificat signé, il sera roué de coups par certains membres de cette famille. Le médecin ne fait pas mention de l’absence du certificat de décès samedi et la famille s’est gardée de dire qu’elle avait violenté le médecin. Dr EYOUM aurait reçu des promesses de mort fermes. C’est très dommage. On doit éduquer nos populations et renforcer la sécurité des hôpitaux.

Il faudrait signaler que ce n’est pas la première fois que des patients se plaignent de cette question de certificat de décès où il est écrit « cas suspect Covid 19 », ce qui entraîne une obligation de mettre en terre des personnes sans certitude réelle de leur situation de contamination. Et la journaliste de se demander « pourquoi ne pas faire des tests post mortem rapide pour être sûr ? ça n’existe pas ? »

Jusqu’au jour d’aujourd’hui, au sujet du cas de Mme Yogo, l’employée du port Autonome de Douala et épouse du commissaire qui lui aussi, est décédé par la suite, la famille n’est pas sûr qu’elle soit décédée de suite de Covid 19. Car c’était écrit sur son certificat « Cas suspect Covid 19 ». Pas de confirmation du test jusqu’à ce jour.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Faits divers

Ces détenus pour la plupart ravis de se retrouver à l’extérieur de la prison de New-Bell, ont été reconnaissants envers le Président de la République.

 

Le décret portant remise et commutation de peines signé le 15 avril 2020 par le Président de la République commence à s’appliquer. Hier lundi 20 avril 2020, 608 personnes incarcérées à la prison de New-Bell ont été relaxés. Elles sont sorties en tenant en main leur document de levée d’écrou. A l’extérieur de la prison, la plupart de ces détenus était attendue par des proches, des membres de leur famille qui n’ont pas caché leur joie.

La majorité des désormais ex-prisonniers savent qu’ils sont libres grâce à l’acte présidentiel. Aussi, certains n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude au Chef de l’Etat. “Merci popol. Encore 100 ans de vie. Les camerounais sont avec toi”, a déclaré un ex-détenu à sa sortie de prison.

Il faut savoir que selon les profils définis par le décret du Chef de l’Etat, 770 détenus de la prison de New-Bell ont bénéficié de l’acte présidentiel. Parmi ces 770, 162 obtiennent juste une réduction de peine. Ce pénitencier logé dans la ville de Douala, enregistrent 2485 détenus qui attendent d’être jugés. De ce fait, ils ne pouvaient pas bénéficier du décret de Paul Biya. Etant donné que, les prisonniers dont les condamnations n’ont pas encore été prononcées, ne peuvent bénéficier ni d’une commutation ni d’une remise de peines.

Il y aussi les personnes incarcérées pour des motifs en rapport avec des crimes économiques, l’atteinte à la sécurité de l’État, la fausse monnaie, la fraude douanière, la torture, la pédophilie, le viol entre autres, qui ne sont pas concernées par ce décret.

Coronavirus : Commutation et Remise de peine pour tous au Cameroun

 

Liliane N.

 

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Il s’agit de la station Total située à ancien Carrefour BP au quartier Cité Sic à Douala.

 

Selon nos sources un total de 5 employés de la station Total susmentionnée sont testés positifs au virus du Covid-19. Quatre de ces employés, sont entrés en contact avec le chef de piste atteint par le Coronavirus. Il a présenté les symptômes de la pandémie et a été conduit à l’hôpital, où son état a été confirmé.

« C’est d’abord le gérant de la station qui a commencé en début de semaine à développer les symptômes puis, il s’est retrouvé dans un état critique. A l’hôpital, on a confirmé qu’il a choppé le coronavirus. Tous ceux qui ont été très proches de lui à la station ces derniers temps, se sont aussi sentis mal, puis déclarés également positifs. On parle même d’un mort mais, je ne peux pas confirmer parce que je n’ai pas suivi ». a témoigné un partenaire de la station-service.

Il convient de rappeler au passage que selon le corps médical, les signes qui devraient alerter toute personne pour ce qui est de la contamination au Covid-19 sont, la toux accompagnée d’un écoulement nasal. A cela s’ajoute des difficultés à respirer et une hausse de température en d’autres termes, la fièvre.

Pour revenir aux employés de la station Total infectés, nos sources affirment qu’ils ont tous été mis en quarantaine, comme cela est prescrit. Ils ont été confinés dans leurs domiciles. La station elle-même a été fermée. Cependant l’entreprise n’a toujours pas sorti de communiqué officiel.  

 

Liliane N.

  

 

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Alors qu’ils font le tour des quartiers de Douala pour distribuer des denrées alimentaires à des ménages démunis, les bénévoles de la fondation Samuel Eto’o se sont fait agressés par les jeunes de Makepe Missoke. S’en est suivi une violente bagarre qui a causé la mort de trois jeunes camerounais.

