Alors que les enquêtes sont encore en cours pour rattraper les 07 malfrats qui ont ôté la vie à cet homme d’affaire vivant au quartier Bonabéri à Douala, on a plus de détails sur les circonstances de son agression fatale dans la nuit du 25 au 26 février 2020.
On en sait un peu plus sur les circonstances de l’assassinat brutal et violent de Mr André Weladji, homme d’affaire reconnu sur la place de Douala. Les enquêtes se poursuivent et quelques langues se délient, les membres de la famille ont des souvenirs plus clairs du drame qu’ils ont vécu cette fameuse nuit.
Les faits se déroulent dans l’arrondissement de Douala 4e, à Bonabéri. Précisément au niveau de l’entrée face Camwater, non loin du Collège Nabico. Dans la nuit du 25 au 26 février, le pire s’est produit au sein de la famille Weladji. Dans la nuit de ce mardi à mercredi, le papa de la maison était revenu de ses activités comme à la normale. La famille s’était retrouvé et les uns et les autres sont allés se coucher sans rien s’imaginer ce qui allait arriver au milieu de la nuit.
Alors que le jour se pointait déjà, vers 4 heures du matin, une bande d’hommes munis d’armes blanches (machettes, couteaux et autres objets tranchants) font irruption dans le domicile des Weladji. Après être parvenu à entrer dans la maison par effraction, ils vont dans un grand bruit proférer des menaces et rassembler toute la maisonnée dans le salon. Des menaces, des injures, les malfrats qui sont en tout au nombre de sept (07), demandent dans un premier temps « où est le coffre-fort qu’il y a dans cette maison ? ».
Mais de toute évidence, les hommes armés semblent connaître à l’avance la réponse. Il n’existe aucun coffre-fort dans cette maison. Mais les bandits, visiblement sous l’effet de drogue vont s’en prendre au papa de la maison. André Weladji sera pris à partie par ces malfrats. Dans une brutalité inouïe, ils vont arroser le père de la maison de coup de poing, coup de pieds pour par la suite lui asséner de manière très violente des coups de couteaux. Ils vont laisser pour mort Mr André Weladji.
Les traces de sang présents sur les lieux au matin du 26 février attestent de la sauvagerie des malfrats. André Weladji sera transporté à l’hôpital de Bonassama, tout près de la Mairie de Bonabéri, après le départ des agresseurs. Malheureusement, il va y rendre l’âme, en raison notamment d’un coup de poignard reçu au dos qui lui aura fait perdre trop de sang. Les autres habitants de la maison ont également été blessés, dont un de ses fils assez grièvement. Mais leurs vies sont hors de danger.
Plusieurs hypothèses énoncent le règlement de compte. Mais à ce stade des investigations, difficile à prouver.
Stéphane NZESSEU