 

Samuel Eto’o a décidé de venir au secours des populations de Douala. Lui qui connaît les différents quartiers parmi les plus pauvres de Douala, des quartiers dans lesquels il a vécu durant la majeure partie de son enfance. C’est au travers d’une caravane brandée à l’effigie de l’ancien « 9 » de l’équipe nationale de football du Cameroun que les dons sont distribués aux populations.

Quartier après quartier, la caravane va distribuer des sacs de riz et quelques autres denrées alimentaires dans certains domiciles. La stratégie est simple. Interdiction est faite de distribuer dans la rue aux passants. Mais avec l’aide des points focaux dans les quartiers, ils passent dans certaines maisons préalablement recensées pour remettre lesdits dons. La caravane est passé par certains quartiers dont l’un des plus célèbre de Douala : New Bell. Mais c’est une fois arrivé à Makepe Missokè que des échauffourées se sont produits.

D’après les informations en notre possession, les membres de la caravane avaient terminé de distribuer les dons dans ce quartier. Une fois parti, des discussions ont commencé entre des jeunes du quartier. Les uns qui insultaient cette initiative et les autres qui justifiaient cette belle œuvre la saluant. Difficile de dire avec précision ce qui a créer le déclic, mais une violente bagarre s’est enclenchée opposant les jeunes de ce quartier de Makepè Missokè.

Mais il semblerait que pendant cette bagarre, il y avait encore présent sur le lieu des membres de la fondation. Un d’entre eux a reçu un coup de couteau dans le thorax. Aux dernières nouvelles trois jeunes de ce quartier seraient décédés à la suite de cette sanglante bagarre autour des dons de Samuel Eto’o Fils à Douala. Une belle initiative entachée par le sang des jeunes qu’on voulait aider qui coule désormais sur le sol de Douala.

Toutefois, les distributions se sont poursuivies et des cache nez et autres gels hydro alcooliques ont été distribués aux moto taximen et taximen de la ville de Douala. Car il faut le dire, après le corps médical, c’est le corps d’activité parmi les plus exposés dans le cadre de cette lutte contre le Covid 19. Des distributions qui s’accompagnent de sensibilisations sur les mesures barrières à observer pour ne pas faciliter la progression de la maladie.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
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L’alerte de cette menace grave nous est parvenue dans le cours de cette journée de mardi. Une alerte donnée par un ancien acteur des forces ambazoniennes qui continue d’avoir des sources à l’intérieur du mouvement. Ils semblent s’être suffisamment préparés et les attaques sont imminentes.

 

Ce n’est pas la première fois qu’une annonce de menaces d’incursions de milices ambaziennes sur les sols des capitales politiques et économiques est donnée. On se souvient que la dernière édition du défilé du 20 Mai sur le Boulevard éponyme s’était déroulé sous très haute tension, consécutivement à ces menaces d’attaques terroristes sous formes d’attentat à la bombe ou par le biais d’un Kamikaze. Mais il n’en a rien été. Mais est-ce pour autant que le danger n’existe plus ? Que neni.

Nous vous livrons ici l’intégralité de cette alerte à nous parvenu tel que reçu : « Greetings bro, just to inform you that separatists have a plan to destabilize Yaounde and Douala plus every other Francophone cities in a couple of days the civilians will be victims because it shall be insdiscriminate shootings, usage of explosives etc . They will equally kill everyone involved in the reconstruction of NOSO. They are purchasing heavy weapons now in Nigeria. Please know how you can alert our people. Its a reliable information from a reliable insider source. Thanks »

Il apparaît clairement que cette fois-ci, les milices ambazoniennes sont bien décidés à marquer leur présence en portant la guerre vers les zones anglophones. Une situation qui sonne comme un appel à la vigilance des agences du renseignement camerounais. 

Depuis quelques temps, les forces de libération de l’Ambazonie sont acculées dans leurs retranchement par l’armée camerounaise. Au point où ils manquent de plus en plus de ravitaillement et d’armements. C’est ce qui entre autre cause les exactions causés dans les villages de la Menoua et parfois dans le Noun. Des sorties sporadiques qui illustrent combien ces forces sont à bout de souffles. D’autres part, ils ont de nombreux soldats qui quittent les forêts, frustrés et trompés par les généraux de guerre qui ont transformé la quête de libération en guerre d’enrichissement personnels. S’en prenant parfois aux populations qu’ils sont censés protéger.

Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est quand il est proche de la mort qu’un animal est plus dangereux. Redoublons de vigilance.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Défense

La militante des droits de l’Homme et avocat au Barreau du Cameroun a accordé une interview à nos confrères d’Afrik Inform dans le cadre de l’émission 7 minutes pour convaincre. Dans cet entretien, Michelle Ndoki a laissé entendre comme ses autres camarades, cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), qu’elle n’entend pas lâcher prise quant à la poursuite du soutien de l’opération de collecte de fonds, « Survie Cameroun » initié par Maurice Kamto pour venir en aide aux victimes du Covid-19.

 

Après le refus opposé par le ministre Paul Atanga Nji à propos de l’opération de collecte de Fonds, « Survie Cameroun », le ministre de l’Administration territoriale a instruit à Afriland First Bank de procéder à la clôture des comptes ouverts à son niveau. Depuis la succession de ces évènements l’on a pas trop vue, ni entendu les prises de position de Me Ndoki, militante et cadre du Mrc. 

Cependant, dans une récente sortie, l’avocate réitère sa ferme volonté de poursuivre à appuyer l’initiative conduite par Maurice Kamto, président du parti malgré les injonctions du ministre de l’Administration territoriale (Minat). « Devant la tragédie que nous vivons aujourd’hui, on laisse de côté la question de savoir qui est légitime et qui ne l’est pas. Et on s’interroge sur qui peut aider ou ne pas aider à faire face à cette pandémie de Covid-19 », fait savoir Michelle Ndoki sur la chaîne de télévision en ligne, Afrik Inform. 

Au cours de cette interview, la deuxième vice-présidente du   directoire des femmes du Mrc fait révéler les dessous de sa récente rencontre avec le ministre Paul Atanga Nji dans la capitale économique. « Le ministre Paul Atanga Nji était venu me rencontrer à Douala. Comme d’habitude, c’était pour m’intimider. C’est malheureux », s’exclame-t-elle. 

Elle a poursuivi en précisant, « J’espère qu’il (M. Atanga Nji NDLR) regardera et qu’il comprendra que c’est une invitation à la remise en question. Je ne doute pas une seule seconde qu’il soit attaché à cette Nation. Je crois simplement qu’il faut accepter que ce pays avance ; et qu’il avance à une vitesse qui est supérieure à sa capacité à l’analyser ; et que le monde dans lequel il vit est en train de rétrécir. Je crois qu’il est de son intérêt de s’en rendre compte. De toutes les façons, nous, nous sommes suffisamment forts pour faire avancer ce pays avec ou sans sa participation ». 

 

Innocent D H

 

Published in Parti politiques

Le président de l'ordre des médecins du Cameroun (ONMC) a provisoirement fait don d'un bâtiment de son Hospice situé à Douala – Bonapriso

 

Un cadre décent et facilement accessible, un bâtiment de trois niveaux, pour une capacité de 50 lits. Bref, une infrastructure largement équipée qui va servir à la prise en charge des médecins et personnels sanitaires camerounais affectés par le Covid-19 ainsi que des membres de leurs familles.

Un engagement et un accompagnement salués par le ministre de la Santé Publique qui a marqué son accord à travers un courrier signé il y’a quelques heures : « J’ai l’honneur de vous témoigner ma satisfaction pour cette marque de sollicitude et cet acte de patriotisme qui démontre, si besoin en était, votre sens élevé du devoir et de la protection du personnel de santé… ».

Le Dr Manaouda Malachie a par ailleurs invité les responsables de cette structure sanitaire à se rapprocher du coordonnateur régional pour le Littoral de la riposte contre le Covid-19, afin d'arrêter les modalités de mise en œuvre de cette initiative. Celle – ci
sera coordonnée par deux spécialistes des maladies pulmonaires dont le Dr Teugang, pneumologue clinicien basé dans la capitale économique du Cameroun qui entend, dans les plus brefs délais, se rendre disponible et recevoir les patients infectés.

Il faut rappeler que la décision du patron de la clinique de l’aéroport  est une contribution personnelle découlant du constat des difficultés de prise en charge des personnels médicaux, révélées par le décès la semaine dernière du Dr Michel Tchouamo - médecin spécialiste de l'ORL.

Les circonstances de sa mort ont été brièvement et froidement mentionnées dans le communiqué rédigé par le président de l'ordre des médecins du Cameroun : « Etat de santé détérioré en raison de l'accueil tardif dans les principaux centres publics dédiés ».

Un constat qui avait atterré l'ensemble des membres de cette profession. C’est dans la même veine que le représentant du président de l'ONMC pour le région de l'Ouest, Dr Hilaire Foka a décidé d'accompagner l'initiative de Guy Sandjon en mettant à disposition un étage de sa clinique à Bafoussam. 

Comme la clinique de Bonapriso à Douala, l'infrastructure médicale privée de Bafoussam entend accorder des soins gratuits aux personnels médicaux et sanitaires de la région de l'Ouest.

Il faut également souligner qu’afin d’assurer le plus rapidement possible l'opérationnalisation de ces initiatives, il y’a eu concertation entre le président de l'ONMC,  le Dr Ndjebet - président du syndicat des médecins du privé et toutes les autres parties prenantes.

  

Nicole Ricci Minyem

 
 
Published in Corona Virus
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Sunday, 05 June 2022 11:01